Chapitre 1.

Coucou les amiiiiis..!!

Je vous présente le tout premier chapitre de l'histoire  ( je stresse déjà à l'idée que vous le lisiez ) et j'espère vraiment qu'il vous plaira.

Je vous souhaite une bonneuuuuh lecture...  



^***^













CALIFORNIE, Benicia.









//LIVIA.//










18h15.














...: Bon! C'est fini pour aujourd'hui. Je vous souhaite un très bon week-end à tous. Et révisez bien! Il se pourrait que je fasse une évaluation la semaine prochaine. Merci et au revoir-"il était sur le point de sortir quand il se retourna vers nous"-ooh et, j'allais oublier...Mademoiselle Halle ? Le proviseur vous veut dans son bureau.

Super.

Je hoche la tête malgré moi et soupire sachant déjà la cause de mon interpellation.

Dés que le professeur quitte la salle, tout le monde se précipite pour sortir. Moi,je prends tout le temps nécessaire qu'il faut pour ranger mes affaires et aussi, pour faire passer le temps.
Après quelques minutes, je me lève enfin de ma chaise et sors de la salle de classe.

Je descends les escaliers et me dirige dans le couloir qui mène vers le bureau du proviseur. Quelques étudiants errent encore dans le couloir, à croire qu'ils n'ont rien à faire que ça . Je continue ma marche jusqu'à la porte en bois sur laquelle il est écrit " El PROVICERA" et je toque légèrement avant d'entendre un bref "entrez".

J'entre donc, fermant la porte derrière moi. Je le trouve assis derrière son bureau, la tête dans ses feuilles et lunettes sur le nez.

Moi: Bonjour monsieur. Vous aviez demandé à me voir ?

Proviseur: Bonjour, mademoiselle Halle. En effet, oui. Prenez place!

Je hoche la tête avant de m'assoir sur la chaise en face de lui.

Proviseur: Bon, je ne vais pas passer par quatre Chemins... Écoutez mademoiselle,ça va faire maintenant cinq mois depuis la rentrée académique et vous n'avez toujours pas payé...j'ai été assez patient avec vou-

Moi: S'il vous plaît monsieur, vous savez dans quoi je vis. Je vous en supplie, accordez moi encore quelques jours et je vous promet-

Proviseur: C'est toujours le même discours, bon sang Livia! J'en ai marre,vraiment. Je suis désolé mais je suis dans l'obligation de vous renvoyer.

Moi: Non, non, non, s'il vous plaît! Vous pouvez pas me faire ça . Je suis à ma quatrième année je vous en supplie, essayez de me comprendre.

Proviseur: Ma decision est déjà prise... Alors-"il fouille dans le tiroir de son bureau qui est à gauche avant de sortir une chemise noire contenant des dossiers qu'il me tend"-prenez ça et bonne continuation à vous.

Mes yeux se remplissent subitement de larmes comprenant le contenu de cette chemise. Plusieurs secondes passent ou je ne bougeais plus. Je regarde juste devant moi, les larmes dévalant mes joues.

"pourquoi tu étudies Liv? Tu sais que tu es douée que dans le domaine de la prostitution et rien de plus!"

J'efface mon visage mouillé d'un revers de la main et prends la chemise d'un noir aussi sombre que mon avenir avant de le mettre dans mon sac. Je me lève en lançant un dernier regard au proviseur avant de sortir de son bureau.
Dés que je ferme la porte de son bureau, j'éclate en sanglot tout en mettant ma main sur ma bouche pour camoufler mes cris.

Je marche ainsi rapidement vers la sortie, la vue floue à cause de mes multitudes larmes et je pousse directement la grille sortant de l'université.

J'inspire longuement tout en retenant un autre sanglot avant de me retourner une dernière fois vers l'université.

"Université San-Francisco.

Je détourne le visage pour ne pas fondre encore en larme et marche en direction de chez moi.

"A un si jeune âge tu es déjà une prostituée? Tu me dégoûtes tellement! Sors de chez moi!"

Mon appartement se trouve à seulement 20 voire 25mn d'ici, alors je me mets à marcher un peu plus vite, ayant une envie folle de le retrouver.

"Livia tu n'as que 19ans bon sang! Tu ne peux pas faire ça...non!"

Après vingt minutes de marche, me voilà devant l'immeuble vieux et crasseux où se trouve mon appartement.  Je rentre dedans et préfère utiliser les escaliers sachant très bien l'état pitoyable dans lequel se trouve l'ascenseur. Je vis au deuxième étages, donc c'est pas si épuisant que ça d'emprunter les escaliers.

J'arrive enfin devant la porte de mon appartement et je soupire avant d'enlever la clé de mon sac et d'insérer celle ci pour déverrouiller la porte.
Une fois la porte ouverte, je fais demie tour et toque à la porte voisine.

...: Qui est-ce ?-"entendis je derrière la porte".

Moi: C'est moi.

...: J'arrive.

Je hoche la tête comme si elle pouvait me voir et attend patiemment devant sa porte en fixant le vieux mur devant moi, l'esprit ailleurs.

"Pourquoi tu pleures ? Personne n'a le droit de te juger! Toi seule connaît la raison pour laquelle tu fais ça. Arrête de pleurer pour des gens qui n'en vaut pas la peine et bats toi!."

Peu de temps après, la porte s'ouvre sur son beau visage souriant, me sortant de ma torpeur.

Moi: Bonjour Jessy.

Jessy: Bonjour Liv. Ça va ?

Moi: Un peu fatiguée, mais ça va et toi?

Jessy: Avec tes cernes et tes yeux rouges, on voit à des kilomètres que tu ne vas pas bien. Tu veux en parler ?

Moi: Vraiment, Ça va Jess. Je suis juste fatiguée. Sinon,il ne t'a pas fatigué j'espère?-"lui dis-je pour changer de sujet".

Jessy: D'accord, je ne vais pas te forcer à me dire ce qui te tracasse. Mais non, il a été un vrai ange, Pas vrai, Noah?

"Garde ton enfant, Liv. C'est pas une fatalité! Au contraire, c'est ta force, ton bonheur. Et si quelqu'un te demande qui est le père de cet enfant dit lui que c'est moi!"

Celui ci frotte ses yeux avec ses petits poignets tout en hochant la tête. Je souris, attendrie par son geste avant de m'approcher d'eux et de le prendre dans mes bras. Je le serre fort dans mes bras tout en lui bisoutant tout le visage, me valant un rire de sa part.

"Si je continue de faire ce travail, c'est grâce à lui. Il mérite tellement tout."

Moi: Tu m'as manqué-"lui dis-je en le regardant avec un sourire.

Noah: Toi aussi.

Moi: Devine quoi? Je t'ai apporté du chocolat.

Noah: C'est vrai ?

Je hoche la tête toujours le sourire scotché aux lèvres et il vient à son tour me bombarder de bisous.

Moi: Aller viens on rentre, je suis fatiguée. Au revoir Jess! Merci et à demain.

Jessy: Au revoir ma Livi. Et repose toi bien tu en as besoin. À demain, mon ange.

Noah: Bye bye tata Jess.

Un dernier signe de la main de la part de Noah à Jessy et on rentre chez nous avant que je ne ferme la porte à clé.

Je le dépose ainsi sur le pose pied devant la porte pour pouvoir enlever mon manteau, mes chaussures et je le reprends pour me diriger vers la cuisine.

Je l'installe sur son siège avant de lui faire un bisou sur la bouche et je pars me mettre derrière les fourneaux.

Moi: Tu as faim, bébé ?

Noah: Non, ma'. Tata Jess m'avais fait à manger.

Moi: Tu es sûr que tu n'as pas faim?

Il secoue la tête de gauche à droite et je lui souris avant de me décider à préparer des pâtes pour moi.

Noah: Ma'?

Moi: Oui, bébé?

Noah: Tata Jess m'a dit que dans deux mois ça sera mon, euh, c'est quoi déjà le mot?-"il fit mine de réfléchir et j'émets un petit rire devant sa petite bouille concentrée".

Moi: Anniversaire?

Noah: Oui! C'est ça. Elle a dit je serai un grand garçon.

Moi: Effectivement. Tu auras 4 ans.

Noah: Je vais donc faire le travail à ta place. Comme ça tu pourras te reposer.

Je lui souris, touchée, et me dirige vers lui. Je prends son visage en coupe dans mes mains, attirant ainsi son attention.

Moi: Je ne vais jamais laisser mon bébé travailler pendant que moi je dors.

Noah: Mais, je veux t'aider moi!

Moi: Tu m'aides déjà, bébé.

Une lueur d'espoir brilla dans ses yeux alors qu'il sourit, dévoilant ses petites dents.

Noah: Vraiment ? Et comment ?

Moi: Tu m'apportes tout le bonheur du monde et tu m'aides à rester forte.

Il approche son visage du mien et je lui fait tout plein de bisous avant de retourner vers mes pâtes.

Noah: Je t'aime, maman.

Je le scrute, surprise alors que mes yeux se remplissent de larmes.

"Tu n'es qu'une pute! Qui va vouloir de toi avec un bâtard à tes côtés!? J'ai honte que tu sois ma fille!"

Je fis mine de sourire tout en levant la tête pour chasser les larmes.

Et dire que je voulais avorter.

Quelle idée stupide j'avais eue!

Moi: Je t'aime aussi, bébé. Plus que tout au monde.




  ^***^



















A bientôt...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top