Tout m est soudain revenu: Lui! Il était censé être mort. Il était dans le futur. Il est là.

C est lui! C est lui qui m a amené ici! Je passe maintenant pour une folle!

Je lui dis tout de suite:

"- Pourquoi?

- Pourquoi quoi?

- Pourquoi m as-tu emmenée ici! Pourquoi as-tu menti! Pourq...

- Je n ai pas menti.

- Si! Tu es censé être mort!"

Il ne répondit rien.

J étais entrain d exploser! Mes joues étaient inondées de larmes. Je ne voyais plus qu un ensemble flou. Je n avais plus d énergie.

Mais j avais décidé de me battre. Je me battrai jusqu'au bout.

"- Explique! Explique-toi tout de suite !!!!!!"

Au bout de quelques secondes de silence, il répondit:

"- Ma mort était effectivement une mise en scène. Mes vrais parents sont morts à ma naissance. J ai été élevé dans un orphelinat. À 13 ans j ai découvert le futur. Je me suis dit que je serai mieux dans le futur qu ici et j ai décidé de mettre en scène ma mort.

- Comment?

- Accident.

- Mais tu ne conduisais pas! T avais 13 ans!!!!

- L année de ma "mort", j avais 14 ans.

- D accord."

Un silence gênant s est installé.

Il a brisé le silence avec un:

"- Je devrais y aller. T es pas folle comme ils le prétendent."

Que signifait la dernière phrase? Les médecins l avaient-ils envoyé pour voir si elle était folle? Ou avait t- il simplement voulu la rassurer ?

Comment allait-elle sortir d ici.

Un bruit sourd me fit sortir de mes pensées. On ouvrait la porte. Un médecin entra. Il me dit de le suivre. Je ne bougea pas. Brutalement, deux gardes du corps m emmenèrent: les tests. Je me débattais, mais les gardes du corps avec leurs 1 mètres 90 et leur masse de muscles, étaient trop forts pour moi.

On me mis sur un lit médicalisé et on m attacha les pieds et les poignets. Que me voulaient-ils?

Je commençais à me débattre plus violemment, avec plus de force, mais rien.

On s'apprêtais à m injecter un produit quand Antoine entra. Lorsqu'il me vit il se rua sur moi. Trop tard. Le produit était injecté.

Au bout de quelques secondes, mon corps me brûlait, ma tête me faisait horriblement mal et je hurlait. Je voyais trouble. Je voyais Antoine penché vers moi, me disant des choses. Je n ai compris qu un morceau de phrase : Bats-toi!

C est ce que je faisais, et je n étais pas prête à arrêter.

Malheureusement, j ai fini par sombrer. Pas comme lorsque je me suis évanouie. Non. Un noir plus profond. Un noir plus noir.