9. De retour au collège...

- Allez, demain on est jeudi, tu ferais mieux de te reposer pour être en forme au collège, proposa Stéphane.

- Tu as raison. A demain !

- A demain ! Gladys retourna chez elle tranquillement. En fait, elle n'avait pas du tout envie de dormir. Soudain, elle eu la désagréable impression d'être suivie. Elle accéléra sa marche, de crainte que ce ne soit son oncle revenu à la charge. Puis la curiosité la démangeant, elle regarda derrière elle. C'était Stéphane ! Elle s'écria :

- Mais qu'est ce que tu fais ? Pourquoi m'as-tu suivie ?

- Je... C'était plus fort que moi, je n'ai pas eu le courage de retourner chez moi. Mes parents se disputent beaucoup en ce moment, et j'ai peur qu'ils divorcent.

- Tu peux venir chez moi si tu veux.

- Ce serait super sympa ! 

- Bon, alors tu viens ?

- Oui !!! Ils marchèrent en silence dans la rue déserte, Gladys avait l'impression de vivre le meilleur moment de sa vie. Bien entendu, elle se trompait. L'avenir qui lui était réservé était bien plus heureux !!! Ils finirent par arriver devant la demeure de la jeune fille. Elle poussa la porte, et un frisson parcourut sa colonne  vertébrale, bien qu'il n'eût personne. Elle invita Stéphane à aller sur le toit. Ils grimpèrent ensemble à l'étage. Gladys éclata de rire en voyant les cheveux de Stéphane en bataille à cause du vent. Comme lors de la première fois qu'il était venu chez Gladys, ils descendirent dans le passage secret pour se retrouver dans la bibliothèque. La jeune fille rapporta des sandwichs et ils bavardèrent comme de vieux amis. Soudain, Gladys brisa la glace :

-Stéphane, j'aimerais savoir, est-ce que nous deux... C'est vraiment sérieux ?

- C'est à toi d'en décider. Il avait essayé de parler normalement, mais elle avait senti un ton glacial et déçu dans sa voix. Elle venait de regretter sa question.

- Ne te vexe pas ! Ce n'était qu'une question ! supplia-t-elle.

- Je ne comprend pas que tu puisse en douter. Il parla plus sèchement qu'il ne l'avait voulu. Sa propre colère était sortie en trombe de sa bouche. Gladys éclata en sanglots. Ses sentiments venaient de la trahir. Stéphane s'en voulut immédiatement et toute sa colère s'envola comme un oiseau qui veut s'échapper d'une cage. Il prit son amie dans ses bras et la serra fort. Vraiment fort. Celle-ci enfouit sa tête dans le cou du jeune homme. Ils restèrent ainsi longuement et Gladys se dit qu'ils formaient vraiment un couple parfait. Du moins, si ils en formaient un. Puis, Stéphane proposa qu'ils remontent, pour prendre plaisir à regarder le paysage. Ils remontèrent à l'échelle. Dehors, le soleil commençait à décliner, mais on était vraiment loin du coucher de soleil. Stéphane serra Gladys contre lui, et lui chuchota à l'oreille :

- Je t'aime, Gladys. 

- Moi aussi, Stéphane, tu m'aides à rire et a oublier mes peurs. Tu es l'homme de ma vie. Mon père ne s'est pas trompé. Il était peut-être voyant ? 

- Peut-être. Soudain, il aperçut quelque chose derrière la jeune fille. Il fronça les sourcils, mais ne perdit pas son sang froid. 

- Retournons dans ta cachette !

- Mais... Pourquoi ???

- Parce que c'est ma mère, là ! Il pointa son doigt en direction de la rue. Ils se cachèrent derrière la bibliothèque. Puis, la jeune fille demanda à son amoureux :

- Pourquoi est-ce que tu ne veux pas que ta mère nous voie ?

- Je ne t'ai pas dit toute la vérité sur la raison pour laquelle je ne voulais pas retourner chez moi. En fait, mes parents se disputent, mais c'est à cause de moi.

- Comment ça ?

- Cela a commencé  après notre dispute, à l'hôpital. Quand je suis rentré chez moi, ma mère me regardait étrangement comme si elle me faisait des reproches mentalement. C'est au dîner que ça c'est enflammé. Ma mère m'a dit, l'air de rien :

- Ah, Stéphane, tu ne t'ai pas fait une nouvelle amie ?

- Pourquoi ? Cela t'intéresse ?

- Ne me parle pas comme ça !!! cria-t-elle, JE SAIS QUE TU T'AI FAIT UNE AMIE !!!

- MAIS CROTTE DE CUL, QU'EST CE QUE CELA PEUT TE FAIRE !!!

- MONTE DANS TA CHAMBRE, ET J'AJOUTERAI QUE JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR TRAINER AVEC CETTE POURRISSE NI MÊME LA REGARDER !!! Après cela, expliqua Stéphane, j'ai entendu depuis ma chambre, mon père réprimander ma mère puis lui-même se faire réprimander. Mon père lui disait que j'avais le droit d'avoir des amies, même des petites amies si je le voulais, que je devais vivre ma vie. Elle n'a rien voulut entendre et ils se sont disputés. Tout est de ma faute.

- Non. Rien n'est de ta faute. Tout est de la mienne. C'est à cause de moi et puis... Je ne veux pas que nous soyons obligés de nous cacher chaque fois que ta mère arrive.

- Elle n'arrivera pas souvent, je te le jure.

- Tu n'as pas besoin de jurer ! 

- Bon, je vais rentrer chez moi. Je crois que c'est la seule chose à faire. A demain.

- A demain, et bonne chance avec ta mère. Elle vit le jeune homme s'éloigner pour rentrer dans son immeuble, sa vie prenait une drôle de tournure.

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