⁖ 8 · Sun


Vendredi 9 novembre 2540

Quartier du Canor – Levaria

KarMane


— ... et quant aux donations, je pense qu'il serait plus judicieux de les réduire pour réinvestir dans le prochain événement et les concentrer sur les quelques entreprises qui ont le vent en poupe afin d'initier des partenariats.

Le dénommé Farel Melissen ponctue son long monologue par un soupir d'autosatisfaction avant de nous scruter un à un, campé sur ses deux jambes devant la longue table de réunion.

Phoenix nous a demandé de nous réunir pour rencontrer le nouveau chef de projet événementiel dépêché par OniriQom. Même si l'incident à l'embarcadère nous a tous secoués, dans la mesure où nous avons tous été épargnés en ne subissant que de légères blessures, nous devons finaliser les détails de notre prochaine performance.

Néanmoins, nous avons décidé de ne pas nous rendre tout de suite à Sevian. Le flux des navirovans est encore un peu chaotique à la suite des dommages conséquents qui ont touché l'embarcadère et Phoenix a insisté pour que nous prenions le temps de digérer l'incident. Il nous a fortement incités à consulter l'un des psychologues de l'agence si jamais nous en ressentions le besoin. Pour ma part, la seule chose dont j'ai eu besoin, c'était de savoir que tout le monde était en vie et en bonne santé. J'ai bien cru ma dernière heure arriver, mais nous avons eu la chance de nous trouver dans une partie où la structure métallique avait été récemment renforcée, empêchant l'effondrement total de la toiture.

Pour ma part, je me suis pris quelques éclats de verre dans le cuir chevelu et une plaque en PVC dans le dos. Plus de peur que de mal. Lou est celui qui a le plus morflé entre la plaie profonde à sa main droite ayant nécessité plusieurs points de suture et les nombreuses contusions sur ses épaules et son flanc provoqués par la chute de gravats assez lourds. Sans les réflexes salutaires de Jean, il ne se tiendrait sans doute pas à nos côtés aujourd'hui. Pourtant, c'est le dernier à se plaindre. Au contraire de Len et Sina qui ne font que se morfondre alors qu'ils n'ont absolument rien. Une façon d'extérioriser la terreur qu'ils ont ressentie ce jour-là, et je ne peux pas leur en vouloir. J'en frissonne encore. Letho aussi a été touché, mais de façon plus superficielle. Et de toute façon, il est taillé dans le même marbre que Lou pour ça : même s'il devait souffrir le martyre, il se garderait bien de le dire de peur de nous causer du souci.

Du coup, bien que tout le monde aille relativement bien, pour l'instant il est prévu que nous finalisions les détails du projet ici, plutôt qu'à Sevian, comme nous aurions dû le faire au départ. Et c'est la raison de la présence de ce Farel Melissen : un trentenaire aux cheveux bruns bouclés encadrant un visage anguleux au nez cassé, lui-même surplombant une silhouette élancée et engoncée dans un costume sombre tiré à quatre épingles pour se donner une certaine prestance.

Sauf que ce qu'il nous propose là, ce n'est pas de finaliser le projet qui nous avait été présenté, mais de partir sur quelque chose de totalement différent, en inadéquation totale avec nos valeurs, notre essence et les performances que nous devons réaliser sur scène. Ce type n'est clairement pas à la hauteur de sa collègue. Il n'a eu aucun respect pour le travail qu'elle a effectué, dénigrant ses idées toutes les deux phrases afin de vendre les siennes, et n'a visiblement pas pris le temps de réellement se renseigner sur nous avant cette entrevue. Un zéro pointé, sur toute la ligne.

Le regard que m'adresse Lou me confirme que je ne suis pas le seul à penser de la sorte. Ce dernier a failli arriver en retard à la réunion, son excursion à l'hôpital avec Morgan ayant pris plus de temps que prévu. Le petit garçon est d'ailleurs confortablement installé sur les genoux de Sina, gribouillant des chats noirs sur une tablette dénichée par Letho.

Notre leader s'éclaircit la gorge, non sans jeter un regard en coin à Phoenix dont les sourcils froncés n'ont pas changé d'orientation depuis les premiers mots prononcés par ledit Melissen.

— Il est hors de question de modifier ce qui avait été prévu concernant les donations. 50 % des recettes générées iront aux organismes sélectionnés par mademoiselle Kalla. Nous sommes sensibles aux questions environnementales et sociétales, ça restera toujours la priorité pour nos donations.

— Mais...

— Il n'y a pas de « mais », nos dons n'ont pas pour objectif de générer des collaborations lucratives. Ce n'est pas notre credo, mais vous semblez l'ignorer.

Le ton de Letho s'est fait tranchant et l'homme n'en mène pas large en face de nous, ses joues s'empourprant d'un mélange d'embarras et d'agacement. Je mettrais ma main à couper qu'il voyait là l'occasion de briller au détriment de sa collègue, pensant présenter un projet bien plus alléchant que le sien avec ses gros chiffres à plusieurs zéros.

— Je me permets d'insister, je pense qu'il serait vraiment plus inté...

— Et moi, je ne vous permets pas, le coupe Letho.

D'ordinaire toujours très aimable, il est assez rare de le voir s'adresser de la sorte à quelqu'un. Je suppose que notre interlocuteur a franchi une ligne qu'il ne fallait pas pour énerver le plus zen d'entre nous.

— Nous avons été clairs dans nos demandes. Mademoiselle Kalla a respecté tous les critères, nous conserverons son projet sur cette partie-là.

— Et même sur les autres parties, intervient Len avec flegme. Je ne comprends pas pourquoi vous nous avez présenté un autre projet que celui que nous avions validé.

— Le Directeur Folkuri m'a accordé toute sa confiance pour prendre la relève le temps que Mademoiselle Kalla reprenne ses fonctions. Et j'ai jugé utile de revoir certaines choses dans le but de maximiser vos...

— Vous avez certes jugé utile de revoir « certaines choses », mais d'une, il ne s'agit pas seulement de quelques détails, vous changez radicalement le concept et la méthode, et de deux, vous l'avez fait sans nous concerter au préalable. Ce ne sont pas nos méthodes de travail et vous devriez le savoir si vous aviez lu attentivement notre brief, déclaré-je alors.

— Mais...

— Bien, le coupe à nouveau Letho. Je pense que nous pouvons abréger cette réunion pour aujourd'hui. Une fois que vous aurez affiné les détails du projet de Mademoiselle Kalla selon nos derniers retours, contactez-nous pour qu'on refasse un point plus constructif que celui-là.

Il repousse sa chaise pour se lever et nous l'imitons tous, hormis Sina qui reste assis avec Morgan sur les genoux. Phoenix, qui n'a pipé mot, indique à Farel Melissen la porte pour l'inviter à sortir en premier. Ce dernier rassemble ses affaires dans sa sacoche et s'exécute non sans secouer ses boucles brunes, l'air finalement plus furieux que honteux.

Alors que Phoenix se charge d'escorter l'homme vers la sortie, nous restons devant la porte de la salle de réunion un instant.

— On est d'accord que c'était lunaire, comme réunion ? nous interroge Letho.

Sentant qu'il a besoin de notre assentiment, je lui confirme qu'il n'a pas à regretter son attitude.

— C'était une tête de con. Je t'ai trouvé plutôt gentil avec lui.

— On est vraiment obligé de travailler avec ce type ? soupire Lou. On ne peut pas se louper sur cet événement et ça n'augure rien de bon ce qu'il nous a présenté aujourd'hui.

— Le problème, c'est qu'ils n'ont pas d'autres chefs de projet qualifiés dans notre domaine chez OniriQom, rétorque Letho. C'est encore une petite agence même si elle s'est distinguée récemment. Si seulement cet enfoiré n'avait pas...

Il s'interrompt avant de secouer la tête.

— Non, je n'ai pas le droit de dire ça. N'importe quelle vie vaut plus qu'un événement musical.

— Je devrais être à sa place, voire pire, déclare alors Lou d'une voix sombre.

— On ne devrait pas parler de ces choses-là maintenant, intervient Sina qui a posé ses mains sur les oreilles de Morgan.

Ce dernier nous regarde avec de grands yeux larmoyants, ayant parfaitement compris qu'on parlait de sa mère. Len se penche vers le petit garçon pour lui faire des grimaces et le chatouiller et Lou passe une main affectueuse dans ses cheveux avant de lui proposer d'aller un peu plus tôt en salle de danse. Nous avons une longue session de répétition qui nous attend.

Tandis que je les observe s'éloigner dans le couloir, Phoenix réapparaît la mine plus sinistre que jamais.

— Les choses tournent au vinaigre, les gars. En le cuisinant un peu, j'ai cru comprendre qu'OniriQom avait l'intention de licencier Lénaëlle Kalla suite à la polémique dont elle est la cible. Tant que l'enquête n'est pas terminée, elle fait encore partie des suspects de la tentative de meurtre sur Lou et les médias en ont fait une cible privilégiée. Vos témoignages ne suffisent pas à l'écarter de la liste pour l'instant, au contraire, cela n'a fait qu'attiser la bave des lanceurs de rumeurs. La dernière en date serait qu'OniriQom nous a versé un pot-de-vin pour protéger leur réputation avec de faux témoignages. Autant dire que la note d'OniriQom est en chute libre et ils pourraient bien perdre leur place au sein du quartier Lumia. Le meilleur moyen d'arrêter l'hémorragie pour eux serait donc de se séparer de leur employée qui se trouve dans l'œil du cyclone, mais je n'envisage pas de travailler avec ce Melissen. Sauf si vous me dites le contraire... On n'avait vraiment pas besoin de ça maintenant, ajoute-t-il en soupirant.

— Quelles options nous reste-t-il dans ce cas ? s'enquiert finalement Letho afin de briser le silence pesant qui s'est installé entre nous.

— Si OniriQom se sépare bien de Lénaëlle Kalla, ce serait qu'elle nous rejoigne, au moins temporairement pour nous accompagner sur cet événement.

— Malgré les rumeurs ? s'étonne Len.

— J'en ai rien à foutre des rumeurs, s'énerve Phoenix. Cette fille a fait un excellent travail et si Lou dit qu'elle n'était pas l'auteure de la tentative de meurtre et qu'au contraire, elle s'est interposée devant l'individu, je le crois. Ce ne sont pas les médias à dégueulis qui vont nous dicter notre stratégie. Nous n'avons jamais plié, ce n'est pas maintenant que nous allons commencer. Et si nous devons mettre la clé sous la porte... et bien, c'est que ça devait se passer ainsi.

— OK, OK... pas la peine de t'emporter comme ça, tempère Sina. On va faire en sorte de ne pas en arriver là, d'accord ?

— Sauf qu'elle est toujours à l'hôpital, objecté-je.

— C'est bien pour ça que je dis que ça sent le vinaigre, rebondit Phoenix en fronçant encore plus les sourcils si c'était possible. Si elle ne se remet pas rapidement sur pieds, soit nous devrons composer avec ce guignol, soit nous devrons gérer nous-même. Et dans les deux cas, le succès est loin d'être garanti. Est-ce que Lou vous a dit comment elle se portait ?

Nous secouons la tête. Il n'est pas rentré dans les détails et je ne suis même pas sûr qu'il sache vraiment quel est précisément son état de santé. Ce qui lui tient à cœur, c'est que Morgan puisse aller la voir tous les jours et que lui et sa grand-mère ne manquent de rien. Je ne suis pas bien sûr d'avoir entièrement saisi la raison pour laquelle il se sent aussi investi dans cette mission. Certes, cette fille lui a probablement sauvé la vie, néanmoins il y a plein d'autres façons de la remercier à la hauteur de son geste. Ceci dit, je veux bien admettre que le gamin et la grand-mère sont plutôt attachants, même si cette dernière est parfois pénible à gérer.

— Bien, vous pourrez lui demander qu'il se renseigne discrètement la prochaine fois qu'il ira à l'hôpital, afin qu'on puisse anticiper ou non la faisabilité de l'intégrer dans nos équipes si son licenciement se confirme et qu'elle serait en état d'assurer le boulot ?

Nous acquiesçons, mais en mon for intérieur, je me dis qu'il est un peu optimiste.

~ ... merdier...

~ ... pourquoi...

~ ... nouilles...

~ ... fatigué...

Je cligne des yeux et dévisage un à un mes meilleurs amis et notre mentor. C'était bien leurs voix, non ? Pourtant aucun d'eux n'a ouvert la bouche. À moins que mes yeux me jouent des tours. Et pourquoi auraient-ils tous lâché un mot en même temps ?

— Sun, tu vas bien ? m'interroge Letho alors que je dois toujours les fixer d'un drôle d'air.

Je secoue la tête pour me ressaisir. Je manque de sommeil. Toute cette situation me stresse bien plus que je ne veux bien me l'avouer.

— On devrait rejoindre Lou.

— Je ne vous retiens pas plus, abonde Phoenix en me scrutant de ses yeux en amande verts d'un air suspicieux. Tenez-moi au courant de l'état de santé de Mademoiselle Kalla, de mon côté, je vais faire en sorte que l'autre guignol redescende sur terre dans le cas où nous devrions nous le coltiner. D'ici là... vous savez ce qu'il vous reste à faire ?

Sans attendre de réponse, il tourne les talons et nous plante tous les quatre devant la salle de réunion. Nous ne nous attardons pas davantage, prenant alors la direction opposée, celle-là même par laquelle Lou s'est éclipsé avec Morgan.

Nous déambulons dans les couloirs, longeant plusieurs grands plateaux bien remplis, saluant çà et là des collaborateurs avec qui nous avons déjà pu étroitement collaborer.

Alors que nous allions bientôt atteindre l'étage réservé aux salles de répétitions, des éclats de voix familiers nous font ralentir le pas.

— Espèce de malotru ! Je vais vous apprendre la vie, jeune homme ! Ce n'est pas comme ça qu'on traite une vieille femme de mon âge !

— Je vous assure qu...

— Vous n'assurez rien du tout ! Vos parents auraient honte de vous !

Je décide de passer une tête dans la salle de repos d'où émanent les éclats de voix afin de vérifier mes soupçons. Il s'agit bien de Solstice Kalla, la grand-mère de Lénaëlle et âgée d'au moins soixante-dix ans, en pleine altercation avec Allan Sirot, la quarantaine bien passée et également mon manager.

— Tout va bien ? les interpellé-je.

— Ah ! Mon garçon, vous tombez bien, pouvez-vous dire à ce rustre que ce n'est pas une façon de faire ?

— Qu'a bien pu vous faire Allan ? demandé-je en m'avançant dans la petite pièce où plusieurs canapés et fauteuils ont été aménagés autour de tables basses.

Nous nous servons souvent de ces espaces pour nous reposer entre deux entraînements, le temps de nous rafraîchir ou nous restaurer brièvement.

— Je n'ai rien fait ! s'agace Allan. Cette mégère ne fait que répandre des rumeurs comme quoi je vole des choses dans ses affaires. Mais franchement, que ferais-je d'un rouge à lèvres ?!

— Ah, ça, jeune homme, c'est vous que ça regarde. Toujours est-il que vous êtes constamment dans les parages quand des choses disparaissent de mon sac.

— C'est normal, maugréé Allan, je suis chargé de veiller sur vous dans les locaux.

— Je n'ai pas besoin d'un chien de garde !

Je les regarde s'écharper encore un petit moment avant de finalement intervenir pour mettre un terme à leur conflit.

— Dites-moi Solstice, quelle est la marque de votre rouge à lèvres ?

— Qu'est-ce que j'en sais, mon garçon ? Le tube est argenté avec une étoile sur le côté et j'y tiens beaucoup, car c'est ma petite fille qui me l'a offert.

— Allan, vous pouvez aller vérifier aux objets trouvés qu'il ne s'y trouve pas ? Et si ce n'est pas le cas, je suis sûr qu'on mettra rapidement la main dessus. En attendant, que dites-vous de m'accompagner pour rejoindre votre arrière-petit-fils ?

— Il est ici ? s'étonne-t-elle.

Je fronce des sourcils. Où voudrait-elle qu'il soit ?

J'acquiesce et un sourire illumine son visage ridé, mais encore éclatant de santé. Elle passe une main couverte de bagues dans ses cheveux rouge flamboyant et me fait signe de passer devant pour lui montrer le chemin. Dans son dos, je vois Allan lever les yeux au ciel d'exaspération, néanmoins, je n'ai pas besoin de le supplier pour qu'il s'exécute. C'est le meilleur manager qu'il m'ait été donné d'avoir depuis que j'ai commencé et j'espère bien qu'il restera à mes côtés encore un long moment.

— C'est vraiment beau ici ! s'exclame Solstice derrière moi.

Je jette un œil dans mon dos et la vois papillonner des yeux devant les nombreux tableaux et cadres accrochés aux murs. C'est vrai qu'à force de déambuler dans ces couloirs, je ne prends même plus la peine de savourer ce qui m'avait ébahi quand nous avons emménagé dans ces locaux pour la première fois, il y a quatre ans.

— Phoenix a plutôt bon goût en matière de décoration, acquiescé-je.

— J'espère que vous traitez bien ma p'tite Léna !

Le changement de sujet, aussi brutal qu'inattendu, me fait perdre mes moyens l'espace d'un instant, et je cherche ce que je pourrais bien lui répondre. Je ne connais absolument pas Lénaëlle, je n'ai donc aucune idée des relations qu'elles entretiennent ni ce que Solstice sait de la vie de sa petite fille. Je ne voudrais donc pas dire quelque chose qui pourrait les mettre dans l'embarras, l'une comme l'autre.

Heureusement, nous arrivons devant la salle de répétition, ce qui me donne une bonne excuse pour esquiver le sujet.

— C'est ici que nous passons la moitié de notre temps, si ce n'est plus selon certaines périodes, l'informé-je.

Je pousse la porte en verre fumé opaque et l'invite à rentrer à ma suite. La musique résonne dans les enceintes qui sont disposées aux quatre coins de l'immense pièce et Lou, Len et Sina répètent déjà quelques mouvements devant les grands miroirs qui tapissent l'intégralité d'un mur.

Letho se trouve près des tables de mixages et fait défiler des informations sur l'écran holographique qui s'est enroulé autour de lui.

Morgan, qui était assis en tailleur près des trois plus jeunes membres de notre groupe, se lève d'un bond dès qu'il aperçoit sa grand-mère et lui saute au cou.

— J'ai vu maman, elle va beaucoup mieux ! déclare-t-il, tout guilleret.

— Elle n'est pas là ?

— Pas encore. Bientôt. Viens, on peut s'asseoir là. Tu vas voir, c'est trop bien.

Le petit garçon attrape la main de sa grand-mère et la tire derrière lui pour l'amener jusqu'à une chaise que Lou a déplacée à son attention.

Quelle que soit l'issue de la situation avec OniriQom, nous devons nous assurer d'être prêts pour le Fest'Pop Art. Nous allons enchaîner quatre représentations de deux heures chacune sur deux jours d'affilés, il nous faut être à la hauteur des attentes. Si nous n'avons pas la maîtrise sur l'ensemble des paramètres, nous avons au moins deux domaines dans lesquels nous pouvons – et devons absolument – assurer : le chant et la danse. Cela n'appartient qu'à nous d'exceller sur scène à travers ces deux médiums.

Je retire ma veste et la jette dans un coin, puis rejoins mes camarades en exécutant déjà quelques mouvements d'échauffements, tandis que Letho lance une nouvelle piste.


•♫•

La vie

Coule dans mes veines

S'écoule à travers la plaine

Elle t'appartient

Maîtresse de ton destin

•♫•


♪♪♪

♪♪♪

Hello !

Je publie un peu tard, désolée, mais me connaissant, j'ai peur d'oublier de le faire demain ! J'ai une todo list longue comme deux bras dans la tête, faut que je la dépile pour bien dormir :D

On a retrouvé Sun avec une première apparition de Solstice, la grand-mère de Lénaëlle. C'est un personnage secondaire que j'affectionne beaucoup. J'espère que ce sera le cas pour vous aussi !

C'est un chapitre un peu tranquille, mais toujours avec quelques détails qui ont leur importance. Les avez-vous identifiés ?

♪ Des bisous ♪

Lysiah

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top