⁖ 5 · Sina


Jeudi 18 octobre 2540

Lieu inconnu – Levaria

KarMane


Mes pieds foulent le sol à toute allure, pourtant je sens tous les muscles de mon corps me hurler de m'arrêter, de reprendre mon souffle. Seule l'adrénaline qui coule dans mes veines me permet de poursuivre. Tout à l'heure, ils étaient à deux doigts de m'attraper.

Je crois bien que c'est la seconde fois de ma vie que j'ai aussi peur. Pour moi, mais pas que. Dans ce chaos, mes pensées restent tournées vers Len et Lou. Nous avons été séparés quelques minutes seulement après avoir réussi à nous échapper du café. J'aimerais m'arrêter pour prendre des nouvelles, mais je ne suis pas sûr d'arriver à repartir ensuite, alors je poursuis ma course folle.

D'un côté, je me trouve lâche à fuir de la sorte, de l'autre... je me souviens encore de cet artiste mort il y a quelques années, étouffé par une foule voulant à tout prix lui parler et le toucher pour une bonne moitié où l'insulter et le frapper pour une seconde moitié. Cette affaire a profondément marqué la société, car c'était alors un artiste en pleine ascension et réputé d'une grande gentillesse envers tous ceux qui l'approchaient. Depuis son décès, le marché de la protection des célébrités a connu un essor fulgurant. Même ceux jouissant d'une notoriété plus limitée ont recourt à des services de garde rapprochée pour qu'un tel incident tragique ne se reproduise plus jamais.

Ces comportements extrêmes, qu'ils soient motivés par l'amour ou la haine, se sont décuplés cette dernière décennie par le manque de perspective. Bien qu'ils ne concernent toujours qu'une infime partie de la population, ils sont suffisamment nombreux pour représenter un réel danger. Dès que Phoenix a pu se le permettre, il a engagé une équipe de sécurité pour assurer tous nos déplacements. Sortir sans gardes du corps, c'est une entorse à notre contrat et à la promesse qu'on lui a faite. Je trouvais ça grisant sur le moment, mais maintenant... Des images horribles me traversent l'esprit, toutes centrées sur Len et Lou. J'en chasse une, mais elle est aussitôt remplacée par dix autres encore plus terribles.

Mon angoissante imagination prend le contrôle, si bien que je ne regarde plus où je vais, jusqu'à me rendre compte qu'un mur se dresse devant moi et que je ne peux plus continuer. Je ralentis, le souffle court, et pose une main sur le béton recouvert de tags et graffitis en tout genre. La ruelle, étroite et mal éclairée, me donne l'impression d'être en pleine nuit sans lune. Je ne suis plus certain de me trouver dans le même quartier qu'au départ.

Je frissonne, de fatigue et d'angoisse. Voilà une éternité que je ne me suis pas retrouvé seul dehors, sans repères. J'aimerais que Len et Lou soient là avec moi. J'en viendrais presque à souhaiter que Letho apparaisse pour me passer un savon bien mérité, ou encore Sun afin qu'il clame que je suis une cause perdue. Nul doute que Lou et Len feraient alors les guignols pour détendre l'atmosphère.

Cette dernière pensée m'arrache un sourire et l'angoisse s'estompe progressivement. Jusqu'à ce qu'un son intriguant me fasse relever la tête.

L'espace d'un instant, je crains que mes poursuivants m'aient retrouvé, mais il n'en est rien. Une silhouette floue semble se dessiner dans l'ombre d'un porche de la ruelle.

Mon rythme cardiaque, qui avait commencé à se calmer, s'emballe de nouveau et le sang bat violemment dans mes tempes. Mes mains deviennent moites et ma respiration devient plus saccadée. Je ne sais pas pourquoi, mais un sentiment d'urgence me crie qu'il faut que je déguerpisse de là le plus tôt possible.

Sans hésiter une seconde de plus, je repars dans l'autre sens et sors de la ruelle en trombe afin de regagner la rue plus éclairée. Je pique un sprint pour m'éloigner le plus possible, sans même me préoccuper de cacher mon visage. La seule chose que je sais, c'est qu'il faut que je m'éloigne de cet endroit. Je dois rentrer. Le plus vite possible. M'assurer que les autres vont bien.

Comme je tiens à tout prix à éviter de prendre le monorail, la navelottante, ou encore appeler l'agence pour que quelqu'un vienne me chercher, il me faut une bonne heure pour retrouver le chemin de l'appartement. Entre-temps, j'ai envoyé des messages à Lou et Len, mais pour l'instant, ils restent sans réponse. Je m'applique alors pour éviter les endroits bondés de monde, tout en cachant mon visage à l'ombre de ma casquette et la capuche large de mon sweat. Lorsque l'immeuble se dresse enfin devant moi, de l'autre côté du boulevard, j'ose relever la tête pour observer les alentours. Alors que j'aurais pensé trouver des journalistes devant l'entrée, je suis surpris de constater que l'esplanade est déserte. Saisissant cette occasion, je traverse en dehors des clous et me précipite vers les grandes baies vitrées pour m'engouffrer à l'intérieur. Anour, le gardien, m'adresse un signe de main auquel je réponds brièvement. Je n'ai aucune envie de taper la discussion avec lui maintenant, même si c'est une personne très professionnelle, qui a toujours un mot gentil pour nous. Il a sans doute compris que je souhaitais ne pas être dérangé, car il n'insiste pas, retournant à son dépoussiérage de son comptoir.

Quand les portes de l'ascenseur se referment sur moi, je m'adosse à la paroi et lâche un soupir de soulagement qui ne dure que quelques secondes. J'espère vraiment que Lou et Len sont déjà rentrés sains et saufs. Il ne peut pas en être autrement.

Au moment de franchir la porte de notre appartement, une main se pose sur mon épaule et me tire à l'intérieur, m'arrachant un cri de surprise.

— Tu peux m'expliquer ce que ça veut dire ce bordel ?! Vous m'aviez dit que vous vous rendiez à l'agence !

La voix de Sun gronde comme un volcan prêt à entrer en éruption. Il me colle le dos de sa main sous le nez et je vois défiler quelques images chaotiques de notre évasion du café.

— Len et Lou sont rentrés ? répliqué-je, sans répondre à sa question.

— Non, et ils ne répondent pas à mes appels. Tarick, Jay, Fabien et Jean sont partis à votre recherche. Je vais les prévenir que tu es rentré pour qu'ils se concentrent sur Len et Lou. Pourquoi n'as-tu pas appelé ?! Pourquoi n'as-tu pas répondu à mes appels ?! Vraiment, tu mérites que je te refasse le portrait, là tout de suite !

Sun est furieux, pourtant il me relâche en douceur. Je me sens glisser au sol, soudain vidé de toute énergie. Pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé.

— Hé, ça va ? s'inquiète-t-il aussitôt en revenant s'accroupir à mes côtés pour poser une main sur ma joue.

Je hoche faiblement la tête et n'entends que vaguement ce qu'il dit. Quelques secondes plus tard, une deuxième personne s'agenouille à côté de lui, me tendant un verre d'eau que j'attrape d'une main tremblante.

— M... merci, bafouillé-je.

Némeïs me tapote le genou amicalement avant de nous laisser à nouveau seuls dans le sas d'entrée. Je bois une grande rasade et repose le verre au sol.

— Tu te sens mieux ?

L'inquiétude a remplacé sa fureur. Pourquoi ne l'ai-je pas appelé ? Je ne sais pas, peut-être par fierté mal placée ou par honte. Pourquoi n'ai-je pas répondu à ses appels ? Tout simplement parce que j'ai bloqué tout le monde en dehors de Len et Lou pour m'assurer d'être tranquille le temps de notre escapade. Et dans le feu de l'action, je n'ai pas pensé à lever le blocage. Je lui adresse un sourire coupable.

— Oui, merci. C'est juste le contrecoup. J'aurais dû écouter Lou et l'accompagner à la salle. Je dois définitivement améliorer mon cardio si je veux survivre dans ce monde de fous.

Je trouve la force de plaisanter, pourtant le cœur n'y est pas vraiment. Un rictus déforme la bouche de Sun.

— Effectivement, tu vas mieux.

Pourtant, son regard affirme le contraire. Il n'est pas dupe, il me connait trop bien.

— Allez, lève tes fesses et va prendre une douche. Je me charge de prévenir les gorilles que tu es en sécurité.

J'acquiesce et me relève péniblement pour me déchausser et ranger ma veste dans la penderie de l'entrée. Je finis par sortir du sas et longe le dressing qui donne sur le salon et la cuisine pour bifurquer à droite vers les chambres. D'un pas lourd, je me traîne jusqu'à la salle de bain que je partage avec Lou et Len, située entre leurs deux chambres. La douche froide soulage mes muscles douloureux, mais n'apaise pas mon angoisse. Je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer d'appeler Lou et Len plusieurs fois, sans succès. Ça sonne dans le vide. Est-ce que ces couillons m'auraient bloqué sans faire exprès ? Ça leur ressemblerait bien.

Une fois habillé d'un jogging ample et d'un t-shirt près du corps, je retourne dans le salon. Némeïs est accoudée à l'îlot de la cuisine, observant Sun qui fait les cent pas de l'autre côté, pendu à son poignet.

« Des nouvelles ? » articulé-je silencieusement à l'encontre de la jeune femme. Elle secoue la tête de gauche à droite et un poids plus lourd tombe au fond de mon estomac, me nouant la gorge.

Puis, le déclic familier de la serrure de la porte d'entrée se fait entendre. Sun se fige, Némeïs bondit sur ses pieds, et moi, je me retourne vivement de l'autre côté. Les voix de Len et Lou parviennent jusqu'à mes oreilles. Un tourbillon d'émotions me submerge. Jamais je n'ai été aussi heureux de les entendre. Je me précipite vers le sas et me jette sur eux pour les serrer dans mes bras.

— Sina, tu m'étouffes, grogne Len.

— Et moi, tu m'arraches les cheveux, se plaint Lou en se tortillant pour se dégager de mon étreinte.

— Et vous, vous puez la transpiration, maugréé-je en retour.

Lou et Len soulèvent leur sweat pour le sentir et affichent la même grimace.

— Ouais, tu as raison, lâche Lou.

Ils ont beau essayer de faire comme si tout allait bien, derrière leur apparente décontraction, je sens qu'ils sont encore secoués par ce qu'il leur est arrivé.

— Vous savez à quel point vous avez été irresponsables ?!

Sun s'interpose au milieu de nous trois et nous fusille tour à tour du regard. Même s'il semble soulagé, sa colère est en train de reprendre le dessus. Et nous la méritons. Nous baissons la tête et observons avec attention le bout de nos pieds.

— Vous avez une chance incroyable que rien de dramatique ne soit arrivé ! Plus jamais vous...

La porte s'ouvre à nouveau et nous nous retournons de concert pour voir Letho débarquer à bout de souffle.

— Ah, vous êtes là ! Non, mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête à tous les trois ?! s'écrie-t-il à son tour. Vous vous rendez compte des risques que vous avez pris ?

Lou se tord les doigts tandis que Len se mordille l'intérieur de la joue. Mon estomac semble jouer le yoyo dans mon ventre et j'ai la désagréable sensation de ressembler à un gamin pris en flagrant délit. Ce que nous sommes finalement tous les trois à cet instant.

— La prochaine fois, prévenez au moins vos gardes du corps pour qu'ils viennent avec vous ! Bordel, c'est du bon sens !

Il est rare que Letho prenne un ton aussi cinglant pour s'adresser à nous. D'ordinaire, il est l'incarnation du grand frère bienveillant. Mais peut-être avons-nous poussé l'inconscience un peu trop loin ce soir. S'il nous paraissait grisant de sortir en douce sans prévenir personne, nous devons désormais nous faire une raison : cela ne sera plus jamais possible tant que nous ne retomberons pas dans l'oubli du public.

Letho passe finalement une main dans les cheveux de Lou pour les ébouriffer, puis nous frappe gentiment à l'épaule.

— Vous n'êtes pas blessés au moins ?

Nous secouons la tête avec une synchronisation parfaite.

— Bon, tant mieux. Le principal c'est qu'il y ait eu plus de peur que de mal. Mais ça aurait été bien d'éviter de faire les choux gras avant de prendre un navirovan pour Sevian. J'aurais préféré que les articles se concentrent sur l'événement à venir plutôt que votre escapade pour manger des gâteaux. Sérieux, les gars, vous avez quel âge ?

— Désolé Letho, on ne pensait pas à mal, répliqué-je.

— Je sais, je sais... Bon, allez vous doucher tous les deux, vous empestez le chien mouillé.

Lou et Len s'éclipsent en traînant des pieds, la tête basse.

— Je vais finir par croire qu'on ne peut pas vous laisser tous les trois sans surveillance, bougonne Letho en enlevant son manteau pour l'accrocher dans le placard se trouvant dans le renfoncement de l'entrée sur la droite, tandis que nous nous dirigeons vers le salon. Va falloir grandir un peu, les gars.

Il revient, main collée à l'oreille, pour prévenir l'agence que tout est désormais sous contrôle. Le service communication risque de passer quelques mauvaises heures pour contrôler la presse, ce qui renforce mon sentiment de culpabilité.

— Tiens, tu te sentiras mieux après.

Sun me tend un verre de whiskey. Je l'attrape et l'avale cul sec.

— Quoi ? lui demandé-je alors que je remarque qu'il me fixe avec des yeux ronds.

— Un whiskey 40 ans d'âge, ça ne se boit pas comme ça ! peste-t-il.

— Mais ça m'a bien réchauffé le gosier, merci.

J'esquive la claque qu'il essaye de m'assener derrière la tête et me réfugie dans l'angle du canapé, un coussin sur les genoux. Sun soupire et dispose d'autres verres sur la table basse avant de raccompagner Némeïs qui a senti que c'était le moment de nous laisser seuls.

Len nous rejoint ensuite, les cheveux encore mouillés, et s'affale à côté de moi pour poser sa tête sur mon épaule.

— Je me suis fait un sang d'encre pour toi, déclare-t-il.

— Pas moi.

Il sait très bien que je n'en pense pas un mot et me claque la cuisse. Je lui revois la pareille avec un coussin dans la tronche, ce qui le fait râler. Malgré notre chamaillerie, j'ai bien senti son trouble et je ne peux qu'imaginer ce qu'il a pu ressentir, seul dans cette situation. Je ne comprends toujours pas comment nous avons pu être séparés de la sorte.

— La prochaine fois, on reste ensemble, le rassuré-je.

— Il n'y aura pas de prochaine fois.

Nous tournons la tête vers Letho qui se dresse de l'autre côté de la table basse, poings sur les hanches.

— On s'en est bien sorti, c'est le principal, non ?

Lou, qui a traversé le salon en silence pour nous rejoindre à son tour, saute sur le dos de Letho et frotte son front contre la joue de notre leader. Ce dernier le repousse, mais ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire. Il est incapable de rester fâché contre Lou plus d'une minute. La seule fois remonte à nos débuts, lorsque le plus jeune d'entre nous avait flingué nos costumes de scène en se trompant de programme avec la machine à laver. Notre première performance devant un public qui devait lancer officiellement le groupe avec notre premier album « Sombre balade ». Autant dire qu'à l'époque l'enjeu était de taille pour nous cinq et Fanast. Eh bien, cette fois-là, Letho est resté fâché dix minutes contre Lou. Les dix plus longues minutes de la vie de Lou à l'en croire à chaque fois qu'on évoque l'incident.

— Comment ça s'est passé avec Phoenix ? demande Sun avant de trinquer avec Letho, pour changer de sujet.

Letho reste silencieux un moment. Nous reparlerons forcément de ce qui s'est passé ce soir, car c'est trop important pour être balayé de la sorte, mais Sun a raison, chacun doit d'abord retrouver ses esprits pour que nous puissions en discuter sereinement.

— Bien, finit par répondre notre leader. Il a porté son choix sur l'agence OniriQom, car l'autre agence est citée dans un scandale de pots-de-vin. Même si leur culpabilité n'est pas encore prouvée, il préfère éviter tout risque. De plus, nous avons déjà eu à faire à OniriQom sur un autre projet il y a quelques années et tout s'était déroulé à la perfection.

— Qu'est-ce qu'il te voulait s'il avait déjà fait son choix ? demandé-je.

— Il voulait mon avis sur certains aspects du dossier. Comme nous jouons gros sur cet événement, nous n'avons pas le droit de nous planter. Globalement, la proposition répond à toutes nos attentes en plus d'être assez originale, mais nous devons affiner certains points. Alors nous partons demain pour Sevian.

À peine a-t-il fini de prononcer ces mots que mon chiX vibre autour de mon poignet. Je l'active et l'hologramme épouse la paume de ma main pour m'afficher le dernier message reçu.


~ Message entrant ~

Phoenix

Objet : Sevian

Navirovan classe Alizée 5678E – Place O4 – 6h08


Je jette un œil aux mains de Lou, qui s'est vautré sur le canapé pour étaler ses jambes sur moi, et Len.


~ Message entrant ~

Phoenix

Objet : Sevian

Navirovan classe Alizé 5678E – Place O3 – 6h08


~ Message entrant ~

Phoenix

Objet : Sevian

Navirovan classe Alizé 5678E – 6h08 – Place O5 – 6h08


Bien, au moins cette fois, je ne serai pas isolé des autres. Ce sera plus facile pour supporter le voyage. J'ai horreur de ces navires flottants où j'ai toujours l'impression que la structure menace de se désagréger en plein vol.

Lou me tapote gentiment le bras pour me rassurer et je lève les yeux au ciel, agacé. Il avale une gorgée de whiskey pour masquer son sourire, mais manque de s'étouffer en avalant de travers. Il faut dire que Sun a l'art de bien choisir les bouteilles. Celle-ci décape le gosier bien comme il faut, je le reconnais.

— On a vraiment besoin d'y aller aussi tôt ? se plaint Len en se redressant pour attraper son verre. L'événement n'a lieu que dans deux mois.

— Tu connais Phoenix..., soupire Letho. Mais pour être honnête, je pense que c'est une bonne idée qu'on fasse le tour des lieux avant qu'il y ait trop de monde. Comme on va performer sur plusieurs jours et que de nombreux stands seront installés sur l'ensemble du festival, c'est bien qu'on puisse se projeter aussi tôt. Ça nous laissera le temps d'anticiper les éventuels problèmes qu'on pourrait rencontrer.

Le silence retombe entre nous, chacun perdu dans ses pensées. Lou finit par lancer un peu de musique et nous terminons la soirée plus légèrement, à boire quelques verres, jouer à des jeux débiles et surfer sur notre sphère officielle.

Malgré tout, alors que je devrais maintenant me sentir rassuré et en sécurité, un étrange malaise continue de me tenailler. Je ne cesse de me remémorer cette impasse sinistre et cette silhouette fantomatique, sans vraiment savoir pourquoi.

♪♪♪

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À la relecture de ce chapitre, je ne suis pas vraiment satisfaite de ce dernier... ^^'

J'espère néanmoins que vous aurez apprécié vous glisser dans la tête de Sina. Il ne reste maintenant plus qu'un personnage sur la liste et nous aurons fait le tour de tous les protagonistes principaux ! 

Je galère depuis plus d'une heure à publier un réel sur instagram, d'où le fait que je poste aussi tard, car je voulais publier les réels avant ce chapitre, mais tant pis. La connexion n'est pas assez bonne où je me trouve :'( Je les posterai plus tard, quand je serai rentrée chez moi.

Du coup, je vous dis à samedi prochain pour vous glisser dans la peau de Lou !

♪ Des bisous ♪

Lysiah


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