XXXVII ~ Passion ~
Le lendemain, habillée d'une robe à volants au blanc pur, je marchais en rond dans la chambre : j'étais nerveuse avec toute l'agitation du château.
— Erza ! gronda soudainement Jellal.
Il empoigna mes avant-bras pour que je cesse de me mouvoir :
— Ce n'est pas ainsi que vous vous détendrez !
Plongeant dans ses yeux d'émeraude, je finis par soupirer et poser mon front contre son thorax :
— Tu as raison... Je t'aime si fort, Jellal...
— Je vous aime tout autant...
Je relevai le regard vers le sien, un petit sourire aux lèvres, et je me hissai sur la pointe des pieds pour lui laisser un baiser de plume. Il se pencha à son tour pour se glisser contre mes lèvres, contournant délicatement mes hanches à l'aide de ses mains afin de me faire venir à lui. Les doigts effleurant son thorax qui se soulevait lentement, j'inspirai avant de me retrouver contre la chair chaude de sa bouche. Les phalanges grimpèrent jusqu'à sa nuque puis crâne où elles commençaient à balayer ses mèches azurées tandis que nos poitrines se soulevaient plus vite.
J'entrouvris les yeux un instant, voulant regarder son beau visage que je me mettais maintenant à encadrer, puis je les refermai, laissant la passion me dévorer. Ses mains filèrent plus bas que mon dos, m'accolant à lui, et comme bien d'autres fois, des petits feux commençaient à me brûler le corps. Nos lèvres s'entrouvrirent à peine, laissant nos langues se tourner autour tandis qu'à pas synchronisés, nous nous dirigions vers le lit.
J'y tombai la première, et Jellal s'empressa de me rejoindre, laissant choir ses chaussures au même instant. Mains sur ses joues chaudes, je le regardais dans les yeux avec désir, plongeant dans ses émeraudes aussi pétillantes que mes noisettes. Il se jeta sur mes lèvres, avide de les dévorer, et mes doigts s'agrippèrent à sa chevelure ébouriffée et soyeuse. Doucement, mon corps se colla plus encore au sien, et une onde de désir me parcourut de bas en haut, véritable contact électrique.
Le ventre soudain léger, je me concentrais sur nos longs baisers d'amour, entourant en même temps ses hanches à l'aide de mes jambes. Je passai mes doigts sur son cou brûlant, glissai mes phalanges sous son collier doré, puis laissai ma main descendre contre son torse puissant. Les boutons de sa chemise sautèrent un à un, et une fois le tout défait, je l'aidai à la lui enlever pour la lancer sur le sol avec précipitation. Lèvres entrouvertes, retrouvant ses lèvres régulièrement, je glissais mes doigts sur ses muscles chauds, caressant chaque relief, suivant chaque nerf du bout de l'ongle.
— Je vous aime... chuchota-t-il.
— Je t'aime aussi... murmurai-je entre deux respirations, fondant dans ses yeux verts.
— Êtes-vous cer-...
— Oui, l'interrompis-je en me remettant à l'embrasser.
Je le sentis sourire contre mes lèvres, amusé : je n'étais plus timide sous le signe du désir. Sa paume chaude se posa soudainement sur ma cuisse, puis remonta avec douceur pour caresser mon dos. J'inspirais fort contre ses lèvres, collant plus mon intimité brûlante à la sienne : comme je le voulais ! Je sentis ensuite ses doigts experts dénouer les rubans de ma robe, et délicatement, il m'aida à retirer le tissu blanc pour le lancer sur le sol avec des ondulations de pureté.
À peine habillée, un petit rougissement couvrit mes joues, mais il me sourit avec douceur et me donna un tendre baiser. Il déposa sa paume chaude et douce sur ma taille, puis la glissa jusqu'à mon ventre, laissant une traînée de frissons derrière elle. Je ramenai mes doigts à sa nuque, l'attirant de nouveau vers moi pour retrouver ses lèvres charnues. Tandis que ses phalanges chaudes dessinaient mes cuisses fébriles, je découvrais la peau de son torse et dos, avant de timidement descendre plus bas. Je lui lançai un regard gêné, et me comprenant, il laissa son pantalon tomber sur le sol avant de se rallonger contre mon corps.
Doucement, Jellal émietta des baisers papillons autour de ma clavicule et le long de mon cou, ayant relevé la tête pour le laisser m'offrir cette tendresse. Alors, je sentis la pression autour de ma poitrine s'amoindrir avant de disparaître ; du coin de l'œil je vis la bande voleter jusqu'à s'échouer sur le sol. Ses mains effleurèrent ma poitrine ; il ne lâchait plus mon visage des yeux, s'assurant que je ne sois pas mise à mal. Je lui offris mon plus beau sourire : vivre cet instant avec lui n'était que bonheur. Il m'embrassa, rassuré, tout en restant empli de douceur et d'attention dans chacun de ses gestes.
Sa main brûlante glissa plus bas que je ne le crus, et je ne pus retenir un murmure de plaisir contre ses lèvres. Le dernier tissu couvrant mon corps tomba, suivi du sien, nous laissant nus l'un contre l'autre, sans aucun artifice. Front contre front, nous nous sourions, nous effleurant le baiser du bout des lèvres.
— Comme vous êtes belle... comme je vous aime...
L'esquisse d'un bécot nous unit, puis je relevai à peine la tête pour plonger dans ses yeux qui m'intimideraient presque, quand une mèche chatouilla ma joue. Il la replaça délicatement derrière mon oreille, puis me redemanda avec douceur :
— Erza, êtes-vous certaine ? Avec moi ?
— Évidemment... tu es le seul homme que j'aime et aimerai, murmurai-je avec de petites rougeurs sur le visage.
Il glissa un baiser sur mon front :
— Arrêtez-moi au moindre soucis... entendu ?
— Entendu.
Il m'embrassait tendrement ; je le vis clore les yeux tandis que son corps épousait doucement la forme du mien. Sa main habile parcourut la peau de ma jambe avec légèreté avant de se poser à côté de ma tête, prenant soin de ne pas écraser mes cheveux.
Je plissai les yeux en gémissant : la douleur m'avait surprise et restait présente. Je glissai immédiatement mes mains sur ses joues :
— Patiente un peu...
— Tout ce que vous voudrez... je vous aime...
— Je t'aime aussi, lui soufflai-je avant de l'embrasser langoureusement.
Nous léchant doucement les lèvres, passant mes doigts entre ses longues mèches soyeuses, je remontai mes jambes fines jusqu'à ses hanches pour les entourer. Quelques longues minutes plus tard, il commença un doux et douloureux mouvement de va-et-viens, me tirant de constants gémissements. Je tentais d'oublier en continuant de l'embrasser, mais la souffrance était omniprésente, et je ne cessais de gémir contre ses lèvres. Peu à peu, la douleur sembla disparaître pour laisser place à une sensation étrange et délicieuse à chaque fois qu'il venait en moi. Je sentis la cadence et force changer, et mes cris s'amplifièrent contre ses lèvres, mes doigts se crispant dans ses cheveux.
— Je t'aime... chuchotai-je entre deux gémissements.
— Moi aussi... plus que tout...
Il souffla plus fort soudainement, et je sentis quelque chose de chaud se déverser... Son corps humide s'écarta lentement, puis Jellal se coucha à mes côtés et m'enlaça amoureusement. Le nez dans mon cou, il demanda contre ma peau :
— Vous ne regrettez pas ?
— Aucunement, le rassurai-je en posant ma main sur son poignet.
J'observais son regard perdu dans mes cheveux qu'il enroulait sans cesse autour de son index.
— Êtes-vous certaine ? Vous vous êtes donnée à moi... et pour votre première fois...
— Jellal ! finis-je par soupirer, je t'aime.
Je plongeai mon regard chocolat dans ses belles émeraudes :
— Le seul homme que je désire, c'est toi, et uniquement toi. Je t'aime si fort... murmurai-je en nichant mon visage dans son cou chaud.
— Je vous aime tout autant...
Il glissa un doux baiser sur mon front, et nous restâmes ainsi, allongés sur le lit, nous étant couverts d'un drap entre temps, à discuter en nous enlaçant.
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Tadameuh ! J'espère que le chapitre vous a plû et était bien écrit !
Je n'ai d'ailleurs pas pris la peine de prévenir pour le lemon, ayant jugé qu'il n'y avait rien de cru ; j'espère que je n'ai choqué personne ? x:
Bon, je rentre lundi prochain ; je ne sais pas combien de chapitres j'écrirais entre temps,
Et je doute d'en écrire en période de cours (vive la terminale!) donc je m'excuse d'avance >...< Vraiment, je suis désolée... mais je vais tout de même tenter le coup ; j'espère y arriver. :)
À bientôt ! Bisous ! ❤
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