Chapitre 2


Après des mois, ma mère et moi avons eu une dispute très sévère. Tout le monde essayait de nous calmer, mais leurs meutes respectives ne pouvaient rien faire, car leur force était égale. La mère a fini par tomber Alen à terre et l'a fait rentrer dans la chambre.

— Qu'est-ce que tu as ? hurla-t-elle. Tu as envie de te voir en mauvais état, c'est ça ? Arrête de faire ce genre de choses, s'il te plaît.

— Maman, je n'y arrive plus. Je pense que je vais aller loin de vous, vous laisser tranquilles. Quand je me sentirai prête à revenir, tu me verras. Ne t'inquiète pas, je serai dans la montagne si tu veux me voir. Désolée pour le temps que je t'ai fait perdre.

— Je sais, ma chérie, mais au lieu de partir vers la montagne, reste ici, ma magnifique fille. Je te supplie, je n'arriverai pas à digérer ton absence. Tu es une fille très spéciale, je te supplie, laisse-moi t'aider et ne me rejette pas, s'il te plaît.

— Tu n'es pas méchante, laisse ton cœur parler.

La fille commença à pleurer dans les bras de sa mère. La mère réconfortait sa fille.

— Mère, je n'y arrive plus. Je suis tellement emprisonnée en moi-même, je n'y arrive plus. Je suis qu'une conne à laisser mes émotions me tuer.

— Tu ne peux pas, tu es une bonne fille au fond de toi. Arrête de vouloir te tuer, ne sois pas comme ça.

— Maman, cette fois-ci, je veux que tu me donnes une leçon que je n'oublierai pas, s'il te plaît. Je sais que tu ne vas pas accepter, mais à l'instant même, je voudrais ça.

— Quoi ? Pourquoi vouloir te punir ? Il y a quelque chose qui te tracasse ! hurla-t-elle.

— Fais ce que je te demande. Et c'est tout. Je n'ai pas envie de te dire, mais je te le demande sincèrement, ma maman. Ne me fais pas trop souffrir comme ça, fais ce que je t'ai dit, s'il te plaît, sans faire d'histoire.

— Mais non, je refuse. Il y a bien une raison pour ça, dis-moi et on verra alors ? Pourquoi tu souffrirais, espèce d'idiote à la noix de coco.

— Maman, s'il te plaît, je ferai tout ce que tu veux en échange. Ma chérie, je suis tellement désolée, mais si je te le dis, tu me promets d'être calme et tendre.

— Tu m'inquiètes comme ça, Alen. Je suis ta mère, j'ai le droit de savoir tout te concernant, mon cœur.

— D'accord, pour commencer, pardonne-moi pour ce que je vais te dire. J'ai tué ta...

— Ta quoi ? Et qui ? Réponds maintenant, tu m'inquiètes trop là. Qui ? Tes grands-parents, un enfant, une mère ?

— Ta mère. Je suis désolée, on a eu une petite dispute et elle m'a giflée, je l'ai frappée fort.

La mère sortit de la chambre en trombe alors qu'Alen la suivait pour la calmer et lui faire savoir que c'était un accident. La mère ne voulait rien entendre et gifla Alen de toutes ses forces. La joue droite de la petite louve était rouge sang et on ne pouvait pas imaginer les autres coups de bâton sur ses fesses qui allaient la tuer.

— Maman, s'il te plaît, calme-toi, ma chérie.

— Me calmer, tu parles ! hurla-t-elle à plein poumon.

— Frappe-moi si tu le souhaites, mais garde ton esprit calme, je te supplie.

À ces paroles, la mère quitta la maison à toute vitesse en direction de la maison de sa mère. Quand elle la trouva avec une mare de sang, elle confirma les propos de sa fille. Quand tout à coup, elle vit sa fille derrière elle et la regarda en pleurant.

— Pourquoi l'as-tu tuée, idiote ? Il ne fallait pas que tu la tues.

Mais en quelques instants, la mère se leva et c'était une blague. Maman, bien joué grand-mère, tu as bien fait le jeu. Maintenant, il faut qu'on range tout ça, ma chérie.
— Non. Ma maman, c'est toi qui vas la nettoyer et toi, suis-moi.

Après ça, Alen voyait sa mère calme mais aussi en pleurs pour ce qui s'était passé. Arrivées à la maison, la mère s'empressa de tirer Alen vers la chambre et lui parla.

— Alennnnn, qu'est-ce que tu fais ! hurla-t-elle. Tu crois que c'est une blague, sérieusement ? Idiote, tu m'as fait tellement peur et crois-moi que je ne vais pas te le faire passer. Tu te trompes, jeune fille.

— Mais maman, je ne voulais pas te faire trop de soucis. Je te supplie, vas-y, frappe-moi si ça te chante.
La mère prit Alen dans ses bras et commença à pleurer.
— Ne me refais plus ce genre de blague. Fais-moi plaisir, va faire un tour dans le jardin et réfléchis à ce que tu as fait.

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