Chapitre 2

Je suis une fille, oui. Et j'aime une fille, oui. Ce n'est pas interdit ! Les garçons ne sont pas faits pour moi.. trop violents, et insouciants.

On s'aime, quel est le problème ? On ne fait pas de mal, sauf preuve du contraire ! Pourquoi moqueries, insultes, et violence ?

Qu'est ce qu'il y a de mal à ça ? En quoi ce serait sale ? Pourquoi tout ces regards ?

Ces peines de morts que vous nous distribuez ?

Si vous cherchez à nous séparer, jamais vous n'y arriverez.. quelles que soient les clichés, nous, on le sait... Ce sera à la vie, à la mort.. sachez le.. n'usez pas votre force pour rien..

Après cette promenade.. mes forces étaient au plus bas. Je ne tenais plus debout, et mes poumons commençaient à me lâcher. Mais.. elle était là, toujours. A brûler ma peau, à son contact. A me faire pleurer d'impuissance, ne sachant pas comment lui montrer mon amour.

L'amour tue.. Mais l'amour vit, aussi. Tout comme le silence tue.. et la parole souffre. Contre toute attente, l'amour existe.

Une seule chose est fausse, pour moi. L'amour passager n'est qu'un prétexte. Lorsqu'on aime, on n'oublie pas. Lorsqu'on aime, on haine pas.

Lorsqu'elle n'était pas là, mes yeux commençaient à me lâcher. Mon espoir s'envolait doucement. Et mes anciens rêves devenaient réalité. Sa présence, son amour me faisait vivre. D'où... sans toi, je ne respire pas.

Ses lèvres me manquent.. Lorsqu'elle me sourit, plus rien existe. Sauf elle.. toujours et encore elle..

Sa voix envoûtante, celle qui me faisait frémir.. j'aimerai tellement l'entendre encore une fois..

Mais elle est où ? Je ne veux pas mourir.. je ne dois pas.. pas sans elle.. je..

Elle est revenue ! Et je suis dans un état plus que pitoyable. Je ne peux plus bouger. Je sens mon sang s'arrêter et repartir dans tout mon corps.. comme un chocolat chaud trop brûlant. Ma tête est si lourde que je ne peux plus la lever. J'ai si mal.. comme dans un rêve éveillé.. dans un cauchemar, qui dure depuis bien trop longtemps. Plus rien ne pouvait me sauver. La vie s'en est assurée. Morte à quinze ans, c'est pas un peu tôt ?

Ça y est... je ne vois plus. Mes yeux ne peuvent plus s'ouvrir. Et je n'ai plus de voix. Mes oreilles fonctionnent tout juste encore. Mon corps tremble à n'en plus finir. Je suis à la fin de la fin, tenir un jour de plus va être impossible..

Océane est toujours auprès de moi, le plus proche possible. Je sens sa chaleur corporelle, et son souffle, lorsqu'elle dort. Elle ne bouge pas. Jours et nuit, elle reste là.. Elle veille sur moi, prenant même sur sa santé...

Elle me parle souvent. Très souvent ! Je ne comprends plus tout.. mais je sais que je loupe beaucoup.. elle me donne sa force et son amour par ses paroles.. Elle m'aime toujours plus, malgré mon état..

Je n'arrive plus à vous parler.. tout vous décrire m'est devenu surhumain.. je ne sais plus.. rien. J'ai tout oublié, sauf elle..

Mon cœur est sur le point de s'arrêter. Je le sais.. je le sens.. Et.. elle le sait aussi. Son cœur est tout proche du mien, ils battent.. au même rythme!?! Le sien s'arrête aussi.. On peut mourir d'amour ?

Son souffle est proche.. proche du mien.. elle se rapproche. Ses jambes se collent aux miennes. Son tronc fait de même, et ses mains se nichent dans le creux de mon dos.

Sa bouche est étrangement proche de la mienne.. ça ne me déplaît pas..

Elle a posé ses lèvres sur les miennes. Doucement.. tendrement.. avec tout son amour.

Et j'ai poussé mon dernier souffle. Mon cœur s'est arrêté. Mes lèvres restant sur les siennes. Le sien s'est arrêté peu de temps après. Quelques secondes. Elle est morte, tout comme moi. Unies par un coup de foudre, jusqu'au bout. Détruites par la vie.

Pauvre et bête histoire... Celle de ma vie, celle de la sienne, et d'autres, de futures autres.

La Peur nous avait quittées pour laisser place à la Mort. Mais l'amour est resté.. pour l'éternité. Hasard ?


Salut Salut ! Ceci est déjà la fin de cette histoire... Cela vous a plus ? Dites-le moi, pour savoir si je dois en publier d'autres dans ce genre ou pas...

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