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Le grand pic, c'est
Tous mes os qui se brisent en même temps
Une goulée d'os glacée dans mes poumons
Ton pénis brûlant qui me remplit jusqu'au col de l'utérus
Depuis que je suis arrivée ici, j'ai envie de
Baiser des meufs, me faire baiser par des mecs
Mais surtout aimer fort, serrer fort dans les bras
[illisible] pas que mon puzzle foute le camp
Ya que dans la solitude la plus totale de l'hôpital psy qu'on peut se poser la question de si on veut mettre un pénis/dicklit/gode dans la bouche ou le cul. Ya que ça à faire. Baiser et s'ennuyer. Je préfère expérimenter.Sentir en moi monter cette dureté substitut jusqu'à devenir deux parce que je peux pas vivre seule.
J'ai envie de lécher la genre de tapisserie lino moisie de la salle de bain avant d'enrouler ma langue autour de ton dicklit, le pétrir, le malaxer. Très lentement. Tu gémis déjà. Je sais tes pensées. Je sais ma bouche sur ton appendice à la sucer jusqu'à plus voir.
Je sais la longue descente de ma bouche autour de ton membre. De plus en plus humide. Les frictions incontrôlées. Et tu gémiras encore. Plus fort.
Ma bouche couvrira ton dicklit comme un œuf. Toi embryon qui y pulsera avec mes succions respirations.
Il ne restera alors qu'à tout stopper.
Te laisser pantelant•e sur le lit.
Sortir des menottes. Un collier.
Ta respiration se coupera.
Clac.Clac. Clic.
Ta respiration trop rapide, ton anatomie pour moi.
Remonter le long de tes jambes, sentir tes cuisses se contracter, encore plus. Le refus. Ton ventre alors. Tout tendre, une prairie qui suit mes doigts. Remonter. Ton torse. Mélange de soleil et de lune. Caché mais révélé à qui saura l'adorer. Je le lèche et le suce. Tire sur ton collier quand tu en demandes trop. Tu n'as pas le droit de vouloir, contente-toi de savourer ma main sur ton dicklit. Tout gorgé de sang entre mes doigts. Ta gorge veut prononcer, mais le collier, que je tiens toujours serré, fort.
Deux doigts glissent le long de ton sexe. Caresse de feuilles. Tu tressailles et te tends. Plus de friction mais les menottes. Je me penche sur ton abdomen. Y dépose des baisers comme on sème des gentianes. Et puis plus bas. Capote. Lubrifie tout. Ta respiration s'est comme calmée dans une intensification.
Ma bouche.
Je te fais entrer en moi.
Je pourrais te mordre.
Tu penses au collier. À tes mains qui aimeraient accélérer.
Mais c'est mon rythme et tu montes lentement, en montgolfière. Jusqu'à la flamme.
Envie de voir mon sang,non de le dresser. Un pic, un étendard, un phénix auquel se raccrocher quand ça va plus. Que le sol est rigide et glacial mais seul supportable. Que je veux me déchirer toutes les chairs jusqu'à la révélation de l'os blanc. Je veux que mon sang me drogue au temesta 2,5, tercian 25mg, augmenter les doses
J'ai déjà l'ivresse du corps mou et des grands gestes, le rire facile, la crise de larmes effacée
Trouvez-moi sur un lit le regard vide,abandonnée, déjà plantée, ou sur un carrelage trempé par mes flots indolents.
Je ne suis déjà plus là que pour un temps.
Laissez ma fin.
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