Le matin, vers 6h, les poules pas loin caquettent pendant trop longtemps pour l'heure. Je me demande si elles ne se saluent pas avant de se raconter leurs rêves.
Quand je sors, je chante fort en passant devant le poulailler.

Hier, il neigeait presque fort !Bon, ça n'a pas tenu et le jardin était vert, mais ! Mais mais mais, j'ai pu trouver de la neige accrochée à une bâche et faire ma première boule de neige de la saison !
La texture de la neige qu'on compresse, ce crissement, quel délice !
Une autre texture que j'aime bien : celle de vos autres lèvres.

Mais, au milieu des câlins, l'envie de mourir parce que vivre en tant que personne psychiatrisée est trop dur. Pas une pulsion, pas une envie. Juste un constat provoqué par mon humeur basse.
Vulnérable.
Plus si résiliente.
Sans une aide efficace et un changement profond, mon avenir s'annonce emmaillé de TS.
Au mieux.

Il neige.
Le sol, déjà trempé par la fonte des flocons de ce matin, fait fondre ceux-ci immédiatement.
Le sol de mon esprit est trempé et les flocons joyeux y fondent en se posant, échouant à me changer les idées.
J'aimerais une bataille de boules de neige quand je veux/peux traîner au lit.