50


Mon père me révèle hier qu'il est, lui aussi, bipolaire mais qu'il arrive à peu près à se gérer. Si on oublie ses phases dépressives suicidaires. Le fait qu'il a, comme je commence à le faire, passé une bonne partie de sa vie sans boulot.
Je sais pas trop quoi en penser.
Il devrait comprendre, non ?
Mais il me propose des formations cheloues – même si elles sont peut-être très bien. Je garde cet inhérent doute vis-à-vis de lui parce qu'il a pas l'air d'aller spécialement bien (ou d'être riche).
Mais sa question sur ce que je devrais changer, ce qui manque ou est en trop dans ma vie, j'y pense. Que devrais-je changer, essayer ?
Je voudrais juste vivre d'art et d'eau fraîche.

Sauf qu'il faut aussi que je me nourrisse. Et ça reste un énorme problème. Y penser m'angoisse fortement. Tentée de déterminer ce qui me donne envie une tâche vaine.
Dégoût. Désintérêt.
Et angoisse.
Je n'arrive pas encore à vivre indépendamment.
Je suis terrifiée à l'idée de retourner à l'extérieur pour cette raison.
Envie de pleurer.

[What do you feel when I ask you if I can touch you between the legs?
A pillar of desire in the chest like me?]

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top