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Pourquoi je pleure encore comme si le monde risquait de s'effondrer – et mon au centre ?
Pendant les semaines au loin, c'était presque attendu : je n'en pouvais plus. Plus de tout mais surtout de vivre.
Brisée.
Un tas de kayoux plutôt qu'un golem.
Alors ces dernières semaines, je me suis refaçonnée, sculptée en tant qu'Ambre, non pas comme avant, mais comme après. Il y a un moment,non pas à célébrer, mais à marquer. J'aurais pu mourir. Ma conscience s'est fragmentée pour me protéger, une partie de moi projetée tout au fond de ma caverne pour la préserver des événements. Plus trop accès au présent après.
Il a fallu la faire revenir lentement, alors qu'exister était encore désagréable.
D'où les crises de pleurs.
Les cris d'une conscience qui se préférerait encore de l'autre côté du voile tant cité.
Et parfois, ça revient. L'envie de mourir. Des pleurs parce qu'exister est trop dur (tant à gérer, des responsabilités,des violences, d'incertitudes, de stress...).
Je ne suis pas encore prête à l'extérieur. Pour qu'on me laisse vivre seule et responsable de mon existence.
Je pourrais la faire sauter, la saboter comme on fait sauter un pont.

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