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Vénus anadyomène certainement, glissée des pleurs jusqu'à ce soin de cou violacé.Une lampe trapézoïdale l'éclairait, ainsi que le reste et un préau. Assise sur le rebord, j'observe sa peau trop rose, presque bouchère. Ses seins. Son fénis. Ses mains tendues vers moi en une posture d'accueil et d'ouverture.
Iel est pour moi, si je veux l'accueillir en moi, un peu de sa divinité.
Les gouttes crépitent, le temps se dissout. C'est toujours dur de faire le premier pas.
Alors je sais qu'iel sera pour moi eau rafraîchissante et ventre plein. Alors j'avance.Nos mains s'affrôlent et nos corps dansifient. Chaque pas une mélodie, celle de l'éclipse. Valse de fringues.
La chambre nous trouve.Iel me repousse contre le siège dur, une menotte cloque pour chaque cheville, une pour les poignets. Je ris. Tire la langue. Qu'iel mordille et sort un collier. L'accroche à mon cou.
Je tente de l'embrasser, gorge compressée déjà par le collier. Air désapprobateur. Je tente les limites de mes membres. Faibles. Juste assez pour croire que avoir un semblant de pouvoir au moment opportun.
Iel s'amuse de mes tests. Sait que je lae suis déjà.Entièrement. Sa main se pose sur ma joue.
« Tu aimes ça ?
-Oui.
- Tu te sens bien ?
- Oui.
- Et là ?fait-iel en me griffant légèrement.
- O-oui.
- Good girl. »
Iel se retourne d'un déhanché souple. Me fait patienter un peu trop longtemps. Au moment où j'allais grogner de frustration, iel me saute dessus, dévore mes lèvres, mord celle inférieure, avale ma langue.
Je perds le souffle dans le sien.
Mais c'est déjà fini. Trop trop, trop vite.
Son sourire harpon planté en mon bas-ventre.
Alors enfin ses doigts glissent sur mes muscles, caressent, griffent parfois avec un grand cri puis derechef douceur et cette tension qui monte alors que ses seins descendent de plus en plus bas. Mais pas avant d'embrasser longuement mes tétons, coups de langue.
Chaud. Chaque mouvement existe un courant d'air qui vient titiller mon cœur. Iel s'en approche trop près – sa respiration me fait presque chavirer.
Ses mains attrapent mes fesses. Fort. J'oublie un instant et c'est pour que quelques gouttes de lubrifiant glissent sur ma vulve et mon dicklit.
Je veux parler.
Rappel du collier.
Alors simplement ouvrir grand la bouche, tirer la langue.
« Good, good girl »dit-iel en tapotant ma tête avant d'approcher son organe. Une capote est ouverte, enfilée, et enfin je peux lae dévorer, sentir ma bouche gonflée de sa présence, ma langue un poisson tournant autour.
Je reprends respiration.Replonge. Encore et encore. Iel, yeux fermés, gémis doucement,mains agrippées à mes cheveux.
Enfin, iel se retire de ma caverne humide et jette un œil à celle plus bas. Lèvres ouvertes. Quelques exsudations lumineuses.
« Il faut y remédier. »
Je suis prise d'un moment d'affection envers iel à ces mots mais les chaînes tintent.Frustration.
« Je ne te laisserai pas me toucher que si tues une bonne fille et que tu fais tout ce que je te demande.D'accord ? »
Je hoche autant la tête que me permet le collier, de peur que ma voix trahisse mon excitation.
« Bien. »
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