chapitre 7 Dereck Hale
Dereck franchit la limite de Beacon Hills. Sa voiture de sport camaro noire s'arrêta devant le panneau indicateur. Il soupira et accéléra. Il entra en trombe dans la ville.
Katherine attendait Dereck avec impatience.
La chambre du motel dans lequel elle etait descendue était propre, malgré le papier peint délavé et usé. Elle était loin du luxe dans lequel elle vivait habituellement, mais elle préférait se montrer discrète.
Quelques heures plus tôt, elle avait hypnotisé un jeune lycéen beau comme un éphèbe Grec et s'était nourrit. A présent, elle s'ennuyait à mourir.
La seule chose qu'elle appréciait dans cette ville, c'était l'ignorance de l'existence des Vampires, pas de veine de venus, donc de la nourriture à volonté.
L'autre avantage, c'était l'absence de sorcière, et surtout une ville dénuée de vampire, pas de Salvatore, ni d'Originel. Cette pensée lui arracha un sourire. Elle avait le champ libre pour réussir son plan.
Son portable vibra et elle soupira, enfin.
Katherine descendit le rejoindre.
Elle se glissa à demi par la portière ouverte et ils s'embrasserent.
- Tu m'as manqué. Lui murmura t'il.
Elle sourit, et sans un mot, se glissa sur le siège passager.
Ils l'emmena au loft, et grogna devant le désordre indescriptible de l'appartement.
Katherine fronça les sourcils.
- Tu es fâché avec ta femme de ménage ? Demanda t'elle, mimant la surprise.
- Non, plutôt avec un squatter qui va m'entendre quand je lui aurais mis la main dessus.
Elle l'enlaca.
- Chaque chose en son temps, pour le moment, c'est de moi que tu dois t'occuper.
Il sourit, la prit dans ses bras et l'embrassa. Sans se préoccuper du linge qui encombrant le lit, il l'attira à lui et ils tombèrent ensemble sur la couette.
Le jour se leva, le soleil entra à flot dans la chambre des amants, Katherine se leva, s'étirant comme un chat et se glissa sous la douche. Il l'a rejoignit. Ils firent l'amour, sous l'eau chaude, insouciants. Puis, vêtue d'une chemise appartenant à Derek, elle s'installa à table, tandis qu'il préparait le petit déjeuner.
Tandis qu'il prenait place près d'elle, elle débuta la conversation qu'elle attendait depuis la veille.
- Tu as pensé à ce que je t'ai dit ?
Il soupira.
- Tu crois vraiment qu'elle est là bas ?
- Je ne vois pas d'autre endroit ou il aurait pu la mettre.
- Hum, connaissant Peter, il a pu la mettre n'importe où, surtout si elle a autant de valeur que tu me l'a dit.
- Elle n'a de valeur que pour moi, en vérité. Elle me vient de ma mère, elle croyait que si on venait à la perdre, le malheur s'abattrait sur nous. Je sais, c'est ridicule. Mais, pour elle c'était important.
- Et Peter pense qu'elle a des pouvoirs ? C'est ça ?
- Oui, je sais pas où il est allé chercher ça. Mais c'est juste une pierre, je comprends pas pourquoi il me l'a volée.
- Avec lui, on peut s'attendre à tout. Grogna Derek.
- Alors ? Tu vas m'aider ?
Il soupira.
- Oui, habille toi.
Elle bondit sur ses pieds et se precipita vers la chambre.
Un an auparavant, Derek Hâle se trouvait en mauvaise posture, accusé de plusieurs meurtres dont il était innocent, traqué par des chasseurs et le FBI, il avait trouvé refuge dans une petite ville du Maine. C'est là, qu'il avait rencontré Katherine Prewett, une jolie brune, un peu ingénue, mais terriblement séduisante.
Il buvait un verre de Scotch danse seul bar de la ville, sans façon,elle était venue s'asseoir à côté de lui, et avait commandé la même chose.
- Salut, avait elle lancé. Je suis Katherine Prewett, vous êtes bien Derek Hâle ?
Il s'était redressé comme si un serpent l'avait mordu.
- Je ne crois pas qu'on se connaisse. Avait il répondu, méfiant.
- Non, reconnut elle, mais je connais votre oncle, Peter Hâle.
Il avait froncé les sourcils.
- Qui êtes vous, et que voulez vous ?
Elle lui avait souri, et il avait frémit, dieu qu'elle était belle.
- Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas votre ennemie.
- Je me mefie des amis de mon oncle, c'est pas quelqu'un de fréquentable
Elle rit.
- J'ai dit que je le connaissais, pas qu'il était mon ami.
Il soupira.
- Qu'est ce que vous voulez ?
- Votre oncle m'a prit quelque chose, une pierre à laquelle je tiens énormément.
- Allez lui demander de vous la rendre.
Elle fit une moue, qu'il trouva adorable, cette fille était indéniablement séduisante.
- Vous savez qu'il ne le fera pas.
- Si vous pensez qu'il me l'a donnera, vous vous leurrer, ce n'est pas ses sentiments familiaux qui l'étouffent.
- Je m'en doute, mais peut être pourriez vous m'aider à la reprendre.
- Je ne sais pas où il se trouve, et même si je le savais, je ne vous le dirais pas, il n'a peut être pas le sens de la famille, mais moi oui, et je ne vous connais pas.
Elle soupira.
- Tant pis, j'aurais au moins essayé. Je ne vous ennuirais pas plus longtemps.
Elle paya son verre et se leva, elle s'apprêtait à partir mais se raidit soudain.
Elle se mordit la lèvre inférieure, fit mine de trébucher et se pencha vers Derek.
- Le gars qui vient d'entrer, c'est un chasseur, lui murmura t'elle à l'oreille, je vais faire diversion, soyez par derrière.
Elle s'éloigna de sa démarche chaloupee, en passant près du nouvel arrivant, elle trébucha de nouveau.
L'homme la rattrapa.
- Merci, lui dit elle en lui offrant un sourire charmeur, c'est c'est maudits talons, j'ai pas l'habitude.
Puis, elle plongea son regard dans celui de l'homme.
- Celui que vous cherchez, n'est pas ici, vous allez boire un verre au bar, et vous rentrerez chez vous. La chasse est fi'ie pour aujourd'hui.
Du coin de l'oeil, elle vit Derek quitter le bar et elle sourit, une fois de plus, son plan fonctionnait à merveille. Le chasseur qui avait subi une double hypnose, la première l'ayant conduit dans ce bar ce soir, se dirigea vers le comptoir, Katherine quittaient bar, contourna l'établissement et gagna la ruelle derrière. Derek s'apprêtait à contourner lui aussi le bar pour gagner le parking ou il avait garé sa voiture. Il s'apprêtait à démarrer, lorsque la portière, sur le côté passager s'ouvrit. La jolie brune s'installa sur le siège.
- Vous n'êtes pas en sécurité ici, venez chez moi, ils ne vous chercheront pas la bas.
Il fronça les sourcils.
- Ça ne changera rien, je ne vous aiderais pas à récupérer votre objet. Quelqu'un soit.
Elle lui sourit, et son coeur manqua un battement.
- Tant pis, mais vous m'étendre s'impatique, et je n'aime pas les chasseurs, ils ont tués trop de mes amis.
- Vos amis, c'étaient des loups ?
Elle hocha la tête, au bord des larmes.
La meute était inoffensive, l'Alfa, son épouse et leurs deux enfants étaient des gens très bien, ils m'ont élevés après la mort de mes parents dans un accident de voiture, c'était nos voisins.
Et maintenant, ils sont tous morts, même les enfants. Je les hais. Son regard se durcit.
Il la prit dans ses bras pour la reconforter et ne vit pas le sourire satisfait qu'elle arbora brièvement, le poisson était ferré.
Ils restèrent ensemble près de six mois, fuyant les traqueurs. Elle le protégeait discrètement,hypnotisant ou tuant sans pitié ceux qui s'approchait de trop près, se nourrissant en cachette.
Katherine tissa autour du jeune loup, une toile inextricable, à la façon d'une araignée. Jouant de ses charmes, comme elle savait si bien le faire.
Puis, prétextant qu'elle avait du nouveau au sujet de la pierre qu'elle recherchait, elle partit de son côté, afin de mettre au point le final de son plan, l'enlèvement de Peter.
Derek devait encore faire la preuve de son innocence et éloigner les chasseurs, une fois pour toute.
Mais lorsqu'elle l'avait appelé, il avait accourut.
Styles Stylinsky et la meute de Scott avait réussi, une fois de plus, à mètre fin à la menace des tueurs de créatures surnaturelles et à prouver l'innocence de Derek, lui permettant de regagner sans risque sa ville natale.
Ils se rendirent au lycée, et Derek ouvrit la porte secrète menant au coffre fort des Hale.
Retenant à peine son enthousiasme, Katherine se mit à chercher avidement.
- Oh, Derek, tu t'es encore laissé piéger par un joli minois. Ta mésaventure avec cette chasseuse psychopathe ne t'a donc pas servi de leçon.
Katherine et Derek se retournèrent d'un seul mouvement. Appuyé contre le chambranle de la lourde porte blindée, Peter les toisait de toute sa hauteur.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Répondit Derek.
- Ah non ? Vraiment ? C'est pour ça que tu fais visiter notre coffre à la pire garce que l'univers ait jamais porté ?
- Katherine ?
- Tu vois une autre vampire, par ici ?
- Une quoi ? Tu dérailles ou quoi ?
Peter soupira.
- Tu as encore tant à apprendre. Cette fille n'est pas celle que tu crois, crois moi, ça fait longtemps que je la connais, elle est plus dangereuse qu'un serpent à sonnette et plus vicieuse qu'une chienne enragée. Elle te séduit avec ses yeux de biche, et quand tu es enfin amoureux, elle te plante ses jolis crocs dans la gorge.
- Un vampire ? C'est tout ce que tu as trouvé ? S'exclama Derek. Ça n'existe pas voyons.
- Ah non ? Pas plus que les loups garous, les bêtes du gevaudan, les médecins de l'horreur ou la chasse sauvage. C'est un vampire, la pire detoutes les vampires qui inondé cette fichue terre. Et toi tu lui ouvres notre coffre, dis lui de se servir, pendant que tu y es.
- Je comprends rien à toute cette histoire. Katherine n'es pas un vampire, je la connais, ça fait six mois qu'on est ensemble. Tu ne crois pas que je m'en serais rendu compte, si elle en était un ?
- Très bien, que dis tu de ça alors ?
Sans prévenir, Peter jeta le contenu d'une fiole au visage de La jeune femme.
Elle hurla de douleur lorsque le liquide toucha sa peau, malgré elle, ses crocs jaillirent, son visage se déforma tandis que de grosses veines apparaissaient sous ses yeux.
Derek fit un bond en arrière.
- De la veine de venus, bien joué, admit elle d'une voix rauque.
Les brûlures s'efffacetent aussi vite qu'elles étaient apparu, Katherine s'appuya contre le mur, un sourire mauvais aux lèvres.
- Bien, fini de jouer, donne moi ma pierre.
- Qui es tu ? Demanda Derek, interloqué par ce qui venait de se passer.
Elle haussa les épaules.
- Peter à raison, je suis une vampire, et non, je n'ai pas été élevée par des loups, il manquerait plus que ça. En revanche, ton oncle m'a bien volé une pierre qui a beaucoup de valeur pour moi, et il va me l'a rendre.
- Tu crois ça ? Demanda Peter.
Et il se transforma.
Elle sortit aussitôt les crocs, et gronda, ils s'affronterent du regard, puis, Peter se calma.
- Tu n'auras pas le dessus Katherine, et tu sais qu'une seule de mes morsures te tuera.
Elle rit.
- Tu retardes d'une guerre, comme d'habitude, j'aurais toujours une longueur d'avance sur toi. Elle ouvrit la main, une pierre noire, brillante et lisse s'y trouvait.
- C'était pas très malin de la laisser traîner sur une étagère, en même temps, qui irait la chercher là ? A part moi bien sûr.
- Tu ne quittera pas cet endroit vivante. Argua Peter.
- Oh, c'est bon,donne lui, qu'on en finisse. Grogna Derek, furieux de s'être fait avoir.
- Oui, sois gentil Peter, obéit à ton Alfa.
Ce fut comme une piqûre de guêpe. Il se redressa.
- Ce n'est pas mon Alfa, je n'ai pas besoin d'un Alfa, ni d'une meute.
Sans réfléchir, guider par son égo,il bondit sur elle, toute griffes dehors. Elle se déplaca à la vitesse d'un vampire, il heurta le mur, se retourna, et bondit de nouveau, elle voulut l'éviter, mais il avait anticipé, il lui entailla l'epaule. Elle rugit de douleur, lui sauta dessus, visant la gorge, il l'attrappa au vol et la projeta violemment contre le mur.
Elle se releva, essuya le sang qui parlait à ses lèvres d'un revers de main.
Elle lança un regarde de défi à Peter.
- Alors, le toutou est fatigué ou il en veux encore ? Demanda t'elle d'un ton mordant.
Il écartant les bras.
- C'est quand tu veux chérie
Elle bondit de nouveau, à la dernière seconde, elle feinta, et glissa au sol, elle le percutant au ventre, de plein fouet, il tomba lourdement. Ils luterent un moment au sol, Peter, essayant de mordre, Katherine tentant de lui arracher le coeur la tête.
- Tu pourrais peut être m'aider. Cria Peter à son neveu, lequel observait les combattants d'un air ahuri.
Soudain, un coup de feu eclata.
Les adversaires se tournèrent vers le shérif Stylinsky qui se tenait dans l'entrée, il avait tire en l'air.
- Qu'est ce qui se passe, encore ici ? Demanda t'il, furieux.
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