Some moments: Shoto

1. Shoto with children

Ils sont mignons... J'espère qu'ils n'ont pas de problèmes chez eux. Je veux dire, ça ne se remarque pas toujours quand quelqu'un souffre, surtout les enfants. Ils ont toujours l'air insouciants dès lors qu'ils sont entourés de gens qu'ils aiment.

Au début, j'avais peur. Peur qu'ils me trouvent effrayant à cause de ma cicatrice, mon plus gros complexe. Mais, ils n'y ont pas prêté trop attention.

Puis, ils ont commencé à me poser des questions sur mon costume. Ils sont allés jusqu'à me surnommer "le héros aux cinq saucisses". Après tout le désordre pendant lequel je n'arrêtait pas de penser que j'aurais pu être aussi insouciant et heureux si Endeavor n'était pas autant obsédé par son idée d'enfant "parfait". Je ne serait peut-être même pas né, mais je crois que ça aurait été mieux. Momo me dirait de ne pas penser à ça, mais je ne peux pas m'en empêcher.

Des fois, je me dis que la mère aurait été plus heureuse sans moi, que mon frère serait peut-être encore vivant, que Natsu nii s'entendrait avec Endeavor et Fuyumi nee aussi. Peut être que ma famille aurait été mieux sans moi.

Une gamine a utilisé son alter sur moi, ce qui m'a fait sourire de façon niaise. Bakugo aussi, d'ailleurs.

Après s'être mis d'accord avec mes coéquipiers, on a commencé à prendre la situation en main.

J'ai fait un toboggan de glace que j'ai encerclé de flammes de toutes parts. Ils se sont amusés et moi aussi, en fin de compte.

Et après environ trois quarts d'heure, quand la même gamine qui m'a "fait sourire" s'est approchée en disant qu'elle avait froid, j'ai allumé un flamme dans ma main en souriant. Elle était adorable et je me suis retrouvé à vouloir me voir enfant, sourire comme elle. Mais ça n'arrivera pas, je suppose.

Je me sentais heureux. Heureux à chaque fois qu'ils me souriaient, qu'il me regardaient avec admiration. Ça me faisait me sentir fier de moi, important, peut être assez beau... Je ne pensais à rien d'autre que de continuer à les faire sourire et rendre le monde plus sûr pour qu'ils n'aient pas à perdre leur innocence. Je ne pourrais, certes rien faire pour changer la mentalité de tout le monde, que ce soit sur le harcèlement, la maltraitance ou autres, mais j'aimerais ne serait-ce que pouvoir sauver ceux dont la voix n'arrive pas aux oreilles des ''puissants''.

Je continuait de sourire, même si j'avais envie de pleurer. Pourquoi je devrais imposer ma tristesse à ces êtres plus lumineux et adorable que je ne l'ai jamais été alors qu'ils veulent s'amuser ?

En plus, mon géniteur et le pétard sont présents, un coup à me détruire le peu d'estime de soi que j'essaie de construire avec Momo, Fuyumi nee, maman et Natsu nii. Dans ces moments, j'aimerais bien que Toya nii soit là. Je ne l'ai peut être pas suffisamment connu pour me lamenter comme mes aînés d'autant plus que c'est majoritairement de ma faute si il est mort... Si je n'étais pas né...
Je me mords la langue jusqu'à sentir le goût familier de mon sang que j'avale sans tarder, de peur qu'il ne déborde et n'alerte les autres.

Je me sens vide, faible et inutile...
Pourquoi a-t-il fallu que je naisse dans ma famille ? Pourquoi dois-je leur faire endurer ma présence ? Pour/

Arrête ! Tu... Tu n'as rien gâché ! Tu n'as jamais demandé à naître ! Ni à avoir tes alters, d'ailleurs ! Pourquoi serais-tu, par automatisme, dautuf de la mort de Toya nii ?! Alors que, si Endeavor n'était pas obsédé par la position de n°1, rien ne se serait passé ainsi
! Tu... Tu n'as rien fait de mal... Tu es juste un mec chill qui apprends encore à vivre. Tu n'es jamais allé à un concert, au cinéma ou à un parc d'attractions. Tu n'as jamais mangé de mal bouffe sans aller te faire vomir juste après parce que tu te sens coupable, que tu pense que tu iras t'entraîner après et que tu te demande si tu as le droit d'aimer, parce que tu n'a presque jamais eu le droit d'avoir une opinion sur ce que tu aimes, parce que tu as toujours peur de recevoir un coup parce que tu dis ''non''. Écoute, je vais prendre le relai pour que tu pleures un bon coup, et quand tu seras calmé, tu reprendra la main, okay ?

OK...

Ça a duré un moment, vingt minutes, à peu près, mais maintenant, ça va. J'ai discuté avec les enfants un petit moment avant qu'on ne m'annonce notre départ.

C'était une assez bonne journée, je pensais en souriant sur le chemin du retour.

2. Shoto when he was angry

Aujourd'hui, je me sens irritable et Sae, pour l'occasion a décidé de garder le silence dans ma tête.

Je suis irrité à cause de moi-même. Je n'ai pas su garder mon calme quand ce mec de la filière générale a essayé de m'aider. Je passais pour me positionner face à lui et ce crétin de Bakugo avec mon binôme Shinso. Il me fixait et il s'est mis à se moquer de ma cicatrice parce qu'il pensait, comme beaucoup de gens, parce qu'elle est lisse, que c'est une tâche de naissance. Ça m'a un peu énervé et surtout, ça m'a fait me sentir comme une merde. Il m'a même appelé "two faces", ce qui a fait rire le pétard.

Mais même si c'était blessant et énervant, j'ai gardé mon self control, jusqu'à ce que je me retrouve face à Bakugo qui m'a hurlé de crever. Jusque là, rien d'inhabituel mais, je ne sais pas pourquoi, il était trop violent et a même reçu un avertissement. Moi, après l'avertissement, j'ai laissé un sillon de glace sur le sol, le faisant glisser avant, qu'il ne le remarque, me donnant l'avantage.

Mais, en glissant, il a touché mon oeil gauche avec sa main qui produisait déjà une explosion. Il avait juste mal calculé son coup, mais je me suis retrouvé avec une brûlure par dessus l'autre, plus une cécité partielle, des sifflements dans l'oreille et une crise d'angoisse sur le terrain d'entrainement. Le mec de générale, a essayé de m'aider, mais quand il a essayé de me toucher, je me suis vu, 10 ans plus tôt, la main de mon géniteur levée et prête à me frapper pour la, Dieu sait quantième fois.

Alors, dans la panique, que lui ai envoyé une rafale de glace qui aurait pu lui coûter la vie, si Aizawa Sensei et All might n'avaient pas réagi. Le corps de Bakugo était pris dans la glace, qui avait une température si basse qu'il serait en hypothermie si il n'essayait pas de la faire fondre -exploser- en même temps. Il n'a réussi que quand Aizawa sensei a effacé mon alter.

Moi, j'étais pathétiquement recroquevillé sur le sol, marmonnant des suppliques et des excuses. Je ne me souvenais de rien après l'explosion sur mon oeil, mais Sae m'a tout expliqué de son point de vue -qui est aussi le mien- pendant que j'étais à l'infirmerie parce qu'on a du m'assomer pour que j'arrête de me gratter les main parce que je m'arrachait la peau.

Je me suis réveillé à l'infirmerie avec Momo à mon chevet, me rassurant. On a discuté quelques minutes avant qu'elle ne prévienne Recovery girl de mon réveil.

Elle s'est occupé de moi et m'a dit de faire plus attention à ceux qui m'entourent, puis elle est repartie, mais elle a été remplacée par Aizawa sensei et All might qui m'ont réprimandé, me minant encore plus le moral.

Je savais que j'étais en tort, mais je n'ai pas fait exprès. J'ai juste eu peur... Je n'aurais pas du...?

Ça a blessé quelqu'un, donc je n'en avais pas le droit. Dans la vie de héros, je serai confronté à pire, et si je ne suis pas capable d'apprendre à contenir mes émotions, je ne pourrais pas affirmer être le héros que j'ai toujours voulu être parce que, en quoi je serai différent de mon géniteur si je me laissais aller à la colère sans en ne pensant qu'à ma personne, ma douleur, mes problèmes...

Ça fait déjà deux semaines et Momo est chez sa grand-mère maternelle pour l'enterrement de son grand-père, donc elle n'a pas pu être là de toute la semaine parce qu'elle avait aussi une rencontre avec toute sa famille maternelle. Tout s'est bien passé, je présume, puisqu'on s'était dit "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles". N'empêche qu'elle me manque et que j'ai hâte d'entendre à nouveau sa voix. On s'écrit toujours, mais elle n'a pas trop le droit d'avoir son portable.

La première semaine, je me contentais de sourire à Momo lors de nos rendez-vous nocturnes durant lesquels je prenais sur moi pour ne pas craquer. Elle l'avait remarqué, mais elle m'a juste dit de lui en parler quand je serai prêt.
Elle est vraiment parfaite, mon âme-sœur... Elle est si compréhensive...

Je suis sorti de mes pensées en sentant que j'avais heurté quelqu'un qui, avant même que je n'aie l'occasion de placer un mot pour m'excuser et m'assurer que je n'ai pas utilisé mon alter par inadvertance, se met à m'insulter. Il crie et je reconnais sans peine le pétard de ma classe.

Il hurle et me traite de bâtard aveugle et, je ne sais pas pourquoi, je craque. Ça fait une semaine que je suis stoïque, que je ne pleure ni ne rit. Une semaine que je retiens toute ma frustration et ma colère contre moi.

Je finis par hausser le ton progressivement et je craque quand il me dit
"C'est pas comme si t'étais un gamin battu, b*rdel ! Il fait sa p*utain de crise d'ado, le fils à papa ?!" il n'a pas vu venir ma main sur son stupide faciès.

Il a l'air choqué et il n'a pas le temps de réagir, que je lui assène un autre coup en criant comme mon géniteur, finalement :
"Tu n'as jamais du répondre de tes actes et paroles, peu importe à quel point ce que tu fais est grave, alors aujourd'hui, tu vas répondre de toutes les c*nneries que tu as faites à ce jour, c*nnard !"

Qu'est-ce qu'il sait de moi pour ouvrir sa grande gueule, hein ?!

Je suis en rogne et je le roue de coups, tous plus violents les uns que les autres. Il se défend, mais je ne ressens pas la douleur, juste le feu ardent qui circule dans tout mon corps.

A chaque coup, je lui dis une insulte, un mot blessant, un surnom péjoratif... Il a l'air mal, mais je m'en fiche. Ce n'est qu'un idiot qui se croit au-dessus de tout le monde. Tout le monde le supporte tous les jours, et il se croit cool parce qu'il est malpoli et violent ? Qui trouverait cool un mec qui crie à longueur de journée et traite les gens comme si tout le monde valait moins que ses pieds ? Il ne se remet jamais en question et pense toujours avoir raison parce que son alter est puissant et qu'il a d'assez bonnes notes. Il voit les gens comme des PNJ, alors qu'il est le PNJ originel de ma vie. Il ne fait que crier. J'ai essayé de toutes mes forces de me rapprocher de lui, de devenir son ami, mais à force, je suis épuisé. Je lui ai dit mille fois de ne pas me donner de surnom parce que j'ai un nom. Je sais que ça parait immature, mais c'est pas vous qui devez supporter ça à longueur de journée parce que les profs s'amusent à vous mettre en binôme avec lui parce que vous avez un seuil de tolérance à ce genre de personnes plus élevé que la norme !

Kirishima et Iida essaient de m'éloigner de ce bâtard, mais je ne cède pas. Mes coups sont encore plus violents et, à travers mes yeux vitreux de rage, je vois que mon opposant est inerte. Il ne bouge plus, mais la réalisation ne me frappe toujours pas et je continue de le rouer de coups jusqu'à ce que je me sente projeté en arrière.




Aizawa sensei... Que... Oh... Est-ce que... J'ai tué Bakugo ? Je... Oh m*rde...




Mes yeux s'écarquillent et je reprends suffisamment mes esprits pour voir les regard choqués ou horrifiés de mes camarades et de mes professeurs.

Non... Je ne suis pas si différent de lui, hein... Je sens ma gorge se nouer. Je dois m'excuser, mais aucun son ne sort. Je déglutis durement, avalant le noeud dans ma gorge qui s'intensifie dans mon estomac jusqu'à me donner la nausée. Je baisse les yeux, honteux et confus par mes actions.

Je sens mes yeux s'embuer, mais je n'ai pas le droit de pleurer. Après tout, c'est moi qui suis fautif. Je n'ai pas le droit de pleurer quand c'est moi qui blesse les autres. Je ne veux pas être hypocrite...

Je sursaute quand je sens une main sur mon épaule. Je me retourne pour voir, uniquement de mon oeil droit, Koda qui me demande si je n'ai pas trop mal après s'être excusé de m'avoir fait peur. Je vois que tout le monde était autour de Bakugo, aidant à arrêter ses saignements pendant que Present mic appelait Recovery girl.

Mal ? Pourquoi j'aurais/ Ouch... Ah, je vois... Enfin, je ressens. Maintenant que l'adrénaline est redescendue, je ressens la douleur des coups et explosions que Bakugo me balançait pour me dégager.

D*mn, j'ai mal... Affreusement mal... Je secoue la tête en regardant Koda qui s'empresse de m'aider à me lever pour se diriger vers le canapé, mais je l'arrête. Je préfère monter dans ma chambre et attendre ma punition à huis clos...

Aizawa sensei se retourne juste au moment où Koda essaie de me convaincre de rester. J'ai accepté parce que c'est la première chose qu'il me demande depuis qu'on se connait. Notre professeur principal se rapproche de moi et je baisse la tête, sachant que je vais me fait tirer les bretelles, et à raison.
"Retire ton t-shirt. Je vais voir l'étendue de tes blessures." il me dit d'un ton qui ne laisse aucune place à la réplique. Je fais ce qu'il me demande, grimaçant quand le vêtement se décollait de certaines blessures ou brûlures, je ne saurait le dire. Une fois que mon haut ensanglanté quitte mon corps, Aizawa sensei analyse mes plaies avec attention sans les toucher avant de soupirer et de me demander si je pensais avoir un os cassé. Je ne sais pas si c'est parce que le ton de sa voix m'a rappelé la douceur de ma mère ou si je me sentais juste trop épuisé, mais j'ai pleuré. Mes larmes dévalaient mes joues, témoignant de mon humanité. Je me sentais mal, non seulement pour toute cette situation, mais aussi parce que j'avais l'impression que personne ne se souciait de moi. J'étais déjà tellement ému que Koda soit venu vers moi que quand mon professeur est venu s'assurer que j'allais bien, j'ai versé des larmes.

J'essaie de pleurer le plus silencieusement possible en me repliant sur moi-même, quand je sens la mains de Koda me tapoter le dos à un rythme régulier, suivie de celle de l'adulte qui me caressait la tête.

Je me suis calmé après un moment avant de m'excuser.

On a tous les deux été pris en charge et trois heures plus tard, je me suis réveillé épuisé.
Je suis rentré au dortoir après un bref control.

Une discussion a eu lieu avec Bakugo et j'ai été exclu du lycée pendant deux semaines. Endeavor était tellement énervé qu'il m'a donné une baffe. Je l'avais bien mérité, celle-là.

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Hey ! J'espère que vous allez bien.

Alors, je suis en panne de temps, donc j'ai posté un brouillon que j'avais dans mes notes depuis deux ans et demi. Bon, je l'ai un peu modifié pour le 2, mais j'espère que ça vous plaira.

                         🙂






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