19.


"La... ma dernière boîte est dans la chambre, sous le lit," avoua-t-il à voix basse, les yeux baissés, incapable de soutenir le regard de Jisung.

"D'accord, on va s'en débarrasser," répondit Han en se levant et se dirigeant vers les escaliers pour regagner la chambre. Cependant, comme par réflexe, Minho l'arrêta brusquement en saisissant son bras avec force, faisant sursauter Jisung.

Han, surpris par la soudaine démonstration de force de son amant, se dégagea lentement et fixa Minho, son visage mêlant inquiétude et confusion.

Jisung laissa échapper un profond soupir, ses yeux remplis de douleur croisant ceux de Minho. Il recula, les épaules affaissées, et d'une voix empreinte de désespoir, il murmura, "Je n'ai même pas la force de t'en vouloir."

Des larmes embuèrent ses yeux, mélangeant sa colère à une compassion profonde pour l'homme fragile devant lui. Il aurait voulu prendre Minho dans ses bras, lui montrer qu'il était là pour lui, que s'ils avaient surmonté cette épreuve une fois, ils pouvaient le refaire.

Pourtant un poids supplémentaire s'abattit sur les épaules de Minho en entendant les mots de Jisung, une culpabilité persistante. Il aurait aimé poser sa main sur la taille de Jisung pour le réconforter, mais il remarqua que son cadet reculait légèrement, comme s'il craignait le contact.

Le cœur de Minho se serra davantage, réalisant à quel point il avait blessé Jisung par ses actes. D'une voix douce et tremblante, il commença à s'excuser, "Jisung, je suis vraiment désolé... Je... je  voulais pas."

Jisung hésita, ses yeux embués fixant son copain avec une intensité émotionnelle. Les secondes semblaient s'étirer, chargées de tension et d'incertitude.

"Fais ce que tu dois faire... C'est à toi de décider si tu veux t'en débarrasser ou trouver une autre cachette," déclara Jisung en marchant jusqu'à la porte, ses émotions tourbillonnant en lui, et sortit.

Chaque pas qu'il faisait semblait l'alourdir un peu plus, et une pression insoutenable pesait sur ses épaules.

Pourtant, en plein milieu de la rue, 17h était passé, il errait dans le rue , la peur , l'incompréhension et un amour ardent dans les yeux .

Au bout d'une demi-heure de marche , a réfléchir à ce qui les avaient reconduits là, une réalisation le frappa , à n'importe quel moment, un inconnu pouvait le reconnaître dans cet état vulnérable. Une simple photo prise dans cette vulnérabilité pourrait déclencher une nouvelle polémique ou semer la panique, ouvrant la porte à une toute nouvelle tempête médiatique.

Jisung soupira profondément et scruta son environnement. Deux options plausibles s'offraient à lui : rentrer maintenant et ignorer Minho ou hâter le pas vers un taxi.

Il sortit son téléphone et composa un numéro, un numéro qui détenait les clés de sa libération momentanée. La voix de la personne à l'autre bout du fil lui parvint avec une chaleur rassurante, et Jisung eut du mal à cacher le tremblement dans sa voix lorsqu'il lança : "Ça te dérange si je passe la soirée ou peut être la nuit chez toi?"

"Tu vas bien ? Bien sûr que non, le dîner est bientôt prêt, dépêche-toi de prendre un taxi," répondit la voix de l'autre côté.

Installé à l'arrière d'un taxi Jisung sourit tristement ,convaincu que l'option qu'il avait choisie était la meilleure.

Le taxi glissait silencieusement à travers les rues de la ville, baignées dans la douce lumière du début de soirée. L'heure était de 18 heures, et la ville était encore animée par l'activité du soir qui commençait à prendre son envol. Les rues étaient éclairées par une lueur ambrée des lampadaires qui venaient de s'allumer.

Jisung fixait distraitement par la fenêtre, perdu dans ses pensées, tandis que le taxi continuait sa progression sans heurt.

Il arriva, descendit avant de payer et de remercier le chauffeur.

Jisung se tenait devant la majestueuse façade. La maison s'élevait avec une aura de chaleur et de réconfort, ses murs baignés d'une couleur douce, presque dorée, évoquant un sentiment de nostalgie et de sécurité. Les fenêtres étaient encadrées de rideaux en dentelle blanche, permettant à la douce lumière de l'intérieur de filtrer délicatement vers l'extérieur.

Le jeune rappeur se décida enfin à sonner, et la porte s'ouvrit lentement, révélant une femme d'âge mûr, dépassant légèrement la cinquantaine. Ses cheveux grisonnants étaient soigneusement retenus en arrière, accentuant la grâce de ses traits délicats. Les légères rides sur son visage racontaient une histoire de grâce acquise au fil du temps. Ses yeux, pareils à ceux d'un félin, brillaient d'une douceur apaisante. Un sourire chaleureux se dessina sur son visage, accentuant les plis du sourire.

Vêtue d'une grande robe et d'un tablier légèrement taché, elle dit d'une voix douce : "Allez, mon cœur, rentre."

Jisung s'exécuta, lui souriant malgré ses yeux bouffis.

"Tu ne viens quasiment plus me voir... Tu ne m'aimes plus, c'est ça ?" plaisanta la dame, remarquant l'état abattu de Jisung alors qu'elle refermait la porte.

"Ne dis pas ça, Aecha " répondit Jisung, "Tu sais bien que je t'aime toujours autant."

Aecha posa une main affectueuse sur la joue de Jisung et lui sourit doucement. "Je sais, mon chéri. Je te taquine juste. Allez, tu veux bien me raconter ce qui s'est passé ?"

Jisung suivit Aecha à travers le couloir chaleureux et familièrement décoré. Les murs étaient ornés de photographies figeant des moments de bonheur, de souvenirs capturés à travers les années.

Ils entrèrent dans la cuisine immaculée et emplie du parfum alléchant d'un repas cuisiné avec amour. Aecha indiqua à Jisung de s'asseoir à la table en bois massif, puis elle se dirigea vers la cuisinière pour vérifier la préparation du dîner.

Tandis qu'elle s'occupait de la nourriture, Jisung fixa le mur en face de lui. Une série de petits cadres affichait des photos de minho à différents âges, Il y avait des photos de lui à l'école primaire, une où il portait un uniforme scolaire et souriait devant l'objectif. Puis, il y avait des photos de lui à l'adolescence, avec des amis, quelques-unes de tout les membres à leurs débuts. Et même des photos de minho et lui.

Aecha revint à la table avec un plateau de nourriture délicieuse. Elle servit Jisung avec précaution, puis s'assit en face de lui.

"Tu sais, Jisung, C'est ta maison ici, ton refuge...tu peux me parler de tout " déclara-t-elle doucement.

Jisung hocha la tête . Minho avait hérité de tout de sa mère, absolument tout, des traits fins et délicats à son attitude surprotectrice, en passant par son talent pour la cuisine réconfortante. Minho disait toujours qu'envisager de résoudre des problèmes le ventre vide reviendrait à tripler la gravité de la situation. Cette sagesse lui venait de sa mère, Madame Lee Aecha.

"Ils sont où les chats?" demanda Jisung en, réalisant qu'il n'avait pas éternué une seule fois.

"Oh, c'est vrai, ils sont à Gimpo avec Siwoon. Il suit les travaux de la maison là-bas, tu connais ton beau-père, il ne supporte pas de rester seul... il les a donc emmenés," répondit-elle.

Ça avait toujours été comme ça, lorsque minho l'avait présenté à ses parents , ceux-ci l'avait directement considéré comme étant leur beau fils même si ils n'avaient jamais émis l'idée de se marier ou même de se fiancer , car dès le début il était évident qu'ils finiraient leurs jours ensemble.

Jisung observa la table. "Tu prévoyais de manger tout ça... toute seule ?" demanda-t-il, les yeux écarquillés.

Un doux rire s'échappa de la dame en observant l'expression troublée du jeune homme. Elle répliqua doucement, "Min a tenté de me joindre  une heure avant toi , mais il a rapidement raccroché. J'en ai conclu que tu allais passer, car il n'appelle que lorsqu'il juge que c'est crucial."

Un silence lourd s'ensuivit, marqué par une larme solitaire glissant sur la joue de Jisung.

"J'ai dû foirer un truc avec lui," murmura-t-il, la voix brisée, tout en essayant d'effacer discrètement cette larmes.

"Tu n'as absolument rien fait de mal... Allez, mange," répondit la mère de Minho d'une voix apaisante, lui caressant le dos du geste. Jisung saisit les baguettes, sa main tremblant légèrement, et commença à savourer son repas. Les saveurs familières de la cuisine réconfortante remplirent la pièce, créant un contraste poignant avec l'émotion qui les enveloppait.

Chaque bouchée portait une tension silencieuse. La mère de Minho observait en silence, consciente que les mots viendraient en leur temps. Pour l'instant, ce repas n'était pas une solution mais une pause pour mieux réfléchir.

Au fur et à mesure que le repas se déroulait, Jisung trouvait difficile de contenir ses émotions. La douleur de la situation actuelle, les souvenirs du passé, tout cela se mélangeait en lui. Pourtant, il résista à la tentation de laisser couler ses larmes devant cette femme qui l'accueillait toujours à bras ouverts.

Après avoir terminé son repas, Jisung se leva de la table. "Merci, Aecha, pour ce délicieux repas." Ses mots étaient chargés de gratitude, mais aussi de tristesse.

Aecha hocha doucement la tête.
Elle se leva commençant à desservir la table. "Choisi la pièce qui te réconforte le plus le temps que je range et je suis à toi "

Les mots d'Aecha étaient sincères, empreints de la chaleur d'une mère. Jisung lui sourit faiblement, touché par sa gentillesse. " Je serais a l'étage "

Jisung s'avança dans la chambre familière, celle qui avait été le témoin de tant de nuits partagées avec Minho. Les murs semblaient empreints de l'énergie de son amoureux, créant une ambiance de chaleur et de sécurité. Assis sur le lit, il ressentit soudainement un poids insoutenable, comme si toutes les émotions qu'il avait enfouies en lui voulaient enfin éclater.

Après avoir rangé la vaisselle et remis de l'ordre dans la cuisine, ils se retrouvèrent tous les deux sur le lit, enveloppés dans un silence pesant.

"Est-ce l'adoption qui pose problème ?" osa-t-elle demander, son inquiétude transparaissant dans sa voix.

Jisung laissa échapper brusquement, "Il est entrain de replonge."

Aecha croisa les mains, exprimant sa préoccupation à travers un soupir chargé d'inquiétude.

Jisung continua, son discours empreint de nervosité et d'un sentiment de désespoir. "Je n'ai rien vu... ou peut-être j'ai choisi de ne rien voir... Je ne sais pas. Mais j'ai pas envie de revivre ça, encore moins avec un enfant, j'ai pas envie de le voir souffrir."

Il parlait rapidement, comme si chaque mot exprimait l'urgence de ses émotions. Le soupir d'Aecha semblait avoir été un signal pour qu'il poursuive.

"Sung... apaise-toi, ne te blâme pas," murmura-t-elle doucement, sa voix maternelle apportant un réconfort, mais ses mots sonnaient coupable . "Tu es son compagnon, pas sa conscience. Tu ne peux pas tout connaître ni tout comprendre, surtout s'il te cache des choses . La personne qui doit être blâmée c'est moi."

lle prit la main de Jisung dans la sienne, ses yeux exprimant une désolation profonde, et poursuivit, "Un soir, il m'a appelée. Il m'a dit qu'il avait presque fumé tout un paquet en une journée, qu'il était tourmenté par quelque chose, mais qu'il ne savait pas comment t'en parler... J'ai répondu que s'il estimait qu'il pouvait porter ce fardeau pour te préserver de la tristesse, il devrait le faire."

Le visage de Jisung se décomposa. Les paroles d'Aecha révélaient la complexité de Minho, une combinaison de sagesse et d'irresponsabilité quand il s'agissait de protéger les sentiments de ceux qu'il aimait.
C'était aussi un héritage de sa mère.

Aecha poursuivit, "J'ai peut-être encouragé Minho à supporter trop de choses lui-même en disant cela... je ... c'est pas un toxicomane, Ji, il ne recherche pas le plaisir. C'est moi qui ne lui ai jamais appris à s'appuyer sur quelqu'un d'autre." Elle balbutia presque, pointant du doigt sa propre responsabilité. Après avoir fermé les yeux un instant, elle reprit, "J'ai réalisé cela il y a six ans, et je m'en rends compte encore aujourd'hui. Il essaie de gérer ses peurs. Je..." Elle baissa finalement la tête, sa voix se brisant, "C'est de ma faute... Je n'ai pas su lui enseigner tout ce dont il avait besoin."

Les mots d'Aecha résonnaient comme une quête de rédemption, une culpabilité profonde qui la tourmentait. Elle se sentait coupable d'avoir conduit son fils vers les ténèbres de son passé, coupable d'avoir infligé de la douleur à Jisung, qu'elle chérissait comme si c'était son propre fils.

"J'avais pas pensé qu'il se tournerait vers ces opiodes ... j'ai tellement honte Jisung " elle posa ses mains sur ses genoux la tête toujours baissée.

Alors que le poids de sa propre culpabilité semblait presque insupportable, Aecha sentit le besoin irrépressible de s'incliner devant Jisung pour s'excuser, de se prosterner pour tenter de racheter ses erreurs. Ses yeux s'emplirent de larmes, et elle se pencha en avant, prête à s'agenouiller devant lui.

Cependant, Jisung, surpris par ce geste inattendu, réagit rapidement. Il posa doucement sa main sur l'épaule tremblante d'Aecha et la releva avec douceur. "Non, non, Aecha," dit-il précipitamment. "Tu n'as pas à faire ça. Tu es la figure maternelle que j'ai perdue après la séparation de mes parents, et je ne peux pas te laisser t'incliner devant moi."

Il essuya doucement les larmes qui coulaient sur les joues d'Aecha. "Nous avons tous commis des erreurs, moi inclus. Mais ce qui compte, c'est que nous apprenions et grandissions à partir de ces erreurs. C'est ce que vous m'avez appris ...
Minho a besoin de nous deux maintenant, et nous devons être forts pour lui."

Aecha regarda Jisung, ses larmes séchées par la chaleur de ses paroles. Elle se sentit profondément touchée par la force et la gentillesse de ce jeune homme qui avait trouvé sa place dans leur famille.

"Quand je rentrerai demain, quitte à le traîner par les cheveux, on ira voir le psychiatre qui l'a suivi la première fois," annonça-t-elle résolument.

Finalement, elle acquiesça avec un sourire reconnaissant. "Merci d'être dans sa vie, Jisung."

"Ne me remercie pas de l'aimer... Nous avons tous nos imperfections, et si je peux lui apprendre ce que tu n'as pas pu, c'est avec fierté que je le ferai," répondit-il sincèrement.

Elle rit doucement et dit, "Tu es venu chercher du réconfort, mais c'est moi que tu as réconforté ."

"Prends-moi dans tes bras, et on sera quittes," plaisanta Jisung.

Aecha ouvrit ses bras chaleureusement, enveloppant Jisung dans une étreinte sincère. Elle inclina la tête pour déposer un baiser doux sur le sommet de la tête de Jisung, puis elle lui murmura à l'oreille, "Merci de m'avoir rappelé pourquoi tu es si précieux pour nous."

Jisung, ému, caressa doucement le dos d'Aecha et resserra son étreinte. Les mots n'étaient peut-être pas nécessaires à cet instant, car l'affection entre eux était clairement ressentie.

Pendant ce temps, Minho était resté seul, plongé dans des pensées tourmentées. Assis sur les marches de l'escalier, il avait la tête baissée, submergé par un mélange d'inquiétude, de culpabilité et de profond tourment. Il était resté immobile, perdu dans ses réflexions, jusqu'à ce que la porte s'ouvre brusquement, laissant entrer les autres membres du groupe.

Ils semblaient enjoués, heureux d'être rentrés plus tôt que prévu. Ils parlaient fort, riaient, leur joie contrastant fortement avec l'état d'esprit sombre de Minho.

Minho releva lentement la tête pour constater leur présence. En voyant leur attitude insouciante, il réalisa que ni Jeongin ni Chan n'avaient parlé de sa rechute aux autres membres, ce qui le soulagea quelque peu.

Félix fut le premier à pénétrer dans le salon, s'arrêtant brusquement en apercevant Minho assis sur les marches. Il laissa échapper un commentaire surpris : "Bah alors, t'es tout seul ? Je pensais que Jisung serait avec toi."

Minho, cherchant ses mots, se sentait mal à l'aise. Heureusement, Jeongin intervint à ce moment-là, affirmant : "Ah oui ! Il m'a dit qu'il allait faire un tour. Il m'a envoyé un message. Il est sorti il n'y a pas très longtemps. N'est-ce pas, Min ?" Minho hocha la tête en signe d'acquiescement et demanda : "Vous êtes tous là ?"

Les autres membres du groupe se rassemblèrent dans le salon. Changbin répondit à la question de Minho en précisant : "Non, Chan est dans l'autre résidence. Il avait des trucs à faire ou il était fatigué. Je ne sais pas trop. Mais il a préféré rentrer direct."

Minho se leva, annonçant qu'il devait aller voir Chan. Seungmin s'inquiéta de son état en lui demandant s'il avait pu se reposer, à quoi Minho répondit affirmativement, ajoutant qu'il avait simplement besoin de parler avec Chan.

Hyunjin, observant Minho de haut en bas, proposa avec préoccupation : "Tu as l'air plus fatigué que tout à l'heure... tu ne veux pas voir un médecin ?"

Minho refusa l'offre avec un sourire faible, précisant qu'il avait simplement besoin de discuter avec Chan. Seungmin, taquin, plaisanta en ajoutant : "C'est ton nouveau favori ou quoi ?" tandis que Minho quittait la maison pour rejoindre l'autre résidence.

Minho se tenait devant la résidence, son doigt appuyant légèrement sur la sonnette. Il attendit quelques instants, puis la porte s'ouvrit lentement. Sans un mot, Chan lui fit signe d'entrer.

Ils regagnèrent le salon, où la télévision diffusait un programme quelconque. Les deux jeunes hommes s'installèrent côte à côte sur le canapé, mais leurs regards étaient vides, perdus dans le néant de leurs pensées.

Le temps passa, le silence pesant remplissant la pièce. Ils semblaient regarder la télévision sans la voir, leurs esprits occupés par des préoccupations plus profondes.

Finalement, Chan brisa le silence en tournant lentement la tête vers Minho : "Je t'écoute."

"Je suis terrifié, Chan," commença-t-il. "Je ne dis pas ça pour me justifier. Je pourrais te dire que je ne savais pas ce qui m'a pris, mais ce serait un mensonge. J'y ai réfléchi, j'y ai pensé, mais malgré ça, je l'ai fait. Parce que je ne savais pas quoi faire d'autre. J'ai grandi avec cette idée qu'il faut être fort pour les autres, que celui qui peut encaisser doit le faire... Je croyais que je devais supporter la situation avec son père tout seul. Mes propres peurs, mon doute sur ma capacité à être un bon père, l'angoisse d'être constamment scruté en tant que personne connue... j'ai constamment l'impression que je me dois d'être parfait à tous les plans... j'ai fini par craquer à nouveau."

Il fit une pause, cherchant les mots pour expliquer à quel point il avait gardé cette croyance en lui. "J'ai toujours cru que je devais être la personne solide, celle sur qui les autres doivent s'appuyer. J'ai refusé de m'ouvrir sur mes peurs, mes faiblesses. J'ai gardé tout ça en moi, et quand la pression est devenue trop forte, j'ai cherché un soulagement rapide. Je ne dis pas que c'était la bonne chose à faire, mais c'était la seule que je voyais à ce moment-là."

Minho baissa les yeux, sentant le poids de sa confession peser sur lui. Il savait que ses choix n'étaient pas justifiables, mais il espérait que Chan comprendrait la complexité de sa situation et de ses émotions.

D'une voix presque murmurée, Chan dit : "J'arrive pas à croire que je vais dire ça," avant de dire de façon plus audible : "Min, tu dois apprendre à être un peu plus égoïste." Il marqua une pause, ses yeux fixés sur Minho. "Tu as pensé à Jisung, tu as pensé aux sentiments de son père, tu as pensé à votre fils, tu as même pensé aux avis des autres, mais à aucun moment tu n'as pensé à toi. Et c'est ça qui a blessé Jisung, pas le fait que tu te sois perdu. C'est normal de chuter, tu es humain, pas parfait... Faut pouvoir dire stop quand c'est trop."

Je sais pas trop quoi dire en ce moment, je m'inquiète un peu pour Minho IRL on a pas de nouvelles depuis la collision mineur , Seungmo et jinnie sont plutôt actifs heureusement but je peux pas m'empêcher de penser à min👉🏾👈🏾✨.
J'espère qu'il va bien.

Voili voilou ✨👏🏾 PAR PITIÉ PRÉVENEZ MOI SI J'AI LAISSÉ TRAÎNER DES FAUTES .

Wsh_blc

Pour l'image du début j'arrivais pas à trouver un visuel non pixelisé de la mère de Minho so je lui ai trouvé un autre visuel.

Et la star de cette histoire arrive très vite 👏🏾enfinnnnn !!

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