Chapitre 2 : Footing
Chapitre 2 : Footing
(A écouter avec Pretty When You Cry Instru --> Voir média⭐️)
Samedi. Huit heures cinq du matin. Tout est calme et pourant, je n'arrive plus à dormir. J'ai les idées dispersées, perdues et emmêlées. J'ai eu une nuit assez courte à cause d'une migraine infernale. La cause ? Indéterminée. J'ai simplement passé la nuit à me tourner et à me retourner dans mon lit sans raison. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu le droit à ce genre d'insomnie. Deux ou trois mois, peut-être. Oui, c'est quelque chose que je connais bien, les nuits blanches indésirées. Je les connais trop bien, même.
Je me sens vide ce matin. Complètement vide. Ça aussi, ça m'arrive souvent. D'après un forum pourris que j'ai trouvé en jouant l'hypocondriaque il y a quelques semaines, ils disaient que c'était fréquent chez les adolescents. Que le cerveau travaille beaucoup, qu'on ressase tout un tas de choses et que c'est pour ça que nous avons du mal à dormir. Je ne sais pas si c'est vrai, mais ils ne donnaient aucun remède pour inverser ces insomnies. Alors j'ai jugé que tout ça n'était qu'un tissu de mensonges et je n'en ai pas tenu compte.
De toute manière, la seule chose qui marche lorsque je suis dans cette situation, c'est de me défouler. D'ailleurs, j'ai envie de le faire. J'ai envie de courir. De courir jusqu'à en vomir mes poumons et remettre mes idées en place. C'est la seule chose que je désire en ce moment.
C'est pour cette raison que je me lève pour enfiler une tenue de sport alors que le réveil n'affiche que huit heures quinze. Je ne tiens plus allonger, ça me rend folle. Je sors donc de ma chambre une fois habillée, munie de mon téléphone et d'une paire d'écouteur. Mes parents dorment encore. C'est plutôt normal, je les ai entendu entrer à deux heures moins quart. Je serais certainement revenue de mon jogging avant qu'ils ne se réveillent. Donc, pas besoin de leur laisser de note. Au pire, ils m'appeleront.
Je descends les escaliers, chausse une paire de basket et sors de chez moi. Il fait beau ce matin. Un peu froid, mais le soleil illumine le ciel sans nuage. Je respire profondément, ravie de quitter cette chambre sombre dans laquelle je me suis ennuyée toute la nuit. Je descends les quelques marches du perron et m'attache les cheveux en une queue de cheval assez haute. Je branche mes écouteurs sur mon téléphone et m'apprête à envoyer ma playlist spéciale sport lorsque j'entends une voix féminine m'interpeller à ma droite. Je lève la tête de mon téléphone et découvre Madame Styles qui se dirige vers moi. Elle est déjà réveillée, celle-là ?
-Bonjour, Alexie ! Elle me sourit de toutes ses dents et je fais de mon mieux pour lui répondre aussi jovialement que possible.
-Bonjour, Madame Styles.
-Comment vas-tu depuis hier ?
-Ça va très bien, merci. Et vous, votre soirée s'est bien passée ?
-Ma foi, oui. Elle était très agréable. J'espère que celle que tu as partagé avec Harry l'était tout autant ?
Je me remémore les événements de la veille et je jette inconsciemment un coup d'oeil au balcon qui a bien faillit être le témoin d'une crise d'angoisse. Je souris à ce souvenir et reporte mon attention sur ma voisine.
-Oui, franchement, votre fils est très sympatique, dis-je sincèrement. Pour être honnête, je ne l'imaginais pas comme ça.
-Je suis ravie de l'apprendre, Alexie !
Elle me regarde de la tête au pied, un sourire radieux aux lèvres :
-Tu allais faire du footing ? Demande-t-elle et j'aquiesce. Harry adore courir. Si tu veux bien, je vais aller lui proposer de se joindre à toi.
-Oh ça serait avec joie seulement... Il est à peine huit heures vingt, il doit dormir.
-Il ne va pas passer sa journée à dormir, quand même ! Si il est fatigué, il apprendra à se coucher plus tôt.
Sur ces mots, elle part en direction de sa maison, me laissant planté là. Cette fois, Harry va vraiment m'arracher la tête. Si il a pardonné le fait que je débarque dans sa chambre à l'improviste alors qu'il n'était que partiellement habillé, il n'en fera pas de même si sa mère le réveille par ma faute... Je sais comment sont les ados lorsqu'on les sort de leur nuit. Ils peuvent se montrer agressifs. Et encore, je pèse mes mots. Parce que oui, il m'arrive de faire partie de ces ados qui dorment jusqu'à pas d'heure. Quand je ne suis pas dans mes périodes insomniaques, mon corps récupère. Et si ça ne tenait qu'à lui, il récupèrerait jusqu'à trois heure de l'après-midi...
J'attends pendant ce qu'il me semble être une éternité avant d'apercevoir la tête fatiguée d'Harry sortir de la maison. Comme je l'avais prévu, il a l'air énervé. Je reste figée un instant, me demandant s'il n'est pas préférable de détaller comme un lapin avant qu'il ne me le fasse regretter. Ses yeux perçants se posent sur moi et son air grave ne tarrit pas. Ouais, il est sûrement en colère contre moi. Mes pieds commencent à marcher d'eux même vers lui et avant que je n'ai le temps de réaliser ce que je fais, nous sommes face à face.
-Salut, lâché-je.
-Bonjour, Alexie. Comment vas-tu ?
-Ça va, oui. Je... Je suis désolée, je ne voulais pas que ta mère te réveille.
-T'y peux rien, elle est comme ça, soupire-t-il. De toute manière, elle me réveille tous les jours à neuf heures et demi. Une heure de plus ou de moins, ça ne va pas changer grand chose.
-Tu es sûr ? Va te recoucher, si tu veux. Tu n'auras qu'à dire à ta mère que je suis partie pendant qu'elle allait te chercher.
Il rit doucement, creusant ses joues de deux adorables fosettes. Alors ça, c'est pas croyable. Lorsqu'on voit son visage froid et mystérieux, on ne pourrait pas se douter une seule seconde qu'il a des fosettes lorsqu'il rigole.
-Quoi ? Demandé-je. J'ai un truc sur le visage ?
-Non, dit-il en arrêtant de glousser. Tu me fais juste rire.
-Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle...
-Le fait que tu veuilles absolument trouver une solution pour ne pas être avec moi. C'est ça qui me fait rire.
-Quoi ?
-Ne feins pas l'innocence, Alex. Si tu préfères courir seule, dis-le-moi, c'est tout.
-Ce n'est absolument pas le cas ! Qu'est-ce que tu vas inventer ? C'est pour toi que je dis ça, je n'ai pas envie que tu m'arraches la tête parce que ta mère t'a réveillé une heure plus tôt ! m'exclamé-je.
-T'arracher la tête ? Je ne savais pas que j'avais une tête à arracher leur tête aux gens !
Je me rends compte de ce que je viens de dire, et je me sens aussitôt ridicule. J'ai encore perdu une occasion de me taire. Je baisse la tête, pour ne pas avoir à affronter son regard moqueur.
-Donc si tu n'es pas contre le fait de faire du footing avec moi, dit-il, Je vais enfiler une paire de basket rapidement et je reviens. D'accord ?
-Oui, fais donc ça.
Il secoue la tête de gauche à droite, toujours en souriant avant de trottiner jusqu'à chez lui pour enfiler une paire de chaussures adéquate. En attendant, j'échauffe mes chevilles pour éviter de les fouler lors de la course et étire légèrement mon dos. Vu ce que m'a dit la mère d'Harry, il a l'habitude de jogger. J'ai plutôt une bonne foulée mais à côté d'un garçon, je ne sais pas ce que je vaux... J'espère qu'il ne courera pas trop rapidement et qu'il pensera à mes petites jambes.
Ce dernier revient, habillé d'un short s'arrêtant juste au dessus de ses genoux et d'un tee-shirt manches courtes.
-Je ne sais pas si ça te dérange, mais je préfèrerais qu'on fasse une marche rapide. Ma mère ne s'en souvenait sûrement plus, mais avec mon épaule blessée, il ne vaut mieux pas que je cours.
Ah oui, son épaule. Je l'avais oublié celle-là. Mais cette nouvelle me réjouit. Ce n'est pas aujourd'hui que je me ferais tracée par ce gars au corps d'athlète.
-Je veux bien faire une exception pour toi, affirmé-je.
-Tu es trop aimable, Alex.
-Je sais oui. Tu as beacoup de chance.
Il hausse les sourcils et je peux lire sur son visage un « Sinon, ça va les chevilles ? ». Je décide d'ignorer ça et rejoins la route.
-On y va ? Demandé-je.
-Oui, allons-y.
Harry me rejoint et nous commençons à marcher d'un bon pas côte à côte. Le Soleil matinal tape déjà fort, nous éblouissant tous deux.
-Alors... commencé-je lorsque nous tournons au coin de la rue. Comment ça s'est passé avec Pearl hier ?
Il me jette un regard, un sourcil haussé.
-Ça t'intéresse ? Sourit-il.
J'aimerais pouvoir dire non, mais ce n'est pas le cas. Étonnament, je veux savoir si il a eu le droit à une crise de jalousie de la part de sa « friend with benefits ». Vu comment il me l'a décrite, l'inverse semble impossible. Enfin, peut-être qu'il a un peu forcé les traits de cette Pearl pour rendre la situation un peu plus dramatique. J'en sais rien, après tout, je ne connais rien de lui.
-Ouais, enfin, j'essaye de m'intéresser à toi, puisque c'est ce que tu souhaites, dis-je, adoptant un air nonchalant.
-Je ne veux pas que tu fasses ça par charité. Je veux que tu t'intéresses à moi réellement, pas simplement pour me faire plaisir.
-Qui te dit que je ne te porte pas un réel intérêt lorsque je te pose cette question ?
Il hausse son épaule non-blessée. Ses foulées sont grandes, si bien qu'il me faut en faire deux lorsqu'il n'en fait qu'une. C'est ça d'avoir de si longues jambes. Ses respirations ne sont pas même profondes, et je me dis que, peut-être, il marche à son allure habituelle.
-Alors ? Tu comptes rester muet comme une tombe ? Relancé-je. Je veux savoir si elle t'a tappé dessus.
-Elle ne m'a pas tappé dessus, ricane-t-il. Mais elle m'a un peu engueulé. OK, elle m'a carrément engueulé. Elle m'a demandé qui était la fille avec qui j'étais et c'est à peu près tout.
-Et qu'est-ce que tu as répondu ?
-Eh bien, je lui ai dit la vérité. A savoir, que j'étais simplement avec ma voisine - une gamine qui plus est - et qu'elle n'avait pas à s'en faire.
-Pour la dernière fois, je ne suis pas une gamine.
-C'est fou à quel point j'aime t'emmerder, avoue-t-il.
Je secoue la tête de gauche à droite face à sa puérilité. En réalité, je ne sais pas si je peux parler de puérilité puisque, moi aussi, je lui envoie pas mal de piques. Je crois qu'on aime tous les deux emmerder l'autre. C'est vrai que c'est plutôt amusant comme passe temps...
-Et c'est tout ? Il s'est passé quoi après ? Questionné-je, ne pouvant contenir ma curiosité.
-Après... ? Tu ne veux pas savoir ce qu'il s'est passé après, Alex.
Il me fait un clinc d'oeil et il ne m'en faut pas plus pour envisager tout ce qu'il a pu se passer entre Pearl, Harry et son lit. Je ne préfère même pas imaginer et me concentre sur mes foulées.
-Assez parlé de moi, conclue Harry. C'est à ton tour, maintenant. Tu as un copain ou... Autre ?
Je le fixe longuement, alors que nous arrivons dans un petit parc à proximité de la résidence dans laquelle nous vivons pour poursuivre notre promenade. Je souris lorsque cette idée me prend : laisser planer le suspens quand à ma situation amoureuse.
-Ça se pourrait, me contenté-je de répondre, ne dévoilant pas tout à fait si oui, ou non je suis cassée.
-Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
-Ça veut dire que moi aussi je peux avoir mes petits secrets.
-Alors la gamine habitant près de chez-moi serait en couple... ? Pour être franc, je n'aurais jamais pensé que tu sois avec quelqu'un.
-Pourquoi ?
-Ne me mens pas, Alexie. Je sais que tu es célibataire.
-Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
-Si tu étais en couple, tu ne serais pas en train de faire un « footing » avec moi. Tu serais avec ton copain à l'heure qu'il est et ça serait avec lui que tu serais en train de discuter.
-Ce n'est pas parce que je ne suis pas collée à mon supposé copain H24, que je ne suis pas en couple.
-Supposé copain ? Tu admets donc que tu n'en as pas ?
-Ta gueule, Styles.
Il rit, et je ne peux m'empêcher de trouver ce son magnifique. Sa voix est tellement rauque, c'est incroyable. Elle est éclatante, et ce, d'autant plus lorsqu'il rigole.
-Ça m'arrange que tu sois célibataire, divulgue-t-il. Ça m'aurait fait chier d'avoir à faire à un petit-copain possessif-maladif qui refuse que sa copine sorte de temps en temps avec un ami.
-Parce que tu veux qu'on sorte ensemble ?
-Ouais. D'ailleurs, ce soir, je vais en soirée avec mon groupe d'amis. Filles et garçons confondus, si ça peut te rassurer. Et j'aimerais bien te les présenter.
-Je ne suis pas sûre que ça soit une bonne idée, admis-je.
-Pourquoi ça ?
-Je suis une gamine, tu as oublié ? J'aurais l'air perdu au milieu de vous.
Je le taquine, le prenant à son propre jeu. Il va apprendre à réfléchir deux fois avant de dire quelque chose à mon sujet, j'arrive toujours à tirer profil de la situation. Je toise le grand brun à ma gauche, scrutant sa réaction.
-Ils sont plutôt tolérent, mes amis. Ils n'auront pas de mal à t'accepter, ne t'en fais pas. Ils partent du principe que plus on est de fous, plus on rit.
-Tu n'oseras jamais me présenter à tes amis, de toutes manières, affirmé-je en m'arrêtant et en croisant mes bras sous ma poitrine.
Il s'arrête à son tour, un air amusé sur le visage, et vient se placer devant moi. Il imite mes gestes, croisant doucement ses bras, en faisant attention à ne pas se faire plus mal à l'épaule.
-C'est un défi, Bowmer ?
-Ne m'appelle pas par mon nom de famille, rétorqué-je.
-Toi, tu ne te gènes pas pour le faire, alors pourquoi pas moi ?
Je vois qu'il se fait violence pour rester sérieux, mais visiblement, la situation est trop amusante pour lui, et un sourire vient fendre son beau visage. Il humecte ses lèvres avec sa langue, et je ne peux m'empêcher de fixer sa bouche lorsqu'il fait ça.
-Tu n'as pas répondu à ma question, reprend Harry. Serait-ce un défi ? Parce que si c'est le cas, ça ne me fait pas peur.
-Tu es le genre de type à n'avoir peur de rien, pas vrai ?
-En général, je ne me laisse pas effrayer facilement, Alex.
Son sourire retombe lentement, jusqu'à ce que ses lèvres soient totalement droites. Ses sourcils se froncent légèrement, donnant un air sévère que je ne lui connaissais pas, et je comprends. Je comprends que j'ai mis la main sur quelque chose. Mais sur quoi ? Je n'ai pas assez d'éléments pour comprendre ne serait-ce qu'une bride de cette révélation. Il inspire profondément, les yeux toujours braqués sur moi.
-Alors, c'est un défi, murmuré-je.
Il cligne des yeux, faisant battre ses longs cils d'un noir extrême. Je suis fascinée par la profondeur de ses iris émeraudes qui ont légèrement viré au noir. J'ai presque l'impression qu'ils ont la capacité de transpercer mon esprit pour y lire tout ce qu'ils souhaitent.
-Tu sais que je réussi toujours les défis qu'on me lance, gamine ?
-J'ai hâte de voir ça, vieillard.
Il retrouve progressivement son sourire, me laissant respirer à nouveau. La froideur qui avait subitement pris possession de son visage habituellement si enjoué, m'avait laissé paralysée. Comme si, toute expression triste, colérique, dégoutée - négative quoi - serait un déli sur son visage.
-Tu viens donc ? Demande-t-il.
-J'aurais bien aimé te dire oui, seulement mes parents ne seront jamais d'accord.
-Alexie... Entre nous, je crois qu'on peut se le dire. Si nos parents essayent subitement de nous rapprocher, c'est parce qu'ils aimeraient bien nous mettre ensemble. J'irais parler à tes parents. Je suis persuadé qu'ils te laisseront passer une soirée en ma compagnie.
Une boule se forme dans la gorge. Jamais je n'avais pensé à ça. Au fait que nos parents respectifs aimeraient nous mettre l'un avec l'autre. Mais maintenant qu'il le dit, ça sonne plausible. Et madame Styles semble être la précurseuse de cette opération, si on peut appeler ça comme ça. Depuis hier, elle nous a poussé à passer du temps ensemble deux fois. Elle ne l'avait jamais fait en dix ans de temps.
Mais ce qui m'intrigue le plus dans cette histoire, est la manière dont Harry a exposé sa théorie. Il a dit ça d'une aisance déconcertante.
-Tu dis n'importe quoi, soufflé-je.
-Je connais ma mère, Alex. Elle m'a déjà fait le coup plusieurs fois. J'irai parler à tes parents lorsqu'on rentrera et crois-moi, ils accepteront.
-On ferait mieux de rentrer, conclus-je en me remettant à marcher.
Harry m'attrape le bras, m'obligeant à me tourner vers lui :
-Qu'est-ce qu'il y a ? demandé-je.
-Si tu n'as pas envie de passer cette soirée avec mes amis et moi, je le comprendrais. Tu n'as qu'à me le dire, je ne te forcerais pas.
-Mais tu perdrais ton défi, dans ce cas. Et je crois que tu n'es pas du genre à aimer perdre les défis qu'on te lance.
-Si tu ne veux pas aller à cette soirée, je ne perdrais pas, ça ne sera que partie remise, Alexie.
-Pas la peine, je viendrais ce soir.
Il hoche la tête et relâche mon bras. Je me retourne et reprends ma route pour rentrer chez moi. Cette soirée ne sera qu'une occasion supplémentaire d'en apprendre sur lui. Sur son mode de vie, comme il dit. Et donc sur ses secrets.
Nous sommes rentrés chez moi tous les deux et Harry a demandé l'autorisation à mes parents pour m'emmener à une soirée. Et il avait visiblement raison, puisqu'il n'a même pas eu besoin de parlermenter avec eux...
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