CHAPITRE 7
On arrive au bar un peu avant minuit, le parking n'est pas trop chargé, je suis un peu déçu, imaginant qu'il y aura moins de chances de choper de la gonzesse. D'un coup la raison de ma présence ce soir me revient et je prévois de me bourrer la gueule assez pour ne pas me rappeler ce que je vais devoir faire avec Janet.
— Mec, tu comptes rester dans ta nouvelle caisse où tu viens avec moi dans le bar ? me demande Kyle impatient, déjà en dehors du bolide prêt à l'attaque.
— Je suis tellement bien installé que là tout de suite, j'hésite ! réponse-je avec humour.
Il lève les yeux au ciel et s'avance vers l'entrée du bar, le temps que je sorte de ma caisse. Je le rattrape rapidement et nous entrons. J'aime ce bar, l'ambiance y est toujours la même, ils ont beau faire des soirées à thèmes différentes, je sais qu'ici je serais toujours à mon aise. C'est aussi un très bon terrain de chasse pour ne pas finir la nuit seul. Installé à une table, Kyle ne perd pas de temps pour aller au bar nous chercher des consos, moi, pendant ce temps-là je parcours la salle des yeux. Pas de Janet en vue, ça me laisse du temps pour picoler suffisamment pour n'avoir aucun souvenir de ce qui se passera entre elle et moi cette nuit.
— Tien mec ! me dit Kyle en me tendant une bière, une fois de retour à notre table.
— Merci, vieux, à la tienne.
Je trinque avec mon meilleur pote avant de boire une grande gorgée.
— Tu as déjà repéré ta prochaine victime ? demande Kyle.
— Non, pas pour le moment et toi ?
— Une jolie rousse sur la piste de danse au fond à gauche ! précise-t-il d'un mouvement de tête vers la fille concernée.
— Celle avec la petite robe verte ?
— Exactement ! confirme-t-il.
— Qu'est-ce que tu attends pour attaquer ?
— Tu as raison, je vais aller voir si le terrain est en ma faveur ! dit-il en riant avant de finir sa bière et d'aller trouver sa victime...ou pas.
J'en suis à ma cinquième bière depuis que Kyle m'a abandonné, je remarque une fille au bar qui attire mon attention. Debout appuyé contre le bar, je dirais qu'elle n'est pas loin du 1 m 70. Des cheveux longs d'un noir corbeau, elle est trop loin pour que je puisse voir la couleur de ses yeux. Habillée d'un mini short et d'un débardeur blanc laissant voir un maximum de sa peau laiteuse, ce qui m'excite le plus en la regardant ce sont ses bottes qui lui remonte jusqu'en dessous de ces genoux. Je suis comme dans une bulle, le bar est plein à craquer, mais je ne vois qu'elle comme si tout ce qui l'entourait était brouillé. J'imagine cette inconnue, ses longues jambes fines entourant mes hanches pendant que je la pilonne violemment.
— Salut beau brun ! m'interrompt une voix près de moi.
Je me fais violence pour quitter ma bulle et tourne la tête vers cette voix qui est celle de Janet. Elle me regarde avec un sourire salace qui ne cache en rien la raison de sa présence ici ce soir.
— Tu as pris ton temps ! lui dis-je en regardant de nouveau vers le bar.
Ma déception se fait grande quand je remarque que ma belle inconnue à la tignasse noire n'est plus là.
— Tu m'offres un verre ? demande Janet en me pressant la cuisse sur laquelle elle a posé sa main.
Je sors un billet de ma poche et le glisse devant elle sur la table.
— Si je suis ici ce soir, c'est ton idée, fait au moins le service pour moi ! lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.
Elle prend le billet est le glisse dans son débardeur avant de s'éloigner nous chercher à boire. Elle a l'âge de pouvoir être ma mère, mais je dois bien reconnaitre qu'elle est tout de même bien foutue. Dans la vie Janet est secrétaire d'un vieux riche qui a une grosse boite de construction automobile. Je ne l'ai jamais vu autrement qu'en tailleur, percher sur des talons de plus de 10 cm, je me demande d'ailleurs comment font les femmes pour marcher avec des trucs si hauts et si fins sans se casser la gueule. Elle est très chic bon genre et sexy à son avantage. Arrivée au bar, elle se fait accoster par deux types je dont je suis sûr fantasme déjà de ce qu'ils pourraient faire avec elle. Elle n'y prête aucune attention, attrape les verres que lui tend le serveur et me rejoins sans même adresser un regard aux mecs qui ne perd pas une seconde pour la regarder rouler des hanches. Elle pose les verres sur la table avant de s'asseoir face à moi, je regarde toujours les mecs au bar qui me regarde de la manière où il me dirait « Bien joué mec ». Un rire m'échappe en voyant leur tête.
— Qu'est-ce qui t'amuse ? demande Janet avant de porter son verre à ses lèvres recouvertes d'un rouge à lèvre couleur sang.
— Les mecs au bar que tu as snobé.
— Oh ! dit-elle en levant les yeux au ciel.
— Oh ? C'est tout ce que ça te fait d'être reluqué ?
— Mason, ce genre de mec, à mon boulot j'en vois à la pelle. Il fantasme tous sur la secrétaire qu'ils aimeraient voir se glisser sous leur bureau.
— Ou dessus ! ajouté-je.
— Ou bien souvent les deux ! finit-elle avant de sourire.
Je bois une gorgée du verre qu'elle m'a apporté et reconnais un bon vieux whisky me bruler la gorge. Il se passe un long moment s'en que Janet et moi échangeons un mot. J'espère toujours revoir ma belle inconnue scannant la salle des yeux, mais sans succès. D'ailleurs je n'y vois pas non plus Kyle qui a disparu depuis un moment avec sa rouquine. Il a dû l'emmener dans un endroit plus intime.
— Tu viens danser beau gosse ? demande une belle blonde en se frottant contre moi.
— Dégage de là, ce soir il est avec moi ! crache Janet à la blondinette.
— Un autre soir alors ! rétorque la blonde avant de caresser ma cuisse et s'éloigner.
Je souris et lui fais un clin d'œil avant de mater ces jolies fesses toutes serrées dans son jean blanc. Janet se lève m'attrape par la main et me traine sur la piste de danse. Elle ne me fait pas face, non, elle se colle contre moi son dos contre mon torse. Ses fesses frottent sur ma bite pendant que je la maintiens collée à moi, mes mains agrippant ses hanches. Ses mains se balade sur son corps c'est indécent complètement érotique et voilà que je bande. Après tout ce soir je suis là pour ça, plus vite commencer plus vite terminer, mais où je vais bien pouvoir la prendre. Elle se retourne d'un coup et colle sa bouche près de mon oreille.
— Je suis bien trop excité pour aller jusqu'au motel, dans ma voiture ?
— Dans les chiottes ? proposé-je en retour.
Elle ne répond rien et me traine jusqu'aux toilettes des femmes, quand on y entre il y a une nana en train de se laver les mains et deux autres contre le mur près du séchoir à main en train de se rouler des pelles. Janet me pousse dans une cabine et s'accroupit aussitôt devant moi la porte à peine refermée derrière elle. Mon souffle se coupe quand je sens la chaleur de sa bouche recouvrir ma bite. Elle n'y va pas de main morte et j'agrippe ses cheveux pour accentuer le va-et-vient de sa bouche. Je dois reconnaitre que j'avais oublié à quel point elle suce bien, oui, la première fois que je l'ai baisé, j'étais si bourré que je ne me souviens de rien.
Je tire sur ses cheveux pour lui faire comprendre que si elle veut que je la baise il faut qu'elle arrête de mastiquer le manche. Elle me pousse pour que je m'asseye sur la cuvette des chiottes, remonte la jupe de son tailleur et me grimpe dessus, je découvre sans surprise qu'elle ne porte pas de culotte quand je m'enfonce en elle. Après deux va-et-vient je l'empêche de continuer.
¾ Ta oublié ça ! lui dis-je en sortant une capote de mon jean.
¾ Tu es sérieux là ?
¾ C'est avec ou je me casse ! lui assure.
Elle se lève le temps que je l'enfile et viens me repositionner avant de descendre doucement. Elle y va fort et vite, elle se lime comme une folle en manque. Une fois terminer elle se retire, me roule une pelle et sort de la cabine sans un mot. Je suis comme un con qui vient de jouir, seul et abandonné, assis dans une cabine des chiottes pour meuf.
Je retire le préservatif et le jette dans la poubelle, m'essuie la queue avec du papier toilette avant de remballer le matos. Je me sens sale après ce que moi et Janet venons de faire. Il faut que je prévienne Kyle que je ne m'attarderais pas cette nuit. Je sors de la cabine des toilettes et m'apprête à ouvrir la porte, mais quelqu'un le fait avant moi...
Bleus, ses yeux sont bleus, ma belle inconnue se tient là, face à moi, attendant que je libère le passage.
— Tu comptes te pousser du chemin ou il faut que je le fasse pour toi ?
— Ouais...non, enfin excuse-moi, vas-y ! bégayé-je comme un con en m'écartant du passage.
Elle sourit en secouant la tête est disparait dans une cabine des w.c.. Je sors enfin des toilettes pour femmes et m'appuie contre le mur en face. J'ai l'intention de lui offrir un verre et avec de la chance faire un peu plus connaissance avec elle. Je ne sais pas ce qui m'arrive c'est bien la première fois que je fais une fixette sur une gonzesse que je n'ai jamais vue avant ce soir et que je ne connais pas. J'en profite pour envoyer un SMS à Kyle pour lui demander s'il est toujours dans les parages. La porte en face de moi s'ouvre et ma belle est de retour, elle me fixe un instant pendant que j'essaye de ranger mon téléphone dans la poche de mon jean, mais bien sûr c'est à ce moment-là, devant une bombe pareil que je fais n'importe quoi. Elle dégaine une nouvelle fois son sourire que j'ai la chance d'admirer complètement cette fois et je suis sous le charme.
— Re salut, moi c'est Mason !
— Le mec des toilettes pour femmes ! dit-elle en croisant ses bras sur son ventre.
— Je n'ai pas fait gaffe en entrant ! mentais-je.
— Oh, j'ai affaire à un menteur.
— Ce n'est pas ce que tu crois, enfin si je crois ce à quoi tu penses.
— Est, je pense, à quoi là ? demande-t-elle en ce rapprochement dangereusement de moi.
— À toi de me le dire ! réponse-je en levant un sourcil.
Elle sourit à nouveau avant de ce morde la lèvre inférieure et plonger ses yeux bleu azur dans les miens. Elle me déstabilise comme jamais je ne l'ai été avant ce soir, avant elle.
— Tu ne dois surement pas avoir les mêmes pensées que les miennes à l' instant présent, Mason.
Le son de sa voix roucoule dans le creux de mes oreilles, elle me fixe toujours droit dans les yeux et j'essaye d'imaginer quel genre de penser lui passe par la tête. La seconde suivante elle pose les paumes de ses mains contre mon torse, se lève sur les pointes de ses pieds pour coller sa bouche près de mon oreille.
— J'ai des pensées purement sexuelles en te regardant et j'imagine ce que tu as bien pu faire avec la fille qui t'a trainé jusque dans les toilettes des femmes ce soir. Je suis certaine qu'on pourrait faire mieux ensemble.
Je bande, voilà l'effet qu'elle vient de me faire. Elle baisse la tête vers la bosse qui tire sur la brayette de mon jean, me sourit et s'éloigne.
— Ava ! cri-t-elle avant de disparaitre dans la foule.
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