Texte 2.0
On ne se doute jamais d la profondeur de nos blessures, jusqu'à ce qu'on doive enfin prendre un fil et une aiguille, et ainsi, être obliger de nous soigner.
On ne se doute jamais de la taille de la cicatrice tant qu'on ne doit pas a panser, la suturer.
Au fond, on ne se doute de rien, tant qu'on n'a pas à faire à l'obstacle lui-même, et même là encore, on pourrait se faire surprendre, on pourrait se faire avoir, on pourrait croire que l'on voit tout alors que ce n'est que la surface de l'iceberg.
Au fond, on ne fait que de se voiler la face. On sourit plus qu'on ne le devrait pour essayer de se convaincre que l'on va bien. On sourit pour se prouver qu'on est fort, plus que fort que tout le monde, que tout.
Au fond, on se prend pour rien et pour tout en même temps, pour le diable ou Dieu en personne, pour personne ou pour tout le monde. Au fond, on se prend pour quelqu'un, pour n'importe qui parce qu'on a peur d'être rejeter si on est nous-mêmes.
Au fond, on se croit plus faible ou plus fort, plus débile ou plus intelligent, plus transparent ou plus utile, plus mauvais ou plus bon que ce que l'on est parce que la vie a fait les choses ainsi ; elle a répartit tout de sorte à ce que l'un a, l'autre ne l'a pas et vice-versa. La vie a fait les choses ainsi, pour que tout humain qui croit "tout avoir pour lui" n'a rien en réalité, ou pas grand-chose. Du moins qu'il n'est pas plus à envier que ses voisins.
Au fond, nous venons au monde dans un but précis, nous vivons pour celui-ci et nous mourrons sans même savoir quel était celui-ci ; ou bien parce qu'on a failli à notre tâche ou bien parce qu'on l'a trop bien réussit.
Au fond, il n'y a pas de plus faible et de plus fort, juste que les différentes forces de l'être humain ont été rétablies différemment ; certains auront la force physique, d'autres la force moral, certains auront la force du cœur, d'autres de la tête, certains auront la force d'esprit, d'autres de l'âme, certains auront la force mental, d'autres la force psychologique ; mais, au fond de nous, nous avons tous une force.
Dans le passé, comme dans le présent et le futur, nous sommes abattus par des injustices. Nous sommes mis à terre par des obstacles qui nous pousse à bout. Nous sommes détester autant qu'aimer, malmener autant qu'apprécier, jalouser autan que désirer.
Nos ancêtres en connaissent plus sur la vie, parce qu'ils en ont plus bavés que nous, mais ce n'est pas pour autant qu'ils en savent réellement plus, qu'ils ont plus de philosophie et de savoir que nous. Le savoir, il est déjà acquis, c'est juste qu'avec le temps ; on l'apprend, on se rend compte, on réalise toute sorte de choses dont on n'avait pas conscience.
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