Damon se redresse légèrement et me regarde avec un petit air triste.
_ Tu es arrivée ma puce, me dit Damon.
Je jette un regard pas la vitre et constate à regret que nous sommes garés devant l'immeuble de ma meilleure amie.
_ Oui, répondis – je tristement sans essayer de cacher mes émotions.
_ Tu sembles déçue ? Me taquine – t – il.
Je fais la moue ce qui déclenche un sourire à tomber par terre de Damon. Face à cette vision de l'homme parfait, mon cœur s'emballe et mon bas – ventre s'affole.
_ Je pensais que tu voulais rentrer mais . . ., commence – t – il avant de s'arrêter pour me sonder de son regard perçant.
Le feu me monte aux joues alors qu'un nombre incalculable de scénarios des plus osés traverse mon esprit. Mon souffle s'accélère et c'est le moment qu'il choisit pour mettre fin à mon supplice en reprenant la parole.
_ Mais si tu préfères on peut se faire un film chez moi, termine – t – il satisfait de son petit effet.
Ma température corporelle redescend aussi vite qu'elle est montée. Mais un film c'est mieux que de rentrer maintenant, me consolais – je silencieusement.
_ J'adorerais, répondis – je un peu trop vivement à mon goût ce qui fait de nouveau sourire Damon.
En moins de deux minutes, il donne les instructions à Mike. Et nous voilà de nouveau en route mais cette fois vers le magnifique loft de Damon. Je remets ma tête sur son bras pour le reste du trajet que nous faisons en silence, mais un silence agréable.
Une fois arrivée dans le salon, je me sens un peu perdue ne sachant pas quoi faire ni quoi dire pour être honnête.
_ Mets toi à l'aise ma puce, j'arrive, me lance – t – il alors qu'il se dirige vers la cuisine en enlevant sa veste.
J'enlève mes chaussures et m'installe confortablement dans son canapé mes jambes sous moi. À peine suis – je installée que Damon revient vers moi avec un bouteille de vin blanc et deux verres qu'il dispose sur la table basse devant nous.
Puis il s'assoit à mes côtés ni trop près ni trop loin. Je remarque aussi qu'il a enlevé ses chaussures pour poser ses pieds sur la table et étendre ses longues jambes musclées. Mais ce qui me fait déglutir se sont les deux boutons de sa chemise qu'il a ouvert. Mes yeux sont irrémédiablement attirés par la peau de son torse légèrement halée.
Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas me jeter sur lui comme une affamée. Damon me regarde à peine et ne tente rien, ce qui à nouveau me perturbe beaucoup.
Pourtant, je devrais être flattée, car il prend son temps, . . . il me respecte. Il refuse d'agir avec moi comme avec les autres car pour lui je suis différente. Tout cela devrait me rassurer. Mais le film a commencé depuis une bonne vingtaine de minutes et je n'ai absolument pas la moindre idée de quoi parle l'histoire. Je n'arrête pas de cogiter. J'apprécie toutes ses attentions mais je pensais que ce soir se serait . . . je sais pas. Mon dieu que je suis compliquée.
Je coule un regard vers lui et constate qu'il est à fond dans l'intrigue du film. Je me lève doucement et me dirige vers la baie tout en me perdant dans mes pensées une fois de plus.
Je sursaute quand Damon pose sa main dans mon dos avant de se poster à mes côtés.
_ Le film ne te plaît pas ?, me demande – t – il contrarié.
_ Non, ça va, ne t'inquiète pas, répondis – je à moitié convaincue par mes propres paroles.
Damon m'observe du coin de l'œil puis il me prend dans ses bras de façon à ce que je sois en face de lui.
_ Ma puce, je vois bien que cela ne va pas, murmure – t – il contre mon oreille.
Son souffle dans mon cou, être dans ses bras me transporte et aussitôt mon corps réagit en frissonnant. Je lève la tête et l'embrasse en commençant par de doux baisers dans le cou. Je poursuis mes baisers et remonte lentement la ligne de sa mâchoire jusqu'à ce que Damon se sépare de moi, la respiration haletante.
Cette fois c'est trop dur à supporter pour moi. Je me mords la lèvre mais cela ne suffit pas à retenir mes larmes. À la vue de mon désarroi, il se passe les mains dans ses cheveux juste avant de les mettre dans ses poches, comme pour être sûr de ne pas me toucher.
_ Pourquoi, . . . pourquoi tu me repousses, réussis – je à lui dire avec le peu de dignité qu'il me reste.
_ Hailly, . . . je ne te repousse pas, enfin . . . me répond – t – il contrarié.
_ Si, . . . à chaque fois . . . que j'ai fait un geste . . . un pas vers toi, . . . tu me fuis, réussis – je à articuler entre deux sanglots.
_ Ma puce, je ne . . . te fuis pas. C'est que tu es . . . différente . . . pour la première fois, je tiens à quelqu'un . . . et je sais pas quoi faire . . .
Il fait quelques pas comme un lion en cage, la tête baissée mais je ne veux pas l'interrompre car je veux entendre la suite. Ces mots me touchent tellement s'il savait.
_ Bon dieu Hailly, si tu savais combien c'est difficile pour moi de ne pas me jeter sur toi, . . . de ne pas te faire l'amour là maintenant. Mais j'ai tellement peur de tout foutre en l'air entre nous. Tu comprends ? Termine – t – il le souffle court.
_ Oui, répondis – je d'une petite voix en avançant doucement vers lui.
_ Dis moi Hailly, . . . dis moi ce que je dois faire . . . parce que moi là, je sais pas quoi faire ma puce, termine – t – il en baissant de nouveau la tête.
Une fois devant lui, je lui prends la main et l'embrasse doucement. Puis je me colle à lui et tire sur sa chemise pour murmurer contre ses lèvres.
_ Embrasse moi Damon, . . . montre – moi combien tu tiens à moi . . ., terminais – je le souffle haletant attendant le moindre geste de sa part.
Nos regards se perdent l'un dans l'autre. Puis quand je me dis qu'il ne se passera rien, Damon fond sur mes lèvres avec une avidité nouvelle. Très vite ses mains parcourent mon dos pour finir sur mes fesses qu'il caresse langoureusement.
Alors que nos langues se touchent, se frôlent dans une danse voluptueuse. Je gémis contre ses lèvres quand il presse ses mains sous mes cuisses pour me porter. Instinctivement j'enroule mes jambes autour de sa taille et sans rompre notre baiser, il nous emmène sur le canapé où je me retrouve assise à califourchon sur lui.
Chaque parcelle de mon corps est brûlante à cause de ses mains ou de sa bouche. Je commence à déboutonner le reste de sa chemise en déposant des baisers dans son cou, alors que ses mains remontent le long de mes cuisses sous ma robe.
Ma respiration est erratique quand il plaque ses mains chaudes sur mes fesses nues à cause du string qu'il avait choisi que je porte. Je l'entends gémir et grogner face à cette découverte.
_ Putain, . . . tu vas me rendre dingue ma puce, gémit – il en pressant mes fesses.
_ Tu l'avais choisi pour que je le porte, répondis – je dans un souffle alors que j'embrasse son torse.
Sans plus de cérémonie, il me reprend dans ses bras et me porte jusqu'à sa chambre. Après m'avoir déposée sur le lit, il m'embrasse langoureusement et me murmure d'un ton autoritaire contre mes lèvres.
_ Ne bouges pas, tu m'as entendu ?
J'acquiesce en me mordant la lèvre. Damon se place devant moi au bout du lit, et commence à enlever les deux derniers boutons de sa chemise sans jamais me quitter des yeux. Son regard est si brûlant, . . . si envoûtant, . . . si pénétrant, que mon corps s'embrase. Je pince les lèvres pour ne pas gémir quand sa chemise tombe au sol, suivi de son pantalon. Je regarde avec gourmandise cette partie de lui que j'avais caressée et lâche malgré moi un hoquet de surprise lorsqu'il baisse son caleçon libérant son érection.
Toujours sans un mot, il grimpe sur le lit et embrasse l'intérieur de ma cheville, . . . de ma jambe . . . pour arriver à l'intérieur de ma cuisse. Je ne suis que lave en fusion quand il me tire par la main pour m'asseoir face à lui. Alors qu'il parsème mon cou de baisers, il dégrafe ma robe et mon soutien gorge libérant mes seins lourds de désir.
J'ai tellement envie de lui, envie qu'il me touche que cela en devient douloureux. Assis sur le lit, il me tire jusque sur lui et passe mes jambes de chaque côtés de ses hanches. Je passe mes mains dans ses cheveux avant de dessiner le contours de ses abdominaux . À chaque fois que je pose mes mains sur lui, il gémit et frissonne de plaisir. Savoir que je peux lui faire ressentir cela me comble au plus profond de moi.
Il reprend mes lèvres avec ardeurs et pose ses mains sous mes fesses pour me rapprocher de lui, . . . pour m'asseoir sur lui. Nos corps sont si proches que je sens son érection caresser mon intimité humide du désir que je ressens pour lui. Mon désir est si violent que mon bassin ondule contre le sien augmentant la pression sur mon intimité et me faisant gémir de plaisir sans aucune retenue.
C'est le moment qu'il choisit pour m'allonger doucement et alors que ses lèvres mordillent les pointes dressées de mes seins, ses mains habiles dénouent les nœuds de mon string. Il balance sur le sol d'un simple geste le seul morceau de tissu qui recouvrait encore mon corps. Pensant que le plaisir que je ressens ne peut pas être plus intense Damon quitte mes seins et parcourt mon ventre avec sa langue. Il remonte et descend, . . . descend toujours plus bas, . . . jusqu'à cette partie de mon intimité qui m'enivre de plaisir dès qu'il la frôle.
Je gémis et me tortille sous les assauts de sa langue. Je m'accroche à ses cheveux que je tire et il grogne de plaisir contre moi. Je me cambre de plaisir puis renverse ma tête en arrière quand il introduit ses longs doigts en moi. Je ne peux me retenir de gémir son prénom encore et encore à chacun de ses mouvements.
Quand il les retire, je me redresse vivement et grogne de désapprobation me sentant soudain vide sans lui. Son regard plonge au fond du mien, nous sommes dans le même état. Son regard exprime de l'envie, du désir et aussi autre chose . . . de plus profond. C'est ce quelque chose qui me fait dire que je ne veux pas qu'il s'arrête, . . . que je veux aller plus loin. J'approche ma main de son visage et le caresse.
_ Dis le moi ma puce, . . . dis moi ce que tu veux ? Me demande – t – il le regard rempli de désir et la respiration haletante.
_ Embrasse- moi, . . . caresse – moi, . . . je . . . je veux que . . . tu me fasses l'amour, murmurais – je en soutenant son regard.
Il se place au dessus de moi et m'embrasse tendrement. Mes mains glissent de son visage, . . . à sa nuque, . . . à son dos . . . pour finir par caresser ses fesses musclées. Alors que nous nous embrassons, j'appuie mes mains pour que son bassin se colle au mien. J'accentue mes caresses quand il murmure contre mes lèvres.
_ Tu me rends fou ma puce.
Ma tête part en arrière quand son sexe effleure le mien, je ne me reconnais plus, je ne réponds plus de mon corps et des mots qui franchissent mes lèvres. Je perds complètement la tête.
_ Fais moi l'amour, le suppliais -je n'étends plus que sensations.
_ C'est vraiment ce que tu veux ? S'inquiète t – il encore.
_ Oui, mon amour.
_ J'aime ce petit nom, me répond – t -il en capturant mes lèvres.
Puis il s'écarte de moi et plonge ses iris bleus dans les miens, et pénètre lentement en moi. Cette sensation est indescriptible, . . . je me sens complète. Sans jamais quitter mon regard, il commence de lent mouvement de bassin. Je vois que ce rythme lent lui est insoutenable mais il prend son temps et guette chacune de mes réactions. Je ne peux m'empêcher de gémir. Nous nous embrassons avalant les râles et grognements de l'autre. Damon accélère le rythme, mon bas ventre se contracte de plus en plus sous ses assauts et ses baisers. L'entendre lâcher prise me rend encore plus folle de désir et décuple ce que je ressens.
_ Laisse toi aller ma puce, murmure Damon en mordillant mon cou.
Il ne m'en faut pas plus pour exploser dans ses bras et autour de lui. Je gémis son nom plusieurs fois sous la violence de l'orgasme. Damon connaît le même plaisir quelques secondes plus tard en gémissant mon prénom.
Il reprend mes lèvres avec un mélange de douceur et d'avidité avant de se mettre sur le dos et de me caler contre lui. Nous ne prononçons pas un mot de plus mais . . . en avons nous réellement besoin. Puis nous finissons par nous endormir ainsi.
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