XVII
Je t'attendrai.
Au crépuscule comme à l'aube,
Bercé du chant des merles et pourléché de la rosée des perles,
Peu me chaut combien d'aurores je resterai planté là,
Devant ce tournesol,
Qui semble me susurrer que l'insanité me saisit peu à peu par le col.
Je t'attendrai.
Dans la glace polaire comme dans la braise ardente,
Martyr de l'hypothermie et captif des cendres,
Peu me chaut combien de souffrances j'endurerai là,
Devant ce tournesol,
Qui semble me susurrer que seul l'échec sera dévoilé par le génol.
Je t'attendrai.
En ma vaillance démesurée comme en mon abnégation illusoire,
Peu me chaut combien de jours je t'ai connu,
C'est ce tournesol,
Qui semble me sourire mais qui s'étiole ;
Je t'ai trouvé.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top