Chapitre 16
PDV Anna
Mon corps ondule, ma peau gémit et mes seins se tendent. Je ne comprends pas pourquoi, mais c'est délicieusement bon. Mes lèvres avides de désir se gonflent sous cette lourde intensité qui me foudroie le bas-ventre, et mes sens s'embrasent, à la demande de quelque chose. De quelqu'un.
— Anna...
Personne n'est avec moi, personne ne me touche. Pourtant, je suis assaillie par cette vague de désir et de plaisir qui ne fait de moi qu'une sensation. Je sens tout mon corps réclamer quelqu'un, et même si ma conscience se bat pour éviter cela, cette passion dévorante l'élimine. Un regard topaze passe, enflammant, dévorant, léchant et mordillant tout mon être qui se tend, et qui le réclame sans fin. Ma chair appelle sa peau, mon âme respire son corps. Les fruits cachés de ma lascivité font hurler mon être rougeoyant, vertigineux de plaisir.
— Anna !
Encore, encore, encore. Sa voix hurle. Mon immense faim et mon sensuel appétit font bouger mes mains qui l'éventrent et le découvrent. Ses mains encrées de noir passent dans mon champ de vision. J'ai chaud, tellement chaud.
— Anna !!!
Et là, c'est la douche froide. Ses mains brûlantes disparaissent, me laissant pantelante, frustrée, et glacée. Je sens un tissu que je reconnais comme étant ma couette glisser le long de mon corps, emportant sa chaleur avec lui. Mes yeux s'ouvrent brusquement, avant de tomber nez à nez avec ceux d'une brune. Ma vision légèrement floutée s'éclaircit, et les traits de cette femme deviennent de plus en plus nets... Merde.
— Seigneur, Anna ! s'écrit Diane en claquant ses mains sur ses cuisses couvertes par sa jupe de tailleur grenat. Cela fait une bonne dizaine de minutes que j'essaye de te réveiller... en vain ! Tu semblais de plus, drôlement agitée dans ton sommeil... De quoi rêvais-tu d'ailleurs ?
Oh, de rien de bien spécial Diane, seulement d'un rêve érotique avec un homme n'étant pas Raph. À cette pensée, mon esprit se sent confus et honteux. À l'inverse, mon corps lui, est secoué d'un... léger spasme. Je me remémore mon rêve, les sensations qui m'ont submergée à un tel point que je n'arrivais presque plus à les contenir. C'était tellement exquis... Je dois admettre que jamais je n'ai ressenti de sensations pareilles. Certes, j'ai déjà eu des rapports sexuels, mais seulement une ou deux fois, ce qui est si peu que niveau plaisir, c'était assez bas. Mais là...
Le regard topaze qui était passé dans mon esprit lors de mon rêve repasse une nouvelle fois, et un long frisson me parcourt l'échine. Ses grandes mains encrées de noir me reviennent, et je ferme les yeux... Sérieux, en soi je ne voyais que ses mains et son regard, et il ne me touchait même pas. Pourtant, tout cela a suffi à me mettre dans tous mes états...
Alors, imagine ce que ce sera lorsqu'il te touchera réellement ? Lorsqu'il sera réellement à tes côtés ? me murmure sensuellement ma déesse intérieure.
Je me secoue la tête en rougissant. Seigneur, qu'est-ce que je peux être désespérante certaines fois... Intérieurement ou extérieurement, clairement.
— Annabelle, je viens de te poser une question, lâche Diane, légèrement agacée.
Oups, je l'ai complètement oubliée elle...
— Euh... Ah, euh... Ce n'est rien. Seulement un petit cauchemar de rien du tout... Du style je tombe d'une falaise et tout...
Elle plisse les yeux, et me dévisage un instant. Punaise, je ne sais vraiment pas mentir moi... Elle finit par me lâcher, avant d'en venir à la raison pour laquelle elle est venue me réveiller. Elle ouvre donc la bouche pour parler, alors que je ne l'écoute que d'une oreille, toujours aussi déboussolée et secouée par le rêve -ou plutôt le cauchemar, que je viens de faire.
— Eh bien, il est temps que tu te lèves, Annabelle. Je veux que tu sois sortie d'ici dans trente minutes. Une future médecin se doit d'être ponctuelle et organisée. Parce que, comme je te le répète souvent, "pon-
— "Ponctualité et organisation sont les meilleurs atouts pour réussir dans la vie", la coupai-je en répétant les paroles qu'elle ne cesse de me répéter à longueur de journée.
Cette devise... Comment l'oublier ? Elle hoche donc la tête, avant de se lever et de quitter ma chambre. Je me redresse, et retire complètement ma couette qui ne couvrait que mes jambes. En l'enlevant, je constate que mes jambes toujours aussi "choquées", tremblent légèrement. Je suis également légèrement transpirante... Hum.
Je file ensuite sous la douche, afin de me débarrasser de ma saleté intérieure comme extérieure. Aujourd'hui, nous sommes vendredi, et je suis bien heureuse de finir cette semaine. La soirée m'avait complètement vidée, et je n'ai eu aucun jour de "repos" pour me revitaliser. J'ai été heureuse et soulagée de voir que Diane ne s'est pas tellement attardée sur cette soirée, puisqu'elle ne m'a pas autant bombardée de questions qu'habituellement. Disons que le fait que je sois en compagnie de Raph l'a quelque peu calmé.
En parlant de lui, disons que tout est revenu à la normale entre nous. Il m'a expliqué qu'il était désolé de m'avoir oublié de la soirée, puisque cela est la justification qu'il m'a donnée par rapport à sa disparition de samedi soir.
J'ai peu parlé à Alex, par rapport à cette catastrophique soirée. Je lui ai seulement fait part du fait que nous avons fait du ménage, et avons joué à un stupide jeu -sans admettre que cela était de ma faute puisque je ne suis qu'une poule mouillée, en lui précisant néanmoins les indiscrètes questions qui nous ont été posées. Je ne lui ai néanmoins pas parlé de ma fin de soirée, en compagnie de... Dean.
Lorsque je sors de la douche, je m'enroule dans ma serviette avant de m'habiller d'un simple pull bleu, ainsi que d'une jupe plissée grise, m'allant jusqu'aux genoux. J'enfile des converses, et brosse ma tignasse qui, apparemment, ne souhaite pas coopérer en ce vendredi matin. En forçant sur mes noeuds, je me perds légèrement dans mes pensées, ressassant soudainement le rêve que je viens d'avoir. Je suis extrêmement surprise, sachant que c'est la première fois que je fais un rêve de la sorte, surtout avec... lui, comme personnage principal.
"Alors, imagine ce que ce sera lorsqu'il te touchera réellement ? Lorsqu'il sera réellement à tes côtés ?"
Je me secoue une nouvelle fois la tête, ruinant au passage la bataille que j'ai menée contre ma chevelure. Qu'est-ce que je peux être stupide quelques fois. De plus, je peux être certaine que cela n'arrivera jamais... sachant que Dean Gonzalès a complètement déserté, cette semaine. Depuis la soirée, je ne l'ai plus vu. Que ce soit au boulot, ou dans les coins légèrement louches de l'université dans lesquels il traîne quelques fois, avec des filles. Pouf, il a disparu, ne me donnant en plus aucune nouvelle...
Mais qu'est-ce que cela peut bien te faire, au juste ?! s'indigne ma conscience, tapant du pied.
Peut-être qu'elle se sent légèrement perdue et troublée, à la quête de réponses... Surtout après ce qui s'est passé lorsqu'ils étaient seuls, samedi soir... résonne cette fois-ci ma déesse intérieure, mielleuse.
Je ferme brusquement mes yeux, en posant avec peut-être un peu trop de ferveur ma brosse sur mon lavabo. Que cela cesse ! Je pensais pourtant avoir été assez claire avec moi-même, lorsque je disais ne plus vouloir entendre parler de... ça ! Oui, certes, il m'a dit des choses qui m'ont extrêmement troublée, mais j'ai un copain et une vie qui ne me permettent pas ça !
"C'est une grande surprise pour moi aussi, car je ne pensais absolument pas être... attiré par une fille de ton genre."
"Pour être clair, Anna. Sache que je compte te baiser. Te baiser tellement fort que tu en oublieras ton propre prénom."
"Lorsqu'on me chauffe, c'est à ses risques et périls."
"Je peux te promettre que lorsqu'on le fera, ce sera toi qui viendras à genoux pour me supplier de te prendre."
Mes joues prennent feu, sans que je ne le contrôle. Stupide de Dean, à cause de lui... je...
"Je ne sais pas ce que j'ai fait pour que tu me détestes autant."
"Pourquoi je le déteste ?"
La simple pensée de ce passage-là de la soirée me calme directement. En outrepassant le moment... étrange, que nous avons partagé, certains de nos échanges m'ont néanmoins beaucoup fait réfléchir cette semaine, surtout parce qu'il n'était pas présent pour brouiller encore plus mes pensées. Je me suis donc rendue compte que j'étais peut-être trop dure envers lui, et que je devais vraiment -vraiment, me calmer. Si le mystère qu'il porte en lui m'énerve, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même, ou bien, à aller consulter, éventuellement.
Je n'ai pas encore réfléchi à une réponse finale, pour tout cela, mais je cherche encore. Je lâche un léger rire en me regardant devant le miroir. Des fois, je me trouve vraiment pathétique à en faire tout un plat pour des choses pourtant si insignifiantes...
Une fois plus ou moins prête, je sors de ma salle de bain et attrape mon sac de cours avant de sortir de ma chambre afin d'aller manger mon petit-déjeuner. Un petit coup d'oeil vers ma montre m'indique que je n'ai pris que vingt minutes pour me préparer. Timing parfait...
Une fois en bas, je mange rapidement, contente de voir que Diane n'est pas là pour me scanner et me pister. J'emporte finalement avec moi une banane lorsque je constate qu'Alex vient de m'envoyer un message, sachant que c'est lui qui m'emmène en cours. Je sors en essayant de ranger mon téléphone dans la poche de ma jupe, la banane dans la bouche, et le sac me tombant presque de l'épaule. Je vois qu'Alex se moque de moi, mais je finis par le rejoindre. Assise à côté de lui, je lui tape l'épaule en rigolant, et nous finissons par partir...
***
Je me rends au café dans les alentours de dix heures, puisque je n'ai pas cours ce matin. Je suis rapidement allée à la BU juste avant, afin de réviser en silence, mais autant aller directement au travail maintenant, afin d'avoir plus de temps libre la semaine prochaine.
Je passe la porte, et salue Linda qui m'accueille toujours aussi chaleureusement. Cette femme est juste un amour... Elle était extrêmement satisfaite de l'état du café qu'elle trouvait même "mieux rangé et propre que d'habitude", le lendemain de la soirée... Si elle savait.
Je me dirige vers la salle de repos afin d'y déposer mes affaires, avant de me rendre en cuisine puisque Linda n'a pas encore besoin de moi en salle. Je m'occupe donc de la vaisselle, ce qui, étrangement, me rend toute chose. Le rappel du rêve -cauchemar, que j'ai fait, tord mon bas-ventre, mais j'essaye de me concentrer sur la vaisselle, afin d'oublier... tout ça.
Une fois fait, je sors de cuisines afin d'aller voir si des clients ne sont pas encore servis, mais c'est avec surprise que je vois Dean. Des milliers de sensations se bousculent en moi, alors que je reste figée devant la porte de la cuisine, à le regarder discuter avec une cliente qui lui fait les yeux doux. Il est loin de moi, et ne me remarque pas, ce qui m'arrange grandement.
La surprise et l'angoisse se battent littéralement en moi, alors que je ne sais que faire. Alors, après presque une semaine entière, Monsieur Gonzalès se décide enfin à pointer le bout de son joli petit nez ?
Enfin... Je veux dire de son nez moche et gros, hein.
Moi qui étais littéralement en train de m'imaginer qu'il avait peut-être quitté le pays, voire cette planète.
Et puis, comme une balle en plein cœur, tout ce qui s'est passé entre nous lors des derniers jours me revient en pleine face avec une intensité inouïe. Mes mains tremblent, sans même que je ne puisse le contrôler.
Seigneur, je m'étais pourtant préparée pour ce que je comptais lui dire, sachant que certains de nos échanges m'ont fait réfléchir... Mais là, c'est la page blanche. Pourtant, je me dois d'aller le voir, car autrement, je sais pertinemment qu'il le fera avant moi.
Alors que je ne sais plus où donner de la tête dans mon esprit, Dean se tourne vers les cuisines -sûrement pour ramener quelque chose à la jolie blonde lui faisant les yeux doux, et croise mon regard. Ses yeux noisette s'écarquillent un instant à ma vue, mais se plissent directement par la suite. Il penche légèrement sa tête sur son épaule, et je me sens soudainement toute fébrile. Traître, mon rêve me revient une nouvelle fois en pleine face. Le rappel de ses deux yeux chauds, et de ses mains encrées, diaboliquement identiques d'avec les siens me fait tourner la tête, et je fais rapidement demi-tour. Je referme la porte de la cuisine derrière moi, et là, j'explose.
Punaise, punaise, punaise, punaise... PUNAISE ! Qu'est-ce qu'il m'arrive bon sang de bonsoir ?! Cet homme, qui me met dans de tels états, n'est que Dean Gonzalès ! Oui, on a passé des moments qui m'ont semblé étranges, mais je suis grande et mature ! Je n'ai pas à être comme cela ! Aha !
Je me passe la main dans les cheveux. Je suis pathétique, je le répète encore. J'ai réfléchis cette semaine, et je dois donc stopper ces infanteries afin de me recentrer sur mon objectif principal.
Comme je m'en doutais, Dean ouvre la porte, et croise une nouvelle fois mon regard. Cette fois-ci, un peu plus sûre de moi, je m'approche rapidement de lui, avant de me poster devant lui.
— Bonjour tigresse-
— J'ai réfléchi, le coupai-je, ce qui semble le surprendre puisqu'il écarquille les yeux.
Ah oui, t'es cash toi, se moque ma conscience.
Dean fronce ensuite les sourcils avant de sourire.
— Ah... Et, de quoi ? Parce que, de ce que je sache, je ne suis pas télépathe Annabelle.
Un doux frisson me parcourt, et je rougis légèrement lorsque je l'entends dire mon prénom en entier.
"Tu rougis dès que je t'appelle "Annabelle"..."
Non, c'est faux...
— Eh bien, tu sais, avant que tu ne... "disparaisses".
Je lui lance un regard subjectif, appuyant sur le mot "disparaisses" ce qui le fait légèrement sourire. Il se gratte le sourcil droit, et je continue sur ma lancée.
— Lors de la soirée, nous avons... discuté, et tu m'as fait comprendre quelques petites choses. J'ai donc beaucoup réfléchi, et j'ai changé d'avis.
— Quoi, tu veux baiser ? s'étonne-t-il.
Mon teint prend une teinte cramoisie, et je m'agite.
— Q-Quoi ?! Non, bien sûr que non ! J'ai un copain Dean ! Et je t'ai déjà fait comprendre que je ne voulais pas coucher avec toi !
— Le fait d'avoir un copain n'a pourtant jamais dérangé les filles en couple avec qui j'ai baisé -et non couchées, pour ton information.
Je lâche un ricanement en croisant mes bras sur ma poitrine.
— Aha, et je peux savoir quelle est la différence entre "coucher" et... "baiser".
— Coucher, c'est un truc mou, que font les petits vieux avec leurs couilles molles. Alors que baiser -ce que je fais personnellement, c'est bien plus intense, bien plus fort...
Il se penche légèrement vers moi, et ma respiration se coupe.
— Bien plus... brutal.
Anna, ressaisis-toi ! hurle ma conscience.
— Enfin bref ! On s'écarte du sujet principal !
Dean rigole et je souris légèrement, remerciant silencieusement ma conscience qui reste modeste. De son côté, ma déesse intérieure fait la moue...
— Je parlais plus du moment où tu m'as demandé la raison pour laquelle je... je te détestais autant. En réfléchissant, je me suis rendu compte que je... enfin, que tu n'es peut-être pas aussi désagréable que ce que je pensais...
Je me tortille sur moi-même, pas très confiante. Dean semble à la fois suspicieux et amusé par la situation.
— Je pense donc qu'on devrait... Enfin... Je veux que nous devenions amis.
Soudainement, Dean écarquille les yeux, et recule d'un pas. Son teint devient légèrement plus pâle, alors qu'il ouvre et ferme la bouche à plusieurs reprises. À mon tour, je panique légèrement devant sa réaction, et essaye donc comme je le peux, de sauver les restes.
— Enfin... Ce que je veux dire, c'est que... Enfaite, je sais que nous avons eu quelques... différents, récemment... Enfin, surtout de mon côté... Mais je suppose que nous sommes assez... grands et matures pour ne pas se faire la guerre ainsi. De plus, eh bien, nous sommes collègues, et je pense que, pour une meilleure cohésion, nous devrions apprendre à... mieux nous connaître, et... Enfin, à devenir ami quoi.
À la fin de mon speech, je me mordille légèrement la lèvre inférieure, en lui lançant un regard à la fois interrogateur et non sûr de lui. Il paraît toujours aussi surpris -voire choqué j'ai envie de dire, alors qu'il se met soudainement à nous pointer du doigt.
— Attends... Tu veux dire que tu... veux être amie ?... Avec... moi ?
Je fronce les sourcils. C'est bien la première fois que je vois Dean dans un tel état, si choqué et inconfiant. Il est tellement troublé que cela me fend le cœur. Je sais pertinemment que mon "ancienne moi" aurait grandement profité de cette situation d'inconfort pour en jouer contre lui, mais j'ai -je l'espère, changé.
— Oui, lui répondis-je en me tortillant les doigts entre eux, je veux que nous soyons... amis, toi et moi.
— Mais... Comme ça ? Tu veux juste... être amie avec moi... pour être amie avec moi ?
Un sourire étire doucement mes lèvres, et je fronce encore une fois les sourcils. Je ne comprends pas vraiment où il veut en venir...
— Oui, Dean. Pourquoi toute cette surprise, et toutes ces questions ? On ne t'a jamais demandé ça ? rigolai-je.
Je calme soudainement mon rire lorsque je vois à quel point il paraît hésitant. C'en devient même mignon...
— Eh bien, dit-il en se grattant nerveusement l'arrière du crâne, disons que je ne m'attendais pas à ça de ta part... Et, non. On ne m'a jamais demandé ça, de ma vie. Du moins, la plupart des gens qui ont essayé de le faire, ne l'ont fait que pour tirer profit de moi.
Il dit ça sur un ton légèrement venimeux, avant de lâcher un rire amer. Mes sourcils se froncent encore, tellement que j'ai l'impression que je finirais avec de méchantes rides si je continue ainsi.
— Tu n'as donc pas... d'amis ? lui demandai-je, un peu trop indiscrète à mon goût.
Mais au contraire de ce que je pensais, il ne prend pas ça mal, et me répond simplement :
— Je préfère le terme "pote". Du style, des personnes plus ou moins supportables, et qui savent plus ou moins co-
— "Comment s'amuser", le coupai-je en reprenant les mots qu'il m'avait dits lors de la soirée de samedi. Oui, je sais.
Il sourit légèrement, et baisse la tête en gloussant silencieusement. Je souris à mon tour, à la fois surprise et heureuse de la tournure que vient de prendre cette situation. Puis finalement, il relève la tête, affichant de nouveau son éternel sourire narquois. Bien sûr, ça ne pouvait pas durer éternellement...
— Ok, eh bien, je suis d'accord avec toi, lâche-t-il finalement.
Je hoche vigoureusement la tête, alors qu'il plonge son regard dans le mien. Je me sens légèrement défaillir lorsque ma déesse intérieure me montre en gros plan des images de mon rêve, mais ma conscience ne tarde de revenir à la charge pour me calmer. Je détourne donc rapidement le regard, légèrement déstabilisée, mais cette fois-ci maître de mon corps et de mon esprit.
"Tu perds tes moyens dès que je suis dans les parages..."
Non, c'est complètement faux... Et puis, cessez donc tous ces flashbacks, punaise !
— Donc, euh... Ça te dirait, de manger avec moi pour le déjeuner ? lui proposai-je en rougissant légèrement.
Il affiche un grand sourire radieux.
— Avec plaisir, tigresse, acquiesce-t-il avant de jeter un coup d'œil sur sa montre. Et je pense même que nous pouvons filer dès maintenant, sachant qu'il est bientôt l'heure.
Son sourire s'élargit d'autant plus, et je sens le mien légèrement faner. Nous nous dirigeons donc vers la sortie du café -vu qu'il est maintenant l'heure de notre pause, et je sens soudainement la grande main de Dean se poser au niveau de mes reins, afin de me guider. Mon corps est secoué par un léger spasme, et j'essaye comme je peux de me calmer intérieurement...
Tout cela n'est qu'amical... Même si, au fond, je me demande si j'ai bien eu raison d'agir ainsi...
C'est de Dean Gonzalès dont nous parlons, ne l'oublions pas.
3600 mots / Non corrigé
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Heyooooooooooo ! Et voilà, comme promis, voici le (certes court et tardif) chapitre 16 ! Je sais que je devais le poster dimanche, mais Wattpad bug comme jamais, donc cela m'a été juste impossible ! 😭😅
Pour vous prévenir, je pense que maintenant que j'ai ENFIN fini les cours, je vais essayer de poster 2 CHAPITRES/SEMAINES ! Un le mercredi, et un autre le dimanche ! Niveau horaire, je vous conseille d'aller vous abonner à mon compte Instagram ! (@hamida.swan) Sachant que je poste en story beaucoup d'informations niveau Wattpad ! J'essaye également de vous y prévenir lorsque je ne pense pas poster ! 👏🎉
Enfin bref, j'espère que ce chapitre vous aura plu ?! 😏
- Mmmh... Caliente le rêve d'Anna ? 🔞
- Vous pensez que sa décision a été bonne ? Y aura-t-il des conséquences ?! 😱
- À votre avis, qu'est-ce que je vous réserve pour le chapitre 17 ? Que va-t-il se passer entre DANNA lors de ce déjeuner ?! 🍑
Enfin bref, je vous dis à dimanche, du coup, mes petits poulpes ! Soyez nombreux ! ❤️🐙
P.S. : J'ai eu mon PUTAIN DE BREVET avec une PUTAIN DE MENTION TRÈS BIEN LES GAAAAAARS !!! 😱😱😭😭😂❤️
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