Chapitre 10

PDV Anna

Il tourne subitement les talons, et je laisse finalement échapper toute l'air que j'avais comprimée dans mes poumons. Il part ensuite vers la sortie en se passant rageusement la main dans les cheveux avant de mettre sa capuche.

- J'ai besoin d'une putain de clope, avant de faire un putain d'homicide.

Il claque ensuite la porte derrière lui.

Je me mordille nerveusement la lèvre inférieure, alors que la culpabilité monte dangereusement en moi. Ok, je suis peut-être allée trop loin, mais c'était diablement tentant. Comme je l'ai déjà dit, Dean est un bien curieux personnage, des plus mystérieux en plus. Lui poser des questions, surtout avec la bombe qu'il m'a laissée entre les mains, était bien trop tentant. Mais bon, j'ai envie de dire "donnant-donnant", hein ! Il m'a énervée comme jamais, donc il n'a pas à s'étonner si j'en fais de même !

Quelques minutes plus tard, il finit par revenir. Le visage froid et menaçant qu'il arborait tout à l'heure a disparu, étant remplacé cette fois-ci par son habituel rictus... génial. Je me tortille les doigts, et culpabilise. Il s'avance vers moi sans un mot, et d'ici je pourrais même sentir l'odeur de cigarette qu'il dégage... Je me demande combien il a dû en fumer. Et ça a dû bien le calmer.

-Euh Dean... je suis vraiment désolé-

Sans que je ne comprenne, il m'arrache le verre de tout à l'heure que je tenais entre mes mains, et me le balance en plein visage.

Un long silence prend place entre nous.

Je garde les yeux fermés, choquée par ce qu'il vient de faire... encore.

Je finis par ouvrir les yeux, rouge de colère, et lorsque je vois le rictus malicieux qu'il affiche, je m'énerve d'autant plus.

- Non mais t'es pas sérieux là ! m'écriai-je en m'agitant. Punaise DEAN !

Cette fois-ci, il ne se retient plus, et éclate de rire. Je serre les dents et tape du pied, attendant qu'il se taise. Mais non, il ne se tait pas et continue de rire, ce qui me rend folle de rage. Je lui tape le torse, mais il ne bouge pas d'un poil... C'est limite s'il n'a pas senti mon coup. Mais bon, ça ne m'étonne pas vu comment son torse était dur. Frappez dans du béton reviendrait au même.

Je finis par tourner les talons, rouge de colère, et attrape mon sac.

- Roh c'est bon ! lâche-t-il finalement entre deux éclats de rire. Tu l'as cherché toi aussi ! À me traiter d'alcoolique !

Je me retourne et le pointe d'un doigt rageur.

- Je ne t'ai pas traité d'alcoolique !

- C'est tout comme.

- Oui, mais non ! Enfin bref, dans tous les cas je comptais m'excuser ! Et puis, t-tu m'as saoulée toi aussi et... Mon t-shirt est fichu maintenant !

- C'est bon, ce n'est pas comme si c'était une grosse perte. Il est juste affreux. D'où tu l'as sorti sérieux ?!

Il se moque encore de moi.

C'est bon, j'en ai ma claque de lui.

J'en ai ma claque de ses incessantes moqueries,

de sa bipolarité,
de son langage,
de son regard topaze...

... de lui !

Je baisse les bras, sentant légèrement les larmes me monter aux yeux, et fais volte-face pour partir vers la salle de repos. Il faut que je change mes habits baignés d'alcool nauséabond, et m'isoler pour qu'il ne voit pas dans quel état il m'a mis...

Non, ça lui ferait bien trop plaisir, vu comment il semble s'en contreficher.

Je m'enferme dans la salle, claquant au passage fortement la porte. Si Diane découvre que je sens l'alcool, elle me tuera. Je pose ensuite mon sac sur le canapé, et me place devant le miroir histoire de voir l'ensemble des dégâts : j'ai le visage et les cheveux collants, le t-shirt complètement trempé, et les yeux rouges... super !

J'attrape mon téléphone pour envoyer un rapide message à Raph :

Hello Raph, tu pourrais venir me chercher au café s'il te plaît ? Tu me manques... ❤️
Anna

Je sais que j'ai emmené ma voiture avec moi, mais je n'ai pas vraiment envie de faire le chemin du retour toute seule, à ruminer dans mon coin. De plus, Raph est le style de gars à la force tranquille. C'est vraiment un mot qui le qualifie parfaitement ; il respire la tranquillité. Il m'apaise et me relaxe, donc je préfère largement qu'il m'amène chez moi. Quelques minutes plus tard, il me répond :

Ouais il n'y a pas de soucis, j'arrive dans une vingtaine de minutes. Tu n'auras qu'à venir manger chez moi, et nous irons ensemble à la soirée de ce soir lorsqu'il sera l'heure ?
Raph

C'est juste parfait. Je n'ai vraiment pas la force de recevoir les habituelles rafales de questions de Diane, surtout si elle me voit dans cet état.

Merci beaucoup Raph, t'es un amour ^^
Anna

:)
Raph

Que ferai-je sans lui... Alors que je compte ranger mon téléphone dans mon sac, je me ravise. Je ne suis pas d'humeur, et la seule chose qui pourrait me relaxer maintenant, c'est de la musique. Alors je vais dans ma playlist, et scrolle mes musiques... Rien ne m'attire grandement, et c'est alors que mes doigts viennent taper sans même que je ne m'en rende compte "Wicked Games" sur la barre de recherche. Cela me surprend, venant de ma part. D'ordinaire, jamais je n'aurai écouté ce genre de musique de mon plein grès. Mais cette fois-ci, j'ai envie de faire l'impasse dessus. Elle me plaît beaucoup, vraiment beaucoup, du moins si je fais l'impasse sur les paroles qui n'ont pas trop de sens. C'est l'ambiance qu'elle dégage qui m'attire, assez nouvelle de ce que j'ai l'habitude d'écouter. Cela fait naître en moi une sorte de sensation nouvelle, comme de l'adrénaline...

... et puis, j'ai l'impression qu'il y a aussi une autre raison, mais je n'arrive pas à l'expliquer.

Je finis par mettre la musique, après avoir enfilé mon casque. Je marche nonchalamment vers l'armoire qui m'est dédiée, en rythme avec la lente pulsation de la musique, et en sors un simple t-shirt noir. Je le pose sur le canapé, toujours aussi lentement, et me mets même à bouger des hanches.

C'est étrange venant de moi, d'une fille comme moi. Mais je suis seule et peux donc me permettre cette petite folie. Je vais vers le lavabo pour me laver le visage. Puisque mes cheveux sont fichus et que je ne peux pas vraiment me doucher, je me contente de les attacher en un rapide et moche chignon qui trône sur ma tête, telle une petite crotte. Je me redirige vers le canapé en dansant clairement, cette fois-ci.

Je retire mon t-shirt pour le changer, mais constate que mon soutien-gorge est aussi trempé que ce dernier. Je le retire alors en le balançant derrière moi d'un geste théâtrale. J'augmente la musique dans mon casque, me déhanche, et me mets même à imiter la femme du clip. Ça fait du bien de relâcher la pression, pour une fois que je me le permets. De plus, je dois avouer que cette musique est vraiment extra. J'attrape le t-shirt que je devais à la base mettre, le fais tournoyer, et le balance encore une fois derrière moi. Le tout en dansant comme une idiote, et à moitié nue. Je tourne sur moi-même et-

Je me fige soudainement en regardant devant moi, devant la porte.

Oh mon Dieu.

Dean se tient devant moi, adossé à l'embrasure de la porte. Je lâche un glapissement que je n'entends pas à cause de la forte musique dans mes oreilles, et remarque ensuite que mon t-shirt noir, ainsi que mon soutif sont posés sur son épaule, ce qui me fait rougir.

Il passe deux doigts sur ses lèvres, et lentement, attrape son piercing de ses longs doigts. Son regard est embrasé, ce qui me cloue sur place. Ses grandes et fortes mains passent ensuite sur son menton, et un instant, j'imagine la puissance de ses caresses... oh.

Cette fois-ci, et bizarrement, je ne me mets pas à me réprimander intérieurement. Durant l'espace de quelques courts instants, je laisse court à mon imagination. J'imagine clairement ses mains sur mon corps, alors que son regard brûlant d'une lueur que je ne connais que trop bien chez lui plonge en moi. Aussitôt, je sens une vague de chaleur naître dans le creux de mes reins. Je suis figée par le regard brûlant qu'il affiche, et la musique sensuelle qui se joue dans mes oreilles n'arrange en rien les choses. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté le temps d'un instant, entre la sensuelle voix de The Weeknd, et le regard brûlant de Dean. Je ne pense plus à rien, oublie la pièce dans laquelle nous sommes, oublie qui je suis censée être... L'effet Dean.

Puis soudainement, la musique s'arrête. Et la magie s'arrête avec. Je me sens déstabilisée, et alors que je me rends compte des circonstances de la situation, mes joues prennent feux. Oh Seigneur... Je suis réellement plantée devant lui, les seins à l'air, alors qu'il me matte ouvertement ? Laissez-moi mourir...

Comme si on venait subitement de m'électrocuter, mes bras entourent d'eux-mêmes ma poitrine pour la couvrir. Je suis censée le détester, surtout après ce qu'il m'a fait tout à l'heure... Alors pourquoi j'ai fait ça punaise !

Son sourire en coin s'étire d'autant plus, et je rougis. Alors que la musique recommence, il semble dire quelque chose du style "pourquoi tu t'arrêtes ?", et je retire instantanément mon casque que je balance au sol. Il s'avance vers moi, et je me mets à chercher du regard un t-shirt à prendre pour me cacher. Mes bras son assez mauvais pour cette tâche. Je perds de plus en plus mes moyens, et me maudis intérieurement.

Tu es idiote pour avoir dansé à moitié nue de la sorte !

Tu es idiote pour être restée figée devant lui, alors que tu avais les seins à l'air !

Tu es idiote pour avoir eu de telles pensées !

Tu es en couple espèce d'idiote !

- Q-qu'est-ce que tu fais ici ?! m'écriai-je en fuyant son regard, alors qu'il s'avance vers moi.

- La porte était ouverte, me répond-il simplement. Je voulais juste te prévenir qu'il fallait que tu te pointes ici vers 20 ou 21 heures... mais j'ai eu un empêchement avant de pouvoir le faire.

Je n'ai pas bien fermé la porte... je suis idiote ! Il balaie mon corps à moitié nu du regard, s'attarde sur mon ventre, puis remonte sur la fente de ma poitrine. Son troublant regard me fait frissonner, comme s'il frôlait le grain de ma peau. C'est à la fois étrange et agréable.

- Et depuis combien de temps es-tu là ?! m'écriai-je en essayant d'éviter du mieux que je peux son regard.

- Un certain temps, lâche-t-il avec arrogance et malice.

Quel petit pervers !

- Retournes-toi s'il te plaît.

- A quoi bon ? Pas comme si je n'avais rien vu. Pourquoi ferai-je ça, mh ? me demande-t-il en croisant ses bras sur sa poitrine bombée.

- Eh bien, pour remettre mon...

Et en me tournant vers le canapé, je constate que mon t-shirt noir a disparu.

- C'est ça que tu cherches ? me demande-t-il en brandissant mon t-shirt et mon soutif dans l'une de ses mains.

Mes yeux s'écarquillent, et je devine facilement que je dois être rouge comme une tomate. C'est vrai que c'est lui qui les avait. La lueur de malice qui brille dans ses yeux en dit assez pour me faire comprendre qu'il ne sera pas tendre avec moi... Je suis mal barrée !

- O-oui, rends-le-moi ! Et retournes-toi ! Non, pars ! Ce serait mieux. Punaise, tu ne vois pas que je... enfin que je suis...

- Si, je le vois. Très bien même.

Son sourire s'élargit, et il continue de me scanner du regard. Comment peut-il me regarder de cette manière ? Cette lueur lubrique qui brille dans son iris, il faut qu'elle cesse. C'est comme si...

... comme si il avait envie de moi.

Comment pourrait-il ressentir ce genre de chose pour moi ? C'est complètement stupide, je veux dire, regardez-moi. C'est insensé, je dois sûrement me tromper.

Néanmoins, je n'arrive à me détacher de cette couleur pétillante qui brille dans son regard. Cette lueur qui me donne l'impression de vouloir tout de moi...

... se fondre en moi,

se lier,
s'attacher,

brûler tout sur son passage.

Jusqu'à m'en faire oublier mon propre nom.

- Rends-moi mon t-shirt, dis-je sévèrement en chassant les pensées se bousculant dans mon esprit.

- Et pourquoi je le ferais ? me demande-t-il en le prenant dans sa main.

- Je te l'ai déjà dit, parce que je suis à moitié nue ducon ! J'en ai besoin !

- Ah... pourtant il m'avait semblé que tu n'en avais pas vraiment besoin il y a quelques minutes. Tu sais, puisque tu me l'as balancé sur la tête.

Je rougis. Qu'il cesse !

- J-je m'en fiche ! R-rends-moi mon t-shirt bordel !

- Oh ! C'est qu'elle dit des gros-mots la coquine !

Il se marre, et alors que je tente de lui arracher le t-shirt des mains, tout en couvrant ma poitrine d'une main, il le relève au-dessus de sa tête. Et bien sûr, ce petit idiot doit sûrement faire plus d'un mètre quatre-vingts... Punaise !

- Rends-moi mon t-shirt Dean ! m'écriai-je, les joues rouges. Je ne suis pas d'humeur.

Ah ça, pas du tout.

- T'es trooop mignonne quand t'es grognon ! se moque-t-il en levant et descendant mon t-shirt dans les airs pour me faire chanter.

Je sautille pour le rattraper, mais Dean le relève encore plus haut. Ce n'est pas possible, je ne vais jamais y arriver. Plus je saute, plus nos corps sont proches. Tellement qu'ils se touchent. Le rouge me monte de plus en plus aux joues, et je ne saurais déterminer si c'est à cause de la gêne, ou de la chaleur. Lors d'un moment d'inattention, ma main laisse échapper un de mes seins, mais nous sommes tellement proches que Dean ne semble pas tout de suite le remarquer. Sa pointe se met à durcir pour une raison que j'essaye du mieux que je peux d'ignorer lorsqu'elle frôle le torse du grand brun. Je cache rapidement l'effet qu'il me fait avec ma main, mais apparemment, Dean a bien compris ce qu'il vient de se passer.

Il n'est pas dupe.

Son regard plonge dans le mien, explore les tréfonds de mon âme pervertie, et y décèle mes désirs les plus profonds. Je sens mes jambes légèrement trembler face au regard profond qu'il m'adresse. Je ne sais plus quoi faire, comment agir. J'ai l'impression de ne plus être maître de mes actions, de ne pouvoir obéir qu'à ces deux billes topaze qui me scannent comme me caressent.

- Embrasse-moi et je te le rends, lâche-t-il soudainement.

Sa phrase suffit à me faire revenir à la réalité. Mais qu'est-ce qui me prend à penser de telles choses, je ne me reconnais plus. J'écarquille les yeux.

-Tu te moques de moi là ? dis-je de ma voix la plus innocente et outrée, comme si tout ce que je venais de penser n'était qu'illusion.

- Non, je n'ai jamais été aussi sérieux de ma vie, dit-il en se mordant légèrement la lèvre inférieure.

J'essaye d'ignorer le brasier qui se forme dans mon bas ventre lorsque je vois la façon dont ses dents maltraitent sa lèvre inférieure. Je détourne mon regard pour reprendre un peu d'oxygène comme reprendre mes esprits, et lâche un rire nerveux.

Si je ne le calme pas, je ne sais pas si j'arriverai à me calmer.

Je ne me reconnais plus, et ne sais alors pas ce que je serais capable de faire.

- Oui bien sûr, embrassons-nous ! lâchai-je d'un ton ironiquement faux. Couchons ensemble tant qu'on y est !

- Ce n'est pas une si mauvaise idée que ça.

Il fait danser ses sourcils en me lançant un grand sourire malicieux. Cette malice qui brille me suffit à me calmer complètement. Il faut que j'arrête de m'imaginer mille et une choses. Avant tout, il ne faut pas que j'oublie que Dean joue avec moi. Peut-être même que toutes les réactions que je viens d'avoir étaient ce qu'il voulait voir, pour se moquer encore davantage de moi par la suite. Ce gars a beau être très... beau, il n'en est pas moins qu'il reste un gros tocard !

- Je suis en COUPLE Dean ! Je ne vais pas faire une chose... comme ça, bon Dieu !

- Oh c'est bon quoi, arrête de toujours mettre ton copain sur le tapis.

- Eh bien, ça paraît normal de dire ça, ne crois-tu pas ?

- Non. J'ai dû embrasser des millions de filles, et Dieu seul sait que la plupart d'entre elles devaient être en couple, me répond-il en esquissant un sourire arrogant.

J'écarquille les yeux. Mais quelle ordure ! Je me demande sérieusement comment j'ai pu avoir de telles pensées envers une énergumène comme lui. Je le repousse brutalement pour instaurer une distance de sécurité entre nous, mais il ne m'en laisse pas la chance, et s'avance pour se recoller à moi.

- Tu es vraiment dégueulasse, Dean Gonzalès !

- Je sais tigresse. Allez, embrasse-moi maintenant.

Il s'humidifie les lèvres, et je rougis d'autant plus. Je déteste la façon qu'il a d'être aussi sûr de lui...

... d'être aussi arrogant !

Je finis alors par rester immobile, mes bras couvrant ma poitrine. Je garde les yeux rivés sur les siens, prête à ne pas flancher même si je sais pertinemment que je n'arriverai pas à tenir sur ce petit jeu de regards. En tout cas, je ne l'embrasserai pas, ça c'est sûr. Son bras reste toujours perché en hauteur, de sorte que je ne puisse pas récupérer mon t-shirt. Ses yeux restent eux-aussi ancrés aux miens. Après quelques secondes, je finis par flancher, et mes yeux dévient son regard.

Ils se posent alors sur ses lèvres.

Mon cerveau bug un instant, lorsqu'ils scannent la couleur rosée qu'ont prise ses lèvres une fois humidifiée-

- Allez, tu sais quoi, tiens ! lâche-t-il soudainement en me lançant mon t-shirt sur le visage.

Alléluia ! Je m'empresse de couvrir ma poitrine avec, alors qu'il lâche un ricanement.

- T'es vraiment pas marrante mais... sans rancunes, hein ?

- Ouais ouais...

Il rigole encore, et se tourne pour partir. Je souffle de soulagement, contente qu'il ait finit par me laisser, sans viol ni baisers. Une fois à l'embrasure de la porte, il s'arrête, et tourne légèrement la tête vers moi.

- Oh, et Anna...

Il se retourne cette fois-ci complètement, me lançant un long et malicieux sourire. Ses yeux ont retrouvé cette lueur embrasée qui les habitait il y a quelques minutes, et me reluquent de la tête aux pieds sans aucune gêne. Tous les poils de mon corps s'hérissent, et un brasier embrase instantanément mon bas-ventre.

- Jolis nichons, lâche-t-il avant de quitter la pièce.

3268 mots / Non corrigé

* * *

Hey ! Court chapitre, I know ! <3 ^^

Qu'en avez-vous pensez ?! ^^

- Ouhouhou ! Rapprochements nous voyons ? Vous adhérez, ou vous voulez... plus ?

- Dean est toujours aussi con, mais vous aimez ?

- Que va-t-il se passer dans le prochain chapitre à votre avis ?

Je n'ai pas grand chose à dire, donc byyye mes amours de poulpes ! <3

de HamidaSwan, qui vous kiff, Teehee.

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