14 - effet
<< Les personnes a gardé auprès de soi, sont souvent celles qui arrivent à tournant décisif de la vie.
-Harry>>
Harry vagabondait dans les rues, à la recherche de ce qui pourrait bien le faire sentir vivant autre que la présence d'Irène dans sa vie. Il ne voulait pas accepter qu'elle, ce petit bout de peau féminin d'un mètre cinquante-neuf, lui ait donné goût à la vie. Il ne saurait dire ce qu'il cherchait vraiment qui n'avait aucun rapport, direct ou indirect, avec la belle brune. Il ne voulait pas ne plus rien avoir à faire avec elle, ça, il ne pourrait pas. Il ne saura jamais de toute manière. Non, ce qui le dérangeait. C'était que cette fille était arrivée dans sa vie, dans un sacré tournant et elle y avait tout changer. Il ne voulait pas accepter que cela puisse être réel. Ou même probable. Tout ce qu'il voulait c'était savoir ce qui lui avait redonner goût à ma vie, malgré la mort de sa génitrice, dans ce lapse de temps. Il ne saurait dire ce que c'était. Parce qu'il n'y avait rien d'autre que cette femme qui avait pu lui redonner goût à la vie. Il n'y avait qu'elle et Harry ne voulait pas l'accepter.
Il ne saurait pas donner d'autre raison que le fait que pour lui, juste une personne ne pourrait rien changer à sa vie, mais c'était sa seule raison. Il était coincé dans le stéréotype du fait qu'un simple humain ne pas changer la vie d'un autre, ou bien une bénédiction ou alors en un malheur. C'était contre sa nature, s'il venait à l'avouer d'une quelconque manière que se soit. Il ne se sentait pas capable de rester près d'elle, tant qu'elle avait peur de lui et de la personne qu'il représente aux yeux de tous. Oui, Harry est sûrement un énorme monstre et l'un des plus gris bâtards que le monde n'ait jamais héberger. Mais il n'était pas non plus ainsi sans raison. C'était aussi le monde, son entourage, son mode de vie, les humains, cette planète, son quotidien qui l'avait rendu ainsi. Cela et rien d'autre parce qu'il n'existe rien qui puisse changer Harry autre que tout cela pour le rendre mauvais et, à présent, Irène pour le rendre bon.
Le monde et Irène vont sûrement devoir se battre, pour réussir à gagner la bataille sur l'esprit d'Harry, qui contre toute attente, est facilement influençable. Son esprit est comme celui de tous les humains de cette Terre, parce qu'Harry a beau être toujours lui-même, il reste humain et tout humain à son esprit influencer par ce qu'il l'entoure. L'esprit de chacun est influence parce qu'il néglige, met en avant, brise ou répare, regarde ou ignore. Tout humain est influencé parce qui l'entoure, nuit et jour, et le reflet de lui-même dans la glace. Mais chaque humain peut être aussi influencer par un autre humain.
Comme par exemple ici, Harry est influencé d'une bonne façon par Irène. Si elle n'était pas là, il serait sûrement tomber bien plus bas qu'il ne l'était à la mort de sa mère. Il n'aurait sûrement jamais accepter la mort de celle-ci, alors que là, enfui dans ses pensées sur ce qui lui donnait goût à la vie autre qu'Irène, il était sur la voix de la guérison. Il faisait son deuil, petit à petit en ne faisant pas comme la plupart des personnes dans ce monde : procrastiné. Il avait décrété d'avoir autre chose à faire de sa vie que de remettre au lendemain tout ce qu'il pourrait bien faire aujourd'hui. Harry passa la main dans ses cheveux, les repoussant vers l'arrière le plus qu'il le pouvait pour ne pas que certaines mèches rebelles ne viennent lui obstrué la vue. Il s'en foutait pas mal, habituellement, mais ici, rien n'y faisait, il en faisait une obsession.
Harry n'avait pas souvent été obsédé par quoique se soit. Mais il y fallait bien que cela cesse et qu'il faut recommencer à zéro. Les bonnes vieilles habitudes ne sont pas les meilleurs et Harry en avait des tas dans la catégorie des mauvaises. Mais toutes ces mauvaises choses qu'il avait en lui de mal, il les cachait bien à Irène, qui pour ne pas le vexer ou aborder un sujet trop lourd à entendre, faisait comme si elle ne le voyait pas. Harry ne voulait pas en parler et Irène était sûrement du même avis, même si la curiosité devait bien la rongée de toutes les parcelles de son corps qu'Harry aimait embrassé ou avoir près de lui. Soudainement, il ressentit un profond vide à force de penser à elle. Il l'avait laisser seule, chez elle, complètement abasourdie alors qu'il aurait très bien rester à ses côtés. Il ne voulait pas, à la base, la laisser seule, mais quand il vit dans son regard ce qu'il n'avait jamais vu que dans les yeux de sa génitrice avant qu'elle ne meurt, il ne peut s'empêcher de partir en courant. Il ne voulait pas revoir, encore et encore, cette scène jouée dans sa tête. Pourtant, en partant, il avait donné cette occasion à son cerveau de le torturer un peu plus. S'il n'était pas partit, il serait sûrement dans les bras d'Irène qui tenterait de le calmer du mieux qu'elle le pourrait. Et Harry ferait comme si cela ne marchait pas, pour rester plus longtemps encore dans ses bras et pour être réconforter, chose qui manque beaucoup à son existence.
Mais pour Harry, il était à présent trop tard pour faire demi-tour. Il était sûrement déjà trop tard depuis qu'il avait quitter la maison. Il pourrait très bien faire rapidement demi-tour, mais se serait vraiment stupide, mais plus intelligent, de sa part de le faire. Il regardait un instant le ciel bleu presque sans aucun nuage où le soleil brillait de mille feu, en plein milieu du trottoir. Il faisait beau, pour une fois en cette saison pas très chaude habituellement dans ce coin-ci de l'Angleterre. Harry réchauffait sa peau, à la douceur de l'astre qui se réveille en vue d'un été qui approche à grand pas. Harry n'aimait pas l'été. Il préférait l'hiver, parce que cette saison était un synonyme du froid. L'hiver était aussi froid qu'Harry et Harry aimait par dessus tout le froid. Sûrement parce que le froid relève de beaucoup de mystère que peu savent expliquer. Mais ce n'était pas vraiment ça qui faisait aimer le froid à Harry, ce n'était pas un putain de mystère, mais plutôt le sensation de chair de poule et frisson que le froid a comme impact sur les gens.
Il donnait cet effet-là à Irène et c'était sûrement une des raisons qui lui donnait envie de la connaître par cœur, de connaître tous ces moments d'hontes et de gloires ou de soulagements et de peurs, de savoir ce qui la vexe ou ce qui la perturbe, ce qui la gêne ou la remplie de joie. Il aimerait juste savoir ce qu'il a pour la rendre heureuse et non pour la faire fuir comme pour presque toutes les autres femmes qu'il a rencontré dans sa vie. Sûrement qu'elle trop innocente, naïve ou peureuse. Ou alors c'est qu'Harry veut l'avoir pour lui, sans lui demander son avis ou si elle en a envie. Harry est très possessif et Irène est dans sa ligne de mire, elle est même son objectif à atteindre. Sauf qu'Harry a peur de lui faire du mal, ou de ne plus savoir se passer d'elle.
Elle a impact sur lui plus grand que l'iceberg en avait eu sur le Titanic. Irène commençait à avoir tellement d'importance aux yeux d'Harry, que cela n'était même plus le défi qu'il c'était fixé à la base mais plutôt un objectif qui s'effaçait à mesure qu'il passait du temps avec elle. Harry ne savait même pas ce que cette fille, pouvait bien avoir de différent des autres, ou même de plus ou de moins, mais elle lui faisait plus d'effet que toutes les précédentes réunies. Harry en était déboussolé. Si bien que quand il fut le chemin retour, pour aller retourner la voir et rattraper l'heure qu'il avait perdu avec elle en marchant des ces rues, il la rata sûrement pour le restant de ces jours. Parce que pour la première fois de sa vie, il traverse la route sans regarder et c'est cette fois-là, où il a le plus besoin de voir quelqu'un au détriment de sa vie, qu'il se fair fauché par une voiture.
***
Irène était toujours dans la même position, contre le mur. Elle n'avait pas bouger, se remémorant, encore et encore, le regard d'Harry sur elle. Il ne l'avait jamais vu ainsi. On aurait dit que toute la peine du monde était retombée sur ses épaules devenues menues er frêles, d'un seul coup. Elle ne saurait en dire la raison. Comme tout le monde sur cette planète. Parce qu'il ne faut pas connaître Harry sur le bout des doigts pour savoir la signification de ce regard. On n'est même pas obliger de connaître Harry. Il faut juste avoir ressentit la même douleur, à la même intensité pour la comprendre. Irène finit par bouger, ne voulant pas passer sa vie ainsi, sachant qu'Harry ne reviendrait sûrement pas de la journée. Une pensée horrible lui vint à l'esprit, celle d'Harry ne revenant jamais. Elle ne voulait même pas que cette idée lui effleure l'esprit pourtant c'était tout ce qui était arriver depuis qu'elle avait bouger son corps. Elle tremblait de peur et de froid. Il ne faisait sûrement pas froid dans la pièce, mais le cœur de la belle prenait froid, comme si la chaleur qui l'habitait quotidiennement c'était envolé ou dissipé dans l'air. Irène ne comprenait pas vraiment la situation, mais elle s'en contre quarrait pas mal. Elle prit des vêtements propres, sentant encore l'odeur d'Harry dans sa chambre et plus particulièrement sur la place qu'il occupait, précédemment, dans son lit.
Elle alla dans sa salle de bain, trouvant l'air plus chaud dans cette pièce, alors qu'il s'y était passer des choses encore plus catholiques que dans d'autres pièces. Il n'avait fait que de la voir en soutien-gorge et pantalon de pyjama dans cette pièce et pourtant, l'ambiance avait été plus chaude. Sûrement la chaleur de la vérité empestait l'air, ce qui donnait cette sensation de chaleur au cœur de la belle. Mais ce n'était qu'une illusion parce que ka véritable chaleur, il n'y avait qu'Harry qui pouvait la lui donner. Mais cela, elle l'ignorait encore et ce sera sûrement le cas pendant longtemps. Elle se déshabilla, vérifiant bien que les stores étaient fermées. Irène était très pudique, mais avait comme limite assez vague parce que se balader nue devant sa meilleure amie ou Harry ne la gênerait pas. Mais c'était surtout le fait que son voisin la regardait, avec des jumelles, pendant qu'elle se lavait, allait au toilette, prenait son petit déjeuner, dansait dans le salon, ou quoique se soit qu'elle pouvait faire. Irène en avait marre de ce jeune homme, qui passait énormément pour un pédophile. Elle lui avait déjà dit d'arrêter, mais rien n'y faisait, il était encore homnibuler par elle. Il fantasmait même d'elle le soir, ce qui dégoutait encore plus Irène de lui. Mais cela, il l'ignorait. Alors Irène fermait toujours, depuis la fois où elle l'avait grillé, ces stores. Elle espérait que le fait qu'il ait pu les voir, Harry et elle hier soir, le dégoûter. Mais il faudrait sûrement bien plus que la vue d'Harry soignant Irène -vêtue seulement d'un soutient-gorge sur le haut de son corps- pour le dégoûter. Même, cela l'avait rendu jaloux d'Harry. Il croyait pouvoir avoir une chance avec elle, ce Bastian, mais c'était déjà perdu d'avance. Bien avant qu'il n'entre dans sa vie. Bien avant qu'Harry entre dans sa vie de la belle aussi.
Irène entra sous sa douche, vérifiant une dernière fois les stores, et prit une douche. L'eau chaude sur sa peau lui faisant du bien. Elle remarqua, le pansement qu'Harry lui avait mit hier sur sa blessure tenait toujours. Elle devait avouer que c'était la première fois qu'un pansement tenait toute une nuit avec elle et qu'aussi, Harry avait des mains d'expert. Elle se disait qu'il aurait très bien ou être kinésithérapeute, masseur, médecin, infirmier ou encore gigolo. La dernière idée lui donna un hoquet de surprise. Elle ne se reconnaissait pas à travers cette pensée qui fut rapidement remplacée par une autre dans sa tête. Elle imaginait tous les métiers que cet homme faisait, ou aurait bien pu faire dans sa vie. Elle le voyait avec des métiers où il gagnerait beaucoup, comme pour d'autres où il gagnerait moins. Ce n'était pas vraiment ça qui l'intéressait, mais c'était toujours la meilleure façon de les départager ou différencier entre catégorie. Irène passa sa main, dans son dos, à l'emplacement où se trouve le pansement qui même sous l'eau, ne partait pas.
Elle le toucha et ressentit à nouveau la même sensation de picotement qu'elle avait ressentit la veille quand Harry avait posé le sparadrap sur sa peau. Elle souris, à cette sensation assez agréable. Puis, une sensation beaucoup moins agréable lui vint, quand elle arracha le pansement. Enfin, du mieux qu'elle pu, puisqu'elle ne peut pas le faire en un seul coup, comme elle avait l'habitude de le faire. Elle cracha rapidement dans la douche, pestant contre le fait d'avoir eu l'idée de retirer le pansement. La plaie saignait de nouveau et ni Harry ni sa meilleure amie n'était là que pour la soigner. Elle mit son dos sous l'eau, espérant que cela aiderait son sang à coaguler. Du sang, pas non plus en quantité gastronomique au point de perdre un litre, coulait le long de son dos pour atterrir sur le sol de la douche. Mais ce n'était pas non plus que quelques petites gouttelettes. Irène s'en voulait d'avoir eu cette mauvaise idée, mais maintenant, il fallait attendre que le sang arrête de couler pour désinfecter et y placer un nouveau sparadrap.
Irène sortir de la douche, après avoir laver son corps, ses cheveux et que la plaie ait arrêtée de saigner. Elle mit ses sous-vêtements avant de mettre un pansement sur sa plaie, toute seule. Elle devait bien avouer qu'Harry l'avait mieux mit qu'elle. Quand elle ramena ses mains à l'avant de son corps, elle ne put s'empêcher, involontairement, de toucher la cicatrice le long de son côté gauche. Une petite larme glissa sur sa joue gauche se rappelant de la douleur qu'elle avait ressentie à ce moment-là et aussi de la honte et humiliation qui s'en était suivie. Elle n'avait pas fait de sport pendant plusieurs mois tellement que la plaie lui faisait mal. Une brûlure au deuxième, presque troisième, degrés. Une brûlure où son père repassait dessus quand elle n'était pas sage. Une nouvelle larme coula le long de sa joue gauche. Elle ne savait même plus comment elle faisait pour aimer son père après toutes les horreurs qui lui avait faites et aussi sa mère qui était témoin de la scène mais qui n'avait jamais rien fait. Elle se rappellera à jamais de la connerie qu'elle avait faite pour subir cela. Même si sa bêtise ne valait pas vraiment la douleur qu'elle avait pu ressentir au toucher de la flamme du briquet de son père. Le but de son père avait été réaliser puisqu'Irène se souvenait encore de la connerie qu'elle avait faite, après plusieurs années. Elle aimerait bien qu'Harry essuie les quelques larmes, d'un revers du pouce. Mais Harry n'était pas.
Irène regarda sa poitrine montée et descendre rapidement rien qu'à la pensée d'Harry. S'en était fou, même affolant, l'effet que ce ténébreux jeune homme avait sur elle. Elle n'avait jamais fait beaucoup de mal autour d'elle, mais son père voyait toujours les choses beaucoup plus graves qu'elles ne le sont alors, Irène subissait un châtiment vraiment trop exagéré pour la connerie qu'elle commettait. Elle voyait, en dessous de son sein gauche, à environ quatre ou cinq centimètres de celui-ci, une autre brûlure, et une tâche rouge quelques millimètres à sa droite. Une brûlure que son père lui a fait et la tâche rouge était des veines qui avaient éclatés une fois où il avait pressé ses mains sur l'abdomen de sa fille. Elle se rappela, du manque d'oxygène qu'elle avait eu à cet instant-là et de la dilation qu'avait eu ses yeux pendant encore quelques heures après la punition. Elle avait failli mourir ce jour-là, comme beaucoup d'autre fois où son père l'avait puni. Ce qui le dégoutait le plus était que sa mère faisait comme si de rien n'était et que son père disait ne jamais lever la main sur elle, même quand elle était pas sage, aux autres. Elle avait envie de vomir, rien que d'y passer. Alors quand elle le voyait dire ça, elle était à une seconde de vomir sur les chaussures de la personne la plus proche d'elle physiquement.
Irène secoua la tête et finie de se rhabiller. Elle ne voulait plus y penser. Elle voulait absolument que son esprit change de sujet avant qu'elle ne finisse par vomir et par s'arracher tous les cheveux qu'elle a sur le crâne. Elle descendit, espérant y revoir Harry, mais tout ce qu'elle vit était sa meilleure amie qui déjeunait. Alors, elle prit son petit déjeuner avec elle, déçue d'elle-même et déçue d'Harry. Elle ne savait pas vraiment les raisons de son départ si soudain, mais tout ce qu'elle savait c'était que dès qu'elle reverra, elle souhaitera des explications s'il est capable de les lui donner justement. Irène écoutait à moitié sa meilleure amie et colocataire déblatérée sur son rendez-vous de la veille. Elle avait presque oublier que celle-ci avait eu un rencard et qu'elle était rentrée que ce matin, quand Irène était à peine entrée dans la salle d'eau.
Elle ne prêtait pas vraiment attention au discours de sa meilleure amie, étant plus dans ses pensées qui tournaient autour d'Harry, que sur un questionnement à faire par rapport au monsieur qui va sûrement bientôt demander sa meilleure amie à sortir. Elle était heureuse pour elle, mais sa joie était bloquée par ses questionnements sur Harry et aussi son inquiétude vis-à-vis de lui. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui et de se demande pourquoi il est ainsi et pas autrement. Parce qu'elle le sait, qu'elle le sent au plus profond d'elle-même, il a un bon côté ce Harry. Mais là, tout d'un coup, son monde disparu sous ses pieds. Elle sentait tout se briser autour d'elle comme si un séisme se déroulait alors que dans la réalité, il n'y avait pas de séisme. Tout son monde se cassait et se brisait, sans qu'elle ne puisse rien faire. Son monde c'était casser, en même temps que celui d'Harry, en même temps qu'elle reçu une petit calque sur la joue de la part de sa meilleure amie pour la ramener à la réalité, en même temps qu'Harry c'était fait faucher par la voiture.
Deux mondes se brisent quand l'un deux s'effondre.
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