13 - réveil
« Regarde dehors, tu verras qu'il fait plus beau dans ton cœur qu'il n'y paraît
-Irène »
*Irène*
Elle se réveilla dans les bras d'Harry. Elle se sentit un peu compressé au début à cause de la fermeté avec laquelle il la serrait contre lui. Irène sentit qu'il ne voulait pas qu'elle le quitte de sitôt. Pourtant, elle avait envie de se levée. Elle devait allée aux toilettes et cela devenait vraiment pressant pour la jeune fille. De plus, ce n'est pas très présentable de faire pipi au lit, surtout si c'est Harry, aux yeux d'Irène. Alors, elle tenta par une et milles façons de s'échapper de ses bras, tout en se retenant de faire pipi dans sa culotte.
Elle ne voulait pas non plus réveillé Harry, parce qu'elle se retrouverait dans de beaux draps à devoir lui expliquer la situation, imaginant déjà le sourire en coin qu'il aurait et la pétillante dans ses yeux. Irène n'avait pas vraiment envie que cette situation ait lieu, alors elle faisait tout pour qu'elle n'arrive pas. Harry la serrait bien trop fort pour qu'elle ne puisse s'en sortir par elle-même. Elle devait avoir l'aide de celui qui l'empêche d'aller faire ses besoins. Elle n'allait pas le réveiller et se laisser abattre pour autant. C'est Irène et elle ne se laisse pas faire. Elle gesticule un peu dans tous les sens, donnant l'impression qu'elle fait une crise d'épilepsie.
Elle réussit comme même à se défaire de ses bras, miraculeusement, et entreprit une petite course jusqu'aux toilettes où elle put enfin soulagée ses reins et sa vessie. Lorsqu'elle sortit des toilettes et qu'elle retourna dans la chambre, elle fut surprise de ne plus y trouvée son Harry. Le lit était vide, mais avait l'air de ne plus être inoccupé depuis longtemps. Elle avait pourtant l'impression de n'être allée aux toilettes que quelques minutes, même pas 5 et Harry avait déjà disparu.
Elle cherchait du regard après lui dans toute la chambre, sans pour autant y pénétré de peur qu'il surgisse de nulle part, mais elle ne le vit pas. Elle se retourna et se retrouva très proche d'Harry, qu'elle n'avait même pas sentie près d'elle et sursauta. Le rire rauque d'Harry résonna dans les oreilles d'Irène. Il trouvait cela drôle, alors qu'elle c'était presque fait pipi dessus alors qu'elle avait pourtant vidée ses reins qui menaçaient d'explosés. Harry souriait à pleine dents, vicieusement.
Il avait une idée derrière la tête, Irène en était sûre et certaine, si les mots pouvaient décrire la force avec laquelle elle y croyait. Elle se décala sur le côté ne voulant pas faire face à Harry quand il avait ce sourire sur les lèvres. Mais Harry est plus rapide qu'elle et il se décala avec elle, d'un pas beaucoup plus assuré et déterminé qu'elle. Irène se retrouva collée au mur avec un Harry Styles qui lui barrait le passage, sachant qu'il avait un sourire malicieux sur les lèvres. Vu comme il regardait Irène, on pourrait croire qu'il allait la bouffé toute crue, mais non, il est juste amoureux et Irène ne le voit pas assez que pour le sentir dans la chaleur qu'il émane quand il est prêt.
Les battements de cœurs irréguliers d'Irène parviennent jusqu'aux oreilles d'Harry, ce qui, bien évidemment, agrandit son sourire qui finira par faire tout son visage et ressemblera au chat dans Alice aux pays des merveilles. Le sourire d'Harry fait encore plus stressé Irène qui se demande pendant encore combien de temps cela va durée avant qu'Harry ne se lance à l'attaque. S'il le fait, parce qu'Irène le sait, qu'il pourrait faire croire mais que pour finir, il ne fera rien et partira comme si de rien n'était. Il en est tout à fait capable et c'est de ça dont elle redoute le plus, c'est d'avoir peur pour rien et qu'Harry voit cette peur en s'en serve. Elle aimerait tellement ne pas avoir peur de lui, mais elle n'y peut rien, même si elle éprouve de l'amour envers lui, cet être masculin lui fait encore peur.
Irène sent les mains d'Harry se posées sur sa taille et la faire se plaquée contre le mur. La distance rétrécit entre leurs deux corps et Irène en perd son souffle. Harry, quand à lui, reste aussi zen qu'il ne l'est habituellement. Il connait l'emprise qu'il a sur Irène et sur son corps vêtu que de simples sous-vêtements, mais il ne veut pas en profité non plus. Il aime Irène et voudrait prendre son temps avec elle plutôt que de la déshabillée d'un seul coup, même si ce n'est pas l'envie qui lui manque de le faire. Mais il se retient, du mieux qu'il le peut, en se mordant la joue et se mordant la lèvre inférieur, mais il y arrive.
Irène est emprisonnée entre le mur et le corps d'Harry qui ne cesse de se rapprocher du sien pour finir collé au sien avec le front d'Harry contre le sien. Irène sentait le souffle chaud d'Harry s'implanté sur son visage. Elle n'en pouvait plus et se demandait combien de temps encore allait-elle savoir tenir avant de se jetée sur les lèvres de l'homme qu'elle pouvait appelée à présent : son homme. Personne n'avait jamais pu appeler Harry de la sorte. Il n'avait laissé quelqu'un le faire, se trouvant bien trop supérieur que pour laisser aller les choses de la sorte, que pour laisser une misérable femme qui n'en vaut pas un sous le surnommer de la sorte.
Harry se sentait bien trop supérieur que pour que se laisse puisse arriver, mais avec Irène s'était différent. Irène et lui en avait tous les deux le pressentiment que ce ne sera pas comme pour toutes les relations entre eux deux. Mais que depuis qu'ils se sont rencontrés rien ne seraient plus jamais pareils dans leurs vies non plus, que l'autre avait déposé un trop grand impact que pour qu'ils puissent vivre chacun de leurs côtés pour le moment. Irène avait trop d'importance pour Harry et vice versa, mais ce n'est pas pour autant que tout ira bien.
Harry est toujours le même, ce méchant garçon insubordonné et Irène est libre mais elle est toujours à la recherche de la personne qu'elle est vraiment, de la belle personne qui se cache en elle. Irène peut être fière d'elle. Elle a sue ouvrir en grand les portes du cœur d'Harry, en ne faisant rien alors que jamais personne, même pas sa mère ni sa sœur n'avait sue voir en lui comme elle voyait en lui. Mais Harry était encore et toujours trop sombre, trop ténébreux, trop mystérieux, trop vicieux, trop malicieux, trop cachotier, trop lui que pour qu'Irène se sente totalement bien avec lui, en sa présence.
Harry avait toujours son côté en lui qui faisait peur à Irène et dont elle ne pouvait que se sentir mal à l'aise quand Harry était près d'elle. Irène en était persuadée que ce côté d'Harry ne partait pas quand elle était là, ce côté se cachait juste très bien derrière un masque. Harry finit par éliminer la distance qu'il y avait entre lui et Irène pour s'accaparer les lèvres de la jeune fille avant que quelqu'un vienne les lui retirés. Irène ne prit pas vraiment part au baiser, ayant toujours la peur au ventre du côté sombre d'Harry. Elle savait qu'Harry était quelqu'un de bien, que c'était un homme bien mais qui avait été tellement blessé par la vie qu'il avait préféré faire comme s'il n'était personne, qu'un méchant dans les vieux films.
Irène sentit qu'Harry devait plus déterminer à qu'elle fasse partie du baiser. Il y a quelques minutes, elle n'aurait pas été contre, loin de là, mais, maintenant, c'était autre chose. Elle avait réalisée l'emprise qu'avait Harry sur elle et jusqu'où pourrait bien aller le côté sombre de cet homme. Irène sentait Harry se brusquer et mettre fin au baiser avant de la dévisagée. Irène aimerait se mettre dans ses petits souliers. Irène ne savait pas jusqu'où Harry pourrait bien aller et c'est de ça dont elle avait peur, c'était ça qui la terrorisait depuis qu'elle avait croisée son regard vert foncé, dur et sombre mais à la fois, si doux et brisé.
*Harry*
Il tenait toujours fermement Irène contre lui, mais malgré ça, il sentait qu'elle lui filait entre les doigts, comme hier et comme toujours, comme depuis leur rencontre. Il ne voulait pas accepter cette idée, parce que pour lui, Irène était sienne et que personne ne pouvait la touchée autre que lui et personne ne pouvait la lui retirée, elle-même ne pourrait pas s'enfuir. Mais malgré tout, que tout cela se passe physiquement, mentalement ce n'est pas du tout la même chose. Harry se renfrogne à l'idée qu'on lui retire Irène après tout ce qu'il a fait pour l'avoir dans ses bras à l'instant même. Harry n'acceptera jamais qu'on lui retire tout ce qui lui appartient.
Il ne s'y fera jamais à l'idée, parce que pour lui, tout ce qui lui a appartenu un jour, lui appartiendra toujours. Mais les humains ne sont pas des objets, et ça, Harry ne sait rien y faire et ne sait pas l'accepté non plus. Il ne peut pas demander à Irène de faire tout ce qu'il désire, il ne peut pas la retenir éternellement contre son gré auprès de lui et cela se rapproche de la torture même pour Harry. Il ne supporte pas qu'elle puisse avoir peur de lui. Pour lui, elle ne devrait pas, il fait tout même pour ne pas que cela arrive, mais il ne sait pas se contrôlé tout le temps, alors il a des fois où elle a peur. Il aime quand elle a peur de lui.
Il sent qu'elle va finir par partir en courant et qu'il en saurait la rattrapé. Il essaye tant qu'il le peut qu'elle n'ait pas peur, qu'elle se sente bien avec lui, mais il a des fois où l'inévitable est obligé de venir et il est entrain de se dérouler au moment même. Elle aurait due être avec lui dans le baiser, il savait qu'elle aimait ça, mais le fait qu'elle ne l'aide pas, le fait se sentir encore plus de mauvaise humeur. Il ne fallait pas que ce moment arrive aux yeux d'Harry et pourtant, il se passait.
Il tentait tant bien que mal de contenir sa colère pour ne pas qu'elle explose et qu'Irène ait encore plus peur. Il n'aime pas quand son cœur bat irrégulière par la peur au lieu de l'amour, par l'angoisse plutôt que par l'envie. Il peste intérieurement contre tout, tandis qu'il voit les yeux d'Irène sortir de leurs orbites petites à petits, comme si elle avait vue un fantôme. Mais les fantômes cela n'existent pas et c'est donc de sa faute si les yeux d'Irène ont cette expression.
Harry tente du mieux qu'il le peut mais Irène, sans le savoir, ne l'aide pas du tout. Harry ne tient pas plus longtemps et tape son poing contre le mur, faisant sursautée Irène et qui lâche un petit cri de surprise très aigüe. Harry ne se reprit pas immédiatement. Il a toujours fallut du temps à Harry pour se calmer, toujours et ce n'est pas maintenant que cela changer. Il recula d'un bond, faisait sursautée Irène à nouveau. Irène n'allait pas être au bout de ses surprises pour la journée.
Harry est comme ça et elle en a peur. Il tape un nouveau contre le mur et descend les escaliers, à la vitesse de la lumière en faisant autant de bruit qu'un éléphant. Il fait exprès de taper du pied. Il était habillé et prit sa veste avant de sortir de chez Irène, qui était toujours contre le mur, en sous-vêtements à ne rien comprendre à sa misérable vie.
Elle se dit juste qu'Harry avait besoin de prendre un peu l'air et qu'il reviendrait bientôt, pour se rassurer et tenta d'oublier l'idée que ce serait de sa faute s'il est comme ça. Elle resta comme même pendant plusieurs minutes ainsi, contre son mur à se torturer le crâne pour savoir ce qu'elle devrait faire à présent. La journée avait pourtant bien commencée, tout comme la journée d'hier c'était finie, mais plus le temps avance et plus ça empire entre Irène et Harry.
Elle reste paralysée et se ronge les ongles sur ce qu'Harry pourrait bien faire pour extériorisé sa colère et à ce qu'il pourrait bien lui faire à elle. Harry se balade, les mains dans les poches, la tête vers le bas et les dents serrés au point qu'il en a mal mais de ça, la douleur, il s'en fout totalement. Il continu encore et encore, ne regarde même pas où il va, traverse sans regardé. Mais l'inévitable n'est pas évitable et, Irène autant qu'Harry sente leur cœur se percutés dans leurs poitrines. Harry a la vue noire et Irène a un mal au cœur soudain, comme si le monde se dérobait sous leurs pieds, à tout les deux.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top