12 - cicatrice
<<Si tu meurs, je mourais avec toi. Deux cœurs entremêlés ne peuvent que mourir ensemble.
-Harry>>
*Irène*
Tandis qu'elle était émerveillée par la beauté et la subtilité de son regard, elle se perdit dans ses pensées, toutes dirigées essentiellement sur Harry et son corps sculpté et son bronzage encore présent. Elle l'envie d'avoir bien profité du soleil, alors qu'elle n'en avait pas vraiment profiter. Son peu de bronzage est partit avec le soleil. Une lueur d'espoir passe dans ses yeux, lorsqu'Harry rapproche son visage à nouveau du sien, mais que pour finir, il be fait que déposer un léger baiser sur son front. Elle son bras gauche glisse sur son corps s'attardant sur ses hanches avant de prendre sa main pour déposé, sur le dos, un nouveau baiser. Elle sent son pouce lui caresser tendrement la main, et puis l'attirant vers lui dans un geste souple, elle se laisse tomber dans ses bras. Elle sent les bras du jeune homme lui entouré la taille, la tenir fermement pour être sûr qu'elle ne partira pas même si l'envie ne lui frôlerait même pas l'esprit tellement qu'elle si sent bien. Elle ne manifeste aucune déception quand au baiser qui n'est pas encore survenu, dans sa tête c'est le chaos, dans son cœur la tempête et dans son regard le feu d'artifice, dans ses entrailles l'apocalypse.
Elle se blottît dans ses bras comme si sa vie en dépendait, comme si elle allait mourir si elle attendait une seconde de plus. Elle hume le parfum du jeune homme, s'accordant le plaisir d'être à lui sans se poser plus de questions sur l'avenir. Elle se laisse bercée par les caresses d'Harry de bas en haut et de haut en bas dans son dos. Elle est heureuse de sa vie, elle ne changerait rien à l'instant, tout ce qui compte pour elle c'est d'être les bras d'Harry, lui et personne d'autre, ces bras et pas ceux d'un autre. Elle ne compte plus les secondes, elle aimerait restée comme ça pour le restant de ces jours, mais tout n'est pas infini, loin de là. Harry dépose un baiser sur le sommet de son crâne, humant, lui aussi l'odeur de la jeune fille, ce shampoing qui lui avait tant manquer, elle n'avait pas changer depuis, toujours le même shampoing, toujours la même odeur. Son parfum bon plus n'a pas changer, au grand plaisir des narines d'Harry.
Elle entend le cœur d'Harry battre à toute vitesse, elle ne demande rien de plus que cet instant dans sa vie. Il ne lui manquait que ça pour mourir en paix, se laisser bercer dans ses bras au rythme de ce cœur qu'elle chérit tant, se laisser envelopper dans une bulle d'amour et de bonheur avec lui, se laisser envahir par des millions de papillons et de feux d'artifice. Elle ne changerait la situation pour rien au monde, mais tout à une fin. Elle sent ses bras glisser et son corps partir, Harry se dégage d'elle. La tête baissée et la mine ronchon, elle joue avec ses pieds et ses manches, toujours une épaule à l'air mais n'ayant rien à faire, elle la laisse à la vue des yeux d'Harry, dans le cas, où il aurait l'idée de s'emparer à nouveau de son épaule, ce qui ne la gênerait pas. Tandis qu'il fait un pas vers elle, elle fait un pas vers l'arrière, laissant la même distance que précédemment entre eux. Il ne comprend son geste, mais elle non plus, elle s'en veut et regrette immédiatement.
Se rongeant les ongles comme signe de nervosité quand à la réaction du jeune homme à son pas incontrôlé. Il s'avance vers et encore une fois elle recule. N'ayant pas beaucoup de patience face à cette femme, Harry passe vite, la pousse et sort de l'habitacle. Il descend les marches des escaliers, se disant qu'une nouvelle fois, leur rencontre est rater. Elle s'en mord les doigts, la porte encore grande ouverte, l'air froid de dehors la renvoie à la réalité, à son erreur, elle s'en veut. Elle ferait tout pour rattraper son erreur, quitte à attrapé la grippe en courant après lui. Elle ne prend pas le temps de vite se chaussée de ces bottes, et part, à pied, après Harry, en courant. Il fait noir, très sombre, Harry étant en noir, sera encore plus difficile a retrouver. Heureusement pour elle, il y a des réverbères et, facilement, elle voit Harry, à pied, tête baisser, les poings serrés, pas loin d'elle sur sa gauche. Elle court après lui, mais il marche vite, elle attrape vite froid mais ne s'arrête pas.
Irène: Harry!
Il se retourne, la voit, morte de froid qui accoure vers lui. Rapidement tout de même, elle arrive à lui, poster juste devant lui, devant son corps raide et tendu mais qui se radoucit vite en voyant le corps fragile de la jeune femme trembler de froid. Il l'amène à lui, la serrant fort pour la réchauffer, ne voulant pas qu'elle tombe malade, il s'en voudrait et surtout ne pourrait plus la voir derrière le comptoir de la boulangerie, il se dit qu'il pourrait toujours resté à côté d'elle et s'en occupé mais il a sa vie, son travail et ne peut pas encore pour le moment s'en désister. Il doit subvenir a ses besoins, même si Irène représente beaucoup à ses yeux, il doit comme même gagner de l'argent pour vivre. Il doit se nourrir et pouvoir boire. Elle est importante à ces yeux, comme les étoiles dans le ciel pour un astrologue. Elle sent ses mains faire des montées et descendes dans son dos, avec douceur et tendresse, amour et compassion.
Elle enroule la taille du jeune homme de ces bras frêles et frileux tout comme le reste de son corps. Elle avait froid, mais dans ses bras, elle est réchauffer. Plus besoin d'un radiateur dans les bras d'Harry, elle si sent en sécurité, au chaud, formidablement bien, reposée, en paix. Une petite brise, et elle est à nouveau gelée. Harry se décale d'elle, lui sert fermement la main et part vers l'appartement de la jeune fille. Arriver là-bas, il ferme doucement la porte derrière lui et regarde, cette fille, qui en une seule nuit, sans même finir à poil dans le lit, réussit à faire battre son cœur comme jamais. Une si petite fille, si innocente, si inoffensive, si fragile, si blessée mais si belle et attirante, il la chérit comme la prunelle de ses yeux. Elle vaut bien plus que de l'or pour lui. Entre vivre et qu'elle soit morte, ou mourir et qu'elle soit en vie, il préférait mourir que de vivre sans elle.
Il préférait mourir que d'avoir à se rendre sur sa tombe ou à se pavaner dans la rue, avec un enfant et au bras de son mari. Il s'avance vers elle, redoutant qu'elle ne recule une fois encore, mais elle ne le fait pas. Elle reste là, à se dandiner sur ses pieds, se posant sur l'un et puis sur l'autre, jouant avec ses mains. Elle se ressemble à une poupée de porcelaine, une petite fille qui a fait une bêtise et voudrait le dire à ses parents mais n'en a pas le courage alors elle reste là pour montrer qu'elle a fait quelque chose mais qu'elle n'ose pas le dire. Il continu de s'avancer vers elle, avec toujours le doute qu'elle ne recule pas. Pour finir, il finit, posté devant elle, la tête vers le bas pour le regarder tellement qu'il est prêt d'elle. Il recule un peu, pour mettre de la distance et être, donc, libre de ses mouvements. Il prend son menton entre son pouce et son index, lui relevant le visage vers le sien. Elle finit par le relevé, entièrement, comme si elle regardait les nuages au dessus de sa tête. Il plonge son regard dans le sien, remplit d'éclats de verre à cause du passé et de lumière par l'effet qu'Irène à sur lui. Un sourire se déploie sur les lèvres de celle-ci, ainsi que sur Harry.
Harry: Tu ne recule plus?
Irène: Pourquoi est-ce que je devrais?
Harry: Je suis dangereux.
Irène: Laisse-moi rire, même un chat me fait plus peur que toi, pourtant j'adore les chats.
Harry: C'est méchant, toi aussi tu aimes les chats?
Irène: Tu vois, c'est pour ça que tu ne me fais pas peur.
Harry: Tu devrais comme même, je suis dangereux.
Irène: Pas à mes yeux.
Harry: Je suis quoi alors à tes yeux?
Irène: Quelqu'un qui est perdu et blessé.
Harry: Je ne suis pas faible.
Irène: Tu te fais passer pour quelqu'un de dangereux pour sauver les apparences, tu te mets sous une carapace, un bouclier pour pas paraître pour ce que tu es, un faible.
Harry: Je ne suis pas un faible!
Il la pousse jusqu'au mur en face de la porte, toujours son index et son pouce sur le menton de la jeune fille. Elle commence à avoir la peur qu'il lui fasse du mal qui entre en elle, en empoignant ses entrailles et en les tordant.
Irène: Tu me fais mal...
Ses mots n'étaient pas très loin de la vérité, elle avait mal, au fond d'elle-même, son dos aussi s'appuyant contre le mur avec un clou mal placé. Il voit dans le regard de la jeune fille, la peur transparaître avec la douleur. Une larme qui perle au coin de son oeil, dévale sa joie et finit par s'écraser sur le parquet de bois. Tandis qu'une autre menaçait de coulée, Harry l'essuie lorsqu'elle arrive sur sa joue, amenant Irène à lui pour la sentir au plus près de lui, et au plus loin de la douleur dans laquelle il l'emportait. Il ne voulait pas lui faire du mal, c'est en caressant son dos, qu'il sentit un accro dans le t-shirt de la jeune fille qu'il n'avait pas sentit précédemment. S'attardant sur cet accro, il sent un liquide chaud en sortir, une plaie. Il s'écarte d'elle et la retourne violement mais rapidement, ne lui laissant pas le temps de comprendre ou de réagir. Avec la faible lumière de la lumière de l'entrée, il voit une plaie et du sang, regardant ensuite dans le mur, et vois le vieux clous rouillés avec un peu de sang dessus, situés au même niveau que la plaie d'Irène.
Harry: Où es ta salle de bain, et tes pommades et pansements?
Irène: Dans la salle de bain, deuxième étage, avant dernière porte à droite.
Il la prend par le poignet, lui fait monter les escaliers à grande vitesse avant de jauger Irène trop lente, surtout trop entrain de se poser des questions. Il s'arrête, se retourne et la prend dans ses bras comme une princesse, ce qu'elle est à ses yeux. Trouvant la salle de bain, à l'endroit comme indiqué, il la dépose sur le rebord de la baignoire. Cherchant dans tout les tiroirs après de la pommade et des pansements, s'arrêtant un peu perplexe lorsqu'il trouve les serviettes hygiéniques et tampons avant de se re concentrer sur son but principal. Il trouva enfin après plusieurs recherches et trouvailles. Irène toujours sans aucune réponse à toutes les questions qui sèment la pagaille dans son esprit. Elle le voit avec ce qu'il demandait. Elle n'avait pas oser lui demander plus, se disant qu'il avait une petite blessure qui le gênait et qu'il ne pouvait pas atteindre tout seul, pas assez souple ou autre. Il se retourne vers elle et se positionne devant son être détacher de la réalité.
Harry: Retire ton t-shirt.
Irène: Pardon?
Harry: Retire ton t-shirt.
Irène: Mais pourquoi?
Harry: Tu as une plaie dans ton dos et tu saignes, c'est à cause de moi, alors c'est bien à moi de réparé mes erreurs.
Il n'attendit ni plus ni moins la réponse de la demoiselle et retira son t-shirt, heureusement pour elle, elle portait un soutient-gorge qu'elle ne retire que juste avant de dormir, pas besoin de cachée sa poitrine. Elle se retourne, met les pieds dans la baignoire, et attend qu'Harry la soigne pour enfin enfiler à nouveau le t-shirt. Harry reste bloqué, sur son dos, examinant la trace qu'elle a dessus. Il ne l'avait pas vu la dernière fois, aussi ils étaient dans le noir, elle n'avait pas l'air d'avoir mal et, aussi, il était bourré. Son souffle s'écrase dans la nuque de la jeune fille, lui procurant des frissons. Elle commence à avoir froid, dans cette salle de bain glacé, juste en bas de pyjama et soutient-gorge. Les doigts d'Harry glisse sur la trace, elle sait qu'il la vu, elle sait précisément où se trouve cette trace et qu'Harry est entrain de la toucher. Elle ne lui fais plus mal depuis longtemps, une trace de naissance, comme une tâche qui nous distingue de tout le monde. Elle ne l'aimant pas quand elle était petite, et puis, elle apprit à l'apprécier et maintenant, elle la chérit, parce que c'est ce qui lui montre qu'elle est différente des autres, pas encore prise dans les pièges de la société.
Irène: Tu ne me soignes pas?
Harry: C'est quoi cette marque?
Irène: Une ligne, courbée. C'est une marque de naissance, un peu comme une tâche. Elle me différencie de tout le monde, c'est pour ça que je l'aime et qu'elle ne me dérange en aucun point.
Harry: Pourquoi?
Irène: Je sais, que je ne serais jamais comme les autres, et cela me convient. Tu ne me soignes toujours pas?
Harry: Elle me perturbe.
Irène: N'y fait pas attention, ce n'est qu'une marque comme une cicatrice, un tatouage si tu veux.
Harry: On dirait une brûlure.
Il n'avait pas tord, elle se crispe à ses mots. La souffrance de cet instant, elle n'avait que 5 ans. Elle avait fais une bêtise. Son père pour la punir, lui a brûlée une partie de la peau, faisant une courbe qui passe entre les omoplates, descend vers la gauche, et termine au niveau de ses côtes.
Harry: Dis-moi la vérité...
Irène: C'est une brûlure.
Harry: Comment...
Irène: Mon père.
Elle ne l'avait pas laisser finir, ce que déteste Harry, mais il ne lui en voulait pas, sa réponse était assez suffisante pour vouloir faire du mal à quelqu'un d'autre qu'elle. Il ne posa pas plus de questions, voyant qu'elle ne voulait plus en parler et juste en finir avec cette discussion, qu'elle en reparlera quand elle en aura l'envie. Il soigne sa plaie due au clou rouillé, qu'il ne va pas perdre plus temps à laisser comme ça. Il compte enfoncé le clou, pour que plus jamais il ne blesse Irène, comme lui il la blesse. Il est conscient qu'il lui fait du mal, mais il essaye de sa rattraper du mieux qu'il peut. Il dépose un pansement sur la plaie, maintenant soignée et désinfectée. Il tend le t-shirt à Irène, par dessus la tête de celle-ci. Elle le prend et se levant, Harry ne fait que fixer cette brûlure qui a autant laisser une trace sur le corps que dans la tête d'Irène, elle bouge, en même temps que son corps. Il est subjugué par cette trace en mouvement, elle suit vraiment Irène partout, encrée en elle définitivement. Son t-shirt reposé sur son corps, elle sort de la baignoire, mais manquant de tombée, Harry la rattrape de justesse. Ils restent pendant quelques temps à se fixer dans les yeux depuis que leurs regards se sont recroisés. Aucun d'eux ne bougent, puis Harry la redresse complément. Debout devant l'autre, main dans la main, un la tête vers le bas et l'autre la tête vers le haut, ils se contentent de se contempler sans limite.
Irène: Tu veux regarder un film avec moi?
Harry qui s'imaginait entrain d'arracher le t-shirt et de dégrafer le soutient-gorge de celle-ci dans son lit, tout en l'embrassant, retombe de ses rêveries et acquiesce d'un hochement de tête. Se laissant tiré par Irène, il se retrouve bien vite à ses côtés, assis sur le canapé devant une télévision mise sur pause. La jeune fille remet le programme, termine sa glace qui a totalement fondue, avant d'aller se blottir dans les bras d'Harry contre toute attente. Il ne s'en doutait pas, n'y croyait plus, et pourtant, elle est venue par elle-même jusqu'à lui. Sa mise sur les cuisses de l'être masculin, il lui caresse les cheveux, doucement. Puis, elle retourne son visage vers celui d'Harry et en se redressant, dépose un chaste baiser sur le commissure de ses lèvres. Il ne résiste pas plus à l'envie de l'embrasser. Ce qui se produit, un long et langoureux baiser avec leurs langues qui dansaient ensembles, comme si ils avaient été faite pour danse ensemble.
La suite, se passa très vite, montant les escaliers, toujours dans un baiser, poussant la porte de la chambre de la jeune fille, à peine entrer que le t-shirt d'Irène ainsi que le veston et la chemise d'Harry tombent sur le sol, les deux êtres humains, assises sur le bord du lit, se pelotant sans gêne, retirant ensuite les bas de l'autre et finissant en sous-vêtement couchés sur le lit essoufflé après ces baisers enflammés, dans les bras de l'autre. La tête d'Irène sur le torse d'Harry, le bras de celui-ci entourant l'épaule de la jeune fille, leurs jambes entremêlés, leurs lèvres qui s'étirent dans des grands sourires, les deux mains d'Irène posées une sur les abdominaux et l'autre sur les pectoraux d'Harry et le bras gauche d'Harry entourant la taille, à la hanche d'Irène. Aucun d'eux n'aurait demander autre chose, quelque chose de meilleur, aucun d'eux ne voulaient aller plus loin, préservant ce moment pour plus tard.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top