10 - rendez-vous
« C'est avec le temps et en vieillissant qu'on oublie, les souvenirs restent gravés et d'autres s'effacent n'en valant sûrement pas la peine.
-Harry. »
Irène est chez elle, tranquillement, dans un chez elle, sans ses parents, elle vit seule, enfin pas totalement seule, puisque sa meilleure amie vit avec elle. Elle n'a plus peur de rien, même de croisé Harry. Elle se souvient encore de lui, comme si avec le temps, il persistait à rester dans sa tête. Elle essayait de se convaincre que ce n'était que l'histoire d'un soir, mais il restait dans sa tête, comme si c'était plus que ça. Elle apprenait que la vie, était faite d'imprévu tout aussi déroutant les uns que les autres. Elle travaille, dans une boulangerie, cherchant mieux, mais pour l'instant, vit avec. Elle cherche un travail qui rapporte plus, qui est plus haut placé dans la société. Elle a changée, autant physiquement que mentalement. Elle a encore gagnée en maturité, et en responsabilité. Son physique, son apparence a aussi changée, des formes de femmes, un visage parfait, des cheveux éblouissants n'importent qui. Tout les garçons, qu'ils soient jeunes ou vieux, se retournent vers elle, elle n'aime pas trop, cela la gêne mais elle le cache à merveille.
Elle érafle les sourires de tous les garçons. Elle les attire, sans ses parents, elle fait ce qu'elle veut. Elle retourne en soirée, se retrouve avec des garçons inconnus dans son lit. Elle s'est habituée à l'alcool. Elle sent des ailes se déployées dans son dos, des ailes d'anges, de fées, blanches qui vont sûrement se déteindre en noir au fil des années, ou même des mois. Elle n'est plus la gentille petite fille sage, qu'elle était avant, cela a changé, maintenant elle fait ce qu'elle veut. Elle ressent la magie de la liberté, la bénissant de millions d'étoiles s'emparant de ses yeux, lui décochant un sourire radieux, dévoilant une dentition digne d'une pub de dentifrice. Elle s'est fait faire des tatouages. Un oiseau dans le bas de la nuque et une aile sur chaque omoplate, représentant tout les deux, la liberté. Elle travaille dans sa boulangerie, à la caisse, étant en contact avec les clients. Elle attend qu'Harry la retrouve, parce qu'elle ne veut pas allée vers lui, c'est sûrement la seule chose dont elle a peur. Elle n'a pas peur d'Harry en lui-même, mais de sa réaction. Elle reste bouche-bée, ne sachant pas comment réagir, ce qu'elle attendait depuis plusieurs mois, est enfin arrivé.
***
Harry sait où elle travaille, il entre dans la boulangerie en question. Il la voit, tout de suite, leurs regards se croisent, le lien, la passion, le désir reviennent à la charge. Aucun deux ne voulaient s'avouer leurs sentiments à l'autre mais surtout à eux-mêmes. Ils se désirent mais ce le cache, ils trouvent en l'autre l'amour, dont ils ont besoin, c'est juste qu'ils sont tous les deux trop peureux que pour se l'avouer. Il sait qu'il va devoir s'ouvrir, éclairé tout les secrets qui planent autour de lui, pour la gardée. Il va l'amadouée, il va la manipulée. L'envoutement entre eux, est tel qu'il manque de s'embrasser quand Harry s'approche pour commander. Un simple « bonjour » réchauffant leurs cœurs. Harry sourit, pour la première fois depuis longtemps. Il est plus heureux qu'elle qu'ils se revoient, il n'a pas la peur que ces parents le voit en mauvaise compagnie.
Harry : J'aimerais un petit pain carré blanc et que je puisse venir te cherché chez toi se soir.
Irène : D'accord, pour le pain, mais pour la soirée, c'est non.
Harry : Ce n'était pas une question.
Il sent l'inquiétude qui passe de le corps de la jeune fille, elle prend peur, il le voit dans ses yeux effrayés.
Harry : On a bien joué avant, maintenant que le jeu commence pour de vrai. Tu es à moi, tu es mienne, le suçon en est la preuve même.
Dès qu'il eut prononcé le mot « suçon », il la voit portée sa main à l'endroit précis où il était. Il est partit maintenant, mais Harry en refera autant qu'il peut juste pour la gardée près de lui, juste pour sentir leurs corps serrés l'un contre l'autre.
Il aimerait courir après elle dans un champ, l'éclaboussé avec l'eau de la mère ou d'une piscine, l'embrassé sous l'eau, traversé les frontières avec elle, la faire tournoyé sur elle-même, la voir se faire belle pour lui, la voir le matin au réveil, le voir s'endormir dans ses bras, allé à la plage et admiré le couché de soleil se reflétant sur son visage, rire avec elle en se chamaillant jusqu'à ne plus avoir de poumons, le prendre dans ses bras, la serrée fort contre son cœur pour qu'elle sache à quel point il bat vite juste pour elle, lui montré la nature et sa beauté, pique-niquer sous la pleine lune dans un parc à un point éloigné et en hauteur de la ville pour admiré la belle vue, regardé les étoiles, la voir sourire, l'embrasser jusqu'à en mourir, cherché à l'embrassé, lui offrir tout son cœur et tout ce qu'elle veut, lui prouvé son amour derrière des petites attentions, lui apporté le petit déjeuner au lit, la câliné, joué dans ses cheveux, plongé son regard dans le sien, dansé sous la pluie, dansé sur la plage, montré au monde qu'il l'aime, lui faire à mangé avec ces talents de cuisiné, lui cueillir des fleurs avec elle, s'allonge dans un champs et parlé de tout et de rien, se confié sans problème, lui chanté une petite chanson avec qu'elle ne s'endorme, faire une bataille de polochon dans la chambre, faire les magasins avec elle, voyagé, visité, vivre, faire tout avec elle, être l'homme dont elle rêve, être respectueux, être celui qu'elle aime, la protégée de tout, l'empêchée de se détruire, allée au cinéma que se soit celui en pleine air ou l'autre, faire des longs voyages en voiture pour visité tout le pays, lui achetée une glace, lui offrir les plus beaux cadeaux, lui apporté tout l'amour qui lui manque, la soignée à chaque égratignure, la consolée quand quelque chose va mal, la protégée du monde, prendre tout les coups à sa place, joué avec elle pendant des heures, lui parlé sans arrêt, la faire chavirée comme elle fait chaviré son cœur, allé près d'un lac ou d'un fleuve, se baladé main dans la main dans la rue, faire tout pour la gardée, la comblée, être celui qu'elle attend, être celui qu'elle cherche.
Il voudrait juste tellement de chose qu'il n'est pas prêt d'avoir. Il aimerait l'avoir que pour lui, mais ce qu'il ne sait pas, c'est qu'elle ramène des garçons dans son lit après des soirées bien agitées, comme lui auparavant, et toujours lui maintenant. Les habitudes n'ont toujours pas changées. Il la désire de plus en plus, plus leurs regards sont en contacts, plus il a envie de la prendre dans ses bras, plus il la voit, plus il a envie de l'arraché à sa vie et partir de ce pays. Il a envie de transigée toutes les règles, toutes les lois, à ses côtés, la jeune fille est assez perplexe face au visage d'Harry, très pensif, très ailleurs. Il inspecte chaque trait du visage de la fille. Il voit une main s'agitée devant ses yeux, la jeune fille se moque un peu de lui, n'appréciant pas trop, il élabore un plan qui lui fera comprendre qu'il déteste qu'on se moque de lui. Il remarque qu'elle a changée, elle n'est plus inoffensive et naïve, elle est maintenant aussi une rebelle, elle n'est plus une coincée, elle en doit plus vivre chez ses parents. Il voit qu'elle a pris de l'allure, de la hauteur, de la supériorité, la justesse, de la précision, de la maturité, de la méchanceté, de l'élégance, de la puissance, de l'importance, de la force, de la fragilité. Il sait comment elle est, plus elle se montre forte à l'extérieur, plus est faible, fragile, fébrile, vulnérable, susceptible, morte à l'intérieur.
Il est comme elle, un point commun, qu'on presque chaque humain. Elle est plus dure et forte avant, mais dans le fond elle est aussi fragile qu'un vase, aussi effrayé d'un enfant, aussi blessé qu'un animal mort, aussi dépourvue d'espoir qu'un nuage n'est pas gris quand il pleut, aussi déchiré qu'un arc-en-ciel est touchable, aussi écorchée qu'une égratignure, aussi morte qu'un corps enterré depuis la première guerre mondial, aussi détruite qu'un morceaux de verre éparpillé parmi tant d'autre. Il se sent comme elle, ce qui le rassure d'avoir un point commun aussi proche d'elle. Il se sent proche d'elle, leurs cœurs sont liés, et inséparables. Le monde aura beau les détruirais, ils retrouveront ce qui leurs manques pour se reconstruire chez l'autre. Ils se complètent, ils sont faits pour être ensemble, il en est persuadé. Il s'avoue enfin ses sentiments envers elle. Il aimerait courir après elle sur la plage, dans le sable, un pique-nique avec un couché de soleil, et le jour escaladé toutes les falaises. Il a envie d'être son coussin quand elle dort. Leurs vies, à chacun, ne tient qu'à un fil, et le fil c'est l'autre, aucun d'eux ne se l'avouent, sauf Harry qui commence, mais la Irène trop têtue et peureuse évite dans sa tête, de se dire « Je l'aime ». Il prend le pain, paye, il n'en voulait même pas, c'était juste une excuse pour la voir. Il doit se l'avoué qu'elle est magnifique, au naturel.
Il la voit comme une petite poupée, non pas celle en plastique, celle en porcelaine. Il voit qu'elle est aussi intouchable qu'un lapin froussard, ce qu'elle est, froussarde, fuyarde, elle ne veut juste pas retrouvée à sa vie d'avant, dans cet enfer. Il va lui faire comprendre, ou au moins essayé, que la vie qu'elle entretient maintenant, n'est pas une meilleure que celle d'avant. Il en est aussi persuadé, qu'il a raison. Il sait qu'elle n'a pas conscience qu'à quel point, elle détruit sa vie, il gâche la sienne et elle fait la même chose, mais lui il n'en a conscience. Si se soir, il apprend qu'elle est déjà en soirée, il ira la rejoindre et lui montré qu'elle aura besoin de lui, même si c'est que pour sortir de là où elle s'est fourrée. Il se dit, qu'il ne manquera plus qu'elle soit danseuse dans un bar. Il s'en veut, de ne pas avoir été la voir plutôt pour qu'elle soit tombée aussi bas que lui. Il se bat pour allé moins en soirée et se concentré sur son avenir. Sa sœur, lui a fait un sermon, comme si elle était sa mère, c'est juste qu'elle s'inquiète pour son cadet. Elle va le voir souvent, elle est là pour lui, comme dans le passé, mais toujours moins souvent. Il ne lui demande pas non plus, d'être là tout le temps pour lui, elle a sa vie à côté. Elle a un copain en plus, avec qui elle va bientôt se mariée, il est content pour elle, mais ce qui l'intéresserait plus c'est d'être en couple avec cette Irène, la nouvelle lui plaît autant que l'ancienne, elle est encore plus bas, encore plus fragile, encore plus docile, encore plus belle, encore plus attirante. Elle est dans le besoin qu'on la sauve, c'est pour ça qui lui accorde autant d'importance.
Il se demande, si un jour, il en reviendra à ne plus l'aimée, si elle sauvée, est-ce qu'elle l'attirera toujours ? Il ne sait pas répondre, et ne saura peut-être jamais. Préférant chasser ces idées noires de sa tête et se concentré sur le doux visage d'Irène sans maquillage. Elle n'a pas besoin de surplus, ce qui l'attire en plus chez Harry. Il dévale les rues en courant, voulant se défoulé un coup, mal regardé par les passants intrigués par lui et méfiants, il n'y porte pas une once d'attention et continu de chevauché la ville, se sentait libre, même capable de volé. Il va dans un parc, s'assoit sur un banc, regarde tout le paysage et réfléchit, le regard perdu. Il ne se détache pas une seconde de l'horizon. Il est attiré par tout, aucun point ne l'attire plus que d'autre, le paysage est comme le visage d'Irène pour lui, tout l'attire, il inspecte chaque détail, vérifie tout, réfléchit et pense que le monde est plus beau quand no regard en entier, plutôt qu'un point précis.
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