06 - police

« Je ne suis pas ce que tu crois. Je suis juste coupable, juste coupable de vivre. 
-Harry. » 

Irène se réveille dans les bras de cet inconnu, après une nuit mouvementée, elle redécouvre la lumière du jour, qui l'aveugle. Elle se détache de lui, regarde en dessous de la couette, pousse un soupir de soulagement de voir qu'elle a encore des sous-vêtements. Elle sort du lit, mais elle à peine eu le temps d'être debout, qu'une main la retenait et la tirait vers l'arrière pour qu'elle se retourne. Elle qui ne voulait pas réveiller le garçon en caleçon, elle n'a pas réussie. Elle se retourne, elle s'avoue à elle-même, dans sa tête, qu'il est plutôt pas mal, et que les tatouages lui vont magnifiquement bien, lui donnant une allure encore plus mystérieuse, ténébreux. Il est très séduisant. Elle sent son regard pesant sur elle, un peu plus attiré vers sa poitrine presque à nue. Elle ramasse sa robe, gênée, l'enfile et regarde de nouveau le jeune homme. 

Jeune homme : J'ai une question.
Jeune fille : Oui...
Jeune homme : On a fait, euh...tu vois ce que je veux dire... ?
Jeune fille : Je ne sais pas moi-même, je ne pense pas. J'ai mal à la tête. 
Jeune homme : La gueule de bois du matin après une soirée un peu trop arrosée. Ne t'inquiète pas, j'ai la même chose. C'était ta première cuite ?
Jeune fille : Oui, comment tu sais ?
Jeune homme : Tu as vomis dans les toilettes de la boîte.
Jeune fille : Désolée, tu te rappelle d'autre chose ?
Jeune homme : Non, mais comment tu t'appelles ?
Jeune fille : Irène et toi ?
Jeune homme : Cela ne te regarde pas, de toute façon nous n'allons plus jamais nous revoir alors qu'est-ce que cela peut t'apporter ? 
Irène : Je te retourne la question.
Jeune homme : D'accord, Harry.
Irène : Tu as quel âge ?
Harry : C'est finit l'interrogatoire, maintenant, tu voudrais bien avoir l'amabilité de sortir. 
Irène : D'accord.

Irène sortie, sans plus attendre, voyant les traits d'Harry se durcir et les jointures de ses doigts virés au blanc à force de serrer les poings. Elle prend peur, et sort. Elle allait ouvrir la porte que la police arrive devant la porte, les lumières des sirènes passant par la fenêtre, leur son explosant ses tympans et rendant son mal de crâne encore plus intense. Elle se tient aux tempes pendant que la police défonce la porte. Elle reste là, sans même remarqué des policiers qui la détaille de bas en haut, en ayant un peu de malice sur son décolleté et à ses hanches bien formées. Il passe ensuite, se ressaisissant et partant cherché Harry dans sa chambre. Il le tire de sa chambre, ils sont obligés d'être au moins 5 sur lui pour le contrôlé. Irène voit Harry passé devant elle, elle le regarde avec incompréhension, Harry qui se souvenait de la vielle entièrement, ne voulait pas donner cette apparence de lui à Irène. 

Harry : Irène, ce n'est pas ce que tu crois, je te le jure ! Crois-moi, je ne sais même pas ce qu'il me reproche !
Irène : Pourquoi tu te défends ? Je ne vois en quoi, je devrais t'apporter quelque chose.
Harry : Lâche-moi, je dois lui parlé.
Policier : De quoi ?
Harry : Cela ne te regarde pas.
Policier : Tu n'auras pas le droit alors.
Harry : S'il vous plaît. Je vous en supplie, et dîtes moi ce que vous me reprochez !
Policier : Ne fait pas l'innocent.
Harry : Je ne vois pas ce dont tu parles. 
Policier : Tuer ta mère, ce n'est pas très gentil.

Irène est abasourdie parce qu'elle vient d'entendre. Elle n'en revient pas, elle a du mal à y croire même si elle ne le connait que très peu. Elle voyait bien qu'Harry ne savait plus parlé.

Irène : Il ne tuerait pas sa mère.
Policier : Ne vous mêlez pas, vous ne savez jamais ce dont est capable les autres, Irène.

C'est à cet instant-là qu'elle reconnu la voix de ce policier, c'est un ami à son père, qui vient souvent manger à la maison et dont son fils, la drague un peu trop. 

Irène : Apprenez à connaître votre fils avant de juger Harry. 
Policier : Ne m'apprenez pas à éduqué mon fils.
Irène : Vous aurez bien besoin d'aide. 
Policier : Mêlez-vous de ce qui vous regarde.
Irène : Alors bonne journée.

Elle sort de la maison, en voyant les médecins se dirigé vers une pièce plus loin dans le couloir que la chambre d'Harry.

Harry : Ne les crois pas, Irène !
Irène : Je ne sais plus qu'y croire.

Elle partit sans un mot de plus laissant Harry faible, le montrant au lieu de le caché, pour la première fois depuis longtemps.                                       

***

Il n'aurait jamais cru qu'elle puisse être comme ça. Il ne voulait pas y croire, ni s'y faire. Il est tombé de haut en le voyant sous cet angle-là. Il ne reconnait plus celle qu'il avait comme compagnie féminine, à celle de ce matin. Il était assez mal que sa mère soit morte que pour qu'on l'accuse aussi de sa mort, et qu'on dégoûte la seule fille qui lui a fait de l'effet depuis sa naissance. Il se remplit de haine, de remord et de regret. Il se morfond alors qu'il se trouve dans la voiture de police qui le conduit au commissariat. A force d'être arrêté, il connait la route et le paysage par cœur, dans ses moindres détails. Il avait vu dans le regard de cette très chère Irène, magnifique fille qu'il a retrouvé dans son lit le matin-même, qu'elle ne le croyait pas. Son amertume remontait et venait même a empesté l'air qu'il respire, c'est bien sûr le seul à sentir cette odeur, comme toujours. On ne change pas les habitudes. Il a décidé pour la peine, de traquée cette Irène. Il ne lui laissera pas le choix et la conquerra, il est déterminé, il s'en fait la promesse, il se le jure à lui-même. Rien ne pourra l'arrêté. Il s'en voudra toujours, d'avoir draguée cette jeune fille qui n'est pas si innocente qu'elle ne le clame. Elle est juste fragile et inaccessible, ce qui attire Harry. 

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