02 - street

« Il suffit de ne pas concentrée son regard sur un endroit précis et la beauté du monde et de la nature ressort, il ne faut pas donner plus d'importance à une chose alors qu'une autre en mérite plus.
-Harry»

Irène, dévalant des les rues pour retournée chez elle. De son côté, les passants défile en grand nombre pour son plus grand malheur, elle qui voudrait être seule. Irène met en scène un plan pour sortir ce soir. 17 ans et déjà la maturité d'une femme de 25 ans, au plus grand étonnement secret de ses parents. Ses parents lui ont toujours caché qu'ils étaient étonnés qu'elle soit aussi brillante, mais surtout aussi facilement. Elle aimerait être une « fainéante », un « stupide », juste pour le plaisir de se faire engueulée par ses parents au lieu d'être toujours félicitée. Elle aimerait que pour une fois, on ne soit pas fière d'elle. Elle n'est pourtant pas seule, elle a une amie qui est là pour elle, mais elle, elle est dans la liberté. Son amie peut allée en soirée, boire, fumée, se droguée si elle veut, alors qu'elle est cloitrée, enfermée chez elle, dans son canapé en regardant un film avec de la glace. Irène trouve ça injuste, mais elle trafique son plan pour pouvoir, juste l'histoire d'un soir, allée en soirée. Les vacances sont lentes et longues quand on ne peut pas sortir un peu, et se bourrée la figure un peu. Elle n'a jamais bue, elle aimerait sentir le goût de ce liquide sur ses papilles gustatives, cette odeur prendre ses narines en otage, sentir se liquide coulé dans sa gorge. Elle aimerait juste pouvoir faire sa première cuite et en vomir ses tripes, même si ce n'est pas sexy, elle aimerait le faire. Elle est déjà allée à plusieurs soirées, mais toujours de l'eau. Elle aimerait sentir l'afflux de l'alcool dans son sang, son effet dévastateur la faisant vibrée et voyagée dans un tout autre monde, dans un monde qui serait totalement différent de celui qu'elle côtois tout les jours, dans celui dans lequel elle vit. Elle déglutit à la vue de sa maison, elle d'humeur très matinale, très lève tôt, très avide de sentir l'odeur du matin que se soit en été, au printemps, en automne qu'en hiver. C'est un moyen de relâchement pour elle, de se libéré, de se sentir plus légère, de pouvoir croire que la beauté du monde existe. Elle recherche tout, mais n'arrivera à rien si elle est seule, elle cherche de la compagnie, pas n'importe laquelle, celle de l'amour, du vrai, une compagnie masculine autre que son très chère père. Elle est fille unique, ce qui lui rajoute un poids en plus. Elle est toute seule pour assouvir l'idéalisme de ses parents, pour les satisfaire, ce qui est une tâche très difficile vu l'exigence de ses parents sur tous les niveaux du plus probables ou plus imaginaires. C'est limite si il l'interdise de rêvé de certaine chose. Elle aimerait explosée comme une bombe ou disparaître comme une trainée de poussière à l'aspirateur, juste pour voir ce que sera son monde sans elle, ce que sera le monde tout court sans sa présence. Elle se dit d'avoir encore de la chance de ne pas être battue par ses parents. Elle change de direction et part en sens inverse, s'éloignant de sa maison avec une idée nouvelle derrière la tête, coincée dans un coin de son cerveau qui ne cesse de répété cette idée pour être sûre de ne pas l'oubliée. Elle se dirige vers cet endroit, qu'elle seule connait, et qu'elle seule en connait la signification envers elle.                                    

***

Harry retrouve le chemin vers sa petite maison. Il se sent comme un étranger dans ce monde, un rejeté. Il passe d'abord par le parc, il se sent plus libre en pleine nature que mit dans une cage chez lui. Ce n'est pas qu'on le met dans une cage mais c'est l'impression qu'il ressent. Il se sent aussi inutile que la maladie va emporter sa maman vers le ciel, parmi les nuages, les anges. Il est persuadé qu'elle n'ira pas en enfer, pourtant il ne sait pas tout ce que sa mère a fait durant sa jeunesse, mais elle est pardonnée par tout ce qu'elle a accomplie après. Elevée deux enfants seules, délaissée par un homme qu'elle aimait, mise à nue dans ce monde remplit de frayeur, elle a jouée un rôle important dans la vie de ses enfants. Sans elle, ils ne seraient déjà pas en vie, et surtout aimé. Elle leur a toujours apportée, même malade, tout l'amour qu'elle pouvait donnée. Elle s'est toujours battue et démenée pour que ces enfants aient tout ce dont ils avaient besoin, à elle toute seule, elle a réussie plus qu'un couple pourrait faire totalement unit. Elle a tellement accomplie dans sa vie, tellement vécue d'horreur, un mari qu'elle aimait mais qui l'a battait, une fille qui faisait sa crise d'adolescence quand elle a commencée à avoir sa maladie, un enfant, un jeune garçon qui a manqué de mourir à la naissance. Elle tellement supportée seule sur ses épaules, ne pouvant comptée que sur les jeunes épaules fragiles de ses enfants pour se retenir. Maintenant elle est arrivée au stade de la fin de sa vie, elle a tellement fait, que la vie la remercie bien par l'arrêt de la souffrance que la maladie lui procure. Elle s'éteint, au plus grand malheur d'Harry qui va se retrouvé totalement seul quand ce jour arrivera, ce jour approche à grand pas, quand il sera-là, il n'y aura plus l'once d'un sourire même charmeur ou aguicheur sur le visage d'Harry, il sera décomposé de l'intérieur. Il sent sa mère s'affaiblir de plus en plus depuis plusieurs jours, il essaye de resté le plus de temps avec elle pour passé ces dernières journées en sa compagnie, pour ne pas qu'elle ne sente seule et délaissée encore une fois, mais aussi pour profité de ses derniers instants avec elle. Il aime sa mère et ça, nul et personne ne sera le contredire. Il voit l'apocalypse dans les yeux de sa maman, la fin d'une vie heureuse, triste et bien mouvementée. Il est dans ce parc, les yeux vers la végétation éparpillé partout, il ne regarde pas de point précis, il submerge de son regard l'entièreté du paysage. Il ne laisse rien au hasard, de côté, il sait ce que c'est, il n'a pas envie de faire ressentir la même chose au petit élément de la nature, ce qu'il vit. Il aimerait que tout le monde soit au même niveau, mais le monde est synonyme d'injustice, il n'a pas d'autre choix que de l'accepter et de s'occuper de sa maman tant qu'il le peut, ce ne sera pas quand elle sera partie qu'il faudra qu'il commence avec les regrets, il en profite et trouve le réconfort dans l'alcool, la liberté, l'oubli de tout c'est dans ce liquide qui le détruit qu'il trouve tout ça. Il sait très bien que c'est en vieillissant qu'on oubli, mais juste l'espace de quelques heures, pensé à autre chose fait du bien. Il regarde tout, une ombre passe, enfin c'est ce qu'il croyait, il se sent mal et stupide d'avoir accordé plus d'importance à un élément furtif et imaginaire l'espace d'un instant au reste du paysage. Il retourne chez lui, et se définitivement. Il chantonne des mélodies encrées dans sa mémoire, toutes les mélodies que sa maman lui chantait quand il était petit. Il s'en souvient, de chacune, sans exception. Sa maman n'a plus assez de force que pour les lui rechantées alors c'est lui qui les chatonne pour sa maman, un sourire de force et courage, timide mais qui rayonne de bonheur se dessine sur les lèvres de sa génitrice quand il fait ça. Il sait qu'elle est forte que c'est une battante, sa maman est sa vie, quand elle partira, si il n'y a personne pour le retenir, il partira avec. Il sait qu'il n'aura pas la force de rester, il sait qu'il n'en a pas assez que sa maman, enfin c'est ce qu'il croit. Il suffit d'une personne pour nous prouver que le monde st beau, qu'on est plus fort qu'on ne peut l'imaginer, il suffit d'un regard pour que tout change. Il en prendra conscience quand son regard croisera celui d'Irène, sous le noir et les lumières des spots de la soirée de ce soir, enfin s'ils se croisent, ou si la vie a décidée de reculée leur rencontre. 

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