01 - le commencement

« Il suffit parfois d'un peu, d'une perte, ou d'une envie pour que la vision du monde se déforme. 
-Irène »

Irène marche dans la rue, tranquille, les écouteurs dans les oreilles, respectueuse des autres, elle ne met pas le son à fond. Elle ne chante pas la chanson, elle ne fait qu'écouter le son qu'y en dégagent, ses notes reposantes qui prennent possession de ses tympans. Irène est une fille sage, bien éduquée, qui aimerait faire la délinquante mais n'a pas le courage de s'y lancée. Elle sourie à chaque passant même si elle sait pertinemment qu'elle n'aura pas souvent de sourire en retour. Elle cherche la paix, pas que celle extérieur, celle intérieur crie son absence, la martyrisant la tête à longueur de journée. Elle est un martyr, son martyr. Elle sait qu'elle est aussi son ange, son ange gardien mais aussi son démon, qui ne peut même pas être reconnu parmi la foule qu'elle a en elle, parce qu'il ne porte pas de corne. Elle sait tellement de chose, qu'elle en a la tête qui explose. Elle va bientôt partir en étude de lettre et de littérature, elle a tout pour réussir mais elle en a assez de son parcours sans faute ou presque, elle a envie de pour une fois, prendre des risques, mal tournée. Elle se repose au rythme de la musique, une musique lente, calme, douce, parfaite pour toutes les âmes qui cherchent la paix, la sérénité. Elle marche toujours en esquissant des sourires à chaque personne qu'elle croise, souvent on lui répond par un regard, un mauvais regard qui fiat genre « pourquoi elle me sourie celle-là ? Qu'est-ce qu'elle me veut ? ». Elle n'y prête pas attention et continue sa route, elle s'y est habituée au fil des années. L'indifférence du monde envers elle, la laisse désemparée. Elle est une bonne fille, elle cache une méchante fille. Irène, jeune fille, au cœur d'acier et fragile comme du cristal, ne choisit rien, cherche mais jamais elle ne trouve quelque chose. Bénissant Dieu, de ne pas lui avoir donné un cerveau en papier mâché, elle travaille pour la fierté et le respect de ses parents. Tout ce qu'elle fait, c'est pour ces parents, aucun écart, aucune faute, aucune erreur, aucun regret, aucun remord, aucun remerciement. Des simples « Je suis fière de toi ma fille. », « Continue comme ça, tu verras tu y arriveras. », « Ne baisse pas les bras, t auras facilement du travail, comparé à tous ses fainéants de ton âge. ». Le problème dans tous ça, c'est qu'elle voulait être ces « fainéants », elle voulait être comme eux, elle le veut toujours, à force de l'entendre, c'est partit tellement loin d'elle, qu'elle en rêve. Irène, petite fille, aux tresses de poupée, elle a grandie depuis les années qui s'étaient écoulées, maintenant elle rêve de se faire punir, une fois dans sa vie. Ses parents, la laisse libre de tout, sauf de ce que font ses « fainéants », elle n'a pas le droit de sortir boire, de fumer, de se droguer, d'aller en boîte, les amours doivent être surveillés par les parents. Elle est enfermée dans un cocon, dans une bulle de sécurité et de renfermée, elle rêve de la brisée, de la faire éclatée, elle essaye mais elle est comme indestructible. Elle cherche une échappatoire, une sortie, de connaître l'air, l'oxygène pur. Elle rêve de sortir de cette asociabilité, elle souhaite en finir avec ce fardeau. Elle est sur protégée, elle manque presque d'oxygène. Elle aimerait errée dans les rues, complètement saoule, ivre morte, jusqu'à ne plus savoir marchée et s'étalée sur le sol comme une masse d'argile. Elle cherche à faire comme tout les autres, à déambulée et manquée de tombée sur chaque cailloux composant le gravier des rues, des allées, des avenues, des ruelles, des routes. Elle rêve de s'écorchée le visage sur le macadam de la route, en voulant reprendre son équilibre parce qu'elle est complètement bourrée. Elle est ivre de liberté, elle aimerait se transformée en papillon, comme ça, elle pourrait traversée les champs, volée, partir sans rien qui ne la retienne, ne pas devoir revenir, pouvoir allée où elle veut, pouvoir faire ce qu'elle veut, elle voudrait juste être ca magnifique papillon, parfaitement bien dessiné et décoré, des ailes de paradis faisant jalousé plus d'un autre et rêvé plus d'une centaine. Elle marche jusqu'à chez elle, une maison, en plein centre de la ville, contrastant avec les autres, elle est perdue entre désir de vivre te fantasme de tout raté.                                      

***

Harry, complètement saoule de la vielle, se réveille dans un lit inconnu, en compagnie d'une fille inconnue. La gueule de bois du matin, lui écrasant la tête, il se frotte les yeux tant bien que mal pour essayé de faire partir cette douleur, mais en vain elle persiste. Il a l'habitude, d'être toujours bourré, mais il y allé un peu fort hier soir, ce n'est pourtant pas a qui va l'arrêté ou l'empêché de boire se soir. Il sort de ce lit, se rhabille en vitesse, ne mettant que son boxeur et son pantalon pour ne pas perdre plus de temps et prend son t-shirt de la veille puant l'alcool et la cigarette à plein nez dans sa main. Il ouvre la fenêtre, calcule la hauteur, et puis renonce à sauté, il ne veut pas en plus se cassé une jambe, il est déjà assez mal pour ça. Il décidé alors de trouvé un autre moyen, la gouttière. Il sort par la fenêtre, s'accroche à la gouttière et s'y laisse glisser pour atterrir sur le sol. Il quitte ensuite ce lieu, qu'il ne reverra sûrement jamais. La brise du matin, l'odeur matinale, la fraîcheur de ce matin d'été, lui emplissant les narines, lui apporte la douceur qu'il cherche. Il marche dans la rue en remettant son t-shirt. Personne n'est encore réveillé à cette heure si. Tout le monde dort encore, enfin, tout le monde sauf lui, comme toujours. Très matinale, comme Harry, il se réveille toujours avant que l'on s'perçoive qu'il est partit comme un voleur, mais lui n'en est pas un, il n'emporte rien avec lui, juste ses affaires qu'il reprend. Toutes les filles avec qui il a une histoire d'un soir, une pourrait être enceinte de lui, qu'il ne le saurait pas, il ne chercherait pas à savoir non plus. Il préfère vivre sa vie, si une fille est enceinte de lui, elle le garde ou non, il s'en fout pas mal, tout ce qui l'importe c'est sa petite personne et l'amour, le vrai amour, qu'il cherche depuis plusieurs années ans jamais avoir un signe qu'il puisse existé. Il tente tout, jamais rien avoir avec le virtuel, mais dans la rue, dans les parcs, dans les soirées, mais jamais l'amour ne toque à sa porte, enfin le vrai amour. Il excelle dans l'art du silence, il trouve toujours une fille avec qui subvenir à ses manques, il ne trouvera peut-être jamais la bonne avec cette technique, mais il ne sait pas s'en empêché, il est dans cette nature, dans cette façon de vivre depuis 2 ans, les mauvaises habitudes ne partent pas avec l'âge et les années. Personne ne l'attend à la maison, enfin si sa mère qui est malade, sa sœur qui vient de temps en temps, son père qui a disparu dans la nature en apprenant que sa mère était une deuxième fois enceinte de lui. Il ne voulait que d'un enfant alors il les a délaissé, Harry ne peut s'en vouloir qu'à lui du fait son père soit partit, il s'est encré dans la tête que c'est de sa faute, totalement, alors que non. Sa sœur vient de moins en moins, trop occupée par-ci, par-là, il ne lui en veut pas, elle réussie sa vie pendant que lui, il gâche la sienne. Il s'en fout de sa vie, tant qu'il peut la détruire, l'anéantir, pour qu'elle s'arrête plus vite, c'est tout ce qu'il cherche enfin pour l'instant. Petit Harry effrayé par la maladie de sa maman depuis des années, aimerait retourner en enfance pour pouvoir tout changé. Il aimerait ça, autant qu'Irène aimerait détruire sa vie. Ils sont si différents et pourtant ils vont savoir se trouvé. Il déambule légèrement, perdant l'équilibre de temps en temps, encore sous l'emprise de l'alcool et de son mal de tête qui ne fait que s'aggraver. Il admire le paysage, l'une des seules choses qui le calmé dans ce monde. Grand Harry débordant de rêve et d'ambition, se détruit pour ne plus y pensé. Délaissé par un père peureux et farouche, ainsi que fuyard, abandonné par une sœur qui construit sa vie, fuit par une mère qui refuse qu'il s'occupe d'elle. Il n'ne peut plus, il aimerait, parfois, s'arracher le visage avec les mains. Il ne le fait pas, il mord plutôt l'intérieur de sa joue ou sa langue pour compenser. Il ne sait pas où il va, il cherche, il aimerait que pour une fois, qu'il y ait un passant dans la rue pour lui indiquer le chemin, lui qui redoute toujours le contact extérieur quand il n'est pas saoul. Il cherche sans rien trouvé, en ce demandant si il cherche réellement ou si ce n'est qu'une illusion, si cela en vaut la peine de se démené de la sorte pour ne récolté que des poussières et des traînées de fumée de cigarette. Il ne fume pas, mais de temps en temps, l'envie lui prend, de pourrir ses poumons. La maladie de sa maman, incurable, il se bat pour elle, avec la peur au ventre qu'elle ne parte pour le laisser, seul.

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