16. Ta mère était comme toi
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La meute avait enterré Scott, pleuré leur ami et réconforté Mélissa, qui semblait hélas ne plus se rendre compte de la réalité. Durant la cérémonie de l'enterrement elle avait semblé ailleurs, perdue comme jamais. Lydia avait tenté de la réconforter mais la mère de Scott ne cessait de dire que son fils allait revenir, elle répétait sans cesse qu'il serait bientôt de retour.
Même le shérif avait fait tout son possible pour lui faire comprendre qu'il était parti mais Mélissa n'en démordait pas. Tous autour d'elle et malgré la douleur qu'ils ressentaient, avaient finalement abandonné l'idée de lui faire entendre raison. Peut-être avait-elle besoin de se raccrocher à cette idée pour tenir le coup et faire le deuil de son fils ? Après-tout, qui étaient-ils pour juger une mère qui a perdu son fils unique ?
Quelques jours plus tard, couché dans son lit au loft, Stiles ruminait la discussion qu'il avait eu avec la meute et les réactions de ses compagnons lorsqu'il leur avait révélé qu'il était le demi-frère de Matthew. Chacun avait assimilé la chose avec plus ou moins d'émotions mais étonnement, personne ne lui en avait voulu, contrairement à ce qu'il pensait.
Stiles s'était attendu à ce qu'on le rejette mais c'était tout le contraire qui s'était passé. Ils l'avaient tous soutenu mais dans son for intérieur Stiles avait tout de même peur, une trouille bleue de la vérité et de cette culpabilité qui ne le quittait plus depuis la mort de Scott. Il se sentait responsable et trouvait étrange que la meute ne lui en veuille pas plus alors que lui-même se fustigeait pour le décès de son meilleur ami.
C'était une des raisons qui l'avait poussé à dormir ici ces derniers jours au loft, il s'y sentait en sécurité pour le moment car il était certain qu'un jour, la meute lui en voudrait pour la mort de Scott. D'un autre côté, il n'avait pas encore trouvé le courage d'affronter son père et la vérité sur sa mère et les origines de ce frère aîné qu'il ne connaissait pas.
Le mélange de la culpabilité et de la peur, le retenait ici, là où personne ne viendrait l'embêter avec des questions car Derek, restait bien souvent muet et ça lui convenait très bien jusqu'ici. Stiles sentait tout de même que son alpha restait sur la défensive et qu'il semblait soucieux, car au moindre changement d'humeur venant de Stiles, Derek avait dans le regard une étincelle de peur.
Dans la chambre d'à côté et alerté par l'odeur piquante du stresse et de la culpabilité de son émissaire, Derek s'inquiétait pour lui. Il se leva de son lit, sorti de sa chambre et frappa deux petits coups à celle attenante à la sienne. Stiles l'invita d'une petite voix à entrer et lorsqu'il poussa la porte, l'alpha le trouva roulé en boule sur le lit, serrant son oreiller comme si c'était une bouée de sauvetage.
Derek s'assit doucement sur le lit, près de Stiles et caressa doucement son épaule pour le réconforter.
- Stiles ? Je vois bien que ça ne va pas, je sens tes émotions jusque dans ma chambre. Tu veux m'en parler ?
Ce dernier renifla et secoua la tête négativement, incapable de sortir un son de sa gorge bloquée par une boule douloureuse, aussi grosse que sa peine.
Derek soupira et voulu se lever du lit pour laisser Stiles tranquille mais son émissaire se releva soudain et lui hurla dessus qu'il n'était qu'un idiot. Derek le dévisagea quelque peu vexé et se leva du lit lorsque Stiles se mit à le frapper de ses poings sur son torse avec rage.
- Pourquoi tu ne m'en veux pas ?! Pourquoi tu ne me cries pas dessus ?! Si Scott est mort, c'est de ma faute, hurla Stiles en continuant d'abattre ses poings sur son vis-à-vis, qui le laissait faire sans broncher.
Derek comprenait sa peine, il la connaissait que trop bien et savait que Stiles avait besoin de la faire sortir en se défoulant sur quelque chose, lui en l'occurrence. Au lieu de le retenir, ce qui aurait été une très mauvaise idée selon lui, il l'encouragea.
- Vas-y, frappe plus fort si ça peut te faire du bien, dit-il à un Stiles en larme qui le dévisageait les poings en l'air. Frappe plus fort je te dis !
Stiles grimaça mais obéit, Derek accusant chaque coup comme une preuve de sa propre culpabilité.
- Je te déteste ! Pourquoi tu ne m'égorges pas avec tes dents ?! Pourquoi tu dis rien bordel ?! Derek dis-moi que c'est de ma faute putain !
Derek l'enlaça alors de ses bras lorsque Stiles cessa enfin de le frapper pour se blottir dans son étreinte.
- Non Stiles, tu n'es pas responsable de la mort de Scott, c'est moi l'alpha, c'était à moi de le protéger et j'ai failli à ma mission. Tu n'y es pour rien, chuchota-t-il près de son oreille.
Stiles soupira tout en humant l'odeur sucrée et si réconfortante du loup. Il ne voulait pas s'en détacher mais Derek fini par défaire son étreinte et voulu le laisser tranquille mais Stiles le retint par le poignet.
- Attend, reste avec moi, s'il te plaît. J'ai pas envie d'être seul cette nuit.
Derek dégluti et se rassit sur le lit, pas très à l'aise. Il n'était pas du genre tactile et encore moins du genre à rassurer les gens mais il l'avait fait tout naturellement et Stiles semblait en avoir encore besoin alors il fit un effort et se coucha près de lui. Stiles s'empara alors de son t-shirt et colla son nez contre le torse de son alpha, ses cheveux chatouillant la joue de Derek.
Incapable de faire un seul geste, l'alpha resta ainsi jusqu'à ce que Stiles lui murmure un merci et s'endorme dans la foulée. Derek lui caressa les cheveux jusqu'à ce que le pouls du plus jeune, retrouve enfin un rythme normal puis il finit par s'endormir lui aussi, bercé par les battements du cœur de Stiles qui pulsaient doucement contre son corps.
Le lendemain matin quand Stiles se réveilla, il cru avoir rêvé le passage de son alpha dans sa chambre car il était seul dans son lit mais rien qu'à la pensée de son rêve, un sourire s'élargit sur son visage fatigué. Il s'étira doucement et sorti de ses draps pour aller prendre une douche, bien décidé à réveiller ce corps courbaturé. Il avait fait des cauchemars et était presque sûr qu'ils étaient venus après le départ de Derek parce qu'avec lui dans son lit, il avait extrêmement bien dormi.
Il s'habilla et descendit discrètement les escaliers, attiré par l'odeur du petit-déjeuner qui flottait dans l'air. Il prit place sur un des tabourets, derrière l'ilot de la cuisine et observa quelques instants son alpha cuisiner quelque chose qui sentait rudement bon il fallait l'avouer.
Derek avait évidemment senti la présence de Stiles mais la nuit dernière l'avait quelque peu perturbé et il n'osait pas se retourner et croiser le regard de Stiles, de peur de dévoiler quelque chose qu'il ne comprenait pas lui-même. Cette nuit avait mis le cœur et l'estomac de Derek sens dessus dessous et ce matin les émotions du loup étaient comme dans un tourbillon qui ne semblait pas vouloir se calmer. Une machine à laver le linge en mode essorage semblait avoir élu domicile dans son corps. Il était tout secoué.
- Qu'est-ce que tu prépares de bon ? Demanda Stiles qui tapotait nerveusement le bois de l'ilot du bout des doigts en observant son vis-à-vis qui lui tournait toujours le dos.
Lui non plus n'était pas très à l'aise à vrai dire.
Derek se retourna en souriant timidement et lui montra la poêle remplie d'œufs brouillés et de tranches de bacon grillées.
- Ça... Fut tout ce qui sorti de la bouche de Derek qui serrait les dents si fort qu'on aurait dit qu'elles étaient collées à la Superglue.
Stiles se retint de rire en voyant son alpha tenir la poêle devant lui les sourcils froncés mais se laissa servir une portion du petit déjeuner sans rien ajouter puis Derek s'assit en face de lui sans le regarder et attaqua son assiette avec ferveur. Visiblement il avait plus envie de manger que de parler. Stiles l'observa faire et mangea tranquillement son assiette tandis que Derek la dévorait.
Seuls les bruits de mastication et celui des couverts dans leur assiette vint remplir la pièce. Mais quand ils finirent leur petit déjeuner, ils ouvrirent la bouche en même temps puis la refermèrent gênés.
- Je suis désolé pour cette nuit. Je t'ai frappé et ensuite... je sais pas, j'avais vraiment besoin d'une présence à mes côtés, bafouilla Stiles en mordant l'intérieur de sa joue.
- Ne soit pas désolé, ce n'était pas si horrible que ça en fait, avoua Derek en se grattant la nuque.
Stiles releva la tête en souriant, ne sachant pas s'il parlait du fait d'avoir été frappé ou du fait qu'ils aient dormi tous les deux dans le même lit et au moment où il voulut ajouter quelque chose, Peter fit une entrée fracassante dans le loft, coupant court à leur conversation.
- Eh mon neveu préféré, salut l'hyperactif, lança-t-il joyeusement.
Derek leva les yeux au ciel et lui demanda le pourquoi de sa venue si matinale.
- T'aurais pu apporter des croissants, râla Stiles en débarrassant son assiette dans l'évier.
- Pas envie et pas le temps. J'ai surveillé les Argents toute la nuit et devinez quoi ? Kate a disparu ! Et apparemment il n'y a pas que moi que ça surprend, ajouta-t-il en voyant la tête défaite de son neveu.
Peter s'assit à côté de lui et lui vola sa dernière tranche de bacon tandis que Stiles réfléchissait à ses paroles.
- Elle les aurait lâchés ? Demanda ce dernier soudain nerveux.
Gérard et Chris ayant été arrêtés pour le meurtre de Scott et mis en prison, grâce à l'intervention de Stiles, Kate était devenue la tutrice légale des enfants Argent et de ce fait, elle était censée être présente pour eux, ce qui n'était apparemment pas le cas.
- Ça m'étonnerait, elle n'est pas du genre à laisser tomber un os sans se battre, avoua Derek pensif. Elle a une mission, elle doit préparer quelque chose avec ses neveux et nièces. On continue la surveillance et on avisera s'ils se montrent à nouveau près du lycée.
On était samedi et Stiles n'avait pas cours. Après avoir remercié Derek pour le petit-déjeuner sans mentionner cette nuit, il décida d'aller parler à son père, il se sentait enfin prêt à avoir cette discussion qu'il redoutait depuis plusieurs jours maintenant. Arrivé chez lui il monta en premier lieu dans la pièce de sa mère, il avait besoin de s'y recueillir parmi les ouvrages qu'il aimait tant lire et les multiples bibelots que sa mère avait collectionnés.
Il prit le carnet de note de cette dernière et se laissa envahir par l'odeur des plantes et de l'encre que retenait encore le papier jauni. Il lut quelques incantations en attendant son père puis se coucha un moment sur le canapé usé près de la fenêtre en observant le bleu du ciel.
Il rêva à nouveau de sa mère mais ses songes étaient sombres, obscurs, bien plus noirs que la grotte la plus profonde de la terre. Il arrivait presque à ressentir sa détresse, sa douleur. Sa mère souffrait mais Stiles n'arrivait pas à savoir pourquoi. Il faisait froid et elle avait mal dans tout son corps, mal comme si elle était en train de mourir de douleur.
Stiles senti les souvenirs de sa mère l'envahir, remonter le long de son corps tel un serpent qui veut étouffer sa proie, il eut soudain du mal à respirer, senti son cœur ralentir puis une main le réveilla doucement de son cauchemar.
Derek qui avait senti sa détresse dans le lien de meute, s'était empressé de venir à son secours.
- Stiles, c'est fini, je suis là, murmura-t-il en le prenant dans ses bras pour le réconforter.
- Derek ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda-t-il en sortant péniblement de son cauchemar, les yeux papillonnants.
- Tu souffrais tout en dormant, je sais pas de quoi tu rêvais mais ça semblait terrible.
Stiles se rassit correctement tout en observant les mains de Derek qui tenaient les siennes, ne sachant pas quoi faire pour finalement laisser Derek le réconforter par son geste.
- J'ai vu ma mère je crois... ou un de ses souvenirs, je sais pas trop. Derek ? Je peux te demander quelque chose ?
- Bien sûr, tout ce que tu veux.
- Tu m'accompagnerais au cimetière ? Je sais que c'est pas le truc le plus intéressant ni le plus fun à faire mais j'ai besoin de voir où elle est enterrée, mon père ne m'y a jamais emmener.
Derek hocha simplement la tête puis Stiles se leva du canapé et se rapprocha du bureau pour y prendre quelques affaires qu'il voulait emporter avec lui. Une fois fait, Stiles prit le volant de sa Jeep, passa acheter un bouquet de fleur dans une boutique qu'il connaissait et roula ensuite en direction du cimetière en silence, Derek sur le siège passager paraissait soucieux.
Arrivé près de la tombe de sa mère, Stiles s'agenouilla pour s'y recueillir tandis que Derek se tenait debout à côté de lui les mains dans les poches de son blouson. La pierre tombale était d'un blanc immaculé, comme si le temps s'était arrêté à cet endroit.
Stiles sorti de sa poche une petite pierre noire en Tourmaline et la déposa sur le dessus de la pierre tombale de sa mère. Il déposa ensuite le bouquet de Magnolia roses dans le vase vide puis resta quelques instants accroupit, marmonnant des mots incompréhensibles, même aux oreilles du loup qui partit finalement chercher de l'eau pour les fleurs.
Quand le loup revint, Stiles se secouait l'échine en reniflant. Derek rempli le vase d'eau puis se tint debout à côté de Stiles qui, dans un moment de faiblesse, chercha sa main et ne la lâcha que quand le loup lui demanda pourquoi il se tortillait comme un asticot.
- Quelque chose me gratte dans le dos, râla Stiles.
Derek sentant son instinct se réveiller, soupçonnait un fait surnaturel, ça devenait récurrent ses derniers temps avec son émissaire. Il lui demanda :
- Tu me laisses regarder ?
Stiles hocha la tête et Derek souleva doucement son t-shirt pour y découvrir marqué à l'encre noire, un triangle isocèle pointant vers le bas, barré horizontalement au tiers proche de la pointe, à gauche des deux autres triangles déjà présents.
Il grinça des dents mais ne dit rien.
- Un autre tatouage c'est ça ? Demanda Stiles quand il remarqua le silence bien trop long de Derek.
Celui-ci soupira et avoua :
- Oui effectivement.
Derek le lui décrivit puis Stiles soupira en se tournant vers lui.
- Je sais ce qu'ils représentent mais je ne comprends pas ce que ces triangles font dans mon dos par contre. Ce sont les symboles des 4 éléments qui composent l'univers. J'ai eu d'abord celui du feu, ensuite celui de l'eau et maintenant celui de la terre, il ne me manque que celui de l'air.
Derek le dévisagea, interloqué.
- Et qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? Pourquoi sont-ils apparus sur ta peau ?
Stiles souleva les épaules d'incompréhension.
- J'en sais rien mais je crois qu'il est grand temps que j'aille discuter avec mon père. Viens je te ramène... à moins que tu ne veuilles venir avec moi ?
Derek sembla gêné et lui avoua en le prenant par les épaules :
- Je crois que cette discussion doit se faire entre ton père et toi Stiles, je t'attendrai au loft.
Stiles ramena donc Derek chez lui puis rentra à la maison le cœur battant. Il était impatient d'entendre enfin la vérité même si celle-ci le terrifiait au plus haut point. Il en savait si peu sur sa mère finalement qu'il espérait vivement que son père pourrait lui apporter enfin des réponses à toutes ses interrogations.
Stiles attendait son paternel dans la pièce de sa mère, tendu comme un balai. Quand il entendit son père rentrer, il descendit le voir dans la cuisine pour lui indiquer qu'il était là.
Noah ne se fit pas prier pour enlacer son fils dans ses bras, rassuré de le voir et de constater qu'il était enfin prêt à accepter le dialogue.
- Stiles je suis content que tu sois là. J'avais besoin de te parler mais je savais que de ton côté tu avais besoin de temps. Comment tu vas ?
Stiles s'assit sur un des tabourets entourant l'ilot de la cuisine, son père en face de lui, les mains croisées sur la table.
- Je me sens triste et perdu papa, j'ai dix miles questions qui cherchent toutes des réponses, j'ai besoin de connaitre mes origines. Dis-moi ce que tu sais, s'il te plaît.
Son père semblait perdu lui aussi ou dépassé, Stiles n'arrivait pas trop à déterminer d'où venait son malaise.
- Je veux bien mais par où commencer ?
- Parle-moi de ma mère, qu'est-ce qu'elle était exactement ? Je suis sûr qu'elle avait un rôle dans le surnaturel, j'en suis convaincu.
Noah prit les mains de son fils dans les siennes et lui avoua :
- Ta mère était comme toi, une émissaire de meute. Mais sa meute n'était pas comme celle de Derek, ils étaient pacifiques, des gens qui ne voulaient que le bien de toutes les créatures, humains compris. Ils ne faisaient jamais de morts. Ils préféraient le dialogue mais un jour ta mère a rencontré Chris Argent et il l'a attirée dans ses griffes de cinglé pour atteindre sa meute et tenter de les décimer tous quand il a compris qui elle était. Satomi, l'alpha, tenta tout ce qu'elle put pour sortir ta mère de leur filet mais c'était trop tard, il l'avait séduite et mise enceinte. Mais après la naissance de Matthew, Chris changea et voulu la faire taire pour lui voler son fils et la faire disparaître. Gérard Argent avait embrouillé le cerveau de son fils et lui avait intimer de la tuer, la traitant de sorcière. Heureusement, grâce à mon intervention et l'aide de mon adjoint de l'époque, elle a pu s'enfuir de chez eux. Je l'ai retrouvée le soir même, errante dans la forêt. Je lui ai en quelque sorte sauvé la vie.
Stiles écouta religieusement les paroles de son père et compris que la famille Argent était encore pire que ce qu'il pensait.
- Ils vont regretter d'avoir tenté de tuer ma mère papa, je te le jure.
Noah ferma les yeux un instant puis lui avoua la gorge serrée :
- Il l'ont fait Stiles, tu avais cinq ans quand elle est morte dans d'étranges circonstances mais je sais qu'ils sont liés à sa mort même si je n'ai jamais pu le prouver devant un juge. Ta mère...Noah renifla. Désolé fiston. Ta mère avait une balle en argent gravée d'une fleur de Lys, le blason des Argents, fichée au milieu du dos.
Stiles pressa sa main sur sa bouche pour éviter un cri de désespoir d'en sortir puis éclata en sanglot dans les bras de son père qui semblait horrifié de lui avoir avoué cette atroce vérité.
⁂DL⁂
Hello vous...
Quelques révélations sur le passé de la mère de Stiles viennent bouleverser ce dernier...
Comment va-t-il réagir ?
Vous le découvrirez bientôt ;)
Des bisous (○` 3′○)❤
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