Banalité Ennuyante

J'ai ouvert ma porte, je l'ai refermé derrière moi, je suis monté à l'étage et me suis laissé tomber dans mon lit.

Où je me suis endormit.

A mon réveil, je regardais l'heure, mon réveil affichait 11:45 et que nous étions dimanche.

Le temps de m'habituer à lumière du jour et que mes idées se mettent en place, je me frottais les yeux et baillais.

Puis me revint en mémoire tout ce qui s'était passé la veille.

Je restais immobile, là, assise dans mon lit puis sortais de mon lit en vitesse, mais à ma sortit de celui-ci, je me stoppait à nouveau.

Putain !! Je-je suis en tenue décontractée !

Je n'ai plus les même vêtements qu'hier et j'étais sous ma couette ! Alors que je m'étais effondrée dessus la veille !

Putain il c'est passé quoi cette nuit... pensais je en descendant à la cuisine, sous les envies de ma conscience :

J'ai faim.
J'ai faim.
J'ai faim.
J'ai faim.

Je trouvais une table mise pour une personne autre que moi et un mot dans une assiette.

Faut avouer que c'est flippant.

Carrément flippant ouais !

April, restez calme. C'est moi qui est fait tout ça chez vous. Je ne peux pas marquer mon nom ou mon prénom sur ce bout de papier puisque je suis rechercher de tous. Mangez, prenez des forces. Et si des gens en costumes viennent vous voir cassez vous ! Partez! Fuyez ! Restez loin d'eux et ne les suivez pas, et ne partez pas non plus avec eux. Ne parlez pas de moi.
Mais dans tous les cas dites que vous ne me connaissez pas, niez avec conviction. Ne faites confiance a personne. Vos amis ? Vous en avez aucun, à présent. Deplus essayez de respecter votre quotidien à la lettre.

PS : Vous avez remarquer que je vous ai changer ? Je pensait que vous dormiriez mieux dans une tenue confortable et sous une couette.

Prenez soin de vous,

Brûlé ce bout de papier après l'avoir lu.

La fin on aurait dit du Mission Impossible ! "Le message s'auto-détruira dans 10 secondes"

Il m'a déshabillé !! Il m'a vu nu ! Et en plus il me croit asocial !!! Oh ce mec je vais lui prêté la gueule une fois que je l'aurai retrouvé !

Pardon ? Je crois j'ai pas bien compris ? Tu veux le "retrouvé". C'est une blague c'est ça ?

Tu veux pas la fermez s'te plaît faut que je fasse le point.

- Je me suis fait enlever, je me suis fait tirer dessus, j'ai conduit une voiture alors qu'on me tirait dessus ! Qu'on me tirait dessus !!

- Faut que je reste clame, faut que je reste calme, répétais-je en me passant les mains sur le visage de facon nerveuse tout en faisant tréssauter mes doigts à intervalles réguliers sur la table, cela créait une mélodie assez reposante mais totalement stressant pour autrui.

Je me sentais faible, avec un noeud dans l'estomac, de l'angoisse probablement, j'avais les mains moites et la gorge sèche, je me sentais démoralisé, désabusé et surpassé...

J'attrappais ma tasse remplis de mon thé habituelle, probablement fait par Mr Flippant alias Hunt. Il était encore chaud.

- Donc, je me suis fait enlever, je me suis fait tirer dessus alors que je conduisait une voiture, une voiture volé en passant..., ensuite j'ai utilisez des gendarmes à mon avantage pour pouvoir fuir, mais pourquoi ? Sincèrement April, pourquoi ? Tu veux vraiment le savoir ? Bas j'en sais rien.

Bravo maintenant t'es skyzophrène ! On est mal barré ! Et en passant, justement, je l'ai toujours dit : Le Vol c'est bien.

J'avais bu de grosse gorgé de thé entre chaque chose qui m'étais arrivé.

Je regardais autour de moi, l'assiette posé, la tasse maintenant vide, le mot et... le Silence.

Le calme.

Ni action, ni arme, ni coup de feux au alentour, juste le calme.

- J'aimerai y retourner...

C'est fou, mais je suis d'accord : marre de vivre un quotidien ennuyant et répétitif !

On a pas vécu autant en DES années en à peine en une journée !!

On y retourne.

On y retour-

Je fus coupé par la sonnette de chez moi, mon corps se raidit.

Je me levais doucement et me remémorais les paroles de Jérémie :

"Brûlé ce bout de papier après l'avoir lu." Et aussi, "Et si des gens en costumes viennent vous voir cassez vous ! Partez ! Fuyez ! "

Es ce que je choisis de suivre c'est instruction et de continuer cette histoire de fou ?
Ou je laisse ça derrière moi ? Même si laisser cette histoire derrière moi me paraît compliqué.

Mais incontrôlablement...

J'attrapais un briquet dans un tiroire et brûlais le morceau de papier que je balançais par la fenêtre arrière sur du béton.

Puis je me tournais vers la porte où on cognait de plus en plus intensément sur la porte.

C'est con ! On a pas de Judas sur cette porte !

J'inspirais profondément et me préparais à voir derrière cette foutu porte ces fameux homme en costume cravate.

J'ouvris la porte.

- Bonjour madame, nous sommes a la recherche d'un homme prénommé... Et ben justement nous n'en savons rien. L'avez vous rencontré ?

Je ris. D'un rire sonore, puissant, moche, rauque et parfois avec une répétition d'un son rapide qui faisait un peu pensé à un mechant de cinéma.

L'homme qui venait de me parler haussa un sourcil qui voulait dire un truc du genre : "elle est folle ou bien ?"

Je continuais de rire au éclat toujours aussi bruyamment et refermais la porte.

Putain la conne pourquoi j'ai fais ça ?

Et c'est à moi que tu demandes ?!

Bon il faut...

Fuire !

J'attrapais un sac où j'y fourrais mon téléphone, mon porte-feuille ainsi qu'une chemise et un autre pantalon.

Et je me rendis compte que je n'étais absolument pas en tenus pour sortir...

Je montais attrapais n'importe quoi les enfilais jetais un oeil dans le miroire : je portais un pantalon noir, un Tee-Shirt foncé et une veste de costume grise.

Parfait, pensais-je en descendant, tout en m'attachant les cheveux simplement en une sorte de chinion banal et mal fait.

Cela faisait environ cinq minutes que je leur avait claqué la porte au nez et je les entendais crier qu'ils allaient enfoncer la porte si je ne leur ouvrais pas la porte. Et me vins une idée a l'esprit...

**

- Salut les gens ! Désolé de vous avoir laissé dehors de cette facon ! Mais je n'étais absolument pas en état de recevoir qui que ce soit ! Vous savez nous les filles ! Ah ! Ah ! Ah ! Fin bref, que voulez vous alors ?

J'avais débité tout cela comme les personnages grotesque et abrutis dans les farces au théatre.

Ils me fixèrent tous avec leurs regards confus, plein d'imcompréhension et abasourdis par mon attitude si niaise.

- Bon ben si vous n'avez plus de question ! Je vous souhaite une bonne journée ! Au revoire !

Je sortais de ma maison fermais la porte et partis en direction de ma voiture, avant que l'un d'eux n'ai l'idée de venir m'intercepter pour me demander des explications sur mes agissements totalements brouillons et incohérents. Mon comportement m'avait permis de les embrouiller assez pour fuire de facon à ce que je n'ai pas d'homme à mes trousses prêt à m'arracher la tête.

Une fois au volent de ma voiture je démarrais et me félicitais pour avoir réussit si bien à me débarrasser de ces abrutis.

Un grand sourrir aux levres et des envies d'action plein la tête je partais vers d'autre horizon.

YOUUUUOUUUUU !! J'ai toujours rêvé d'etre libre et de faire seulement se qu'il me plait !

**
Roulez.
Roulez.
Roulez.
Roulez.

Oui tu as raison, il faut rouler, avancer mais, où aller ? Si je ne sais pas où trouver Hunt, je ne sais pas non plus où rouler, où avancer !

Tu réfléchis trop.

C'est probable...

Bon. Je vais retourner sur nos pas, peut-être que j'y trouverais un quelconque indice qui me permetterai de le retrouver.

Pas mal cette idée...

** Après quelques minutes en direction du centre médical**

Mais suis-je con ?!

C'est fort probable...

Les abrutis en costume on déjà du tout fouiller et nettoyer ! Sinon il ne serais pas venu me voir ! Donc... Plus de trace et Hunt avait du tout nettoyer, camoufler.

Je me rabattais sur le bas côté de la route puis...
Prise d'une colère immense de ne plus savoir où chercher, où aller je me mis a taper durement et furieusement le volant.

Le pauvre... Il avait rien demander !

PDV Externe

Il était là, les yeux derrière des lunettes noires, un blouson en cuir marron et avec un pantalon en jean. Absolument pas un louque de fugitif mais un style d'un simple citoyen plutôt gâté par la nature.

Il voyait la voiture faire des mouvements oscillatoires comme si... On y faisait des choses malsaines à l'intérieure. Si il n'avait pas pister la voiture pour être au courant du moindre de ces déplacements, il ne saurais donc pas que cette voiture appartennait à April et qu'à l'intérieure ne se trouve qu'une folle tapant un pauvre volant et non tout autre chose aubsaine auquelle vous avez tous pensées.

April

Alors que j'étais en pleine action, que j'enchainais coups sur coups sur le volant je sentis la portière passagère s'ouvrir, pas le temps de réfléchir. Sans même penser a quoique ce soit je sortais le couteau placer sous l'acoudoire et le pointais vers l'étranger qui s'était infiltré dans ma voiture.

Wesh c'est un ouf lui !! Il s'invite et tout comme ça au calme ! Il a crut on était pote ou quoi ? On va te tailler en morceau !! C'est Bibi qui te le dis !

Eh parle pas comme ça ! Bref, trêve d'enfantillage, je détaillais du regard l'imbécile qui se permettait d'entré dans ma voiture comme si... Mais attendez...

Attention... Lumière !

Mais c'est Hunt !!

Et elle fut !

Il retira ses lunettes un sourir sur les lèvres comme si tout lui était du.

- Salut infirmière, dit il.

- Salut. Abruti, pestais-je avec tout de même un sourir assez plus sympatique et acceuillant car en réalité j'étais heureuse de le revoir.

- Ça te dis un café ? Me demande-t-il.

- Euh.....

Si il te rekidnappe tu lui coupes les  couilles directe !

Mais grave !

- Déjà, pose ce couteau s'il te plait. Ensuite je te promet que je ne te ferais aucun mal ! La dernière fois c'étais marrant, non ?

- Mais grave !!! Criais-je hystériquement en levant les bras ce qui fit que le couteau cogna contre le plafond de la voiture. Puis celui-ci termina sa course dans l'accoudoire où reposais le bras de Jérémy : à peine à quelques centimètres de celui-ci.

Effusion dejoie ! C'est grave flippant et t'as faillis le couper du coup il va se barrer en courant !

Il le décrocha avec un calme déroutant.

- Ok... Donc on peut aller le prendre se café ?

J'hochais rapidement de la tête.

**

Durant tout le trajet, jusqu'à un simple café éloigné de tout, Jérémy avait joué avec le couteau le faisant passer entre ses doigts si fins, si habiles et s'en même y réfléchir, y penser. On pouvait voir à quel point il était en paix avec lui même avec son calme, sa concentration et son sang froid à toute épreuve.
C'est lui qui m'a indiqué comment me rendre à ce café.

Je me garais dans le parking.

Le parking est desert...

- On est arrivé, lançais-je.

**

Nous étions l'un en face de l'autre notre café à la main, lui assis de facon non chalante et moi droite comme un piquet, les coudes sur la tables et les mains jointes sur mon meugue où se trouve mon café.

- Et on fait quoi maintenant ? On élimine les méchants ?! Demandais-je avec un ton chevaleresque et grotesque.

- Toi ? Non. Bien évidemment que non ! Ironise-t-il en riant au éclat comme si je venais de dire la plus grosse bétise du monde !

- Et pourquoi pas ? J'ai été d'une bonne utilité pourtant la dernierre fois, m'indignais-je avec un regard de défi.

Il se mordit la lèvre inférieure et d'un aire lasse il m'explique :

- Nous ne vivons pas dans le même monde, tu sais...

J'avais l'impression de désseuler de la peine, de la tristesse ou vraiment une lassitude extrême dans son propos.

C'est vrai qu'il a l'aire dépressif là...

- Eh ! T'es un espion, non ?! Criais-je. Ça se démorali-

Jérémy mit sa main devant ma bouche, regarda autour de nous comme pour vérifier que personne ne m'ai entendu mais la serveuse ayant des écouteurs et de la musiques si forte qu'on l'entendais de notre position enleva ses écouteurs pour essayer de nous entendre mais il m'attrapa par la main en gardant sa main sur ma bouche et m'enmena...

Oh non... Pas l'arrière boutique !

Ouf... Ce ne sont que les toilettes. Il me fit entré dans la toilette, la cabine unique où nous étions, l'un entassé sur l'autre. Derrière moi se trouvais un renfoncement où se trouvait un lavabo et un distributeur de papier pour s'essuyer les mains.

Fin pour ceux qui ont un minimum d'hygiène...

Tandis que lui était adossé contre le mur en face avec... Le pied sur la lunette des toilettes, à sa droite, pour lui et à ma gauche !!

Oooooh... ! Il est mort....

- Enlève ton pied de là, abrutis ! Lui dis-je en lui claquant la jambe.

Il souleva un de ses sourcils, retira sa jambe puis :

- Maniaque... Souffla-t-il.

- Respectueuse, répliquais-je.

Il secoua la tête et consécutivement a ce mouvement il eu un rictus.

- Écoute par espion on entend agent secret et dans agent secret : il y a  secret. Donc évite de le crier sur les toits.

- Hum hum, acquieçais-je.

- Alors pourquoi as-tu crier que j'étais un agent secret ? Lança-t-il calmement mais totalement déboussolé puisque d'après lui si je le savais il ne fallait pas le dire.

- Oh merde...

- Quoi "Oh merde..." !! Me pressa-t-ils

- Bas je croyais je l'avais dit dans ma tête.

~ Elle avait une tête innocente, naïve, chétive et elle était d'une sincérité tellement déroutante qu'il ne pouvait même pas lui en vouloir. Mais derrière cette apparence, il savait bien que se trouvait une femme forte, puissante, prête à tout, déterminé, sensuelle et en plus d'être franche elle était marrante.
Jérémy manquait extrêmement de compagnie et elle étais parfaite, il pouvait parler, rigoler et être un mélange de toutes les personnes qu'il avait du créer durant sa carrière, puisque sa véritable personnalité avait disparu. Mais avec elle, naturellement certains aspects revennaient. ~

Je sais pas il a quoi à me regarder comme ça... C'est super étrange. On dirait il va me manger !

Tu connais l'expression se faire bouffer/dévorer du regard ? Bas voilà la définition à proprement parler !

Hum... Ok.

Il fait chaud, nan ?
On dirait qu'il n'y a pas de climatisation ici... Ni de fenêtre.

Oh. Non.

Faut que je sorte.

Faut qu'on sorte.

Jérémy voyant que je commencais a m'agiter m'interrogea du regard mais au moment où je voulu lui expliquer :

- Je suis-

On cherche cette homme et cette femme vous ne les avez pas vu ?

Il écarquilla les yeux mis sa main sur ma bouche.

Encore... !

Et mis un doigt sur la sienne. J'hochais la tête pour lui montrer que j'avais compris et entendu. Mais j'étais tout de même très angoisse et me sentais extrêmement compressé, j'avais l'impression d'étouffer. Heureusement il retira sa main.

Pour me calmer je me répétais que nous allions bientôt sortir et eux allaient partir.

Il posa sa main sur la poignier l'ouvrit doucement, j'eu l'impression qu'une partie du poids qui m'oppressais avais disparu mais il vit un pied chaussé d'une chaussure de costume apparaitre et il ferma donc la porte et ceux a clé. La pression remonta trés vite et très fortement, plus fort encore.

Il sortit son arme à feu, mes yeux brillèrent devant l'apparition de l'arme, aller savoir pourquoi. Puis il étaignit la lumière et là se fut trop je ne pouvais plus : le cumul de l'angoisse, la sensation d'étouffer et le poids que cela approtaient, c'était trop. Je lui saississais son bras, au niveau du biceps, j'eu les soucils qui se relevèrent de surprise, puisque celui-ci était trés bien gonflé ni trop ni pas assez et la position du bras lorsque l'on tient une arme met en plus en évidence son muscle à en tomber. Il me jeta un regard interrogateur et lorsque, malgré la pénombre, il désseula sur mon visage de l'angoisse et de la peur, il se retourna malgré le peu d'espace, à la base, il était face à la porte et moi aussi mais derriere lui, actuellement j'étais face à la porte mais avec lui devant celle-ci et en face de moi, - tandis que dérriere moi se trouvait la toilette.

J'allais craquer. Il murmura penché sur mon oreille, je pouvais sentir son souffle dans mon cou :

- Claustrophobe ?

J'hochais la tête très doucement de peur de craquer au moindre mouvement. Je le voyais qui regardait mes mains que je triturais et qui tremblais ainsi que mon regard fuyant cherchant le moindre espace assez large pour m'y faufiler et m'enfuir.

J'allais vraiment craquer et je lui jetais un regard suppliant de faire quelque chose. Deplus je ne supportais pas d'être aussi... Faible face à cette phobie.

Paniqué j'étais à deux doigts de le pousser et de sortir lorsque, justement, deux doigts vinrent saisirent mon menton, autres que les miens, puis je sentis son souffle se rapporché de mes lèvres et enfin ses lèvres sur les miennes. Un simple "baiser", mais qui pourtant-

En plus d'être ton second avec lui !

Ecrase. - Qui pourtant étais plein de tendresse et d'empathie.

Mais alors que nos lèvres, toujours collés, nous commençâmes à aller plus loin. Alors que nos têtes se tournaient en même temps, je basculais en arrière, ayant sa main sur mon dos et sur le mur derrière moi, c'est-à-dire penché en avant, Jérémy tomba avec moi.

Nous nous retrouvions l'un sur l'autre avec les toilettes en dessous. Et je sentis puisque mes mains etait au noveau de de nos bassins une... Bosse ?

Oh. Mon. Dieu.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top