07: "premier défi"
Les six adolescents avaient étés enlevés durant les premières heures de la journée. Puis, ils avaient étés transportés dans une salle aux murs gris, sans aucune porte. Seul le plafond était ouvert, comme dans une maison de poupée.
Lorsqu'ils furent tous réveillés, ils furent accueillis par une voix masculine venant d'un haut-parleur perché sur l'un des murs. Des lettres géantes étaient aussi gravées sur ceux-ci. On pouvait y lire: N, E, S, O; les quatre points cardinaux.
«Bienvenue chers joueurs. Pardonnez mes manières, je n'avais précisé dans mon message que vous alliez être enlevés.»
Les adolescents regardèrent autour d'eux à la recherche des autres joueurs, mais ceux-ci étaient imperceptible dans le noir qui planait sur la pièce. La personne derrière le micro rigola ensuite d'un rire qui se voulait machiavélique, avant de continuer de parler.
«Alors, puisque j'ai votre attention, je vais enchaîner avec de plus amples explications. Ce jeu est difficile. F'est un genre de vérité et conséquences, mais sans l'option vérité. Plusieurs d'entre vous vont échouer, voire mourir. N'ayez pas peur du jeu, il n'y a rien de malsain. Enfin, presque, continua-t-il après une courte pose. Les règlements sont les suivants:
1. N'essayez pas de fuir.
II. Sauvez votre peau avant celle des autres.
III. Essayez de ne pas échouer.
Le premier défi sera assez facile. Vous allez être conduits dans un labyrinthe. Votre défi sera de vous échapper de celui-ci le plus rapidement possible. Si vous réussissez tous avant cinq minutes, vous serez donc tous épargnés. Si l'une personne reste à l'intérieur, elle subira le sort qui l'attend. Si par contre deux personnes y sont encore après le chronomètre, alors un seul d'eux mourra, et ce sera le dernier à sortir. Si vous avez des questions, vous pouvez les garder pour vous-mêmes. Bon jeu.»
L'appareil grésilla et émit un son aigu. Ils se bouchèrent les oreilles tandis que la lumière commençait peu à peu à pénétrer dans la pièce. Ils étaient tous un peu confus, perdus dans cet imbroglio.
Alan aperçu alors sa tendre Rachel, qui se tenait devant lui, à quelques mètres à peine.
— Ra... Rachel c'est bien toi? bégaya-t-il.
La blonde se tourna vers son interlocuteur et esquissa un sourire qui essayait de cacher sa peur avant de se réfugier dans les bras de celui-ci.
— Ça... Ça va aller... tenta-t-il de la réconforter, visiblement mal-à-l'aise de cette proximité physique.
Pendant ce temps, les autres découvraient leurs nouveaux partenaires de jeux. Nick alla vers Maggie qui parlait déjà avec Jules.
— Alors poupée, on se trouve déjà un mec à courtiser au début du jeu? demanda-t-il avec sarcasme.
La brune roula des yeux avant de continuer son discours avec le basané.
— J'ai peur. Je suis terriblement terrifiée, je n'y arriverai pas Jules... elle fondit alors en larmes devant lui.
Le garçon d'origines portugaises regarda autour de lui, ne sachant quoi faire, étant tout aussi apeuré.
Nick, s'étant fait rejeté par les deux autres, se dirigea vers la seule personne seule. C'était Ariana. Elle était en train de longer les murs, faisait glisser sa main sur ceux-ci. Il l'évalua du regard, elle avait certainement l'air stupide mais ses cheveux châtains remontés en une queue de cheval très haute lui donnaient un air enfantin assez irrésistible. Il l'approcha, l'arrêtant dans son mouvement.
— Je peux savoir tu fais quoi?
Elle le regarda avec une certaine suspicion dans ses yeux avant de soupirer et de lui expliquer.
— Je suis en train d'essayer de trouver une faille dans le mur. Ils doivent certainement nous avoir apporté ici par une porte, mais je vois pas où elle peut être.
Nick, découragé, vint se frapper le visage avec sa main ouverte.
— J'ai dit quelque chose de mal? s'offensa Ariana.
— Non... Mais tu veux savoir quelque chose?
Elle hocha de la tête en retrouvant son sourire angélique.
— Ils ont dû nous apporter ici par le trou en haut de nous. Tu vois, l'espèce de plafond qui n'est pas un plafond puisqu'il n'y a pas de plafond au plafond.
— Ça fait franchement beaucoup de plafond tout ça... Tu m'as perdue.
— Écoute, laisses tomb—
Il ne put terminer sa phrase; le mur Nord commençait légèrement à se reculer, dans un vacarme épouvantable. Il continua sa route vers nulle part jusqu'à ce qu'une petite porte se découvre au fond du mur Ouest. Une autre était maintenant visible au fond à droite, sur le mur Est.
«Vous pouvez maintenant avancer vers la porte. Dès que vous l'ouvrirez, le décompte commencera.»
Ils s'approchèrent avec précaution de celle-ci. Elle était grise, en métal rouillé, et elle devait faire environ 10 cm d'épaisseur. Le sportif s'empara de la poignée, puis, en faisant un décompte, l'ouvrit en grand.
Ils s'engouffrèrent tous un par un dans le labyrinthe de la mort, car il faut se l'avouer, c'était le vrai mot pour décrire ce labyrinthe.
Nick emprunta le corridor de droite, prenant ses jambes à son cou. Il se foutait un peu de laisser les autres en arrière, il avait bien entendu la règle, «sauver sa peau avant celle des autres», et il comptait bien la respecter. Il emprunta un corridor à droite, bifurqua vers la gauche à deux reprises, puis, après avoir cherché la sortie pendant quelques minutes, il déboucha enfin sur une porte. Il l'ouvrit et il entra de nouveau dans la pièce grise sans toit où ils avaient étés amenés au début du jeu. Seulement, il était face au mur Ouest, là où trônait la porte d'entrée du labyrinthe. Il regarda autour de lui et fut soulagé de voir qu'aucun autre adolescent était arrivé. Il avait réussi.
De leur coté, Maggie et Jules avaient étés séparés dès le départ. Enfin, «séparés», d'après elle. Lui, était légèrement en arrière d'elle et la suivait constamment, il ne voulait pas la laisser seule. Aussi princesse qu'elle était, elle était très gentille au fond, et lors de leur court dialogue, il a pu apprendre qu'elle aussi faisait de la planche à roulette. Elle était un genre de garçon manqué, avec un tempérament de fille. Assez spéciale, mais elle était comme ça et il l'acceptait. Il ne la jugeait pas.
Après quelques tournants, ils débouchèrent sur la pièce. Inquiets de ne voir aucun autre de leurs camarades sauf le grand Nick, ils consultèrent le chronomètre maintenant descendu sur le mur Nord. 2:18. Il leur restaient donc deux minutes dix-huit pour se sauver de la mort, disaient-ils.
Ariana, seule dans ce labyrinthe aux tournants et aux murs identiques, essayait de se laisser des repères. Elle marchait lentement, analysant chaque mur, chaque faille, pour se situer et garder son sang-froid. Elle n'était pas du genre à s'en faire pour rien. Ariana savait qu'elle était la seule à avoir pensé à se situer à l'intérieur de ce labyrinthe, les autres trop préoccupés à penser à leurs propres personnes. Elle finit par sortir et de suite vu que le chronomètre indiquait 1:02.
Elle regarda autour d'elle, sourit à Jules, Nick et Maggie, qui se jeta dans ses bras et lui frotta le dos de la paume de sa main. Même si elle ne connaissait pas vraiment Maggie, Ariana lui rendit son étreinte et elles restèrent ainsi un long moment.
— Tu n'aurais pas croisé un des deux autres?, demanda soudainement Jules, inquiet.
Ariana décolla Maggie et s'approcha du beau garçon aux cheveux noirs qui lui avait parlé. Elle secoua la tête négativement en battant plusieurs fois des cils, puis baissa les yeux pour montrer sa tristesse.
De retour au labyrinthe, Rachel stressait à mort, tout comme Alan. Ils étaient les derniers encore dans le labyrinthe. Ce qu'ils ignoraient.
— Tout vas bien aller Rachel, tenta Alan pour la réconforter.
Elle essaya de se calmer en tentant à plusieurs reprises les techniques de respiration qu'elle avait apprises quelques années auparavant lors de ses cours de natation.
Ils tournèrent à droite, prirent un corridor vers la gauche en se tenant la main, en signe de coopération, ou peut-être plus...
«Voyons voir. Rachel, Alan, deux bons élèves. Pensez-vous arriver à temps? Il vous reste 30 secondes.», fit la voix habituelle qui sort des haut-parleurs disposés un peu partout.
Ils se mirent alors à courir de toute leurs forces lorsqu'ils aperçurent à leur droite, à moins de 50 mètres, la petite porte en métal. Ils s'acharnèrent quelques secondes sur la porte, leurs membres tremblants ralentissant leur efficacité.
Ils s'engouffrèrent alors dans la pièce de départ, l'une en larme et l'autre soulagé de voir sa vie épargnée. Leurs «amis» vinrent à leur rencontre, les serrant dans leurs bras à tour de rôle.
Ils étaient six.
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Hello peuple Wattpadien!
Alors j'ai déterminé mon horaire, les chapitres sortiront les lundis! J'espère sincèrement que vous allez apprécier cette histoire, c'est tout nouveau pour moi!
Alors pour bien finir ce chapitre, j'aimerais que vous me dites des commentaires sur chacun des personnages (pas de vents svp mdr)
•Nick
•Ariana
•Alan
•Maggie
•Jules
•Rachel
Vouala voula!
Bizou bizou les namis xx
Èveuh
(Si toi, personne du futur vient de commencer à lire ce livre et qu'il y a plus d'un chapitre, je te souhaite une bonne lecture, j'espère que tu vas aimer! Bizou)
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