PDV : Childe

J'ouvris les yeux, commençant à sortir du brouillard du sommeil. Il faisait noir dans la chambre, et ça caillait. Sérieux, ils ont laissé la fenêtre ouverte toute la nuit ou c'est comment ?! Mes yeux se posèrent sur un chariot pas loin, sur lequel traînait des outils... Encore pour m'opérer... Je grimace. Non merci. Je me redresse, et constate que je n'ai plus mal nul part. Tiens, bonne nouvelle. Un courant d'air vint me caresser le visage. Je tourna la tête et vis que la fenêtre était ouverte, et que le rideau ondulait avec le vent. Ah, j'ai ma réponse finalement... Je me leva, poussa le rideau et failli pousser un cri : Asu m'attendait, assise par terre, derrière la fenêtre

Asu : Bah c'est pas trop tôt... Allez, viens.

Tartaglia : Qu'est ce que tu fous la ?

Asu : Je suis venue pour que tu t'échappes de là. Ils veulent encore te charcuter alors que tu n'a plus de blessures. C'est des malades. Ping Yun t'attend chez toi.

Tartaglia : J'arrive...

J'ouvris la fenêtre encore plus grand, et passa doucement en dehors de l'hôpital. Asu souria et nous partons pour chez moi

//Le lendemain//

PDV : Zhongli

J'attendais Ping Yun dans la salle d'attente. Elle a une demi heure de retard... Je soupira, quand un infirmier en panique vint me voir

Infirmier : Sieur Zhongli, c'est terrible !

Zhongli : Quoi donc ?

Infirmier : Tartaglia s'est enfui de sa chambre !

Zhongli : Pardon?

Infirmier : Quand je suis arrivé pour apporter son petit déjeuner, le lit était vide et la fenêtre grande ouverte. Également, mademoiselle Asu a disparue.

Je leva les yeux au ciel. Forcément, il a fallu qu'ils s'enfuient... Je me lève et salua l'infirmier

Zhongli : Je vous remercie.

Je sorti de l'hôpital, laissant l'infirmier un peu en panique, et me dirigea vers la maison de Ping Yun. Si il y a bien un endroit où Childe peur être, c'est bien là bas. En ville, je croisa Hu Tao

Hu Tao : Ah, Zhongli ! Childe va bien ?

Zhongli : Il s'est enfui cette nuit avec Asu...

Hu Tao : Quel crétin... Tu va où ?

Zhongli : Chez Ping Yun. Je pense qu'il est là bas

Hu Tao : Tu lui mettra une gifle de ma part ?

Zhongli : Je sais pas si c'est une bonne idée.

Hu Tao : J'irais le frapper moi même alors.

Je souris légèrement et continua mon chemin. J'arrivai devant la maison de Ping Yun. Avant que je ne toque, la porte s'ouvrit, et Asu s'arrêta en me voyant.

Asu : Tiens, c'est monsieur qui tiens ses promesses ! 

Zhongli : Zhongli. 

Asu : Ah oui, c'est vrai. Qu'est ce que vous faites la ? 

Zhongli : Je suis venu parler à Childe.

Asu se tourna vers l'intérieur de la maison et cria

Asu : Yun Yun! Y a le service funéraire qui viens récupérer Childe ! 

Je soupira. Ping Yun arriva, paniquée. 

Ping Yun : Le service funéraire ? Mais enfin, Childe est encore en vie ! 

Zhongli : Bonjour Ping Yun. Désolé, je suis juste venu parler à Childe. 

Ping Yun : Ah, je suis rassurée. Venez, entrez.

Asu me laissa passer et je fis Childe manger un bol de nouilles... Avec des baguettes. Je souris et il leva la tête. 

Tartaglia : Ah, salut Zhongli ! 

Zhongli : Tu a pas l'impression de t'être un peu enfui par hasard ? 

Childe rit nerveusement. Asu s'installa a côté de lui

Asu : C'est moi qui l'ai invité à sortir. Ils allaient encore l'opérer, alors qu'il avait guérit. 

Tartaglia : Ouais, ça j'ai pas compris. J'était mal au point, et soudain, je me réveille, et tout s'est guérit ! 

Ping Yun : Sans doute l'œuvre de Morax... 

Asu : Mais Childe ne viens pas de Liyue, ça serait plutôt la Tsarine qui lui ferait une faveur... Mais je doute qu'elle ai fait ça. 

Zhongli : Peut être que ton corps s'est guérit tout seul. 

Tartaglia : J'y crois pas vraiment. 

Ping Yun : le principal, c'est que tout aille bien

Asu : C'est vrai

Je regarda Childe. Il était assis d'une drôle de façon... Comme si son dos le gênait. Peut être sa marque violette... Je pense pouvoir y faire quelque chose... Mais pas devant les filles. 

Zhongli : Childe ? 

Tartaglia : Oui ?

Zhongli : Est ce que ça te dirais un... Dernier rendez vous pour tes baguettes ?

Tartaglia : Pourquoi pas, j'arrive pas encore à être fluide avec mes doigts.

Asu toussota. Childe réfléchit.

Tartaglia : Pourquoi pas demain ?

Zhongli : Demain 11h alors

Tartaglia : Bien !

Asu : Oh, Zhongli, il faut que j'aille voir le monsieur avec le serpent, tu- Vous pourrez m'y emmener ?

Zhongli : Baizhu ?

Asu : Oui voilà.

Zhongli : Si tu veux

Asu se leva et m'embarqua à Liyue, sans que j'ai le temps de dire quoi que ce soit. Je la guida alors jusqu'au Cottage Bubu. Un fois arrivée, Asu se pencha devant Qiqi, lui donna une ordonnance et dit :

Asu : Tu veux bien donner ça à Monsieur Baizhu ?

Qiqi : Oui

Qiqi parti dans l'arrière boutique et Asu se leva

Zhongli : Je ne savais pas que tu prenais des médicaments

Asu : Ce n'est pas pour moi.

Zhongli : Ah.

Asu : C'est pour mon grand frère... Il est gravement malade.

Zhongli : Vous n'avez pas de boutique de médecine à Snezhnaya ?

Asu : Mmh, si, mais c'est beaucoup trop cher, et il y a beaucoup d'arnaques. Ici, je sais qu'ils auront ce qu'il faut, pas trop cher et de qualité. Faut-il que cela tienne le trajet jusqu'à chez moi...

Je posa une main sur mon épaule et lui sourit

Zhongli : Je suis sur que les médicament tiendront la route

Asu resta muette, en me regardant

Asu : Qui êtes vous vraiment ?

Je retira ma main, surpris. Elle avait compris que je n'étais pas un humain ordinaire ? Asu me sourit

Asu : Vous êtes un Adepte, c'est ça ? Pour avoir la même prestance qu'un Dieu, c'est forcément ça.

Zhongli : Moi... Oh euh-

Baizhu : Mademoiselle Asu, voici votre commande.

Je souffla de soulagement. Je ne voulais pas lui mentir en disant que j'étais un Adepte, et ça aurait été difficile de dire que je ne suis qu'un humain ordinaire...

Asu : Merci!

Asu paya, se tourna vers moi et sourit

Asu : Merci beaucoup Monsieur l'Adepte !

Elle reparti en courant, son paquet dans ses bras

Baizhu : Monsieur l'Adepte ?

Zhongli : Elle est persuadée que je ne suis pas humain.

Baizhu rigola doucement.

Baizhu : Il y a de quoi le croire...

Il me sourit et rentra dans l'arrière boutique. Je tourna le dos à la boutique et rentra au funérarium. Ce n'est pas tout, mais j'ai du travail...