PDV : Asu

Je me réveilla, une odeur de menthe autours de moi. J'ouvris lentement les yeux et vis un homme aux cheveux verts et à lunettes se pencher vers moi.

??? : Tu es enfin réveillée

Asu : Qui êtes vous?

Baizhu : Baizhu, du Cottage bubu

Asu : Oh, c'est donc vous l'homme que Childe voulait voir...

Baizhu : Sieur Zhongli est venu me chercher en disant que vous étiez blessés, je suis venu

Asu : Cet homme a donc respecté sa promesse... Et Childe, comment il va ?!

J'essaya de me redresser mais Baizhu m'en empêcha

Baizhu : Restez allongée mademoiselle.

Sa voix si douce me fit renoncer à me lever.

Baizhu : Vôtre ami va bien, je vous rassure.

Je fronça les sourcils. Il avait changé de ton, et je ne le sentais pas sincère

Asu : Vous me mentez

Baizhu : Absolument pas. Vôtre ami est en vie, je vous l'assure...

Asu : Vous dites qu'il est en vie, pas qu'il va bien...

Baizhu : J'ai quelques questions à vous poser, vous voudrez bien y répondre ?

Je soupira, sachant qu'il ne me dira jamais vraiment l'état de Childe. J'hocha finalement la tête

Baizhu : Bien, j'aimerais votre nom, prénom, âge et fonction

Asu : Asu Miyu, 19 ans, Commandante Fatuis.

Baizhu : Mmh... Que faisiez vous avec Tartaglia ?

Asu : Une mission. Je ne peux vous dire de quoi elle s'agit

Baizhu : Soit. Vous vous êtes fait attaqué ?

Asu : En quelque sorte, oui.

Baizhu : Bon, j'ai ce dont j'ai besoin. Je vous laisse vous reposer mademoiselle Miyu

Il reparti avec le sourire. Un sourire qui se voulait rassurant, mais on ne me bernait pas. Je suis certaine que Childe est en mauvais état. Je le sais. Un homme entra dans la pièce, et je reconnu celui qui était venu nous sauver en ville

Asu : Vous... Vous avez respecté votre promesse...

??? : Je l'avais dit, je respecte toujours mes promesses.

L'homme s'installa, et j'avais, pendant un instant, l'impression de voir la Tsarine. Il était élégant, sage et calme, et me donnais l'impression que je lui était inférieure. Et ses yeux... Ses yeux oranges donnaient des frissons. Je voyais cependant qu'il avait l'air très fatigué.

Asu : Vous allez bien ?

??? : C'est plutôt à moi de vous poser à question...

Asu : Je vais bien, merci. Childe, comment il va ? Le docteur du Cottage Bubu n'a rien voulu me dire.

L'homme baissa la tête

??? : Je n'ai aucune nouvelle de lui. Les médecins ne veulent rien me dire, à moi ou à Ping Yun

Asu : Ping Yun... La petite amie de Childe ? 

??? : C'est ça. 

Asu : Ça fait combien de temps que je suis là ? 

??? : 3 semaines

Asu : 3 semaines ?! Et vous n'avez pas de nouvelles de Childe ?! Mais- 

??? : Calmez vous...Je suis sur que les médecins s'occupent de lui comme il faut 

Asu : Vous ne semblez pas très convaincu vous même... 

??? : Tu as raison. Je m'inquiète beaucoup pour Childe. 

Asu : Vous le connaissez ? 

??? : Oui, on est amis

Asu : Quel est votre nom ? 

??? : Zhongli

Asu : Oh, c'est donc vous le fameux Zhongli... 

Zhongli : Fameux ? 

Asu : Childe nous parle beaucoup de vous. Plus que de sa copine d'ailleurs 

Zhongli : Oh, que dit-il de moi ? 

Asu : Que vous êtes très gentil, bienveillant. D'ailleurs, je pense que vous lui avez enfin appris à se servir de ses baguettes, car il ne nous embêtes plus avec ça 

Zhongli : C'est vrai, je lui ai appris il y a peu. 

Je souris. 

Asu : Vous feriez un couple formidable

Zhongli : Mh, pardon ? 

Asu : Vous êtes...gay, si je ne me trompe pas ? 

Zhongli : En effet 

Asu : C'est vraiment dommage que Childe ne le soit pas, je suis sure que vous vous occuperez bien de lui. Mieux que Ping Yun

Zhongli ne répondit pas. Il se leva et me sourit. 

Zhongli : C'est gentil de me dire ça, mais Childe ne changera jamais d'orientation. 

Il commença à partir. Je rigola doucement. 

Asu : J'en doute fortement...

PDV : Zhongli

Je marchais dans les couloirs, jusqu'à la chambre de Childe. Peut être que, cette fois, il n'y aura pas de médecins et que je pourrais entrer... Je vis deux infirmières sortir de sa chambre en chuchotant. Le peut de mot que j'entendis ne me rassura pas du tout 

Infirmière 1 : Tu crois qu'ils vont le réopérer ? 

Infirmière 2 : Avec toutes les opérations qu'il a déjà subit, je ne sais pas si il tiendra... 

Je tourna la tête vers la porte. Purée, Childe... 

Ping Yun : Vous ne pouvez toujours pas entrer ? 

Je tourna la tête, voyant Ping Yun.

Zhongli : Je viens d'entendre deux infirmières discuter, elles se demandent si les médecins vont encore opérer Childe... 

Ping Yun : Comment ça, "encore" ? 

Zhongli : C'est bien ce que je me demande... 

Je posa la main sur la poignée de la chambre. Je l'ouvris, ne voyant personne à l'intérieur. Ping Yun et moi entrons, doucement, avant de voir Childe. Il était en blouse d'hôpital, et dormait profondément. Ping Yun allait se précipiter vers lui, mais je la retins

Zhongli : Attendez. 

Ping Yun attendit, alors que je m'approchais de la table de nuit, où un dossier traînait. Je l'ouvris, voyant qu'ils l'avaient opérer 1...2...3...4...5...6 fois... A l'abdomen... Comment c'est possible... Je feuillète les autres pages, voyant qu'ils ont essayé de lui redonner un peu de vitalité, en lui redonnant des vitamines, mais son corps continuait à fatiguer. Une page m'interpela : il y avait écrit que Childe avait une marque étrange dans le dos. Une marque violette, qui ne partait pas si on lavait Childe, et qui grandissait de jour en jour. Je fronça les sourcils. J'allais parler à Ping Yun mais la porte s'ouvrit, laissant voir Signora

Signora : Oh, Zhongli, vous êtes la.

Zhongli : Signora ?

Signora : Oui oui, c'est bien moi... Dites moi demoiselle, j'ai besoin de parler, voudriez vous bien quitter la pièce ?

Ping Yun sorti sans broncher. Signora me tendis une feuille

Signora : Lisez ça, je vous en prie. C'est de la part de la Tsarine.

Je fronça les sourcils et prit la feuille.

"Cher Morax.
Cela faisait longtemps n'est ce pas ? J'ai une petite proposition à te faire. J'ai appris que ton cher et tendre Ajax était en état grave depuis 3 semaines. Je suis ravie de t'apprendre que je peux le guérir et le rendre immortel. Oh, ne te réjouit pas trop vite. Puisque tu es le Dieu des contrats, je t'en propose un : tu me donnes ton Gnosis, et je donne l'immortalité à Ajax. Vendu ? "

Je releva la tête, et vit Signora sourire.

Signora : Une belle offre, n'est ce pas ?

Zhongli : Comment est-elle au courant ?

Signora : Ce n'est pas difficile de savoir que tu aimes Childe. Quand on entend ce que tu fais pour Ajax, c'est facile à deviner. Cela m'étonne qu'il ne l'ai pas deviné...A moins qu'il ne fasse semblant.

Je tourna la tête vers Childe, qui dormait, l'air innocent. Lui offrir l'immortalité, c'est bien, mais est ce qu'il la veut ? Moi oui, mais si je lui dit qu'il est immortel et qu'il ne veut pas ?

Signora : Je vois que tu réfléchis

Zhongli : J'accepte.

Signora : Bien... Puis-je avoir votre Gnosis ?

Zhongli : Je vous le donnerais après le rituel de la descente.

Signora : Pourquoi donc ?

Zhongli : Je ne vais pas vous donner le Gnosis maintenant, alors que je n'ai même pas la garantie de la parole de la Tsarine. Je profiterais de l'échange pour aider les habitants de Liyue à vivre par eux même.

Signora : Tu as réfléchis à autant de chose en si peut de temps ?

Zhongli : Je réfléchis à la même vitesse que lors d'une bataille. Pas de temps mort, on doit se parer à toutes les éventualités.

Signora : Quelles éventualité ?

Zhongli : Le fait que la Tsarine ne respecte pas sont engagement, que Childe ne veuille pas de l'immortalité. Ou même, que ça échoue. Cela faisait un moment que je pensais abandonner mon rôle d'Archon. Je pense que c'est le bon moment.

Signora sourit, reprit la feuille et parti. Je la regarda partir, et regarda Childe. Childe... Je ne te dirais pas pourquoi tu a guéris. Désolé, mais mon amour ne sera jamais réciproque. Autant que j'agisse dans l'ombre, comme je l'ai toujours fait avec les humains...