Chapitre 14
KYLE
Mes doigts courent sur le grillage du terrain de basket qui longe la plage, tandis que je me perds dans mes pensées.
Damn shit... Je secoue la tête de résignation en pinçant le coin de ma bouche. Alice, pour changer...
J'ai beau avoir fait le malin en prenant les devants et lui signifiant que je ne la contacterai plus, tous les dimanches, c'est pareil : j'hésite à outrepasser ma propre interdiction.
Je crève d'envie de ne pas abandonner, et en même temps, je ne sais absolument pas comment agir pour ça. Ma raison me pousse à la laisser refaire sa vie loin de moi, parce que c'est certainement ce qu'il y a de mieux pour elle et que je l'ai promis à Axel. Mais, comme un besoin instinctif, je suis à deux doigts d'aller la chercher et lui prouver par A plus B qu'il n'y a pas d'autre solution que nous deux ; parce que je suis un connard d'égoïste et que je crois encore que je peux la rendre heureuse.
— Je suis crevé Kyle, je veux rentrer.
Les paroles de mon frère me tirent de ma rêverie. Je jette un œil dans sa direction pour jauger de son état, et voir si je peux le convaincre ou non de poursuivre notre chemin. A côté de moi, il marche en traînant des pieds, le regard sur ses chaussures. Pourtant, de là où nous nous trouvons, on aperçoit l'océan baigné de soleil ; un paysage aux bonnes vibes, quoi.
J'hésite un instant à céder et revenir sur nos pas, mais je crois que ça lui ferait du bien, de jouer un peu. Je ne sais même pas s'il est sorti de sa chambre depuis notre retour de France.
— Allez, juste quelques shoots et on rentre. Ça m'a manqué, insisté-je.
Je ne mens qu'à moitié. Ça fait des mois que je n'ai pas foutu les pieds sur un terrain de basket. Depuis l'accident d'Alice, chaque entraînement me laissait un goût plus amer que le précédent, chaque match envenimait mon sentiment d'illégitimité. J'ai fini par comprendre que je ne m'autoriserai plus à jouer. Alice n'a pas eu le choix, elle. Elle ne pourra plus jamais courir.
Mais aujourd'hui, c'est pour mon frère, que je le fais. On va juste marquer quelques points à la cool, comme avant. Il n'a jamais été aussi passionné que moi par le ballon orange, mais il n'était pas mauvais et kiffait bien quand on partageait ces moments.
Nous sommes rentrés de France il y a déjà deux semaines. Bilan ? Je ne sais pas si ce voyage a été plus bénéfique que chaotique. Et à tous les niveaux.
On a dû gaver Adam de médocs pendant le trajet. J'ai bien cru qu'il allait nous faire une bonne crise de parano au décollage. Mais finalement, on a réussi à limiter les dégâts. A part un ou deux abrutis pour observer la scène avec méfiance ou mépris, ce qui d'ailleurs n'aidait pas à détendre Adam, on n'a pas eu trop d'emmerdes.
Chez mon oncle, mon frère avait l'air parfois hyper content de se trouver là, à parler avec mon petit cousin un peu perché. Mais la plupart du temps, il s'enfermait dans la chambre qu'on partageait, à dormir et regarder des dessins animés.
Quant à ma mère, elle a eu un rendez-vous pour Adam avec un psychiatre renommé. Une connaissance de mon oncle, chef de service dans un hôpital connu pour être à la pointe niveau psychiatrie. Même si la Californie n'a rien à envier à la France de ce côté là, cette rencontre lui a fait du bien, on dirait.
Je me demande si elle ne cherche pas une raison de revenir définitivement en France. Avec le divorce et les emmerdes d'Adam, elle s'est beaucoup isolée, éloignant même ses amis les plus proches de cette vie qui l'éreinte psychologiquement.
Me concernant, ce voyage aura eu au moins un côté positif. J'ai géré Adam au quotidien pour alléger ma mère, afin qu'elle puisse profiter de sa famille et se reposer. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'accepter la situation, réapprendre à connaître celui que je considérais comme mon meilleur ami il y a encore trois ans. Ça m'a permis de me rapprocher un peu de ce frère devenu une équation à des centaines d'inconnues. J'ai même eu l'impression de le retrouver, par moment. Par moment, ouais...
Alors en rentrant, j'ai décidé que j'allais essayer de perpétuer ce sentiment, ces habitudes, et faire des efforts pour reconstruire un certain lien.
Nous passons les grilles du stade, déjà occupé par des gars qui jouent autour d'un des deux paniers. Quand mon frère les aperçoit, ses yeux, soulignés de sourcils contractés, s'emplissent d'une lueur anxieuse. Je lui donne une tape amicale sur l'épaule.
— Allez, viens.
On prend possession de l'autre moitié du terrain, et je jette la balle vers Adam. A mon grand étonnement, il la réceptionne avec agilité. On se fait quelques paniers, tranquilles, mises à part les œillades de mon coéquipier vers les joueurs en face de nous.
Je profite de cette ambiance relaxe pour aborder un sujet épineux auquel je réfléchis depuis quelque temps.
— Est-ce que... Est-ce que ça te dirait pas de reprendre les études ? je demande à Adam, mon attention tournée vers le panier pour tenter un trois points.
Déjà trois ans qu'il est descolarisé. J'ai commencé à mieux me renseigner sur la maladie dont il est sujet. La schizophrénie n'empêche pas de vivre, dans beaucoup de cas. Fuck, j'aimerais tant que mon frère réussisse à retrouver une vie à peu près normale. Un petit boulot, une copine, peut-être même.
— Je veux dire, tu kiffes les jeux vidéos, et l'informatique. Y a des formations... pas super longues, en plus, j'ajoute.
Le ballon cogne contre l'arceau pour rebondir mollement sur le bitume. Shit... Je suis rouillé, on dirait. Je passe la balle à mon partenaire de jeu, et il bredouille en passant d'une jambe sur l'autre :
— J'sais pas... Faut que j'y réfléchisse. C'est vrai que je suis en train de péter un câble chez maman.
Je n'insiste pas, histoire de lui laisser le temps de digérer l'info et d'en faire ce qu'il veut. Je reçois le ballon à mon tour, que j'attrape de justesse avant qu'il ne percute ma poitrine.
— En fait, j'aimerais bien bosser dans ton café... m'avoue-t-il.
J'arrête tout mouvement et le regarde avec intérêt.
— C'est vrai ? Pourquoi pas...
Je suis assez partagé à cette idée, cela dit. Je n'ai pas trop envie de me faire virer s'il fait une connerie. Faut pas se leurrer, il pourra difficilement être carré, notamment sur les horaires.
Mais je me demande s'il n'a pas une autre motivation...
— Tu veux passer chez moi, après ? Jane sera là, je pense...
J'aperçois direct l'étincelle qui emplit ses yeux. Bingo !
— Ouais, ça me dit bien...
J'esquisse un sourire en coin. Il en pince pour la jolie skateuse. Ça fait un moment que j'ai des doutes. Dès que je l'emmène au café, ou les rares fois où il y est venu me voir, je vois bien qu'il apprécie la présence et les discussions de ma colocataire. Elle est toujours hyper sympa avec lui. Je ne peux m'empêcher de me demander si ce serait une relation possible. J'ai des doutes...
Chacun à cogiter dans son coin, on continue à jouer, tandis que seuls les rebonds du ballon sur le goudron et les cris des autres joueurs remplissent le silence dans lequel on s'est muré. Alors que je suis sur le point d'envoyer la balle vers l'arceau, je remarque des doigts vernis s'accrocher au grillage, et un visage encadré d'un carré brun me scruter à travers celui-ci.
— Qu'est-ce que tu fais là, Amber ? grogné-je en m'approchant d'elle rapidement.
Je ne veux pas qu'elle parle à mon frère.
— Je savais que je te trouverais là.
Pourtant, je ne suis pas venu depuis des mois. Je me demande si elle ne me suit pas, parfois. Belmont Shore est un quartier dont on fait vite le tour, mais c'est beaucoup trop souvent que je la croise par un malchanceux hasard, ces derniers temps.
— T'as besoin de quelque chose ? je m'agace.
J'essaie de la jouer cool avec elle. Cette fille est instable et ne va clairement pas bien au vu de ses cernes toujours plus sombres et ses joues creusées, paraissant ciselées au couteau. Je flippe qu'elle se foute en l'air, si je la laisse tomber. La culpabilité qui m'asphyxie déborde déjà de tous les côtés de mes organes vitaux. Je ne tiens pas à en rajouter une couche.
Mais là, en présence de mon frère, je ne suis pas à l'aise. Comme si je sentais le danger se resserrer autour de lui. Entre elle et lui, le choix est vite fait.
— Salut Adam ! s'écrie-t-elle en regardant un point au-dessus de mon épaule.
Je me retourne et vois mon frère avancer tout sourire vers elle pour lui répondre :
— Salut Amber, ça fait un bail. Tu cours toujours après mon frangin à ce que je vois.
Elle se marre. Pas moi.
— Ouais, mais en te voyant, je me dis que c'est après toi que je devrais plutôt courir.
— Arrête ça, Amber, sifflé-je entre mes dents.
Elle soulève un sourcil, et ses lèvres s'étirent de satisfaction.
— Jaloux ?
— Non, je veux juste que tu foutes la paix à Adam. Il a pas besoin de ça.
— Okay, Okay. J'arrête si ça peut te faire plaisir. Je suis contente de te voir, tu sais ? Ça te dirait qu'on aille boire un verre tous les deux, comme avant ?
Je soupire, à chaque fois c'est la même rengaine. Une fois sur deux, j'accepte, mais là, c'est mon frère avant tout.
— Je pense pas que je pourrais cette semaine, j'ai beaucoup de boulot, tenté-je d'esquiver.
Je m'éloigne de quelques pas à reculons, tandis qu'elle resserre ses doigts autour du grillage.
— Si t'as besoin d'une petite pause... Je passerai au café te dire bonjour...
Au moment où je m'apprête à répondre que je ne préfère pas, ma gorge se serre d'angoisse. Derrière elle, apparaît celui que je ne voudrais plus jamais revoir. Devin, son frère, s'avance avec un sourire vicieux plaqué sur les lèvres.
— Alors alors, les deux frèrots réunis sur un terrain de basket, comme au bon vieux temps ! Manque plus que moi ; vous m'avez pas attendu, les gars ?
Fuck, je flippe pour Adam. C'est la dernière personne qu'il doit revoir.
— Salut, beau gosse ! Comment ça va ? lui demande-t-il sans se soucier de mon air menaçant.
— Ça peut aller, répond Adam en se passant une main sur le visage pour essuyer la sueur qui dégouline de son front. Quoi de neuf, mec ?
Je fronce les sourcils et serre la mâchoire à ces mots. Ils me semblent bien familiers pour des gars qui ne sont pas censés s'être croisés depuis plusieurs années. Je suis persuadé qu'ils se sont revus en douce.
— Je viens juste faire un petit coucou à mes potes, annonce Devin, les lèvres retroussées comme des babines de loup, découvrant des dents prêtes à trancher la gorge de sa proie. Ça fait plaisir !
— Barre-toi, Devin, t'approche pas d'Adam, craché-je.
— T'inquiète, c'est pas ton frelu que je viens voir. Y a les flics qui traînent autour de moi en ce moment. J'espère que c'est pas toi qui les a convoqués.
— Je suis sorti de tes plans foireux depuis un bail, alors fous-nous la paix.
Il se rapproche du grillage, plisse des yeux plein de menace.
— T'avise pas de leur dire quoique ce soit s'ils viennent te parler.
J'avance à mon tour ; pas moyen de le laisser nous intimider.
— Qu'est-ce que tu veux que je leur dise ? Que t'as failli buter mon frère ?
— Joue pas au plus malin, tu sais que je peux faire de ta vie un enfer.
— C'est ça, allez casse-toi, ordonné-je avec un coup de menton vers la route.
— Fais gaffe à toi, Kyle, me prévient-il en me pointant du doigt.
Il regarde mon frère avant de lui lancer :
— Tiens ton fréro, mec, histoire qu'il ne lui arrive rien. Déjà qu'il t'a laissé dans la merde.
La haine explose en moi, et me guide au pas de course vers ce connard. J'attrape avec rage le grillage où se tient son visage, ce qui le fait reculer de quelques pas. Il ne lâche pourtant pas son grand sourire, genre le Joker.
— Ferme-la ! Casse-toi, putain !
— Viens Amber, laissons les deux frelus jouer comme s'ils étaient des gens normaux.
Amber me regarde d'un air absent, comme si elle n'avait pas entendu l'échange qui venait d'avoir lieu.
— Tu m'appelles ? me dit-elle comme si rien n'avait changé depuis presque trois ans.
Je ne peux pas recontacter Alice. La merde m'entoure de beaucoup trop près. Elle est bien mieux loin de moi.
Les deux ennemis partis pour de bon, je n'ai plus le cœur à jouer. Et j'ai l'impression qu'Adam non plus, d'ailleurs.
— Pourquoi tu lui en veux à ce point ? me questionne-t-il un peu agacé, tout en renouant son lacet.
— Tu te fous de moi ? A ton avis ? Qui c'est qui t'a embarqué dans ses conneries de cachetons ? Sans ça, tu serais peut-être... Enfin t'aurais été...
— J'aurais été quoi ?
Toi-même... Mais damn, je ne peux pas lui dire ça. Surtout qu'au fond de moi, je sais que ça n'a fait qu'accélérer le processus.
— Ta crise, il y a trois ans. C'est de sa faute, tu t'en rends quand même compte ?
— Bah c'est pas sa faute. Tu sais, il me les a pas fourrés de force dans le gosier, ces trucs.
Je secoue la tête, pas moyen que j'en entende plus.
— Allez, on rentre, soupiré-je.
On se traîne vers la voiture, et mon cœur tambourine encore à cause de ces deux cons qui nous ont gâché notre moment. Je fourre la main dans la poche de mon jean, dans laquelle se trouve mon paquet de clopes, que je suis sur le point de sortir.
— Tu me laisses conduire ?
Surpris par la demande d'Adam, je laisse tomber le paquet. Je me tourne vers mon partenaire de jeu, qui marche à mes côtés, tout en faisant quelques dribbles sur le chemin. Il n'a pas été derrière un volant depuis... Je ne sais même plus depuis combien de temps. Mais il va à peu près bien en ce moment, et j'ai envie qu'il avance.
— OK, je réponds en lui tendant les clés.
Un sourire retrousse ses lèvres quand il me passe le ballon et ouvre la voiture devant laquelle nous arrivons.
Mon frère roule jusqu'à chez moi. Sans problème. Putain, ça fait tellement de bien de faire des trucs "normaux" avec lui.
Il se gare dans ma rue, et nous nous dirigeons vers la maison où je vis avec mes colocataires.
— Alors, ducon, t'es à la bourre, m'alpague Dante dès que j'ouvre la porte.
Je fronce les sourcils, tout en réfléchissant à ce qu'il veut dire par là, puis me tape le front comme un abruti que je suis.
— Merde, je suis désolé, j'ai totalement zappé.
On avait rendez-vous ensemble pour bosser sur notre site de cours en ligne. Avec ses compétences informatiques, mes idées, et nos aptitudes en langues, lui l'espagnol, moi le français, on a eu envie de monter notre boîte online.
— Tu fais chier ! C'est pas comme ça qu'on va avancer. En plus, il faut qu'on prépare tout pour ce soir.
Fuck it. J'avais totalement zappé ça aussi. Petite soirée à la maison. On en fait pas souvent, mais pour fêter la fin des partiels des filles, on a décidé d'organiser un truc.
— Une soirée ? me demande Adam.
Je vois bien qu'il est tenté. Est-ce bien raisonnable ? Il a plutôt la forme, ça ne lui ferait peut-être pas de mal, après tout...
— Oh, salut Adam ! ajoute Dante en remontant ses lunettes sur son nez.
Mon frère le salue à son tour, tout en passant au crible le salon et la salle à manger. Et non, Jane n'est pas encore là...
Trois heures après, c'est la folie à la maison. Du monde partout.
— C'était pas censé être une petite fête ? je demande à Jane, tout en zieutant Adam posé sur le canapé, un verre entre les mains.
Elle ramène ses deux longues tresses sur ses épaules, tout en roulant des yeux.
— Oh, fais pas ton rabat-joie, et amuse-toi un peu.
Elle fronce les sourcils en voyant mon regard osciller entre elle et le canapé. Elle finit par tourner la tête pour regarder dans la même direction que moi.
— C'est Adam, qui t'inquiète ?
— Yep.
— Je le surveille pour toi, si tu veux. Fais moi confiance. Et fais lui confiance aussi, me dit-elle avec un clin d'œil.
J'aimerais lui expliquer que ce n'est pas si simple que ça. Mais elle ne m'écoute déjà plus et fonce en direction de mon frère, à côté de qui elle s'assoit. Je secoue la tête de résignation. Quand elle a une idée en tête, celle-là. Mais le tableau qui se dépeint devant moi me plaît bien, au fond.
Je sens quelqu'un me tapoter l'épaule, et balance un coup d'œil vers l'arrière.
— Hey, Kyle, tu te souviens de Savannah ? me demande Cheryl avec un sourire malicieux.
La petite amie de Dante essaie de me caser avec toutes ses copines depuis que j'habite ici. C'en est presque comique. Des fois, je me laisse persuader le temps d'une soirée.
Je croise le regard de l' "heureuse élue" du jour. Une belle brune qui vient de temps en temps ici ; des yeux en amande, des cheveux lisses tombant sur une poitrine généreuse, mise en valeur par un décolleté plongeant.
Je lui souris.
— Ouais, salut Savannah, comment tu vas ?
La fille replace timidement ses cheveux derrière l'oreille, sans me lâcher de ses billes sombres. Embarrassé par une attention à laquelle je ne suis plus habitué, je me frotte la nuque. Apparemment, je plais toujours. Damn, si elle me connaissait un peu plus, elle déchanterait vite, je suppose.
Mais elle ne voit que la façade, et heureusement pour moi.
Elle me dévisage en papillonnant des yeux, et Alice se superpose à la jolie brune, l'espace d'une nanoseconde, éveillant un zeste de colère en moi. Elle veut oublier que j'ai existé ? OK. Moi aussi, je peux la chasser à l'arrière de mon cœur et ma conscience.
Ouais, je crois que ce soir, je pourrais bien me laisser tenter.
Après tout, j'ai vingt-deux ans, et plus personne ne m'attend...
Je lance un dernier regard vers mon frère, et décide de suivre les filles dans le jardin.
*****
Hello mes super lect.eur.rice.s adoré.e.s,
Comment vous portez-vous ? Bientôt les fêtes... Je sais que c'est une période qui plaît ou qui ne plaît pas... Perso, je suis plutôt contente, car je vais enfin pouvoir revoir un peu ma famille, en faisant super gaffe, of course. Et vous ?
Un chapitre centré sur Kyle, et sa vie aux US. J'ai toujours peur de ce genre de chapitre, car je sais que vous attendez avec impatience une nouvelle rencontre entre nos deux chouchous. Vous pensez qu'elle va se faire où ? A paname ou aux US ?
Et sinon, Adam, il vous inspire quoi ? Kyle se rapproche de nouveau de son frère, et perso ça me fait du bien pour eux ❤️
Et Devin et Amber qui ne veulent pas lâcher les deux frères, vous pensez qu'ils sont vraiment dangereux ?
Enfin, Kyle, qui ressent une certaine colère envers Alice, et décide d'essayer de passer à autre chose, vous y croyez ?
La zik : alors autant j'avais essayé de rendre hyper éclectique la playlist du tome 1, autant celui-ci est totally indé pop/folk, alternant morceaux tout doux et/ou down. Mais c'est ce que j'aime en ce moment ; J'espère que vous aimez aussi 😊A peu près tous les morceaux que je choisis me font vibrer d'émotions, et celui-ci, de Texture like Sun ne déroge pas à la règle. Ce refrain 😍😍😍 : "And I sit and wait, I didn't need you, and I'm waiting, I didn't need you / And I wait, I didn't need you, and I'm waiting I didn't need you to go." Ça représente bien le dilemme dans la tête de Kyle, sur ce chapitre, non ? 😆
Enfin, p'tite dédicace à @A_Nevro , qui m'a prêté son regard avisé pour ce chapitre et les précédents. Merci pour ton aide 💛. Si vous n'avez pas encore lu son histoire, foncez, elle est géniale ^^
Bisounours les loulous, le prochain chapitre arrivera plus rapidement, promis ❤️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top