Chapitre 27 : Gwen et Peter
Nda : Hello les enfants ! Juste une petite note rapide, déjà pour m'excuser du retard (encore !! mais pour le coup je suis dans une mauvaise passe en ce moment, ces dernières semaines ont été très dures autant mentalement que physiquement et ça s'améliore pas vraiment) et pour vous prévenir que je commence à couler actuellement (je bosse tous les jours, ce qui n'était pas le cas l'année dernière), donc je n'ai pas forcément autant de temps pour écrire. Du coup, on va passer à un rythme de publication de 1 chapitre toutes les deux semaines, parce que sinon je serai en retard tout le temps ^^'
Bref, merci encore d'être là, j'espère que vous appréciez toujours autant cette histoire ! En tout cas moi j'adore l'écrire. J'vous kiffe les loulous <3
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Dans un coin du salon, Anthony et Jonah s'embrassent à pleine bouche. Le maquillage de Tony a bavé, il en a même tâché les joues de son petit ami ; néanmoins, aucun d'eux ne semble s'en soucier. Un sourire s'étire sur mes lèvres : j'aime voir mes amis heureux.
La main d'Andrew est posée sur ma taille ; il se penche doucement vers moi, comme pour me glisser quelque chose à l'oreille. Malheureusement, l'hôte de la soirée apparaît au même moment, titubant sous les effets de l'alcool qu'il a ingurgité.
– Est-ce que je vous ai déjà raconté comment je me suis fait cette cicatrice ?, beugle Ash en passant un bras autour de mes épaules et le deuxième autour de celles d'Andrew.
J'étouffe un rire dans ma boisson, incapable de distinguer l'expression d'Andrew derrière son masque.
– Oui Ash, tu racontes cette histoire à chaque soirée !, réplique Jacob depuis l'autre bout de la pièce.
Je ris de plus belle.
Il y a moins de monde qu'au début, parce que beaucoup sont rentrés chez eux. Le volume de la musique est assez bas pour s'entendre parler, c'est agréable. Avec un peu de chance, mes oreilles vont arrêter de siffler d'ici quelques minutes.
– Ah, mais Andrew n'est jamais venu à une soirée avec nous auparavant, reprend Ash de sa voix légèrement pâteuse.
L'intéressé pouffe et hoche la tête. Si je ne peux pas distinguer son expression sous son masque, je me doute que la situation l'amuse. Je ne crois pas qu'il ait autant bu que moi, il a l'air de marcher plutôt droit, ce qui n'est pas vraiment mon cas. Et encore, je porte des baskets !
– En fait, tu vois, Drew, je peux t'appeler Drew ?
Andrew s'apprête à répliquer – je sais qu'il déteste ce surnom, tout autant que je hais qu'on m'appelle Egg –, mais Ashton ne lui en laisse pas le temps :
– Bref, j'ai une forte tendance à boire beaucoup et à vouloir tester des trucs, tu vois. Et donc un soir, je me dis ''tiens Ash, et si tu faisais du toboggan sur la rampe de l'escalier ? Tu sais, ton frère le faisait tout le temps quand t'étais gamin, ça devrait épater tout le monde comme ça t'épatait toi !''
Je lève les yeux au ciel en riant. Je me souviens particulièrement bien de cette soirée, parce que c'est également celle au cours de laquelle Anthony et moi avons perdu un pari. Nous avons dû nous rouler une pelle ce soir-là, et c'était gênant pour chacun de nous.
– Donc me voilà en haut des escaliers, je pose mon énorme cul sur la rampe, je glisse... Et là, alors que j'étais presque arrivé en bas, ma cape, parce que j'étais déguisé en superman cette année-là, bref ma cape se coince dans un ébrèchement de la rampe, et bam ! Je m'étale par terre, tête la première sur la marche que tu vois là.
Joignant le geste à la parole, il désigne ladite marche. L'escalier a gardé une marque de cet épisode, une légère entaille là où Ash s'est cassé la dent.
– Ah, mec ! Laisse-moi te dire que ça pissait le sang, je me suis éclaté une dent et j'étais complètement ouvert entre la lèvre et la joue. Obligé d'aller aux urgences, et évidemment, comme on était tous bourrés, personne pour m'y amener. Je te raconte pas la tête des pompiers quand ils sont arrivés ! Ils m'ont sacrément jugé, j'ai passé la nuit à l'hôpital et ça m'a coûté une blinde cette connerie !
– Tu oublies de préciser que c'est moi qui ai dû faire évacuer tout le monde avant de fermer la maison, et que tu as dû passer récupérer tes clefs chez moi le lendemain, je lâche avec un demi-sourire.
Je n'étais pas toute seule, mes amis m'ont aidée, cependant c'était du boulot de faire comprendre à tous les invités que la fête était finie.
– Morale de l'histoire : ne fais pas de toboggan sur une rampe si t'as bu, vieux.
Andrew hoche la tête ; je peux presque distinguer son sourire derrière le tissu qui lui cache le visage.
– C'est noté.
Comme il était venu, Ash repart en vacillant.
– Tu veux quelque chose à boire ?, demande mon petit ami en le regardant s'éloigner.
J'acquiesce.
– Oui ,s'il te plaît, merci. Mais du soft, par pitié. Je pense que j'ai assez bu comme ça.
– Bien madame.
Je suis des yeux le brun jusqu'à la cuisine. À peine a-t-il disparu de ma vue qu'une voix m'interpelle :
– Eh, Iggy ? C'est toi ?
Je me fige. Oh, putain. Je suis obligée de me retourner, là ? Comment ça se fait qu'on ne se soit pas croisés avant ? Il est presque trois heures du matin ! Malheureusement, je sais qu'il a perçu mon hésitation, aussi je prend une inspiration et me tourne.
– Justin, je lâche, pas vraiment ravie. Salut.
Il arbore un sourire ravi. Ses cheveux bruns ont poussé depuis la dernière fois qu'on s'est croisés, il les porte longs à présent. Ses yeux d'un bleu presque gris me scrutent.
– Je me disais bien qu'il me semblait t'avoir reconnue ! Comment ça va ?
Je pousse un long soupir. L'alcool doit commencer à redescendre, parce que je suis totalement capable de me rendre compte que je n'ai pas envie de discuter avec lui.
– Ça va.
– Toujours aussi belle, en tout cas.
Une nouvelle fois, je soupire. Je suis prête à parier que d'ici trois secondes, il va me proposer des ''retrouvailles''. Comme si j'en avais seulement envie !
– Tu sais, je me disais... Ça fait longtemps, toi et moi, et... Je sais pas, je me dis qu'on pourrait peut-être...
– J'ai un copain, je le coupe avec brusquerie.
– Oh, mais tu sais...
Il passe un bras autour de mes épaules avec un sourire vicieux.
– T'es sérieux là ?, je peste en repoussant Justin.
Bon sang, mes ex chiants se sont tous passé le mot pour me casser les pieds ce mois-ci ou quoi ? D'abord Abigail, ensuite Justin... Ne manquerait plus que Jonathan, et les trois mousquetaires seraient tous réunis. Comment ça, ils étaient quatre à la base ? Merci, mais trois ex insupportables, ça me suffit.
D'accord, Justin est vraisemblablement bourré, mais ce n'est pas pour une raison. C'est quoi qu'il ne comprend pas dans ''j'ai un petit ami, merci, au revoir'' ?
– Allez, me dis pas que tu regrettes pas un minimum...
Avant qu'il n'ait pu terminer sa phrase, Andrew apparaît et le coupe :
– Tina ? Tout va bien ?'
Il a dû voir ma grimace. Avec un sourire ravi, je passe mes bras autour de la taille du brun. Le mien, je veux dire. Pas l'imbécile en face de moi.
– Oui super ! Justin, je te présente mon petit ami. Mon cœur,Justin, un ex.
– Décidément, c'est le mois des ex !, s'exclame Andrew, faisant écho à mes propres pensées.
Il tend la main à l'autre gars. Ce dernier se décompose lentement, se rendant probablement compte qu'il n'a aucune chance de revenir dans ma vie. Tant mieux, parce que je ne veux plus de lui depuis longtemps. J'étais jeune et stupide à l'époque, et surtout facilement impressionnable. Et ce n'est pas parce qu'il était ma première fois que je suis censée retomber dans ses bras.
– Bon, ben... C'était un plaisir de te revoir, Iggy !, lâche Justin avant de débarrasser le plancher aussi vite qu'il est arrivé.
– Est-ce que tu imagines à quel point c'est dur de me retenir de casser la gueule à toutes les personnes avec qui tu es sortie avant moi ?, glousse Andrew.
Malgré son ton badin, je me doute que ce n'est pas une confession qu'il m'aurait fait sobre.
– Surtout quand ils te regardent comme cet abruti fini. Enfin, tu n'es pas en bon contact avec lui, je me trompe ? J'ai vu ta grimace.
Je souris. Le voir s'emmêler un peu les pinceaux est toujours aussi mignon. De plus, j'apprécie qu'il arrive à lire en moi comme dans un livre ouvert.
– Non, je ne suis pas en bons termes avec lui, c'est vrai. Tu peux l'insulter autant que tu veux, il le mérite !
Je m'attends à une répartie pleine d'humour, ou une ribambelle de noms d'oiseaux, pourtant Andrew souffle :
– Est-ce que c'est Jacob et... Kristen ?
Je suis son regard, clairement trop éberluée pour parler. Oui, c'est clairement Jake, pas de doute là-dessus. Quant à la fille à qui il roule une pelle... Bon sang, ce déguisement de citrouille, c'est bel et bien celui de Kristen ! Est-ce que j'ai loupé un épisode ?
Je lâche la main d'Andrew pour partir à la recherche de Lindsay. S'il y a bien quelqu'un qui saura m'éclairer, c'est elle ; Kris et elle ont la même relation que celle que j'ai avec Anthony.
C'est drôle comme, même dans un groupe d'amis qui fonctionne parfaitement bien, il peut néanmoins y avoir des duos particuliers.
Je finis par la trouver, affalée sur le canapé. Elle a enlevé le drap qui lui servait de déguisement, révélant la tenue qu'elle porte dessous : un jean et un t-shirt noir oversized. Elle tient un verre vide qu'elle fait tourner entre ses doigts aux ongles coupés à ras.
Je me jette à côté d'elle sans aucune hésitation, profitant d'un peu de répit pour reposer mes jambes.
– Lin, est-ce que tu vois ce que je vois ?, je lâche en pointant du doigt nos deux amis enlacés.
Lindsay hoche la tête avec un demi sourire.
– Il semblerait que je sois la dernière célibataire de notre petit groupe de débiles mentaux, commente-t-elle, pince-sans-rire.
Je lui fais les gros yeux.
– J'ai loupé un épisode ?, je la questionne tout en lui enfonçant l'index dans le bras pour la forcer à parler.
Lindsay hausse les épaules.
– Il semblerait que Kris ait enfin pris conscience des sentiments de Jake, qu'elle s'en soit rendu compte seule ou qu'il se soit déclaré. Avoue que c'était pas trop tard, non ? Ça fait combien qu'il la kiffe sans oser le lui dire, cet imbécile ?
Elle n'a pas tout à fait tort. De ce que j'en sais, cela fait au moins un an et demi, mais justement, je ne sais pas grand chose : je n'ai fait que supposer. Jacob ne s'est jamais étanché sur cet aspect-là de sa vie sentimentale.
– Mais Kris... Tu ne penses pas qu'elle agit comme ça que parce qu'elle a bu, n'est-ce pas ?
Ce n'est pas le genre de Kristen, je le sais, mais sait-on jamais. Je ne voudrais pas que la redescente soit brutale, tant pour elle que pour Jacob.
– Honnêtement ? Je pense qu'elle le kiffait un peu aussi, au fond. Elle ne l'a jamais dit clairement, mais il y avait de signes qui ne trompaient pas. Tu sais à quel point elle restait évasive dès qu'on parlait de la mettre en couple, comme si elle avait déjà quelqu'un en tête.
Je secoue la mienne. C'est drôle comment une même situation peut être analysée de plusieurs manières. Personnellement, j'avais plutôt tendance à penser que Kris était gênée de l'attention qu'on lui portait, parce qu'elle ne se sentait pas encore prête à chercher quelqu'un avec qui partager sa vie. À présent, je me rends compte que Lindsay a probablement raison : peut-être que Kristen était gênée parce qu'elle pensait à Jacob et n'osait pas l'avouer.
Quelqu'un s'assoit à côté de moi, et en même temps que je m'aperçois qu'il s'agit d'Andrew, je réalise que je l'ai littéralement laissé en plan au milieu du salon.
Je ne sais pas si c'est le trop-plein, mais j'en ai ras-le-bol de cette soirée. C'est rare que je ressente ce genre de choses, toutefois j'ai envie de rentrer chez moi. Après Justin, Jake et Kris, Anthony et Jonah, j'ai l'impression que je ne peux plus rien ressentir. Je me sens vidée de toute mon énergie, ce n'est pas habituel chez moi. Qu'est-ce qui m'arrive ?
Et puis, je crois que j'ai envie d'être seule avec Andrew. C'est mon anniversaire, j'aimerais profiter un peu de lui.
Une demi-heure plus tard, nous avons laissé la fête et sommes rentrés chez moi. Si j'ai toujours la clef de chez Andrew, je ne lui ai pas pour autant confié une de chez moi. C'est idiot, mais je n'en ressens pas le besoin ; le brun m'a assez rassurée pour que je sache qu'il ne m'en veut pas.
– Joyeux anniversaire, murmure Andrew en me serrant contre lui.
Il embrasse mes cheveux tout en me maintenant par la taille.
J'ai du mal à réaliser qu'il m'a proposé de partir faire le tour du monde, de voyager. Est-ce que c'était réel ? Est-ce que j'ai vraiment accepté ? Je sais qu'on doit en reparler demain matin – enfin ce matin, techniquement –, mais bon sang ! J'ai vraiment accepté de tout plaquer sur un coup de tête ?
Andrew jette sa cagoule sur mon lit, avant de se tortiller pour accéder à la fermeture éclair de son magnifique costume aux éternelles couleurs rouge et bleu. Cependant, j'attrape sa main pour stopper son mouvement.
– Non, garde ton costume !, je m'exclame avec un sourire en coin.
Andrew fronce les sourcils.
– Quoi ?
– J'ai envie de jouer, j'explique en rabattant ma capuche sur ma tête.
Je m'assois sur le lit et croise les jambes.
– Si tu acceptes d'être mon Peter Parker, alors je serai ta Gwen Stacy.
– T'es... en train de me parler d'un jeu de rôle, c'est bien ça ?
Je ris et lui fais signe d'approcher ; il obéit.
– T'es long à la détente, papy, je raille.
– Je ne...
– Allez, tu vas pas dire non ! T'es acteur il me semble, ça devrait pas te demander beaucoup d'efforts.
Je joue l'arrogante mais au fond, je n'en mène pas si large que ça. Ce genre de pratique, c'est la première fois que j'ai envie d'essayer.
– Je ne comptais pas refuser, proteste Andrew.
Il replace sa cagoule sur son visage et me pousse sur le lit. Je m'affale comme une masse, sans grâce aucune. Ça le fait glousser, ce qui me fait rire. Mais quand il s'agenouille devant moi, toute envie de pouffer s'envole. Mes entrailles se mettent à brûler.
– Mademoiselle Gwen, me laisserez-vous prendre soin de vous ce soir ?
Je ne distingue pas son visage, je ne sais pas s'il sourit ou non. J'acquiesce, les joues en feu. Non, en réalité, il n'y a pas que mes joues qui sont en feu : tout mon corps est transformé en une fournaise ardente.
– Oh mon Peter Parker, es-tu sûr que tu ne vas pas me laisser tomber, cette fois ?
Andrew attrape l'une de mes jambes, qu'il appuie sur son épaule.
– Plutôt mourir !
Ma deuxième jambe atterrit sur son autre épaule. D'une main, il cherche à tâtons la fermeture éclair de mon costume, qu'il fait lentement coulisser. Si je trouvais étrange le fait d'avoir un zip entre les jambes – bien pensé néanmoins pour aller faire pipi ! –, à présent je suis prête à tester un tout autre usage de la chose. Délicatement, le brun sort mes jambes du costume, avant de descendre ma culotte sur mes cuisses, puis mes genoux. Finalement, elle vole à travers la pièce ; je ne vois pas où elle atterrit, et je m'en contrefiche.
D'un doigt, Andrew trace des volutes sur ma peau nue ; je frissonne. Je sais déjà que je suis trempée, c'est incroyable à quel point mon corps réagit vite en face de lui.
De sa main libre, il relève la cagoule. Alors que je m'attends à ce qu'il l'enlève complètement, il se contente pourtant de ne libérer que sa bouche. Je frissonne de plus belle.
Andrew embrasse avec fièvre l'intérieur de chacune de mes cuisses, l'une après l'autre, me faisant frémir. Ses lèvres chaudes font crépiter des étincelles entre nous deux et je pousse un gémissement.
La main qui jouait avec mes cuisses s'aventure plus haut, je sens les doigts du brun qui courent sur ma peau jusque sur mon soutien-gorge ; ils se glissent dessous. Alors la bouche d'Andrew se plaque sur moi, m'arrachant un cri de surprise.
Sa langue joue avec mon clitoris, dans un sens, dans l'autre, et bientôt je suis submergée par les sensations. Mes mains crispées sur sa tête arrachent la cagoule, cependant il reste imperturbable.
Mes doigts se perdent dans ses cheveux et je pousse un soupir d'extase. Les siens courent sur ma peau nue, parcourant mes hanches, ma taille, mes seins... Oh, il est doué, bien trop doué !
Fermant les yeux, je profite de l'instant.
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