CHAPITRE 8: INVITE MOI



Après le départ de son amie, Valentina se retourna milles fois dans son lit en observant ce qui lui servait de chambre. Elle était à bout. Vraiment fatiguée de cette vie qu'on lui imposait comme si elle n'était qu'une vulgaire poupée de chiffon. Si seulement, sa voiture n'avait jamais croisé celle de ce type, jamais elle ne se serait soumise à cette vie de recluse.

- Valentina ! Ma chérie, s'il-te-plaît, ouvre moi.

N'en pouvant plus, quittant son lit, la jeune fille alla s'enfermer dans la salle d'eau. Elle se força à prendre un bain et resta figée sous le jet d'eau brûlant. A l'intérieur de sa poitrine, il y avait comme un feu qui la brûlait. La sensation était douloureuse d'autant plus qu'elle s'évertuait à nourrir les flammes. Sa vie était un ramassis de conneries et de choix dont elle aurait aimé se passer pour une fois. Maussade, elle s'enroula dans un peignoir. Enfilant son pyjama, elle récupéra son téléphone qu'elle avait abandonné sur la table de chevet.

Repensant à son déjeuner, elle sourit en récupérant la carte qui la faisant pendant au brun Wilson. Elle révisionna ces moments agréables qui lui avait fait se sentir comme un vrai être humain. Le pouce de Kris l'avait fait frissonner en glissant sur sa bouche. A de nombreuses reprises, leurs lèvres s'étaient cherchées et guettées; hurlant contre la douleur du non contact. La faim de sensualité était présente dans leurs regards et depuis, cet appel à la luxure mettait Valentina au supplice. Elle voulait se retrouver avec cet homme sexy qui lui donnait envie de déchirer ces vêtements, de nager dans cet océan de désir inavoué. Elle en souffrait d'imaginer ces mains viriles caressées ses courbes timides pour la faire planer sur une autre planète comme le regard brûlant dont il l'avait gratifié le lui avait signifié.

Tout ça, elle l'avait imaginé sans penser que son fantasme appartenait déjà à une autre. Aussitôt, les paroles d'Annie revinrent la hanter. L'information douloureuse serpenta jusqu'à l'endroit où ça faisait mal. Les épingles s'enfonçèrent davantage dans la blessure et Valentina laissa tomber la carte. Kris avait une petite-amie.

Et alors ? Renchérit sa conscience de retour de chez les abonnés absents. Tu le veux, il te veut. Ces deux phrases suffisent. Espèce de mauviette ! Appelle le !

Répondant à une impulsion, la jeune fille composa le numéro après s'être rassis dans le lit. Malgré le bain qu'elle venait de prendre, ses mains étaient moite. Son cœur cognait brutalement dans sa poitrine. Stressée, elle se mordit la lèvre en entendant la tonalité retentir. Valentina ne savait pas exactement pourquoi elle appelait Kris. Elle avait envie de l'entendre peut-être parce qu'il y avait un petit quelque chose dans sa voix qui la calmait et la rassurait. Au fond, elle s'infligeait cette torture parce qu'elle n'avait personne d'autre vers qui se tourner. Kris représentait peut-être un interdit mais elle avait quand même le droit de se tourner vers lui en amitié. Elle balaya les masses de pensées dérangeantes et commença à triturer le tissu de son pyjama. Lorsque la voix grave de Kris résonna, cette dernière sursauta. Son cœur s'emballa. Comme d'habitude, elle s'emmêla les pinceaux.

- Bonsoir, heu, allô, bafouilla-t-elle, en grimaçant, Kris Wilson, je suis Valentina.

- Valentina ! S'écria-t-il, un sourire dans la voix. Quelle agréable surprise ! Je suis content de vous entendre.

- J'espère que je ne vous dérange pas, murmura la jeune fille, en s'asseillant un peu plus confortablement.

- Évidemment que non, vous allez bien ?

- Je crois que oui, soupira-t-elle, en se grattant la joue.

- Je vois. Ça vous dirait de m'accompagner à une soirée ? Je pense que cela nous permettrait de discuter de ce qui vous turlupine. Qu'en pensez-vous ?

Prise de court, la jeune fille étouffa un cri d'excitation, en se relevant maladroitement.

- Vous êtes toujours là Valentina ?

- Oui, s'entendit-elle répondre, en faisant les cent pas dans la chambre, j'aimerais beaucoup.

- Parfait ! Penser à mettre une robe, c'est une soirée habillée, lui annonça un Kris heureux. Je vous donne donc rendez-vous dans le hall d'entrée du White Gold dans une heure.

- J'y serai, répondit la jeune fille, en essayant de ne pas laisser éclater sa joie.

A l'intérieur de sa poitrine, son coeur était sur le point d'exploser. Excitée, Valentina farfouilla dans son dressing à la recherche d'une tenue appropriée. A regret, elle réalisa qu'elle n'avait pas prévu ce genre de tenue en venant à New York. Que faire ? Ce serait trop bête de rater cette soirée alors qu'elle mourrait d'envie de s'afficher aux côtés de Kris. Intérieurement, elle renonça à l'idée de continuer à faire la tête à sa mère. En effet, sur ce coup elle avait besoin de l'ancienne miss monde. Depuis son dressing, elle bondit vers la porte. Paniquée, Valentina déboula devant sa mère sans faire attention à l'homme aux airs d'Italien qui lui faisait face. Ce dernier la dévisagea de la tête aux pieds puis s'arrêta sur son pyjama à pois rouge. Clignant des paupières, Grace Reed observa sa fille à son tour en reposant sa coupe de vin. La tête haute, malgré ses joues rougies, Valentina expira un grand coup et se passa nerveusement les mains dans les cheveux en laissant sa mère la présenter.

- Cleg, déclara Grace, en retrouvant son sourire, je te présente ma fille Valentina. Valentina, je te présente Cleg.

Le temps pressait et Valentina sur le point de s'évanouir hurla en se saisissant la tête entre les deux mains :

- Maman, j'accompagne Kris à une soirée dans pas moins d'une heure et je n'ai rien à me mettre !

Stupéfaite, Grace ouvrit et referma la bouche à plusieurs reprises. Face à ces questions silencieuses, sa fille secoua la tête. Elle n'avait pas le temps d'expliquer le comment du pourquoi.

- Cleg tu crois qu'une heure suffira ?

- Amplement, renchérit l'homme en souriant.

- J'ai l'impression de remonter dans le temps, pas toi ?

- Et comment ! Rit Cleg, en se relevant. Laisse moi contacter quelqu'un pour une robe. Quelle marque aimeriez vous porter Valentina ?

- Du Prada, lâcha la jeune fille, sans grande conviction.

- Bon choix, reconnut Cleg, en lui décochant un clin d'œil.

Ensuite, il composa un numéro sur son smartphone, en fourrant l'une de ses mains dans ses poches.

- Allô Clark ! Comme c'est bon de t'entendre ! Ne t'emballe pas trop. Non ! Non ! Non ! Tu vas m'écouter à la fin? Bien. J'ai besoin d'une robe. De préférence avec double décolletés. Prada. Disons blanche. Tu as quarante minutes pour me l'apporter au White Gold, huitième étage avec une paire d'escarpin. Bien-sûr, je t'apporte ces mensurations par message. Ne me déçoit pas, je compte sur toi.

Grace conduisit sa fille à la cuisine et l'installa sur l'une des chaises. De son côté, Cleg réapparut avec son arsenal de guerre.

- Valentina, C'est un honneur de te rencontrer. Je suis Timy Pascoli, mais tout le monde m'appelle Cleg. Je suis coiffeur, maquilleur, styliste extraordinaire de la charmante dame qui te sert de mère. Je me déplace jamais sans mon matériel de travail. Alors, prête à me laisser te transformer ?

Le sourire crispée que Valentina lui offrit le fit rire et il posa sa main sur son épaule.

- Déstresse ma jolie, tu seras la reine de la soirée et ton homme te mangera dans la main.

Valentina rougit jusqu'aux racines avant de pouffer comme une gamine. Ce mec, elle l'adorait. Le mètre quatre vingt, blond avec un visage d'enfant qui s'illuminait quand il souriait ou riait. Un Dayton version gay, pensa Valentina en observant sa mère, reconnaissante.

- Tes cheveux sont magnifiques ! S'exclama Cleg, en passant les mains dans la chevelure volumineuse.

Les yeux brillants, Cleg leur expliqua au grand soulagement de Valentina qu'il ne lui ferait pas un chignon serré. Vu le temps qui lui était imparti, il réaliserait un lissage des mèches qu'il bouclerait légèrement. Le maquillage par contre serait sophistiqué et sublimerait le regard azur de la jeune fille pour qu'elle incarne le péché défendu comme le disait Cleg. Excitée, Valentina en complicité avec sa mère adhérèrent à toute ses idées en lui donnant carte blanche.

- Qu'est-ce que t'en penses Grace ?

- Magnifique ! T'es un génie Cleg ! Lui assura sa vieille amie, en le prenant dans ses bras.

Rejoignant sa chambre, Grace revint avec un miroir. En se voyant, Valentina resta muette. Ces yeux smokeys accentuaient l'intensité de son regard. Ces mèches lissées et légèrement bouclées retombaient souplement dans le creux de son dos. Émue, Valentina n'arrivait pas à mettre un mot là-dessus. Ce type était vraiment un génie.

- Tu n'aimes pas ? Murmura Cleg, sans cacher sa déception sous le regard amusé de Grace.

- C'est magnifique ! Tu es un génie. J'adore vraiment, annonça Valentina, en prenant les mains de Cleg pour l'embrasser sur les deux joues.

Un sourire lumineux apparut sur son visage et il secoua la tête comblé en rougissant. Tout à coup, l'ascenseur s'ouvrit pour recracher un inconnu aux bras lourdement chargés.

- Clark, toujours dans les temps, sourit Cleg, en s'avançant vers elle.

- Les missions impossibles, je surkiffe.

A en croire les apparences, Clark était une fille malgré les nombreux piercings qui se perdaient dans son visage. Des espèces de bottes à fermeture éclairs noirs lui enserraient les chevilles jusqu'aux genoux et une longue tresse noire se baladait dans son dos. Elle avait des tatouages à la base du cou et avait revêtir une petite robe noire qui moulait ses formes. Cleg la débarrassa de tout les paquets et l'embrassa affectueusement avant de la présenter rapidement.

- Vite ! Depêchons ! Il ne nous reste plus que vingt minutes. Retire ton pyjama, ordonna Cleg, en riant face à la réticence de Valentina. Ne fait pas cette tête, tu sais bien que tu n'es pas mon genre, même si tu pourrais facilement devenir celui de Clark.

Clark lui donna une légère tape et baissa les yeux, les joues rougies. Riant de concert avec sa mère, Valentina enfila la robe. Elle était droite ce qui mettait parfaitement ces formes en valeur. L'avant comme l'arrière possédait un décolleté profond qui l'empêchait de mettre un soutien gorge. Cleg demanda à Clark d'assurer quelques retouches et Valentina se comtempla heureuse. Elle ne se reconnaissait plus. Cette robe blanche aux reflets argentés était juste magnifique.

- Aller, tourne sur toi, plus lentement. Enfile les chaussures. As-tu pensé à des bijoux Clark ? Demanda Cleg, en passant la dernière couche de rouge sur les lèvres de Valentina.

- Merde !

- On se détend tout le monde. Dites-moi ce qu'il vous faut.

- Des diamants Grace, répondit Cleg excité, en tournant autour de Valentina.

A nouveau, la mère de Valentina s'éclipsa quelques minutes avant de réapparaître avec un coffret à bijoux rouge. Hébétés, tous découvrirent une parure en diamant avec ces boucles sur un petit coussin de satin. Excitée, Valentina laissa sa mère lui entourer le cou avec le bijou. Prenant sa mère  dans ces bras, Valentina s'excusa rapidement avant d'en faire de même avec Cleg et Clark pour les remercier.

- Tu es officiellement en retard. Aller dépêche toi d'aller rejoindre ton homme, s'écria Cleg en riant.

Au fur et à mesure que le hall se rapprochait, l'estomac de Valentina se contractait. Lorsqu'elle y arriva, elle retint son souffle en découvrant Kris, les mains dans les poches discutant avec le blond de la dernière fois, une légère note de rouge dans la poche de sa veste bleue marine. Les cheveux ramenés en arrière, comme s'il avait senti sa présence, ce dernier se retourna et leurs regards se croisèrent. Dans l'air de l'électricité crépita et une onde de chaleur cercla le corps de la demoiselle. Hâtivement, Kris prit congés de son ami et se dirigea droit sur elle. Son regard ne la lâchait pas comme si elle était plus irréelle qu'un rêve. A son tour, Valentina s'avança d'un pas hésitant avant de rougir de plus belle face au sourire éclatant de Kris.

- Vous êtes époustouflante, déclara-t-il en lui baisant la main, sous les regards admiratifs des autres hommes et femmes présents.

Avec émotion, Valentina le remercia et savoura le contact électrique de ses lèvres contre sa main. Ensemble, ils passèrent les portes vitrées de l'immeuble où une porshe blanche les attendait. Cole se précipita pour leur ouvrir et son professionnalisme séduit Valentina pendant qu'elle s'installait dans le véhicule. Kris lui reprit la main et posa cette fois-ci un baiser dans le creux de sa paume.

- Je pensais que vous que vous aviez changés d'avis, murmura Kris en lui souriant.

- Oui.. enfin non, c'est juste que j'ai pris un peu de retard. J'en suis vraiment navrée.

- Ne le soyez pas. L'évènement est couvert, j'espère que cela ne vous dérange pas.

- Pas le moins du monde, lui assura Valentina, en lui jetant un regard timide après que la voiture se soit immobiliser.

- Prête ?

- Prête, lui répondit-elle, en lui rendant son sourire. Et vous ?

- Je suis aussi prêt, répondit Kris amusé.

Kris l'aida à descendre et lia sa main à la sienne. La devanture de l'hôtel grouillait de photographes déchaînés. Des flashs fusaient de partout. Devant les caméras, tous deux prirent la pose, en souriant. Kris la tint par la taille avant de lui chuchoter ceci à l'oreille :

- Saletés de photographes, je parie que dès lundi, le service de presse de W.I.N.I sera submergé. J'en ai marre, pas vous ?

Sentir le souffle chaud de Kris dans sa nuque, la fit frissonner et Valentina hocha la tête pour signifier qu'elle était d'accord. Tous deux s'engagèrent dans le hall grandiose somptueusement décoré pour l'occasion. Ce bâtiment, Valentina l'aurait reconnu entre mille. Il s'agissait du Four Season Motel. Ce bâtiment était juste époustouflant.

- Kris ? Hurla une voix de femme en détachant chaque syllabe.

- Tenez vous bien Valentina, la madame n'est pas du tout sociable et elle est connue pour avoir la langue bien pendue, lui murmura Kris, en lui pressant la main avant de se tourner vers la dame.

- Carla, quel plaisir de te revoir.

- Tu ne me présentes pas ? Renchérit-elle, en feintant un air blessé.

- J'allais en venir, sourit-il, avant de présenter Carla Garfield à Valentina.

- N'oubli pas de mentionner que je suis propriétaire de CosProd, la plus grande marque de cosmétique de luxe des USA.

- C'est un honneur de vous rencontrer Carla, sourit Valentina, en lui tendant la main que la madame serra brièvement.

- Qui portez vous ce soir ?

- Prada.

- Je ne suis pas fan de ce genre de robe et je crois qu'en matière de bijoux, vous auriez pu faire mieux.

Kris serra délicatement les côtes de Valentina avant de déclamer :

- Je la trouve parfaite et c'est tout ce qui compte.

Lorsque ce dernier s'éloigna légèrement pour discuter avec un jeune homme aux traits ciselés, Valentina toussota légèrement, en observant la tenue de Carla. Elle n'allait pas se laisser faire.

- Je peux comprendre que vous soyez déçue de ma tenue. J'avoue qu'avec votre âge, c'est assez compréhensif. D'ailleurs, pour être sincère votre robe ne vous rend pas du tout hommage. Toute cette dentelle noire donne la nausée et me fait penser à des funérailles. Vos énormes bijoux qui se réfléchissent à la lumière donnent l'impression que vous avez pris un méchant coup de soleil avec un radiateur. Certes, je ne vous connais pas mais vous aurez pu faire mieux. Ravie de vous avoir rencontrer.

Kris revint et tous deux avançèrent de quelque pas avant d'avoir affaire au même type de personne.

- Kris Wilson, s'exclama le rouquin aux cheveux coupés courts, en agitant les glaçons dans son verre.

- Jim Ross.

Les deux hommes se jaugèrent sans cacher leur animosité. Soudainement, Valentina avait l'impression d'être en plein milieu d'un orage.

- Tu ne me présentes pas à la charmante demoiselle ?

- Valentina, fit Kris au bout d'un moment en souriant, je te présente Jim Ross.

- Valentina ! Quel nom divin ! Ravie de vous rencontrer. Par contre, je me demande bien ce que vous trouvez à ce monsieur. Encore une autre croqueuse de diamant déguisé en gentil toutou à son maître chéri ? Demanda Jim, en se tournant vers Kris. Combien la payes-tu pour qu'elle te supporte ?

Choquée, Valentina se mordit la lèvre en accusant le coup. Ce type était hautain, irrespectueux et par dessus tout asocial. Dans le regard de Kris, la rage pulsait, mais il essayait de garder le contrôle. Jamais elle ne l'avait vu perdre son son sang froid. Qu'avaient-ils en commun ? Kris venait de serrer ses poings. La suite promettait d'être brutale.

- Ce qu'il me paye ? S'entendit répéter Valentina en empêchant Kris de s'avancer. Voulez vous un aperçu de ce qu'il me paye ?

Sous le regard amusé de Ross, Valentina saisit Kris par les cheveux avant de coller sa bouche à la sienne. Ce contact, elle en avait rêvé. Elle l'avait imaginé sans penser à ce qu'elle ressentirait. Sa peau la picotait. Les mains de Kris qui lui caressaient doucement les hanches l'a fit gémir. Cet échange la bouleversait tellement qu'elle sentait ses jambes sur le point de flancher. Lorsque la langue experte rejoignit la sienne timide, Valentina gémit encore. Jamais on ne l'avait embrassé avec autant de passion et d'envie. Bouleversée, la jeune fille décida de mettre fin à ce baiser incroyable. Clignant des yeux, Kris l'observa mystérieusement. L'avait-il aussi ressenti ?

- Je n'ai jamais été à vendre. Je suis Valentina Reed, l'une des actionnaires majoritaires de G.A.C et jamais vous n'arriverez à la hauteur de mon homme.

Délaissant Ross avec son sourire suffisant, Kris guida Valentina jusqu'au bar. Elle tremblait de gêne et d'excitation en imaginant la réaction de Kris. Était-il contrarié ? Il lui tendit un verre et elle le vida d'un trait avant d'en demander un autre.

- Valentina...

- Non, ne dites rien. Je n'aurai jamais dû et j'en suis désolée, je n'aurai jamais dû enfin, begaya-t-elle, faire ce que j'ai fait.

De l'index, Kris lui releva la tête et déclara :

- Ne vous excusez pas, vous m'avez évité un gros procès parce que je lui aurais sûrement cassé la gueule.

Kris cala une mèche derrière son oreille et Valentina en profita pour s'excuser et se rendre aux toilettes. Dans sa tête un autre film c'était mis en marche. Kris lui faisait savoir qu'il l'aimait et qu'il avait envie de poursuivre cette soirée chez lui. Deux martinis et elle avait déjà la tête qui commençait à lui tourner. Dans les toilettes, Valentina se retrouva en face de Carla qui l'observait d'un air dégouté.

Quel rebondissement ! Que va-t-il arriver désormais ? Ross cherchera-t-il une façon de se mettre en travers du chemin de Kris ? Considèra-t-il Valentina comme une ennemie où une conquête potentielle ? Que se passera-t-il dans les toilettes du Four Season Motel avec une Valentina légèrement pompette et une Garfield remontée ?

La suite vous attends...

Ps-: n'oubliez pas, vous avez le droit et non le devoir de voter et de commenter pour m'encourager. Bonne lecture !

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