CHAPITRE 21: ÉTREINT MOI

Un feu d'artifice, aussi coloré que l'arc-en-ciel éclaboussait les nuages en parcourant le ciel. Valentina l'observait depuis le balcon, les bras connectés à la rambarde. Différentes couleurs s'entremêlaient et explosaient à leur apogée en immenses cœurs lumineux. Des cœurs volumineux colorés de sentiments joyeux biens différents de celui qu'elle avait dans la poitrine. L'automne s'était installée et sa fraîcheur ne l'épargnait malheureusement pas. Elle souffla dans ses mains pour essayer de se réchauffer du mieux qu'elle pouvait. Aucun amour, prisonnière du froid, sa vie était loin d'être un conte fée. Sur sa chemise, on déposa finalement un manteau auquel elle s'accrocha reconnaissante.

Elle accepta même la tasse de café fumant en souriant doucement. Ils étaient là, personne ne semblait enthousiaste à l'idée de parler, il n y avait que Paris et ses monuments délicieusement éclairés par le feu d'artifice. Kris avala une gorgée de sa tasse, Valentina en fit de même. Le manège se perpétuant jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune goutte de café.

Valentina enlaça ses doigts, le silence à bout de langue. Son cœur cognait anormalement dans sa poitrine. Oui, son cœur s'emballait toujours lorsqu'il était là, si proche mais en même temps si loin. Il s'agissait quand même d'un bon stresse, le genre qui vous maintenait sous une transe magnétique pour ensuite diluer l'excitation dans vos veines. Et puis, Kris lui faisait honneur en partageant sa soirée, mieux, il lui faisait honneur en partageant pour la première fois l'une de ses soirées parisienne. C'était à la fois improbable et gênant. 

- Vous croyez que vous pourriez m'accompagner visiter mes parents ?

Valentina retint son air stoïque de justesse. Elle se composa un sourire qu'elle espérait affable.

- Oui, bien-sûr.

- Je voulais dire, maintenant.

Valentina hocha délicatement la tête en se relevant. Elle enfila proprement son manteau et tout deux se firent escorter jusqu'à l'hôpital. Le trajet fut long sous la céleste frange du silence qui semblait omnipotent dans l'habitacle de la voiture. Ce n'est que lorsque l'hôpital se profila à l'horizon, que Valentina eut un bref aperçu de la situation. Comme un et un font deux, il n y avait pas grande analyse à établir. Kris avait un parent souffrant et le couple qu'ils n'étaient pas allaient le visiter. Il n y avait pas plus normal comme acte. Même si, ce mini rapprochement contribua à davantage endeuiller son cœur. Ce pauvre petit cœur qui ne demandait qu'à battre pour l'amour mais contraint à subir l'inconnu du désespoir. Dans le parking souterrain, Kris se passa nerveusement les mains dans les cheveux. Il était stressé, ses yeux douloureux de réprimer cette tristesse qui semblait s'injecter insidieusement. 

Cole en tête de fil les escortait, son arme collée contre sa cuisse. Les murs stériles remuaient la nausée dans l'estomac contracté de Valentina. Elle fut d'autant plus heureuse de rejoindre l'ascenseur où elle ne put s'empêcher de lui prendre la main. Elle ne pouvait peut-être pas endiguer le mal qu'il ressentait, mais pour l'avoir invité dans son intimité, elle le soutiendrait. Kris lui serra la main en retour, reconnaissant.

                          •

- Vous ne dormez pas ?

Valentina sursauta.

- Je...

- Oui, vous ? Sourit-il amusé.

Valentina dégludit lentement en reposant sa tasse. Elle toussota légèrement avant de lui refaire face. Enfin, de refaire face à la créature de rêve qui lui souriait les cheveux humides et des fines gouttes lui dansant sur le torse.

- Je n'arrivais pas à dormir, alors je suis venue me faire une tisane.

Kris se rapprocha délicatement. Il lui coinça une mèche derrière l'oreille avant de prendre place dans le canapé. Personne n'osait parler, ils s'observaient.

- Mon père s'est enfin réveillé du coma lâcha-t-il, en se passant la main sur le visage.

- Vraiment ! Valentina bondit de son siège et se retrouva dans ses bras.

Ces yeux fraîchement imbibés exprimaient une joie irréelle. Elle lui fit une accolade en remerciant le ciel pour cette nouvelle tournure. Kris hocha délicatement la tête, il était tout aussi soulagé.

- Nous devrions y aller ? Se précipita Valentina en le serrant une nouvelle fois dans ses bras.

- Pas maintenant, j'aimerais encore profiter de vous.

Kris glissa sa main à l'intérieur son déshabillé, et glissa un doigt espiègle sur sa cuisse. Valentina rougit instantanément.

- Kris gémit-elle, que faites-vous ?

Il se rapprocha un peu plus, ces lèvres à un centimètre des siennes.

- je cède à la tentation. Je crois que j'ai envie de vous faire l'amour.

Valentina cligna frénétiquement des paupières, la bouche à demie ouverte. Elle dégludit en observant les arabesques qu'il lui traçait sur la peau.

- Je croyais que nous deux c'était impossible, souffla-t-elle entre deux gémissements.

- Vos lèvres me parlent vous savez ? Elles me disent, déshiniber moi, contaminer moi du doux péché de la luxure, quand aux miennes, elles me supplient de n'être plus si idiot, de vous possédez... ( Il marqua une pause et lui passa une main dans les cheveux) Je suis désolé de vous avoir rejetée...

Par la suite, il les fit immédiatement basculer et Valentina se retrouva sur les dos, les jambes de par et d'autre des hanches masculines. Leurs bouches liées partageaient un baiser sauvage qui imprègnait l'air de l'empreinte addictive de leurs désirs. De ces vérités que chaque cœur dissimulait à sa façon. Kris dégagea la culotte qui lui faisait obstacle et descendit goûter cette partie qu'il avait torturé avec son entrejambe.

- Kris, gémit Valentina.

Il s'appliqua, enfonça sa langue dans les chairs qui lui vomissait ce liquide âpre dont il sentait sa gorge s'abreuver. Valentina hurlait. Les délicates notes parfumées de l'orgasme lui secouaient anormalement le bassin. Les mains emprisonnées dans les cheveux de son amant, elle lui dictait un rythme nouveau. Il y répondait et se releva à bout de souffle, la bouche brillante quand il inséra successivement ses doigts dans son intimité. Valentina se cambra anormalement, sa poitrine découverte se soulevait à un rythme frénétique quand soudain la magie cessa d'opérer. Son amant la délaissa en se caressant la bouche.

- Ne prend pas cet air déçu. C'est maintenant que les choses réelles commencent. Vient, déshabille moi.

Valentina s'exécuta. Ces mains timides faisant glisser le jean jusqu'au jambes. Il n'avait pas de boxer et sa nudité lui mit de l'eau à la bouche. Il lui caressa la joue avant de prendre place dans l'un des canapés. Puis, il lui dit:

- Déshabille toi et approche toi.

Elle s'avança timidement jusqu'à lui en laissant son déshabillé s'échouer sur le sol. Ces genoux cédèrent instinctivement en face du joyeux graal qui parfaitement excité, se dressait majestueusement.  Kris suivit son regard, il lui sourit. Cette avidité qu'il voyait briller dans son regard l'excitait.

- L'as-tu déjà fait ?

Elle secoua nerveusement la tête.

- Tu veux le faire ?

Elle rougit lorsqu'il posa la main sur l'objet de ces désirs. S'humectant les lèvres, elle hocha délibérément la tête. Ce fut ses doigts qui entreprirent les premiers mouvements. Lents, brûlants mais aphrodisiaques quand elle y joignit la bouche. Kris l'encourageait par des gestes calculés de la main jusqu'à ce que ce bruit strident résonne. Elle se releva immédiatement, les bretelles de son déshabillé baissées quand sa main s'applatit sur le sommet du réveil.

                            •

Six heures plus tard...

  Inspire Valentina, s'ordonna-t-elle en jetant un regard par la baie vitrée de sa chambre d'hôtel. Son rêve l'avait abandonné dans un état second proche de la démence. Son corps brûlait de ressentir les sensations inédites du touché surnaturel de Kris quand il en était rien. Elle ne devait donc pas se faire de faux espoirs quand à leur relation qui n'évoluait qu'en une ligne droite de plus en plus complexe. Malheureusement pour son cœur, l'envie s'était décuplée depuis que ses lèvres avaient baisé les siennes à plusieurs reprises dans le courant de cette même matinée. Du revers de la main, elle se les caressa doucement en se rejouant le film. Un film pour le moins délicieux qui l'avait laissé moite et complètement essoufflée quand la perspective du rêve s'était inséré insidieusement dans sa conscience. Oui, elle rechignait peut-être à se faire de faux espoirs en profitant du moment surtout lorsqu'elle avait été convié à un dîner qui présageait une parenthèse qu'elle n'avait pas encore terminer d'imaginer. Elle enfila prestement sa robe,  noire avec un décolleté plongeant dans le dos qui lui arrivait au genou. Elle assortit sa tenue avec des escarpins gris  une pochette rouge dans laquelle elle se permit de ranger quelques bricoles avant qu'on ne toque brutalement à la porte.

- Qui c'est ?

-  Service d'étage.

Valentina ouvrit la porte et se présenta à l'inconnu.

- Excusez moi, je crois qu'il y a erreur sur le numéro de chambre. Je ne me souviens pas avoir commandé quoi que ce soit.

L'homme se dissimula sous son chapeau en lui répondant avec un accent qui lui semblait étranger.

- No. No. Vous avez commandé à dîner mademoiselle Reed.

La jeune fille tiqua en relevant l'information. Il avait prononcé son nom et son prénom quand sa présence dans l'hôtel avait été dissimulée sous un nom d'emprunt.

- Comment connaissez vous mon nom ?

Lorsqu'une alarme se déclencha immédiatement dans sa tête, Valentina essaya au mieux de garder son calme et contrôler le flot de tremblements qui remuait ses épaules. Son corps qui paniquait l'entraîna dans une série d'action réflexe incroyable. Elle lutta de tout son soul pour finalement réussir à  refermer la porte mais c'était sans compté sur l'ingéniosité de l'inconnu qui encombra la porte de son pied en balançant une série de juron. D'où venait- il ? Surtout que lui voulait-il ? Lorsqu'il la dévisagea, elle eut le temps de jeter un rapide coup d'œil au contenu du plateau ce qui la fit sursauter. Elle venait de découvrir une série d'arme avec leur silencieux connectés qui dépassaient légèrement des assiettes. Il lui sourit froidement tout d'un coup et son cœur fit un énorme raté.

Ok ce chapitre n'est pas comme je souhaite mais je le poste pour une fan pour le moins insistante 😂😂😂

Je dis bonjour EvelKoi et tout ceux qui suivent l'histoire ! Je manque de temps, d'inspiration surtout alors sorry pour mes posts décalés.
La suite sera postée en début de soirée ou Mercredi au plus tard.
J'espère que vous avez aimé ce chapitre !

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