CHAPITRE 16: MENACE MOI
— Monsieur Reed, monsieur Dimitri.
Les trois hommes échangèrent de brèves poignées de main avant de s'installer sur les sièges disponibles.
— Je vais aller droit au but, La vie de ma fille est menacée par un cartel.
— Un cartel ? Qu'ont-ils à avoir avec Valentina ? Demanda Kris en reposant sa tasse de café.
Bruce prit une grande inspiration avant de répondre aux questions qui lui étaient posées.
— Je vous explique, mon épouse a omis de me dire pendant vingt et sept ans de vie de commune qu'elle a encore de la famille. Un soi-disant grand-père qui était à la tête de l'un des cartels les plus influant de Colombie. D'après le mot qu'ils m'ont laissés, ils exigent de moi que je leur livre ma fille, leur soit-disante héritière. Ils veulent me l'enlever chose que je ne permettrai jamais. Alors ma question est la suivante es-tu disposé à m'aider à l'empêcher ? Je sais que ce que...
— Oui, je le suis, répondit Kris en interrompant Bruce.
N'en revenant pas de cette acceptation rapide, Bruce dû prendre un moment pour réorganiser ses idées.
— En êtes-vous sûr ?
Les yeux rivés sur ceux de son interlocuteur, Kris répondit:
— J'en suis sûr.
— Très bien. Alors vous serez à compter d'aujourd'hui le tuteur légal de ma fille. Ainsi, vous administreriez sa fortune jusqu'à ces vingt et cinq ans. Voici les documents, je ne peux pas vous garantir que votre signature sur ces derniers n'aura aucun incidence sur votre futur. Mais, je tiens à ma fille, je l'aime plus que tout et je sais que vous l'aimez aussi.
Le stylo se retrouva entre ses mains et Kris entreprit de signer sans hésitation aucune. Admiratif, Bruce le prit dans ses bras, les yeux soudainement brillants.
— Promettez moi de toujours veuillez sur elle quoi qu'il vous en coûte.
— Je vous donne ma parole d'honneur de toujours faire plus que le nécessaire pour prendre soin d'elle.
Au moment où les deux hommes se relâchèrent, Blake et Cole firent leur entrée.
— J'avais déjà reçu des menaces mais je n y avais accordé aucun crédit. Dorénavant, ils menacent de mettre leur menace à exécution.
Bruce joignit ses mains et sembla se perdre un moment avant de poursuivre:
— Ils vont révéler le secret qui a permis à cette société de se relever.
— De l'argent sale à servir à relancer la société vous voulez dire ?
Bruce hocha la tête bluffé par l'esprit analytique de son filleul.
Se passa la main dans les cheveux nerveusement, ce dernier réfléchissait en parcourant le bureau. Ce n'était pas bon, il fallait anticiper cette déclaration en trouvant le parfait bouc émissaire où sa société au même titre que G.A.C risquait de perdre leur prestige et leur clientèle. Certains ennemis risqueraient même de s'y mêler. Si cela se produisait, se serait une véritable catastrophe.
— Je serai le bouc émissaire, répondit Bruce comme pour faire eco aux pensées de Kris.
— Non, ça ne marchera pas. La presse ne vous prendra pas en pitié, elle vous anéantira. Nous allons plutôt jouer une autre carte. Cet argent n'avait aucune source, mais vous l'avez fait fructifier en bourse du coup, d'une certaine façon vous l'avez blanchit. Les traces administratives sont là, alors ce sera simplement leur parole contre la notre.
Bruce souriait admiratif. Kris n'était plus le garçon hésitant et peu sûr de lui qu'il avait vu grandir. Il était devenu un véritable homme d'affaire.
— Et s'il avait des sources ?
— Impossible. Nous savons tous que les barons n'ont pas de compte bancaire et préfèrent la liquidité. Ne vous inquiétez pas, je mettrai mes avocats sur le coup et leur tentative d'anéantissement, ils se la prendront en pleine gueule. J'ai une question en parallèle en revanche, avons nous des informations quelconque sur ces gens ?
Blake prit la parole:
— Rien de bien transcendant, mais nous continuons de creuser. Le cartel dont il est question a été bâti par Juan Felipe Ortiz. Aujourd'hui, son empire s'est étendu jusqu'au Brésil devenant par la même occasion l'un des principaux fournisseurs d'Amérique en cocaïne et héroïne. Nous ne savons pas encore qui a repris les rênes en attendant la succession, le décès est assez récent. Nous supposons alors qu'il s'agirait de son homme de main, un certain Miguel Valdez. D'après mes sources, ce dernier serait à New York. Une équipe de mes équipes surveille déjà son hôtel.
—-Quel est votre plan d'action pour assurer notre sécurité ? Demanda Kris dorénavant soucieux de la tournure que prendrait les prochains événements.
— Il serait judicieux de vous répartir séparément dans des maisons loin des quartiers bruyants et de l'agitation de New-yorkaise, argumenta Blake de son air le plus sérieux.
— Bien, étant donné que Valentina est dorénavant sous ma tutelle, je l'emmène dans ma propriété des Hamptoms. C'est la plus sûre d'entre toutes. Avec un peu de recul nous pourrions mieux prévoir leur action et les anticiper.
— L'avion est déjà prêt monsieur, murmura Cole en lui avançant un gilet par balle.
— Parfait. Laisser moi passer un coup de fil et nous partons sur le champ.
.☆.
Un mois plus tôt...
Ce n'était pas la première fois que le père de Valentina recevait une lettre de menace. Il n'avait juste pas voulu considérer ce qui y était mentionné. Cette première lettre lui avait été délivré à un défilé auquel la famille a prit part.
Le chagrin subsistant,Valentina s'était amusé à prendre des shot de tequila. Malheureusement, l'alcool n'avait pas un effet positif sur elle. D'humeur joueuse, elle s'était rendue dans le parking de l'immeuble avec une idée farfelue en tête. C'était sa réponse à toute la merde qui lui arrivait.
— Bienvenue mademoiselle Reed, vous devez signer ces documents avant que je ne les présente au grand chef.
— Bien-sûr, le grand chef, le plus bel homme de l'immeuble. Dommage qu'il soit aussi arrogant, pouffa Valentina en signant les documents.
— Je vous apporte un café ?
— Volontiers, répondit Valentina de sa voix pâteuse.
Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était qu'elle se ferait convoquer dans le bureau du loup. Le loup solitaire de la meute, leur histoire sentait la fantasy et Valentina se sentait toute puissante à cette idée. En arrivant devant le bureau, un fou rire remuait son corps, mais elle s'efforça de le chasser. Dès qu'elle fit son entrée, il lui indiqua un siège avant de poursuivre sa conversation.
— Parfait. Tenez moi informer.
Puis se tournant vers elle, il lui demanda:
— Comment allez-vous mademoiselle Reed ?
Comment est-ce qu'elle allait ? Il fallait juste l'observer et le juger. Elle montrait des signes d'ivresse qu'elle tendait difficilement de cacher, un peu comme le fou rire qu'elle camouflait sous sa paume. Après, elle avait juste dit qu'elle ne fuirait plus jamais pas qu'elle n'essaierait pas de se soigner à coup de shot de tequila.
— Je vais bien. Merci de vous en soucier. Et vous, quoi de neuf patron ?
Pendant un moment, Kris la scruta minutieusement.
— Comme vous pouvez le constater, j'essaie du mieux que je peux de gérer ces deux sociétés.
— Ne vous inquiétez pas, vous faîtes du bon boulot, lui assura-t-elle les yeux rivés sur ses mains.
— Je vous ennuie mademoiselle Reed ?
— Non. Pas du tout, c'est juste que je suis un peu fatiguée. Non ! Non, ne vous approchez pas, toussota-t-elle en exagérant, j'ai la grippe et pas mal de travail en cours, si vous voulez bien m'excuser.
En essayant de quitter son siège, Valentina n'eut pas le temps d'arriver jusqu'à la porte. Ces pieds s'emmelèrent avant qu'elle n'atterrisse sur le sol. Sa jambe la faisait souffrir et elle n'arrivait plus à se relever.
— Valentina vous êtes vous fait mal ?
Dans sa voix, l'inquiétude vibrait. Cela prêterait à confusion vu la façon dont il l'avait traité il n y a pas longtemps. Pour dire vrai, elle ne l'avait toujours pas digérer mais prévoyait une revanche dont il s'en souviendrait. Regarder son état. Elle était lamentable et Kris était le seul responsable. Des larmes lui brouillèrent la vue lorsqu'il la porta jusqu'au sofa.
— Vous êtes devenus très pâle Valentina, s'inquiéta Kris en essayant de lui prendre les mains, gestes auxquels elle s'opposa.
Lorsque son vieux reflexe revint, celui de prendre la fuite, Kris s'en rendit compte et l'embrassa. Sonnée par son action, Valentina ne sut pas comment réagir. Ce contact lui avait tellement manqué, mais elle essaya de le repousser du mieux qu'elle put sans pour autant y arriver. Incapable de lui résister plus longtemps, elle noua les bras autour de son cou avant d'ouvrir la bouche pour un éventuel approfondissement. C'était indéniable ! Elle était pris au piège. Dans quelques secondes, Kris percevrait le goût de l'alcool sur sa langue.
— Qui vous a conduit jusqu'ici Valentina ?
— C'est-à-dire que, bafouilla-t-elle en rougissant.
—Vous êtes arrivés ici en prenant la voiture de votre mère n'est-ce pas ?
Le silence dans lequel elle demeurait fut considéré comme une réponse originale mais évidente.
— Qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Ne le savez-vous pas que conduire dans cet état, constitue un délit ? Vous auriez pu...
— Ça va ! Arrêter votre char, je ne suis pas morte non plus. Vous savez quoi, j'en ai marre de vous ! Arrêtez de faire semblant de vous occuper de moi ! Je ne vous intéresse pas ! Laisser moi tranquille et je gère ma vie comme je le souhaite, vous n'êtes personne pour me faire des leçons !
Le cœur battant, Valentina laissa le flot de parole envahit le bureau. Elle n'en pouvait plus de ce type qui ne faisait que souffler le chaud et le froid sur ces sentiments. Elle détestait d'autant plus l'air inquiet qu'il utilisait pour la devisager. Surpris par son audace mais interrompu par sa secrétaire, Kris défit sa cravate après avoir arraché ces boutons de manchette.
— Monsieur Wilson...
— Quoi ? Beugla ce dernier, l'air menaçant.
— Je voulais... Je... voulais... vous informer ...que le docteur... venait d'arriver.
— Qu'attendez-vous? Soupira-t-il en essayant de se reprendre, faîtes le entrer et apporter quelque chose à manger à mademoiselle Reed.
Pendant tout le temps que dura l'oscultation du docteur, Kris bouillonna de rage en lui adressant un regard dans lequel la jeune fille pouvait percevoir des éclairs. Elle fronça les sourcils, aucunement impressionnée. L'alcool donnait du courage, tout le monde le savait et Valentina en tirait profit. Le toubib confirma ces doutes, elle s'était foulée la cheville et devrait désormais se promener avec un foutu bandage. Bien-sûr, le docteur n'aurait pas pu les quitter sans son sermon sur les bienfaits d'une alimentation équilibrée. Valentina laissa échapper un soupir sonore pendant que Kris raccompagnait le gentil homme.
Après ce triste épisode d'oscultation et de sermonage, Valentina eut droit à un repas composé d'une salade de fruit et d'un verre de lait de la part de miss secratery. Lorsqu'elle termina le repas, elle prononça ses premiers mots d'excuses. En vérité, elle n'en pensait pas un seul mot. Elle essayait de gérer la situation de sorte à ce qu'elle ne lui porte pas préjudice ultérieurement. Ainsi donc, les traditionnelles excuses plates en faisaient partis.
— Je suis désolée.
— Pourquoi l'êtes-vous ? Questionna Kris en arquant un sourcil.
—Je suis désolée d'avoir été irresponsable vis à vis de ma sécurité et de ma santé, dit-elle en levant les yeux au cieux.
— Ça suffit, vous rentrez chez vous immédiatement !
— Mais...
— Aucun mais ! Je vous veux loin d'ici avant que je ne perde le contrôle !
— J'avoue que cela m'exciterait pas mal de vous voir perdre le contrôle.
Un nouveau rire secoua le corps de Valentina au moment où elle se dirigeait vers la porte. Kris qui était resté figer face à sa réparti, se tapota les lèvres pensif. Valentina essayait de le pousser à bout et malheureusement pour elle, elle le réussissait assez bien. Si elle poursuivait sur cette lancée, elle allait découvrir une facette de lui et cela sera uniquement de sa faute.
.☆.
Contrariée toute la semaine, Valentina avait été obliger de rester dans son lit, mais travailler à distance depuis son ordinateur à contribuer à atténuer sa mauvaise humeur. Elle l'avait dit qu'elle prendrait sa revanche et ce jour était miraculeusement arrivé. La famille Reed assistait à un défilé de la célèbre styliste Chalhoub Zarah où des invités aussi célèbre qu'irritant s'étaient précipités. Cette styliste était reconnue pour ces tenues extravagantes dû à son adoration pour la femme. Pour l'occasion, Valentina avait revêtu une longue robe blanche bustier et retenue ses cheveux en un chignon élaboré. Sa démarche était élégante et son corps mince mis en valeur par le fourreau de satin qui l'emprisonnait. Certains étaient choqués par son choix de tenue mais ces derniers allaient être surpris. Elle était celle qui aurait l'honneur de revêtir la pièce la plus extravagante de la collection.
Déambulant au milieu des invités, Valentina se prêta au jeu en discutant et flirtant avec les fils qu'on ne cessait de lui présenter. Évidemment, tout le monde savait qu'elle pesait désormais plusieurs milliards de dollars. Elle était le meilleur parti qui soit en ce moment. Kris l'observait de loin, son regard vert ne la quittait pas. Elle récupéra une coupe de champagne et trinqua avec un jeune homme assez beau. Il était châtain, son regard marron et ces mèches de cheveux qu'il avait retenu lui conférait un charme indéniable. Dommage qu'il soit stupide. Le défilé allait commencer, les invités se dépêcherènt de rejoindre leur place autour du podium. Prétextant un besoin pressant, Valentina s'éclipsa avec son garde du corps. Bien-sûr, il avait été informer pour le défilé, aussi il la mena jusqu'aux loges où la styliste en chef l'attendait.
— Enfin te voilà ! Vite, on s'occupe d'elle, crie Zarah en indexant personne en particulier.
Se tournant vers le garde qui ne bougeait pas, Zarah hocha la tête sans ce que dernier ne s'en offusque. Il eut le mérite de se tourner de sorte à permettre à Valentina d'enfiler la robe.
Putain ! Qu'est-ce qu'elle était sexy ! Décolleté plongeant. Ouverture dans le dos. Fente à l'avant et cette traine blanche maculée de rouge et de fuchsia. Cette robe était un véritable appel au péché. La tentation qui se faisait tissu et paillette. Blake fut troublé quelques secondes mais ne laissa rien transparaître pendant qu'on la remaquillait.
— Ce sera bientôt à toi, sourit Zarah en la prenant dans ses bras. Tu es magnifique. Cette robe est fait pour toi.
Lui offrant un sourire timide, Valentina ferma les yeux en prenant une longue inspiration. Elle avait le trac. Aussi, elle repensa à sa mère défilant sur les podiums plus jeune. Était-elle aussi stressée ? Un signe de croix rapide plus tard et Valentina se lança tel un oisillon prenant son envol pour la toute première fois. Elle connaissait les bases du défilé, un pied devant l'autre, un déhanchement, puis une pose. Les flashs l'éblouissèrent un instant, mais elle finit par s'y habituer en faisant son chaud, un peu comme si elle était dans son élément. Comme si elle l'avait fait toute ma vie. Tous furent agréablement surpris et des ovations succédèrent son dernier passage. Tandis que sa mère fondait en larme pour une raison inconnue, Kris demeurait figé, son verre encore plein dans la main. Que diable venait-il de se passer ? Était-ce sa façon de lui faire réaliser qu'elle n'était plus un enfant, mais une femme tellement désirable que son pantalon commençait à devenir étroit ? Et ce regard qu'elle lui avait adressé en révélant un peu plus de peau sous la fente de sa robe ? Peu importe, il n'allait pas rester frustré longtemps. A sa déclaration, il allait lui coller une réponse tellement évidente qu'elle s'en souviendrait toute sa vie.
Revenant parmi les invités, Valentina se fit accueillir par sa mère, surprise de l'audace nouvelle de sa fille. Elle en connaissait la raison et l'homme qui y était lié attendait impatiemment de la rencontrer. Malheureusement, ce dernier se fit distancer par un blond qui ne pouvait qu'être Seth. Blake voulut s'interposer mais Valentina lui fit signe que tout allait bien. Se dirigeant vers elle, avec une enveloppe kaki en main, Valentina se retint de lui en coller une dont il se souviendrait toute sa vie.
— Tu pourrais m'expliquer ce que tu fiches ici ? Attends, tu t'es battu ?
— Je voulais juste m'excuser pour la dernière fois, bredouilla-t-il gêné. Je n'aurai jamais dû t'embrasser de force. J'étais ivre, pardonne moi.
Valentina l'observait minutieusement, remettant en cause tout ce qu'il venait de lui dire. Il avait l'air bouleversé et son regard se faisait distant comme s'il redoutait qu'elle lui dise ces quatre vérités. Il fallait qu'il se reprenne en main, il ne pouvait pas continuer comme ça.
— Très bien, j'accepte tes excuses, mais à une seule condition.
— Je ferai tout ce que tu voudras.
— Tu as besoin d'aide. Tu devrais aller consulter.
Dayton hocha lentement la tête avant de répondre:
— Je te le promets. Tu pourrais me dire où se trouve ton père ?
— Quelque part dans la foule, je n'en sais rien. Tu le connais, il ne perd jamais une occasion pour faire affaire.
— Je n'en doute pas. Pourrais-tu lui remettre cette enveloppe ?
— Bien-sûr. Qui le lui envoie ?
— Un homme que j'ai rencontré à l'entrée. Il a dit que c'était très important.
Seth partit, Kris s'avança à son tour, rencontrant enfin Valentina qui venait de remettre une enveloppe à Blake. Il lui sourit en lui offrant une coupe de champagne.
— Vous me nourrissez au champagne maintenant, qu'est-ce qui a changé ? Gloussa la jeune fille en le remerciant.
— Vous savez Valentina, lorsqu'on joue avec le feu, on se brûle. Et si nous trinquions ? Levons nos verres au changement, au renouveau et surtout à la passion. Santé ?
— Santé !
Les coupes s'entrechoquèrent pour le plus grand bonheur de Valentina. Avait-elle vraiment réussi à attirer son attention ?
Chapitre assez long qui m'a donné du fil à retordre avec des tournures à revoir...
Qu'en avez-vous pensez ?
Vos avis sont précieux alors n'hésiter pas. Bonne lecture.
Ps-:Dayton est l'autre prénom de Seth. Mdr. Vous l'avez sûrement deviner...
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