CHAPITRE 10: MARQUE MOI
Kris Wilson...
Devant la baie vitrée, les mains dans les poches à contempler le ciel, Kris repensait aux baisers incroyables qu'ils avaient échangés. Il l'avait découvert une Valentina joueuse, amusante et rigolote ce qui ne manquait pas de la rendre charmante. A côté de cela, il y avait son imprévisibilité qui l'avait tellement excité qu'il avait failli en devenir fou. Il la voulait, c'était indéniable et elle aussi le voulait. Il allait donc tout mettre en œuvre pour la mettre dans son lit et ensuite il aviserait.
- Monsieur, Chloé Marshall, annonça sa secrétaire, après être entrer dans le bureau, dois-je...
- Faîtes la monter.
- Très bien monsieur.
Surpris de la voir débarquer dans ses locaux, Kris se servit un verre et le but. Que venait-elle y faire ?
- Chloé Marshall, j'ai une réunion importante dans pas moins de quinze minutes, dit-il en la voyant débarquer. J'espère qu'il y a une raison à ton arrivée improbable dans mes locaux.
- J'aimerais que tu m'expliques ce que cela signifie.
Folle de rage, Chloé balança un journal sur le bureau. S'avançant, Kris le récupèra avant de se découvrir en première page aux côtés de Valentina. Lisant le titre, il se retint de rire.
- Que me reproches-tu ?
- Le reproche est sous ton nez imbécile ! S'insurgea la jeune femme, en hurlant. Je m'absente quelques jours et monsieur ne peut pas résister à l'idée de me trouver une remplaçante. Qui est cette sote ?
Soudainement impatient, Kris consulta sa montre. Il venait de perdre une dizaine de minutes et pensa qu'il était grand temps de se débarrasser de cette sangsue fraîchement intronisée.
- Alors comme cela, tu te présentes à mon bureau pour me faire une scène de jalousie ? J'avais fixé des règles dès le tout début et l'une d'elle stipulait qu'une seule infraction de ce genre suffirait à mettre fin à notre relation.
Le temps qu'elle digère ses propos, Kris la plante pour aller assister à sa réunion. Jamais il ne permettrait à aucune femme d'être insolente avec lui. Prévenant sa secrétaire de vider son bureau avant son retour, il s'engouffra dans la voiture qui venait de stationner devant lui. Voilà ce qui arrivait quand certains essayaient de lui marcher sur la tête. De sa réunion, Kris en ressortit légèrement contrarié mais pas moins excité. Aujourd'hui, le service de presse de G.A.C allait rendre l'information de la succession publique. Ainsi tous allaient apprendre que Valentina Reed pesait désormais plusieurs milliards de dollars. Il s'engagea dans le hall de G.A.C, impatient à l'idée de la retrouver et pourquoi pas de nouveau goûter à ses lèvres.
- Monsieur Wilson, bien le bonjour...
- Où se trouve le bureau de Valentina ?
- Cinquante neuvième étages. Je peux vous y...
- Non, je connais le chemin.
Dans son regard, l'impatience se lisait. Il brûlait de revoir cette jeune femme et ressentir ces délicieux picotements sous sa nuque. En les découvrant ce matin, il avait contemplé les marques qu'elle avait laissé sur ses avant bras avec un sourire. D'un pas rapide, il se dirigea vers l'ascenseur emprunt d'une mystérieuse excitation.
- Monsieur Wilson, je suis contente de vous revoir, déclara la secrétaire de Reed, en décrochant le combiné. Laissez-moi, vous annoncer. Vous pouvez y aller, sourit la dame, en lui ouvrant la porte.
Kris la remercia et disparut de l'autre côté de la porte. Son cœur battait un plus fort et la délicate flagrance de rose qui titillait ces narines, finit par lui emplir les poumons. De loin, il aperçut Valentina assise qui faisait mine de lire un document.
☆☆☆
Devenue tout d'un coup timide, Valentina vérifia rapidement son chignon et son maquillage. Kris ne se trouvait seulement qu'à quelques mètres d'elle. Elle entendit la poignée tournée et murmura un timide entrer. Pendant qu'il entrait, elle se leva souplement avant de se rasseoir maladroitement.
- Kris, quelle agréable surprise, je suis heureuse de vous revoir.
- Moi aussi, sourit-il. Savez-vous que l'information a été rendu publique ?
- Malheureusement oui, soupira-t-elle en se grattant nerveusement le front.
- Vous n'êtes pas contente ? Demanda Kris, les mains dans les poches.
- Si, je le suis. C'est juste que je suis un peu dépassée par la tournure des événements, dit-elle, en rangeant les stylos qui se trouvaient sur le bureau. Que suis-je impolie ! Je vous en prie, asseillez vous.
- Merci, répondit Kris, en s'installant. Je vous comprends et je crois peut-être avoir trouvé une solution pour vous rendre cette passation davantage agréable.
- Laquelle ? Demanda aussitôt Valentina avec une lueur dans les yeux.
- Vous le saurez bientôt. Je constate que votre premier jour de travail est assez particulier ?
- Pour l'être, il l'est, reconnut-elle, en lui offrant un petit sourire.
- J'ai quelque chose à vous proposer.
- Quelque chose ? Enfin, je voulais dire, dites moi tout.
- Une visite de mon hangar à bateaux de Portland.
- Oh, j'en serai ravie.
La sonnerie du téléphone de Kris retentit et Val souffla de soulagement. Elle avait droit à quelques secondes de répit. Pourquoi se sentait-elle gênée ?
Parce que tu as failli lui servir ta virginité sur un plateau à l'arrière d'un véhicule en mouvement avec un garde du corps embarrassé par vos gémissements, lui répondit sa conscience, en riant.
- Veuillez m'excuser, annonça Kris en décrochant l'appel. Garfield, comme je suis content de vous entendre. Quelle bonne nouvelle, je suis ravie que nous soyons parvenus à un accord. Une sacrée surprise vous voulez dire ? Je lui transmettrai. Quand ? Je ne vous promets rien, mais nous essayerons d'être présents.
Rangeant son téléphone dans la poche intérieure de sa veste, Kris sourit en remarquant le visage pourpre de Valentina. Pour ne pas l'embarasser, il ne fit aucune remarque et se concentra sur la discussion.
- Vous rappelez-vous de Garfield ?
- Vous parlez du papi sexy ?
- Papi sexy, répèta Kris amusé. Vous le trouvez sexy ?
- Un peu, répondit Valentina, en rougissant nerveuse.
- Il vous félicite et tient à ce que nous assistions à l'une de ces fêtes privées.
- Fête privée ?
- Comprenez par là, le même type de soirée que celle de son anniversaire en plus extravagante.
- Où aura-t-elle lieu ?
- Dans son manoir dans les Hamptons.
- J'adorerais y aller.
Kris hocha doucement la tête en se relevant.
- Il est temps pour moi de rejoindre mon bureau. Ce fût un honneur de vous avoir revu Valentina.
Contournant son bureau, Valentina rejoignit l'homme élégant qui s'apprêtait à partir. Où avait-elle trouver la force d'aller le rejoindre ? Sur le moment, elle s'en foutait. Cela n'avait aucune importance. Elle avait besoin de le toucher, de poursuivre là où ils s'étaient arrêtés la dernière fois. Ce magnétisme et ce désir brutale qui les environnaient le lui ordonnait.
- Je voulais vous remercier pour la soirée et...
- Et ? L'encouragea Kris.
- M'excuser pour ça.
Confus, Kris la dévisagea avant de voir sa bouche se refermer sur la sienne. Enfouissant ses mains dans ses cheveux, elle l'entraîna dans un ballet sensuel des plus originaux. Au souvenir de leur soirée, Kris la plaqua contre la porte et répondit à son baiser en laissant ses mains découvrir ce corps savoureux. Retirant les épingles de son chignon, il plongea ses doigts dans les mèches désordonnées. Frémissant de plaisir, Valentina l'attira davantage à elle. Son corps réclamait le sien avec une impétuosité fébrile. Tout deux étaient les pantins d'un désir furieux qui ne faisait que grossir. Délaissant sa bouche, Kris l'embrassa dans le cou tout en défaisant les boutons de sa veste. Il traça un sillon de baiser depuis la base de son cou jusqu'aux pointes douloureuses qu'il roulait désormais entre ses doigts.
Valentina s'acbouta, avançant ainsi davantage sa poitrine et gémit en essayant de ne pas tomber. Se frottant contre elle, Kris la repoussa jusqu'au bureau et l'y allongea sans rompre leur baiser. Le contact de l'érection contre le bassin de la jeune fille l'excita tellement. Faisant abstraction de son inexpérience, l'une de ses mains descendit caresser la bosse imposante. Gémissant à son tour, Kris glissa la main dans le bas du tailleur. Sa main l'éfleura doucement et des caresses de plume descendirent encore plus bas. Quand l'un des doigts de Kris caressa furtivement son bouton sensible, la jeune femme crut défaillir.
Refermant la bouche sur l'un de ces seins et introduisant l'un de ses doigts dans les replis de l'intimité, Kris étouffa les cris de plaisir de son amante en la ballonnant d'un baiser. Ensorcelé, il baissa son pantalon et referma l'une des jambes autour de son bassin. Il avait envie de la goûter mais il réaliserait ce fantasme une prochaine fois. Il pressa l'extrémité de son sexe contre le sien, la caressa lascivement et sourit en la voyant se mordre les lèvres. S'avançant un peu plus dans les replis doux, Valentina détourna le regard. Caressant sa joue, Kris lui dit :
- Regarde moi. Je veux te voir.
Il avança encore un peu et Valentina laissa échapper un petit cri. Aussitôt Kris se figea. Il demeura ainsi pendant quelques secondes avant de précipitamment se retirer.
Soudainement, le téléphone sur le bureau se mit à sonner. Tout deux sursautèrent et Kris jura en lui ordonnant :
-Décroche ce maudit téléphone !
Sursautant, Valentina s'exécuta en se cachant la poitrine d'une main.
- Oui, bien-sûr, répondit-elle, à son interlocutrice puis raccrocha. C'était Kristie, nous devons donner une interview dans pas moins d'une demie heure.
- Dans ce cas, je vous laisse vous préparer.
Précipitamment, Kris sortit du bureau et Valentina alla se réfugier dans les toilettes. Elle ne se reconnaissait plus. Ces joues avaient rosies, ces mèches étaient folles, ces yeux brillaients et ses lèvres étaient gonflées. Après s'être asperger le visage d'eau, la jeune fille refit son chignon. S'accordant un moment, elle dégusta le thé glacé que sa secrétaire lui apporta avant de rejoindre Kris dix minutes plus tard. A côté de ce dernier, on l'installa et Valentina se perdit dans ses pensées. Des images explicites défilèrent devant son regard et ses joues rougirent instantanément. Subitement, dans un bruissement de pas, toutes les personnes présentes quittèrent le bureau. Se tournant vers elle, Kris lui demanda sans la chaleur habituelle :
- Vous sentez vous prête ?
- Je crois que oui, répondit-elle, les yeux fixant ses mains tremblantes.
- Bien, rester le plus naturel possible et tout se passera bien.
Sans un mot de plus, Kris rappella la foule. L'interview se déroula bien et à la fin, Valentina fut heureuse de pouvoir s'en aller. Patientant devant les cages de l'ascenseur, elle y demeura muette. Lorsque les cages s'ouvrirent enfin, quelqu'un la retint par le coude.
- Où cours-tu ? Lui sursura-t-il à l'oreille, après que les cages se soient refermées. Ne me dîtes pas que vous n'avez plus envie de moi.
- Je...
- Votre audace m'a encore surpris vous savez ? Ne pensez pas que j'ai oublié ce qui s'est passé. En ce moment, des images de vous les jambes écartées défilent dans mon esprit. J'arrive même à entendre vos gémissements.
Kris ferma les yeux et Valentina recula jusqu'à se retrouver acculer contre le mur. Son cœur battait la chamade.
- Je ne vous cache pas que j'ai envie de déchirer ce tailleur, d'écarter vos jambes et de m'y introduire, murmura sensuellement Kris, en reouvrant les yeux.
Déglutissant, Valentina se mordit les lèvres et ferma les yeux, en laissant tombé son sac. Le souffle qui caressait sa gorge lui donnait chaud.
- J'aimerais vous entendre gémir, hurler mon nom en sentant vos muscles intimes se resserrer autour de moi. J'irai lentement et je suis sûr que vous allez aimer ça.
Valentina cligna des paupières éberluée, en voyant Kris se baisser pour récupérer son sac. Ensuite, il lui tendit la main et elle l'accepta. Il la guida dans la cabine qui venait de s'ouvrir et lui dit :
- Je ne vous emmène pas dans l'un des bureaux parce que j'aimerais prendre mon temps pour découvrir chaque centimètre de votre corps et pour cela, je ne veux aucune interruption d'autant plus que, sourit-il, vous êtes encore vierge n'est-ce pas ?
Comme réponse, Valentina baissa la tête.
-Ne soyez pas timide, je vous promets que cette première fois avec moi sera magique.
Dehors, Valentina respira par la bouche en rejoignant son garde du corps qui l'attendait. Devant la voiture, Kris caressa doucement sa lèvre supérieure avant de l'embrasser sur la joue. À l'oreille, il lui mumura :
- Pensez à moi. Je veux que vous m'imaginiez en train d'aller et venir entre vos jambes.
De sa main libre, Kris posa la main droite de Valentina sur la bosse qui déformait son pantalon. Elle rougit et s'installa rapidement dans le véhicule. Dans la circulation, la voiture s'éloigna vite et Kris disparut de son champ de vision. Heureuse elle se tourna vers Blake qui conduisait et lui demanda :
- Blake, êtes-vous déjà tombés amoureux ?
La question le surprit un peu, mais il lui jeta un petit regard attendri depuis le rétroviseur.
- L'amour mademoiselle, est le plus beau sentiment. L'une des meilleures choses dans la vie.
- Suis-je amoureuse ? Se demanda intérieurement Valentina, en remerciant Colle.
Est-ce le début d'une belle histoire entre nos deux amours ?
Comment réagira Chloé lorsqu'elle constatera de ses yeux que c'est fini pour de bon entre elle et Kris ?
La suite vous attends... enjoy your reading.
Ps-: si vous découvrez des fautes d'orthographe ou autre, n'hésitez pas à me le signifier pour que je puisse y remédier pour une meilleure fluidité dans la lecture.
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