8. Visite surprise...
Je suis dans l'ascenseur et remonte à la lounge bar chercher mon bouquet. Je repense aux dires des filles et elles n'ont pas tort. Lorenzo est un homme très craquant, même quand il est en mode Mister Freeze, il est très bel homme et a des yeux à faire damner un saint. J'étais prête à exploser comme à Venise, il m'aurait dit « viens avec moi » je l'aurais suivi et j'aurais fait la même bêtise. Sauf que non, interdiction, c'est mon patron et en plus un homme riche et influent ; moi je suis juste une employée banale qui gagne sa vie derrière un bar. Mais cela ne m'empêche pas de rêver et de fantasmer. La porte s'ouvre soudain et me fait sursauter.
-Tiens, vous faites des heures supplémentaires ? Vous avez raison, il faut retravailler vos cocktails, revoir vos recettes. Il a n'a pas tort Lorenzo, vous n'êtes pas la meilleure dans votre domaine mais ça passe quand même, dit Monica avec son plus grand sourire de pimbêche.
-Vous montez ? Je ne relève pas ce que vient de me dire langue de vipère.
-Non, j'attendrai le prochain... je ne la laisse pas finir et j'appuie sur le bouton de la fermeture des portes. Sa main bloque au dernier moment et reprend... j'ai compris votre manège, pas la peine d'essayer de faire du charme à Lorenzo, vous avez perdu d'avance. Elle relâche la porte et tourne les talons.
-Elle est folle, me dis-je à moi-même.
J'arrive à la lounge et j'ouvre la porte, je n'ai toujours pas décoléré depuis ma petite conversation avec Monica. Pourquoi Lorenzo ne le dit pas lui-même, il passe par des intermédiaires, il n'a pas de couilles ou quoi ? S'il a des choses à me reprocher sur mon travail, qu'il me le dise lui-même.
Je pénètre dans la salle, à l'aide de mon téléphone je traverse la pièce jusqu'au bar. (Flemme d'allumer) Les roses sentent très bon, c'était vraiment une délicate attention de la part de Martino, du coup je ne lui ai même pas dit merci.
Cinq minutes que je suis accoudée au bar dans mes pensées, je fais ce métier par passion et non pas parce que j'ai été en échec scolaire. Ce que j'aime c'est le contact avec la clientèle, chaque jour est différent, la diversité qu'apporte la restauration et surtout l'adrénaline d'un service. Quand j'ai fait ma mention complémentaire barmaid, c'était surtout pour les cocktails, ces mélanges d'alcools, de saveurs, la recherche du goût, un peu comme un cuisinier mais avec des liquides. Il y avait aussi un film que j'ai regardé petite, (bon l'acteur était mignon et l'est toujours) le titre est « cocktail » j'avais essayé de jongler avec les bouteilles et les shakers, mais non je n'ai jamais réussi, deux mains gauches certainement.
Mon bouquet dans les bras, je repars de la lounge, bien sûr j'ai pris soin de tout refermer. Le temps de descendre au rez-de-chaussée je regarde mon portable, les filles ont déjà posté des photos sur Facebook. Oh non, elles ont publié une où je danse avec Lorenzo, en plus elle est ambiguë on dirait qu'il m'embrasse. (Cela n'aurait pas été déplaisant) Le tintement de l'ascenseur se fait entendre, je suis arrivée et je sors de l'ascenseur. Je heurte quelqu'un, (il aurait pu me laisser descendre).
-Décidément, vous aimez me tomber dans les bras.
Je reconnais maintenant ce son de voix, je m'écarte vivement comme si je m'étais brûlée. Je lève les yeux et vois Lorenzo dans l'habitacle. Il appuie sur la fermeture automatique.
-Excusez-moi, je n'ai pas fait attention. Vous allez à quel étage ?
-Comme vous au rez-de-chaussée. Joli bouquet, il le désigne d'un mouvement de tête.
-Oui c'est de monsieur Martino.
-Ah bon ? Vous aimez les roses ?
-Oui. Il me stresse, je me mords la lèvre inférieure.
Je lui tourne le dos et regarde le défilement des étages, j'ai très chaud d'un coup. Allez, plus que trois étages et je pourrai m'éloigner de cet homme trop sexy.
-Vous pouvez arrêter de faire ça ?
-Faire quoi ?! Je me retourne en lui disant cela sur un ton un peu brut.
-Ce que vous faites avec votre bouche, je vous vois dans le miroir c'est... je lui coupe la parole.
-C'est quoi ? Enervant ? Stressant ? Irritant ? Dérangeant ? Je le regarde bien droit dans les yeux pour éviter de poser mon regard sur sa bouche. Ses iris sont très sombres et sa voix se fait un peu plus rauque.
-Non, je dirais plutôt... excitant. J'entends le tintement de l'ascenseur et la porte s'ouvre, je sors d'un pas rapide.
Je marche très vite jusqu'à l'extérieur, loin de Lorenzo, excitant qu'il a dit, grr je suis énervée contre moi même pour ce que je ressens et contre lui. Comment peut-il dire des choses pareilles alors qu'il critique mon travail derrière mon dos, qu'il m'a ignorée pendant un mois, limite traitée comme une pestiférée.
L'air frais me fait du bien, je décide de rentrer à pieds pour me calmer. Passé la grille je tourne à droite, je prends la petite ruelle pour couper un peu. On m'agrippe par mon bras gauche et je me retrouve contre un torse que je commence à reconnaître. Lorenzo ne relâche pas son étreinte, il me fait même un peu mal.
-Lâchez-moi ! Il ne diminue pas la pression de ses doigts. Vous avez entendu ? Vous serrez trop fort et vous me faites mal. Il enlève sa main.
-Désolé, je ne cherchais pas à vous faire mal.
-C'est déjà fait, vous n'avez pas attendu ce soir. Il me regarde et n'a pas l'air de comprendre. Écoutez, il est tard, je suis fatiguée. Il s'avance vers moi.
-Je suis navré si je vous ai blessée mais en aucun cas je ne souhaite vous faire souffrir, il passe sa main sous mon menton et me relève la tête.
Il me regarde droit dans les yeux, me remet une mèche derrière l'oreille. Je n'ose bouger, comme s'il m'avait hypnotisée. Et il reprend
-Je m'excuse pour ce que je vais faire mais j'en ai trop envie depuis un moment, il approche sa tête, il pose doucement sur mes lèvres les siennes et me fait un chaste baiser.
J'entrouvre ma bouche instinctivement et sa langue se fraye un chemin jusqu'à la mienne. Nos langues dansent timidement, s'enroulent, se cherchent. Je ferme les yeux, sa bouche est douce et chaude, il a un goût de menthe et de rhum, il glisse une main derrière ma tête pour approfondir son baiser. Notre échange devient de plus en plus avide, je m'accroche à son cou comme une naufragée à une bouée. Il me fait reculer contre le mur d'un immeuble, nos bouches toujours scellées, de son autre main il caresse ma cuisse droite que ma jupe fendue laisse apparente. Je me consume, je n'en peux plus, mon corps réclame plus, il a la nostalgie de cette nuit à Venise. Je suis une droguée en manque et j'ai trouvé un substitut en Lorenzo, sauf que je ne peux pas, c'est mon patron et il est comme un fruit défendu.
Il s'arrache à mes lèvres pour m'embrasser dans mon cou, j'entends qu'il murmure des choses en italien mais inaudibles à cause des battements de mon cœur dans mes tempes. Il parcoure un chemin de baisers sur mon décolleté et remonte jusqu'à mes lèvres. J'ai l'impression de n'avoir jamais quitté Venise, que mon retour à Paris n'était qu'un rêve, que mes sens reconnaissent ses caresses, ses mains, sa chaleur, son odeur, son goût, ses yeux et la voix de mon mystérieux amant.
Une voiture passe et klaxonne, j'ouvre les yeux et je reviens à la réalité, le regard bleu de Lorenzo se perd dans le mien, il a les yeux sombres d'un homme qui a faim et voudrait me dévorer. Il faut que je résiste, ne pas faire la même bêtise. N'écouter que ma tête, ni mon cœur ni mon corps ne doivent prendre le dessus, il faut absolument que je me résonne avant de succomber dans ses bras.
Je pose mes mains sur son torse et le repousse tout doucement, nos bouches se détachent, il me regarde surpris, nous sommes tous les deux haletants.
-Non arrêtez, je... on ne peut pas... pas comme ça... pas ici. Je ramasse mon bouquet tombé lors de notre étreinte, je pars en courant et lui crie « je suis vraiment désolée »
Après quelques minutes je ralentis mon rythme et regarde derrière moi, personne. Je m'arrête pour reprendre mon souffle. Mais qu'ai-je fait ?
Que s'est-il passé ? Encore une question qui me taraude sous la douche. Je ne peux pas tout mettre sur le compte de Lorenzo, j'ai répondu ardemment à ses baisers. Je suis honteuse mais à la fois excitée, j'ai failli coucher avec mon séduisant patron. Malgré l'eau froide qui ruisselle sur ma peau en feu, je n'arrive pas à interrompre le brasier ardent qu'a allumé Lorenzo. Il faut qu'il explose...
Je suis allongée sur mon matelas et je ne trouve pas le sommeil, je me lève et prends dans mon armoire la chemise, une sorte de souvenir de Venise. J'ai pris aussi mon lapinou, je remercie internet pour ça, jamais je n'aurais osé acheter ce joujou en magasin. C'est un vibromasseur de type rabbit, il est rose avec sur le devant des sortes de petites oreilles et un gode, il a trois modes de vibration pour chaque partie. J'hume la chemise, (je me sens comme une adolescente qui a son premier amour) elle porte encore son parfum, c'est exactement le même que Lorenzo. J'allume mon vibro sur vitesse une, je positionne les petites oreilles sur mon sexe, le clitoris est pris entre elles et commence à gonfler. Je fais des petits mouvements de va et vient en me caressant les seins. J'imagine que mon téton est pris par la bouche de Lorenzo, qui le titille, le suce et le lèche. J'intensifie la vitesse et allume la deuxième partie, le pénis fait des mouvements de rotation le long de mon vagin. Je me revois dans cette ruelle et je fantasme sur Lorenzo soulevant ma jupe et écartant mon string pour goûter à ma féminité. Avec ses caresses sur mes cuisses, il en fait glisser mes bas. Je continue les mouvements du gode et me caresse la cuisse gauche. Accroissant encore plus mon excitation, je pénètre lentement le gode et augmente la vitesse de rotation, je fais de légers va et vient. J'ondule mes hanches et me cambre de plus en plus, j'accentue la profondeur de pénétration. Je mêle imaginaire et réelle, l'image de moi contre le mur de l'immeuble et de Lorenzo entre mes jambes, me prenant entièrement et me soulevant à l'aide de ses bras musclés et les va et vient du vibromasseur. Je sens monter le plaisir, j'entends ma respiration, je passe aux dernières vitesses et ondule plus vite, les spasmes arrivent. « Hum...hum... ahhh... » Mon vagin et mon clitoris font plusieurs contractions, l'orgasme est là, je jouis. Je suis comblée mais j'ai l'impression que mon corps réclame plus, que je n'ai pas assouvi ma faim.
Ce matin j'ai du mal à immerger, j'ai très mal dormi, je suis encore allongée en train de me remémorer les rêves érotiques qui m'ont tenue éveillée une bonne partie de la nuit. J'ai revécu toute ma nuit de Venise mais dans les bras de Lorenzo, certainement parce qu'il m'obsède depuis ce baiser (ok j'avoue, bien avant qu'il m'embrasse). J'ai les hormones en ébullition, les nerfs à fleur de peau, je ne me suis pas encore levée et c'est comme si je l'avais fait du pied gauche. Il va falloir me prendre avec des pincettes aujourd'hui et les jours à venir. « Dring...dring... » Qui peut bien venir ? La sonnette retentit encore de plus belle. Je me lève d'un bond, met un peignoir et je vais ouvrir la porte.
-Bon anniversaire ma chérie.
-Maman ?
-Comment vas-tu ? Elle m'enlace très fort et m'embrasse plusieurs fois sur les joues. Ton père arrive il se gare.
-Je vais bien, mais que faites-vous ici ?
-On est venu pour ton anniversaire et voir si tu allais bien depuis ta séparation.
On s'avance dans mon salon et là j'ai une vision d'horreur, mon gode bien en évidence à côté de mon pseudo lit.
-Excuse-moi maman je viens de me réveiller. Je ramasse mes affaires en deux speeds tout en cachant le gode en lui disant, je range un peu, vire le matelas et tu pourras t'installer dans le canapé.
-Tu dormais encore à 11h ? Eh bien, bien que tu aies fait une grasse matinée tu as une tête affreuse. Elle me suit dans la chambre et reprend, tu refais les peintures ? J'aime beaucoup ton salon en blanc et gris et ta chambre tu fais tout blanc ?
-Non je n'ai fait que la première couche, ce mur sera en rouge. Je lui montre celui qui fait face à nous et fais tomber mes affaires dont le gode.
Je dois être rouge de honte, ma mère le ramasse et me dit :
-Oh toi aussi tu as un appareil de massage. Je me retiens de rire aux éclats. C'est pour la nuque ? Me demande-t-elle en l'allumant.
Elle se le passe derrière le cou, je m'approche de ma mère et lui reprend tout de suite.
-Oui maman sauf que tu n'es pas venue pour te faire masser. (J'ai l'impression d'être dans une scène de film du style américain pie) je range lapinou dans mon armoire et retourne dans le salon.
-Tu devrais t'apprêter ton père ne va pas tarder, en plus il va avoir les nerfs de voir ton appartement vide et tu connais sa patience légendaire pour ce qui est de trouver une place.
Ma mère a raison j'ai une tête affreuse, le reflet dans le miroir ne m'avantage pas, j'ai des cernes et les yeux rouges de quelqu'un qui a fait une nuit blanche. J'espère que la douche me donnera meilleure mine, j'imaginais plus passer mon dimanche à rêvasser. Je ne vais pas me mentir je suis heureuse de voir mes parents, je les aime beaucoup. Ma mère et mon père sont le yin et le yang, tout les oppose. Elle est plutôt timide et réservée, d'un calme olympien, tout est beau. Le pays des bisounours existerait elle y aurait déjà élu domicile et prit une licorne comme animal de compagnie. Lui est militaire de carrière, autoritaire, nerveux, impulsif et sale caractère. Mais quand on le connaît bien il y a un cœur d'or sous ses airs d'ours mal léché. J'ai toujours entendu que les opposés s'attirent, ils sont le parfait exemple.
Je me glisse dans mes sous-vêtements, met un collant couleur chair et une robe mi-cuisse en fine laine de couleur beige. Je sors mon manteau blanc et mes cuissardes crème. Autant se faire belle pour ses parents. Ah mon père est là, je l'entends râler, cela prouve qu'il est en bonne santé sinon il faudrait s'inquiéter. J'essaye désespérément de discipliner mes cheveux, je me fais une tresse africaine avec quelques petites mèches rebelles sur les côtés, un maquillage léger et hop je suis prête.
-Ah te voilà enfin...
-Bonjour papa, je m'avance jusqu'à lui et l'embrasse.
-Bon anniversaire ma chérie, Nicolas a de la chance que je ne le croise pas un jour, tu as vu ton appartement, ce petit con mériterait que je lui mette la main dessus.
-Calme-toi Richard, tu avais promis de ne pas en parler.
-Bon papa, maman je vous invite au restaurant...
-J'ai déjà réservé ma princesse, mon père se lève, et on va être en retard.
Nous le suivons et prenons le métro.
Le dimanche il y a vraiment moins de monde, que cela soit dans la rue ou dans la rame de métro, la ligne 6 peut-être un peu, il y a surtout des touristes.
-As-tu eu ton frère ? Me demande mon père.
-Non pas depuis deux mois.
Mon frère, la fierté de mon père car il est lui aussi militaire, il fait partie de l'armée de terre en tant que tireur d'élite et il est souvent en mission dans les pays à risque. C'est un copier-coller de notre paternel, moi je suis plus un mélange des deux. Nous descendons à la station Bir-Hakeim et marchons en direction de la Tour Eiffel.
-Mais où allons-nous manger papa ?
-Au Jules Verne.
Le restaurant est magnifique, situé au premier étage de la Tour Eiffel, il y a une superbe vue sur tout le champ de Mars et le Trocadéro. Je ne sais pas si de là où nous allons être placés je pourrai voir mon lieu de travail mais peut-être verrons-nous des célébrités. Je suis émerveillée comme une petite fille, la salle est somptueuse et déjà bien remplie. Mes parents s'installent en face de moi, la vue est exceptionnelle de cette hauteur. Je balaye la salle du regard, les gens sont tous beaux dans leurs habits du dimanche. Il y a tous les âges, des familles, des couples, je m'arrête sur la table d'un couple quand on me cache la vue.
-Mais qui... j'agrippe les mains sur mes yeux. Je sens un souffle dans ma nuque et on me chuchote à l'oreille.
-C'est qui ? J'ai le sourire du Joker, le cœur tout palpitant en reconnaissant cette voix.
-Oh ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible, j'y crois pas... j'enlève les mains et me retourne. Sébastien, mon frère d'amour tu es rentré. Je lui saute au cou et on se fait un petit smack.
-Surprise ma sœurette. Il s'assoit à côté de moi.
-Mais tu es rentré quand ? Je ne lui lâche pas la main de peur qu'il reparte.
-Depuis mercredi, je suis chez les parents, on avait prévu depuis un moment cette sortie. Il me fait un clin d'œil.
Le repas était fabuleux, de l'entrée au dessert un vrai plaisir pour les papilles. Nous sommes au café quand mon frère me dit d'un coup :
-Il un problème avec moi ce mec ou quoi ?
-Pourquoi tu dis ça Seb ?
-Regarde sur ta gauche, le gars là-bas ne fait que de mater par là depuis un bon moment.
Je tourne légèrement ma tête, je regarde les différentes tables et tombe sur l'homme en question. Mon cœur rate un battement, Lorenzo est là encore plus beau que jamais. Il a le regard noir de la dernière fois quand l'autre mec bourré me collait au bar cubain.
-Seb, c'est mon patron.
Même s'il y a un peu de distance, je vois bien qu'il a les traits tirés, mais je pense bien que c'est plus de la faute de la femme qui l'accompagne que de moi hantant ses rêves. Tiens Monica n'est pas là, l'aurait-il laissée à la SPA ?
-Ton patron ? Il a besoin de me regarder comme s'il pouvait me tuer à distance, il a mieux à faire quand tu vois la nana qui l'accompagne, le canon que c'est.
Mon frère a raison, elle est magnifique.
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Enfin seule, ça y est ils sont partis. Avoir vu Lorenzo m'a chamboulée, je suis passée par plusieurs émotions, l'excitation, la frustration, la jalousie et la colère. Cette femme était très belle, ils avaient l'air de bien se connaître. J'aurais voulu être à sa place, assise en face de lui pour me perdre dans son regard et sentir ses mains sur ma peau. Quand je pense que j'étais dans ses bras hier et que ce midi il en invite une autre. Est-il ce genre d'homme, qui a le besoin d'avoir une femme différente dans son lit ? Quand on est beau comme lui pourquoi se priver, on doit toutes tomber facilement dans ses bras. Je ne dois pas regretter, j'ai certainement évité de finir sur son carnet ou tableau de chasse.
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