7. Un an de plus...
Ce matin je me suis levée de bonne humeur, non pas parce qu'on est samedi et que demain je suis en week-end, mais parce qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire. Cela veut dire fêtes ce soir après le service, j'ai invité les filles au bar de dimanche dernier mais cette fois ci j'irai mollo sur les mojito. Lundi le réveil a été très dur, j'avais Valerie Damidot dans ma tête qui jouait du marteau. Quand j'y repense, je suis passé de mojito à tout va et danse à gogo; à des cocktails d'aspirine/paracétamol et à comater dans le canapé toute la journée. (Ça m'a fait beaucoup de bien)
Je reçois un texto de Julie. [tu es où?], je lui répond [je sors du métro, je me change et j'arrive], à peine envoyé qu'elle me répond aussitôt [dépêche-toi Martino arrive.]
Malgré mon enthousiasme, j'ai un coup de cafard, dans quelque minute je vais dire au revoir à mon directeur. Je trouve sympa qu'ils lui ont mis à disposition un salon avec un buffet, il y aura petit four salé et sucré, de la boisson sans alcool et champagne à mon avis.
J'arrive au vestiaire et vais direct à mon casier pour mettre ma tenue. Je suis surprise, la porte de métal est recouvert de post'it. J'adore mes collègues, ils m'ont laissé des petits mots pour mon anniversaire, je les décolle un par un et les repositionnent les uns sur les autres pour les lire plus tard. Je tombe sur celui de David {Joyeux anniversaire Lisa et n'oublie pas de sourire, David} qu'il est con, il fait allusion à jeudi soir.
C'était une soirée plutôt tranquille, il y avait très peu de monde et j'étais un peu rêveuse. (Ça change pas de d'habitude) j'étais en train d'essuyer des verres quand Lorenzo arriva avec à ses basque son pitbull, ils se sont assis au fond de la salle, la table faisait face au bar. Je n'ai pas pu m'en empêcher de le regarder, malgré qu'il soit distant et froid il dégageait un magnétisme naturel. Je détournais mon regard de peur qu'on me surprenne. J'étais en train de fantasmer sur le corps de mon amant de Venise avec la tête de mon sexy directeur, (un joli cocktail) quand David me fit sursauter. Il m'amena leur commande et je m'exécutais. David revint me voir au bout de 30 min pour me dire que Lorenzo aimerait voir plus de sourire, qu'on véhiculait une image même derrière le bar.
Donc mon patron qui ne me décroche pas un mot, m'ignore complètement, qui confond sourire avec rictus quand il me voit et grogne pour dire bonjour me demande de sourire bêtement comme une potiche. Faut en rire ou en pleurer? « Bip bip » un texto [Lisa bouge ton cul]. Je me dépêche de rejoindre les filles, je me faufile entre mes collègues avec des « bonjour excusez-moi » ou « bonjour Lisa bon anniversaire » jusqu'à Julie.
Martino est sur une petite estrade et Lorenzo à ses côtés. Il regarde autour de lui et s'arrête sur moi, je voudrai me noyer dans ses prunelles d'un bleu presque turquoise, puis il détourne son regard... « Merci à tous pour votre présence, je tenais à vous remercier pour toutes ces années passez à l'hôtel, ce soir je vais tirer ma révérence pour une nouvelle aventure celui de la retraite... je quitte une grande famille celui de l'hôtellerie/restauration et cela va me manquer... je garderai un très bon souvenir de vous tous, vous avez été de très bon collaborateur ne changer rien... c'est avec joie et peine que je vous dit au revoir et vous laisse entre de très bonne mains celle de Lorenzo Contarini, à qui je donne la parole. Merci encore. » Il a les larmes aux yeux quand Lorenzo s'avance, ils se congratulent et Mister Freeze prend place devant nous.
-Bonjour, pour ceux que je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer, je m'appelle Lorenzo Contarini mais vous pouvez dire Lorenzo. De tout ce que j'ai pu voir à présent vous êtes tous une pièce importante pour cette hôtel, continuez à faire votre travail avec passion... je souhaite apporter un peu de fraîcheur surtout sur le lounge bar, il y a du potentiel de ce côté-là.
J'écoute attentivement ce qu'il dit, sa voix est une intonation familière, sûrement qu'elle me rappelle celle de Raffaele mais en moins grave. Son ton est posé, avec son accent on a l'impression d'entendre une mélodie, je vois bien que toutes la gente féminine boit ses paroles. Il parle du Lounge, que veut-il y faire.
-J'en dirai plus lors de la réunion de lundi car pour l'heure, il est temps de lever nos verres et porter un toast à deux personnes. La première a Luigi Martino nous te souhaitons une bonne retraite.
Tous en chœur « Bonne retraite Luigi »
-Et la deuxième pour Lisa Madelaine, aujourd'hui est un jour spécial 1 an de plus, je vous souhaites un joyeux anniversaire, Lorenzo lève son verre et me regarde droit dans les yeux.
J'entends à peine mes collègues répéter, je suis sur le cul, je reste bouche bée de surprise, Lorenzo qui me souhaite mon anniversaire et en prime un vrai beau sourire, je me pince ( non ce n'est pas un rêve). Il ne me quitte pas du regard, je suis vraiment troublé et me mordille ma lèvre inférieure. Monica vient le rejoindre et la magie s'arrête.
Après avoir donné mes cadeaux à Martino (4 bouteilles de rhum arrangé) je monte vite au lounge pour commencer mon service, je n'en reviens toujours pas, Lorenzo le spécialiste de « je t'ignore et du sourire à l'envers» aurait enfin enlevé son balai du cul? Quand je passe la porte du lounge, il y a peu de monde, je le sens bien qu'ils vont arriver tard, normale j'ai une soirée de prévu.
Heureusement que le bar Cuba et salsa ferme à 4h du mat les vendredis et samedis soir, je n'avais même pas vu que Fanny était partis avant moi du pot de départ, tellement abasourdi et obnubilé par freezer et son regard de glace. David me saute dessus à peine passé derrière le bar.
-Joyeux anniversaire miss, il me pose un baiser sur la joue tendrement, tu as emmené ton sourire de potiche se soir?
-Oui, j'ai pris des cours avec Monica, je lui lance un clin d'œil en faisant un sourire forcé et il repart bosser en rigolant.
-Bonsoir Bernard, comment vas-tu?
-Bien merci, bon anniversaire ma chérie. Il me donne un petit paquet et reprend, c'est de la part de ma femme et moi.
-Oh merci mais fallait pas. Je lui fais deux gros bisous sur chaque joue.
J'ouvre la boîte, c'est un magnifique pendentif monté sur une chaîne très fine, le bijou est en argent. Le pendentif est un dauphin avec une petite pierre bleu, vraiment un très joli bijou.
-Donne je vais te le mettre, Bernard prend le collier et me le passe autour du cou, et puis tu as aussi ce magnifique bouquet qui est là-bas, il a été livré en début d'après-midi.
Je le remercie et me tourne, au bout du bar il y a un somptueux bouquet de roses rouge et rose. Il y en a exactement 28, est-ce un hasard ou la personne à fait exprès de m'être une rose pour chaque années? Il y a une carte, je la saisie et l'ouvre.
-Alors qui est ton mystérieux expéditeur, Nicolas?
-Non Bernard ce n'est pas Nico, il est écrit « buon compleanno » signé « L ».
-Cela doit être Martino, très sympa de sa part. Allez ça rentre, au boulot.
§§§§§§§§
Yes yes, ce soir les clients n'ont pas traînés. Je rejoins les filles au vestiaire, elles sont en train de se pomponner. Je fais de même, je me glisse dans ma jupe rouge fendu sur la droite qui m'arrive aux genoux, j'enfile mon chemisier noir et mes escarpins.
-wahou Lisa, tu comptes mettre le feu ce soir, dit Julie
-Ouais, prête les filles? Alors on y va.
Nous sortons toutes pimpantes et allons en directions du bar.
Il y a beaucoup de monde, je n'ai pas pensé à retenir une table alors on croise les doigts. On s'avance et le serveur nous accueille.
-Bonsoir mesdames, vous êtes combien?
-Bonsoir, nous sommes quatre. Répond Julie
Il nous fait signe de le suivre, on traverse la salle et la piste de danse est déjà en feu. Nous sommes installés au fond et on commande des... mojito.
-Les girls je n'en bois pas plus de deux, la dernière fois je les ai senti passé, dis-je.
-Il y a toujours de l'ambiance dans ce bar, c'est fou le monde... oh regardez les filles, il y a pitbull qui fait tapisserie. (Fanny)
Je regarde dans la même direction que les copines, Monica est seul elle regarde vers la piste de danse. Elle doit être accompagnée puisqu'il y a plusieurs verres sur la table, je soupçonne qu'elle ne doit pas savoir danser, alors elle joue du regard noir sur tout le monde. Paola dit quelque chose mais je ne l'ai pas entendu.
-Tu peux répéter?
-Je disais si elle est là, Lorenzo ne doit pas être très loin. Elle est à l'affût prête à mordre, comme tout à l'heure quand il t'a souhaité ton anniversaire.
-j'avoue je n'ai pas fait attention, j'étais très étonné que big boss me le souhaite.
Quand nos verres sont arrivés on a trinqué. Avant de se mettre dans l'ambiance et de brûler des calories nous discutons tout et de rien. Enfin si, je plaide coupable la discussion tournée beaucoup autour de notre beau et séduisant directeur. Fanny dit tout d'un coup:
- Lisa ne vous a pas dit qu'elle avait eu un magnifique bouquet de roses rouges et roses
-houlala, rouges et roses vous savez ce que cela signifie? Rouge pour l'amour passionnel et le rose pour une attirance, un hommage à la beauté féminine. Toi tu as un amoureux transie. (Paola)
-N'importe quoi, c'est Martino qui me les a offertes.
-Peut-être qu'il déclare sa flamme maintenant qu'il s'en va. (Julie)
-Mais vous êtes folles et je rigole de bon cœur. Si c'est pour entendre des bêtises, je préfère aller danser, je me lève, alors vous venez?
Malgré le monde, j'arrive à me faufiler sur la piste, la musique est toujours bien choisie. Je reconnais ce morceau, c'est... bailando de...Enrique Iglesias. J'adore, je me laisse porter par le rythme, Julie me rejoint et on danse ensemble, la même chorégraphie deux mouvements d'épaule à droite puis à gauche, un déhanchement du corps entier, ondulation des fesses, des tours sur nous-mêmes et les jambes fléchies. Nous arrivons à être synchro, Fanny et Paola essaye de faire la danse et elle se débrouille bien, toute les quatre en cercle à se lâcher et à rire sans se préoccuper des autres.
Sur la deuxième c'est surtout les fesse qui se remue, je me rappelle plus du groupe mais reconnais le titre « la salsa llego », je jette un coup d'œil sur l'ensemble de la piste et là je tombe sur deux paires de yeux en train de me mater, oui oui c'est porte de prison. Enfin bel gueule d'amour, car là il n'a rien à voir avec les autres fois où je l'ai croisé, il est habillé en pantalon noir, un simple tee-shirt blanc manche courte, tout sourire et dansant avec la classe d'un pro. Il reporte vite son regard sur sa partenaire, une magnifique femme style cubaine, cheveux ondulés noir, peau mate satiné, une robe plutôt courte mi-cuisse fushia qui lui va très très bien. Je comprends le regard de Monica, je dois avoir le même, j'envie cette femme (que m'arrive-t-il d'être jalouse) je détourne vite mon regard et me concentre sur mes mouvements.
Aaahh, la pause pipi m'a fait un bien fou, j'essaye d'avoir l'accès au lavabo pour laver mes mains entre deux greluches qui se remaquille (elles sont en chasses ce soir) et sort pour retourner à la table. Il doit y avoir mon deuxième mojito qui m'attend, je trouve un chemin où il y a peu de monde, sauf qu'il faut que je passe près de Monica, je fais mine de ne pas la voir quand soudain un obstacle me fait partir en avant. Oh la honte, je n'arrive pas à reprendre mon équilibre et je vais me retrouver à plat ventre sur la piste le cul a l'air. (Je suis sûr que cette garce de Monica m'a fait un croche pied) je suis stoppé net par un torse et des bras qui m'enlace. Je n'ose pas bouger, je reprends ma respiration, j'ai tellement le cœur qui bat que j'ai l'impression qu'il va s'échapper de ma poitrine. Je lève les yeux pour remercier mon sauveur et la mon cœur fait un bond.
-Pas besoin de me tomber dans les bras si vous vouliez danser avec moi, il suffisait de me demander.
Je n'ai pas de mot, au secours je suis dans les bras de Lorenzo, vite une bouteille d'oxygène, un défibrillateur et un brancard. Pour la première fois, depuis qu'il est arrivé à Paris je suis très très proche, je me remet sur mes pieds prête à m'écarter mais il accroit la pression de ses bras et commence à danser. Je n'ai pas le choix de suivre son rythme, en plus c'est sur la chanson « Promise » de Roméo Santos en duo avec Usher.
J'ai perdu l'équilibre pour ton amour
Dans tes mains je suis tombé, tu me contrôles
Ton corps est la prison dont je suis le prisonnier
Et je ne veux jamais en sortir, je suis condamné et j'en suis heureux.
Et bien oui me voilà prisonnière de ses bras, n'ayant pas d'autres choix je mets mes mains sur ses épaules, apparemment il n'y a pas que moi qui est tendu. En tout cas je peux vous dire qu'il est musclé, je ferme les yeux et me laisse guider.
J'essaie de garder mon équilibre, mais je continue de tomber
Je ne sais pas pourquoi je tombe tant
Tout droit dans tes bras
Juste à côté de toi bébé, et c'est trop dur
Je manque de trébucher pour la deuxième fois, il resserre son étreinte. J'hume son parfum, c'est le même que son frère mais en plus fort, cette fragrance me ramène à Venise à croire que tous les italiens achètent le même parfum. Il me retourne et je me retrouve dos à lui, ses mains sur mon ventre. Je sens son souffle dans mon cou, des frissons me remontent dans la nuque.
Ouais, ouais, ouais,
Me laisse emprisonné derrière mes propres barreaux
Je veux être tien tout entier, mais j'ai peur
Promets-moi de ne pas me laisser sans ton amour
Je te donnerai mon cœur chérie, mais tu dois me promettre
Il m'attrape un bras et me fait tourner, puis nous revenons dans la position initiale, ma jambe droite entre les siennes. Je sens qu'il se détend, ses muscles sous mes doigt son plus souple.
Promets-moi chérie
Promets-moi que tu me serreras, me toucheras,
M'aimera de cette façon pour toujours
Moi, si jeune, et mon cœur souffre
Et pour ton amour, je souffrirais mille années, et avec beaucoup d'honneur
Je n'ose pas lever ma tête, je suis tellement troublée par ce que je ressens, je me retrouve un mois en arrière, mon corps s'embrase et cette fois je ne pourrai le laisser se consumé. Ce n'est pas un inconnu, c'est mon patron mon big boss.
J'essaie d'être calme, mais ma poitrine continue à battre
J'essaie de nager mais c'est comme si je me noyais
Je veux être tien tout entier, mais j'ai peur
Promets-moi de ne pas me laisser sans ton amour
Je pose ma tête contre son torse, j'imagine que sous ce tee-shirts se trouve des pectoraux bien dessinés, de mon oreille droite j'entends les battements de son cœur malgré la musique, il doit battre aussi vite que le mien. Je regarde autour de moi, des femmes nous matent avec envie comme je l'ai été il y a environ une heure, pitbull est prête même à me bondir dessus,(je devrai peut-être la remercier) il me refait tourner mon dos contre son torse.
Je te donnerai mon cœur chérie, mais tu dois me promettre
Promets-moi chérie
Promets-moi que tu me serreras, me toucheras,
M'aimera de cette façon pour toujours
Il met encore ses mains sur mon ventre, (j'aimerai tant qu'il me caresse) mais cette fois ci les bougent en fonction de la musique (lis t-il dans les pensées?). J'ai cru qu'il allait me parler et me chuchoter des mots au creux de mon oreille, mais non il a juste baissé sa tête au plus près de mon cou, il est tellement près que de loin on pourrait pensé qu'il m'embrasse. Son souffle chaud me met vraiment en ébullition, je me retourne et sur le dernier pas de la chanson, je croise son regard. C'est yeux d'un bleu gris ont un autre aspect, j'ai déjà vu se regard hypnotique à Venise, ces yeux devienne plus sombre, pleins de désir, mais peut-être que je prends mes désirs pour de la réalité.
La musique se termine, je vais pour m'éloigner de lui, il me retiens encore et me dis:
-Je voudrai une autre danse, vous avez très bien dansé mais vous n'avez pas mis toute votre énergie.
-Mon énergie?
-J'ai bien vue comment vous dansiez avec mon frère et j'ai l'impression qu'avec moi vous vous retenez.
-Normal vous êtes mon patron... la musique suivante je ne connais pas le titre, mais la musique si, c'est un style de bachata.
-Mon frère aussi... il prend ma main droite dans la sienne et son autre main sur mon dos. Il me plaque contre lui et il se déhanche, je suis tellement collé à lui que je dois suivre ses mouvements. Je dois avouer qu'il danse super bien, mieux que Raffaele mais égale à mon inconnu de Venise.
On recul, on avance, il me fait tourner sur moi-même et tourne sur lui-même, nous sommes côte à côte il tient toujours ma main qu'il a passé derrière sa tête. Il m'attrape par la taille et me fait passer devant lui, je ferme les yeux fait abstraction de tout ce qui est autour de moi, ressent juste Lorenzo qui danse, ses mouvements. Mon corps a envie de le suivre, j'ai envie de danser avec passion de me laisser emporter par le tempo.
J'ouvre les yeux, je me retourne et lui fait face, je glisse mes deux mains autour de son cou et balance les fesse de gauche à droite en rythme avec lui, jambe fléchit je me trémousse contre lui. Je lève ma jambe droite et il l'attrape au vole, glisse sa main sous ma cuisse et on se regarde droit dans les yeux. Je me noie dans ses iris, je retrouve avec nostalgie ma soirée magique de Venise, sentir les mains douce d'un homme, mon corps en frissonne, réagi facilement à son contact. Nous faisons qu'un, je jette ma tête en arrière et cambre mon buste le plus bas possible, il relâche ma jambe et passe sa main sur mon visage, descend sur mon cou et glisse derrière ma nuque pour me faire remonter. Je me détache de lui pour faire un petit pas de danse en solo, son regard dans le mien on se rapproche l'un de l'autre pour s'enlacer et on finit la chanson moi cambré en arrière avec la jambe en l'air, lui au-dessus de moi. Nos visages sont si proche, tous les deux essoufflés à se juger. Nous nous détachons l'un de l'autre et il me dit avec (roulement de tambour), un magnifique sourire jusqu'aux oreilles:
-Je vous remercie pour cette merveilleuse danse, il prend ma main droite et dépose un baiser dessus, je vous souhaite encore un bon anniversaire.
Il tourne les talons et va rejoindre ses amis et Monica. (Le « bonne soirée » est en option) Il regarde sa montre et prend ses affaires. Il leur fait un signe pour leur dire au revoir, va au bar payer ses consommations et quitte la boîte avec toujours à ses basque son pitbull.
-Putain Lisa c'était quoi cette danse avec le boss?
-Du calme Julie, j'ai juste dansé la salsa.
-Non non, là c'était presque du sexe
Je rigole à m'en tordre l'estomac et lui répond entre deux spam.
-N'importe quoi, ça se danse comme ça la bachata.
-En tout cas, vous étiez un très beau couple sur la piste, dit Paola
-Je confirme, dit Fanny.
Ça fait déjà une heure depuis ma danse avec Lorenzo et je commence à fatigué surtout que le sujet de conversation depuis tout à l'heure est encore sur notre beau et sexy directeur. Un serveur passe près de la table, je le choppe au vole.
-Je vous dois combien?
-La table a été réglé tout à l'heure, donc rien Mlle.
Je reste stupéfaite, qui a bien pu payer l'addition, une des filles?
-Merci... les filles qui a payé?
Elles me répondent toutes non.
Ça fait bien dix minutes que nous sommes devant l'hôtel, si ce n'est pas plus, à nous dire au-revoir avec les filles.
-Merci Lisa on a passé une très très bonne soirée, enfin pas autant que toi, Julie se marre.
-C'est bon tu ne vas pas m'en parler jusqu'à Noël.
-Toutes les femmes de l'hôtel fantasme sur lui et votre danse était plutôt très sensuel, tu as pu tâter la marchandise. Reprend Fanny
-Et je vous rappelle que celle qui l'a vue torse nu et touché sa peau c'est Michelle, donc allez vous trouvez une autre proie.
-Tu ne peux pas nier que tu n'as rien ressenti quand tu dansais avec Lorenzo. (Julie)
-Comment te dire ma Juju, intimidé, fasciné, galvanisé, terrifié, enflammé et excité. Par forcément dans cet ordre et je ne les ai pas tous énumérés, ça te va?
-Ouais...Surtout excité... je lui cours après pour la faire taire.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top