Chapitre 32
Bonsoir,
J'espère que vous allez bien ?
Je voulais m'excuser pour le retard de chapitres, je suis dans une zone de turbulence en ce moment, ce n'est pas facile. Je vous promets d'être plus régulière dans les jours prochains.
Merci pour votre inconditionnel soutien et votre bienveillance qui me remonte le moral.
Un gros bisous à vous et prenez soins de vous.
- Où allons-nous comme ça ?
Sa question fit sourire le cheikh alors que l'avion commençait sa longue descente sur la piste d'atterrissage. Encore une fois Liya était prise dans l'étau énigmatique de son amant.
Sept jours et sept nuits, se rappela-t-elle en tournant sa tête vers le hublot.
- Je t'emmène en balade à New-York, finit-il par répondre en mettant fin à ses questions.
Liya écarquilla les yeux puis les plissa soudain sceptique.
- Mais tu as sans doute des affaires à régler ?
- Quelques unes en effet mais elles ne seront pas longue à régler.
Il consulta sa montre puis lui jeta un petit coup d'œil avant de déclarer ;
- C'est pour ainsi dire ta première sortie officielle, les photographes auront les yeux braqués sur toi.
Liya vacilla tandis qu'il liait ses doigts aux siens le regard imprégné d'une douceur inédite.
- Je t'ai demandé sept jours pour te prouver que je suis l'homme que tu désires, mesure la chance que tu as d'être ainsi courtisée par un homme tel que moi et dont le coeur renferme bien des tourments.
- Je la mesure Zhayar, murmura-t-elle en lui souriant.
Il donnait l'impression d'être tendu.
- Si j'avais agi comme mes ancêtres tu m'aurais probablement détesté.
Liya fronça des sourcils, interloquée.
- C'est-à-dire ? Qu'aurais-tu fait ?
Une flamme provenant des ténèbres assombrit alors son regard.
- Je t'aurais enfermée dans le harem, fais de toi ma favorite, nous aurions célébré notre mariage dans la forteresse D'Abian située dans l'aile nord du palais, je t'aurais fait l'amour dans plusieurs chambres du palais, puis dans les recoins érotiques du harem jusqu'à ce que tu te plis à ma volonté.
Liya était suspendue à ses lèvres, à la fois apeurée par ce discours très moyenâgeux et si excitant à la fois au point de s'imaginer être la prisonnière de ce guerrier impitoyable.
- Mi...mince alors, ce scénario me plaisait beaucoup, balbutia-t-elle nerveusement sous le regard appuyé de son amant.
Il traça la ligne de sa mâchoire, les siennes convulsivement serrées.
- Je peux toujours arranger ça à notre retour, dit-il d'une voix terriblement rauque.
Liya sentit ses chairs s'inonder à l'idée qu'il puisse y songer. Elle se mordit furieusement la lèvre consciente que ce geste l'excitait.
- Je me suis promis de te montrer qui j'étais et de ne pas tricher, ajouta-t-il en sortant un écrin de sa poche lorsque l'avion se posa.
Liya hoqueta en portant la naissance de ses doigts à ses lèvres.
- Je veux que tu portes ceci en retour...
Il prit sa main pour glisser la bague en diamant à son doigt, dont les diamants scintillaient.
- Zhayar !
- Elle est unique comme tu l'es toi, murmura-t-il en agrippant ses doigts aux siens ; Si au terme de ces sept jours je n'ai pas réussi à te rendre heureuse alors je te rendrais ta liberté.
Le cœur battant elle accepta son baiser possessif, réprimant des larmes de joie tandis qu'il se levait pour échanger avec le pilot. Les jambes en coton elle se leva à son tour, les mains moites.
- Es-tu prête habibti ?
Liya inspira profondément avant d'accepter sa main tendue. Il était évident qu'elle était nerveuse et encore plus maintenant qu'elle avait cette bague au doigt censé officialiser leur relation. La détermination de son amant était sans limite, constata-t-elle avant que la porte donnant sur l'extérieure de l'appareil s'ouvre.
C'est main dans la main qu'ils descendirent les marches accueillis par le sénateur de la ville qui s'inclina respectueusement.
- Votre altesse, c'est un honneur de vous accueillir ici.
Liya essaya de se montrer discrète, un pas légèrement sur le côté mais Zhayar glissa sa main dans son dos pour la présenter. Les flash crépitaient autour d'eux et les journalistes posaient des questions presque impossible à décrypter tant ils parlaient tous en même temps. Ignorant l'excitation de ces derniers Liya resta au côté de Zhayar jusqu'à ce qu'ils franchissent l'ouverture de la portière...
Le souffle coupé elle attendit que la portière se referme pour exhaler un soupir tremblant.
- Le plus dur est passé, déclara-t-il en la couvrant d'un regard protecteur.
- Je ne sais pas comment tu fais pour faire face à tout ces journalistes et ces flash.
Il étouffa un rire avant de lui répondre.
- J'ai fini par prendre l'habitude mais je dois dire que depuis mon accident j'ai beaucoup appréhendé d'être vu en public.
- Et maintenant ?
- Maintenant tout me semble redevenu comme avant à l'exception de mon visage.
Liya se pinça les lèvres en traçant ses balafres du regard.
- En ce qui concerne la bague, poursuivit le cheikh en sondant son regard au sien ; Si jamais je suis dans l'échec soit sans crainte je saurais comment l'expliquer.
Liya ne se faisait aucun doute, il maîtrisait l'art de la communication et savait comment éteindre une rumeur ou bien même un scandale...
Zhayar était capable de faire d'elle plus qu'un souvenir.
- Cessons de parler de tout ça, décréta Liya d'une voix qui ne laissait rien paraître de ses émotions intérieur.
Il approuva cette décision en l'embrassant.
Ce voyage à New-York était pour elle une opportunité de découvrir les vraies facettes de son amant.
- Tout ça me semble si irréel, murmura-t-elle d'une voix rêveuse ; J'ai l'impression de vivre quelque chose de surréaliste.
- Tu n'es pas au bout de tes surprises, répondit Zhayar en peinant à garder le contrôle ; Tu n'as jamais visité New-York ?
Zhayar se redressa sur la banquette glissant sa main sur sa cuisse enfermée dans le tissu de sa robe, incapable de résister à l'envie de la toucher.
- Jamais, papa disait toujours que cette ville n'était pas sûre pour une jeune fille seule...
- Qu'Allah prenne soin de cet homme, articula Zhayar en lui souriant.
Liya leva les yeux au ciel en secouant de la tête.
- J'ai travaillé dans un bar pendant un mois afin de payer mes études, j'ai survécu tu sais.
- Non je ne le sais pas et je ne veux pas le savoir, déclara Zhayar épris d'une furieuse jalousie ; Te savoir au milieu d'une foule d'hommes parfois ivres ou même...pervers me rend fou.
Liya tressaillit, le cœur battant.
- Aujourd'hui je ne risque pas d'être approchée par quiconque, lança-t-elle sur le ton de l'humour.
Il vrilla son regard au sien, une lueur énigmatique au fond des yeux.
- Effectivement, finit-il par répondre.
Une violente tempête de sentiments l'emplissait toute entière alors que la voiture s'engageait dans le cœur de la ville. Liya colla presque son nez à la vitre pour capter chaque paysage, chaque building dans son esprit.
- Où allons-nous séjourner ? Demanda-t-elle en se tournant vers lui.
Zhayar quitta sa torpeur, appuyant son pouce sur ses doigts fins. Une femme vorace se serait empressée d'exposer cette bague de fiançailles mais Liya ne semblait pas s'en soucier...ses grands yeux aigue marine étaient baigné d'une lueur heurtée par le bonheur comme si elle revivait, comme si enfin...elle était regardée par un homme...
À ce moment-là Zhayar ne put s'empêcher de penser à cette période où il l'avait réduite à une simple aide quotidienne...où il l'avait traitée de la pire des façons, absorbé par le désir de se venger.
- Dans un hôtel au cœur de Manhattan.
Ses grands yeux verts s'illuminèrent soudain.
- Dis-moi pas que c'est celui qui a fait quasiment naître de nombreux films ? S'enquit-elle avec un sourire joyeux.
Zhayar se pencha, les yeux plissés.
- Alors je ne te le dirais pas, chuchota-t-il en couvrant ses lèvres alors que la voiture s'arrêtait lentement devant l'hôtel mythique de Manhattan.
- Nous sommes arrivés votre altesse, annonça le chauffeur.
Bien entendu Zhayar avait appréhendé la horde de paparazzis mais pas Liya...qui sur son siège semblait vouloir disparaître.
C'est l'une des raisons pour laquelle il l'aimait...
Le court de ses pensées se stoppa à cette constatation. Figé, la main sur la poignée Zhayar se tourna vers elle, comme si la foudre venait de s'abattre sur lui.
Oui c'était exactement ça...
Il l'aimait...
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