CHAPITRE 6

PDV Extérieur :

Pendant quinze jours, Katsuki a emmené Izuku à l'hôpital.
Les tensions s'apaisaient entre eux.
Chaque matin et chaque soir, le blond attendait devant l'immeuble du vert.
Combien de fois d'ailleurs le vert la remercié d'être venue le chercher.

Shinso, le petit ami d'Izuku, n'avait lui aussi pas le permit et donc il ne pouvait pas l'emmener au travail non plus.
Et puis leurs boulots sont à l'opposé.

Durant ces quinze jours, Katsuki a pu montrer à Izuku son changement de comportement.
Et ça, le vert la bien vue et il est heureux.

Et les voilà, le dernier soir ou Katsuki emmène Izuku dans sa voiture.
La ligne 2 est réparée et lundi, il la reprendrait.
Mais Katsuki peut toujours emmener Izuku au boulot.

Alors les voilà, samedi soir, 19 h 50, devant l'immeuble du plus petit.
Izuku allait sortir de la voiture, mais il prit son courage à deux mains et se tourna vers Katsuki.
Il le regarda dans les yeux.

Izuku : Tu veux monter ?

Le blond haussa les épaules.

Katsuki : Aller, j'accepte.

Ils descendirent tous les deux de la voiture et rentrèrent dans l'immeuble.
Arrivés au troisième étage, le plus petit ouvrit la porte et nos deux tourtereaux rentrèrent.
Ils enlevèrent leur chaussure.

Izuku : Je suis désolé, c'est un peu petit. Un étudiant et un héros très peu connus ça ne nous permet pas grand-chose.

Katsuki : T'en fait pas, c'est pas bien grave. Et puis c'est pas si petit que ça.

Izuku haussa les épaules.
Puis il avança dans l'appartement.

Izuku : Shinso ?

Aucun son ne lui parvient.

Izuku : Il va sûrement rentrer plus tard que prévu.

Katsuki : Ou alors c'est toi qui rentres plus tôt que d'habitude.

Le vert rigola.

Izuku : C'est vrai que je ne rentre jamais bien tôt.

Izuku l'invita à s'installer sur le canapé avec quelques boissons.
Ils entamèrent des discussions côte à côte.

Katsuki : Quand tu disais qu'un étudiant ça ne permettait pas grand-chose, tu gagnes combien exactement ?

Izuku : Les quatre premières années, on gagne 130 € par mois. La cinquième année, c'est entre 250 et 320 € par mois et la dernière année, c'est entre 280 et 390 € par mois.

Katsuki : Putain, c'est petit.

Izuku : Ouais, heureusement que Shinso a été là pour combler.

Soudain, le téléphone de Katsuki se mit à sonner.
Celui-ci répondit à ce qui semble être un ami sur qui il gueule.
Au bout de quelques minutes, il raccrocha en soufflant.

Izuku : C'était qui ?

Katsuki : Un ami qui casse les pieds.

Izuku : Un de t'es ami du collège ? T'es encore ami avec eux ?

Le blond s'énerva.

Katsuki : T'es sérieux ?! Tu veux que je sois encore ami avec des merdes pareil ?! Bien sûr que non je ne suis pas encore ami avec eux ! Ce n'était même pas de vrais amis, ils me servaient juste de bouche-trou !

Il s'arrêta net en voyant qu'Izuku avait fortement fermé les yeux et qu'il serrait son verre d'eau entre ses mains.
Son corps était tendu, mais ses mains tremblaient.

Le fait que Katsuki avait hurlé lui avait fait remonter les mauvais souvenirs et pendant un instant, il a eu peur qu'il le frappe.
Le blond se tassa dans le canapé et souffle.

Katsuki : Pardon...

Le vert ouvra les yeux, surpris du ton très bas de Katsuki.

Katsuki : Je suis désolé d'avoir crié, mais ta question est complétement stupide.

Izuku : Non, pardon, c'est moi, ma réaction est exagérée.

Le plus grand fit tomber sa tête sur l'épaule du plus petit et celui-ci mit juste sa main dans les cheveux en piques.

Izuku : Dit euh...

Il avale sa salive difficilement.

Izuku : Tu...tu as eu envie de...de me frapper pendant que tu as crié ?

Katsuki releva immédiatement sa tête.

Katsuki : Alors pas du tout ! Ça ne m'a pas traversé l'esprit une seule fois.

Izuku sursauta, mais hocha la tête.
Katsuki se prit sa tête entre ses mains.

Katsuki : Caractère de merde.

Le vert mit une main dans son dos.

Izuku : Mais non, Katsuki, ne dit pas ça. C'est ton caractère et tu ne serais pas celui que tu es si tu ne l'avais pas. C'est moi qui ai eu un vieux reflex à la con, je suis désolé de te faire culpabiliser.

Le blond releva la tête, un sourire moqueur.

Katsuki : Depuis quand tu jures toi ?

Le vert lui frappa gentiment l'épaule.

Izuku : Ne te moque pas.

La tension étant un peu plus calme, Izuku lui proposa une petite partie de Mario Kart pour se changer les idées.
Avec les manettes entre les mains, ils continuèrent de discuter.

Izuku : Et toi maintenant, t'es à quelle place du classement ?

Katsuki : Officiellement, je suis 4e, mais la cérémonie pour le nouveau classement est mercredi prochain. On verra à quelle place je serais.

Le vert réfléchit en levant la tête.

Izuku : Vue ton niveau, sûrement vers la 9e voir la 10e place, non ?

Il baissa la tête et en voyant le regard de Katsuki, il déglutit.

Izuku : Je cours ?

Katsuki : Oui et très vite.

Le vert posa la manette sur la table basse, se leva lentement du canapé puis il se mit à courir dans le petit appartement.
Katsuki le rattrapa assez vite.

Il le plaqua contre son lit et lui entama une torture terrible pour le plus petit, des chatouilles.
Il éclata de rire, tentant de chercher de l'air.
Il lui supplia d'arrêter, mais visiblement, le blond n'entendit rien.

C'est quand la porte d'entrée s'ouvre que Katsuki s'arrêta, ce qui laisse l'opportunité à Izuku de s'enfuir.
Il donna des coups de pieds à son ami et il descendit du lit pour ramper au sol.
Il appela son bien-aimé.

Izuku : Shinso !

Celui-ci arriva dans le salon.

Shinso : Oui ?

Izuku : Pitié vient m'aider, on veut ma mort.

En voyant la situation, le violet haussa un sourcil.
Katsuki sauta du lit pour replaquer Izuku au sol.
Il lui maintient les bras dans le dos et sa jambe droite est pliée juste en dessous de ses fesses.

Katsuki : Tu sais très bien ce que je veux entendre alors dis le.

Izuku : Alors là, plutôt mourir que dire ce que tu penses.

Le blond resserra sa prise sur ses poignets.

Izuku : Aïe, d'accord, c'est bon, tu as gagné.

Katsuki : Alors dis-le.

Le vert souffla, la joue écrasée au sol.

Izuku : Tu es le meilleur des héros.

Le blond sourit, mais il resserra encore sa prise.

Katsuki : Mais encore...

Il leva les yeux au ciel.

Izuku : Tu es le numéro 1.

Katsuki le lâcha.

Katsuki : Arrête de m'envoyer des fleurs, je le sais déjà.

Shinso : Ça va, vous vous amusez bien ?

Izuku ricana et se leva pour le rejoindre.

Izuku : Pardon Shinso, bon retour.

Ils s'embrassèrent devant la mine dégoutée de Katsuki.

Katsuki : Beurk.

Izuku lui tira la langue.

Shinso : Qu'est-ce qu'il fait là ?

Izuku : Shinso, c'est mon ami d'enfance. Je t'en ai déjà parlé.

Shinso : Ah alors c'est lui, content de te revoir le colérique.

Katsuki : Et moi don le dépressif.

Izuku : Quel surnom affectif vous avez.

Katsuki : Ouais bref, je me casse.

Izuku : Déjà ?

Katsuki : Ouais, il est tard et je bosse demain.

Il se dirigea vers le couloir de l'entrée.

Izuku : Tu bosses un dimanche ?

Katsuki : Ouais exceptionnellement. T'allumeras la télé pour me voir, j'espère.

Izuku : Je sais pas, je verrais bien.

Il enfila ses chaussures puis il se tourna vers le vert.

Katsuki : Je ne sais pas quand on se reverra parce que si j'ai bien compris, tu retournes à la fac.

Izuku : Oui, c'est ça, lundi je vais en cours.

Katsuki : Ok, bon à bientôt.

Izuku : A plus katc...

Le plus grand se retourna, dans l'espoir d'entendre son surnom.

Izuku : ...tsuki. Pourquoi tu fais cette tête ?

Il grogna puis passa la porte.

Katsuki : Pour rien, à plus.

Le vert lui attrapa le bras.

Izuku : Non pas pour rien, qu'est-ce qu'il y a ?

Katsuki : Rien, j'ai eu un foutu espoir que tu dises mon surnom.

Izuku lui fit un petit sourire.

Izuku : Bientôt, j'espère.

Katsuki : Je te le redis Deku, ne te forces pas à me pardonner seulement pour me rendre heureux.

Izuku : Ne t'inquiète pas. Je sais que tu fais beaucoup d'efforts et ça serait égoïste de ne pas le voir. Je suis content de te parler comme un ami. Laissons le temps faire les choses.

Ils se sourirent puis Katsuki partit.
Le plus petit lui fit des grands signes de mains puis il ferma la porte.
Il alla vers Shinso en lui sautant dans les bras.

Izuku : Comment s'est passé ta journée Shinso ?

Shinso : Très bien, je suis un peu fatigué, mais...on pourrait faire quelque chose de particulier.

Il empoigna les fesses du buisson.

Izuku : Oh, désole Shinso, mais je n'ai pas envie ce soir.

Le violet souffla, mais remonta ses mains dans son dos et l'embrassa.

Shinso : Pas grave, une prochaine fois. On va manger ?

Le vert acquiesça puis ils partirent à la cuisine pour manger.

•••

1567 mots !

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