CHAPITRE 2
PDV Extérieur :
La femme se leva et prit Izuku dans ses bras.
Mitsuki : Mon dieu Izuku comme tu as grandi ! Tu es devenue un beau jeune homme. Je suis ravie de te revoir !
Izuku : Je suis ravie de vous revoir aussi Mitsuki.
Elle le prit par les épaules.
Mitsuki : Comment tu vas depuis le temps ? Et depuis quand tu es médecin aussi ?
Izuku : Je suis en étude depuis 5 ans maintenant. Et vous comment ça va ?
Mitsuki : Ça va toujours, mais si je suis aussi aujourd'hui, ça ne va pas trop.
Le vert lui sourit.
Izuku : Asseyez-vous, je vais voir ce qui ne va pas.
La blonde s'installa sur le lit et le vert se mit sur un tabouret.
Izuku : Déjà, comment se sont passé les scans ?
Mistuki : Très bien, sans aucun souci. Le personnel est agréable, tu es bien entouré.
Izuku : Il est vrai que je ne suis pas malheureux.
Il inspecta avec précisons les scannes et trouva vite ce qui clocha.
Izuku : Bon, entre les résultats et les scans, je suis navré de-
Mitsuki : Attends que Masaru revienne pour lui dire aussi.
Izuku : Masaru est là aussi ?
Mitsuki : Oui, il est allé à l'accueil pour régler des papiers.
Quand la blonde termina sa phrase, des coups résonnèrent dans la chambre.
Et la porte s'ouvrit sur Masaru.
Mistuki : Vient Masaru, on a de la visite.
Masaru : Ah bon, et qui est-ce ?
Quand le plus grand croisa Izuku, celui-ci se pencha pour le saluer.
Izuku : Bonsoir Masaru.
Masaru : Izuku, quel plaisir de te revoir.
Le brun s'approcha pour lui serrer la main.
Mitsuki : T'as vu ça Masaru, le fils d'Inko est médecin. Elle peut être fière d'elle.
Elle essuya des larmes imaginaires.
Izuku : Mistuki, je ne suis qu'en étude pour l'instant.
Mitsuki : Et comment va-t-elle au fait ?
Le vert fit un sourire un peu crispé.
Izuku : Elle...elle va bien...j'imagine.
Mitsuki : Comment ça j'imagine ? Tu ne la vois plus ?
Izuku : Euh non, nous...nous sommes un peu en mauvais terme en ce moment.
Voyant les yeux du vert s'humidifier, elle prit ses mains dans les siennes.
Mitsuki : Izuku chéri, racontes moi tous.
Izuku : Elle...elle s'est trouvée quelqu'un il y a quelques mois, mais je l'ai un peu mal pris. Ça fait 23 ans que je la connais célibataire et voir un homme qui sort de nul part, je n'ai pas vraiment apprécié.
Il renifla.
Izuku : Mais maintenant, je m'en veux beaucoup. Elle a toujours tout fait pour que je sois heureux et le jour où elle se trouve un compagnon, je ne suis même pas foutu d'être heureux pour elle.
Mitsuki : Izuku, tu sais que même si elle a quelqu'un, elle ne pourra jamais te remplacer. Tu es son seul et unique fils et elle tient énormément à toi. Ça fait combien de temps que tu ne l'as pas vue.
Izuku : Environ quatre mois.
Mistuki : Je suis sûr qu'elle ne t'en veut pas, et que si tu retournes chez elle pour t'expliquer elle-
Izuku : Elle ne va plus vouloir de moi, elle va me mettre dehors sans même que j'ai le temps de connaître son compagnon avec qui elle est heureuse...c'est ça ?
La blonde se redressa.
Mitsuki : Izuku non. Elle t'acceptera les bras grands ouverts je n'en doute pas un seul instant. Prend tout le temps qu'il te faut, mais j'espère que tu retourneras la voir.
Izuku : Merci Mitsuki.
Masaru décida d'intervenir.
Masaru : Je suis désolé de vous couper, mais nous ne sommes pas venues là pour discuter.
Izuku : Ah oui pardon Masaru, je me suis égaré.
Il s'installa mieux sur le tabouret et renifla un coup en s'essuyant les yeux.
Izuku : Déjà Mitsuki, j'aimerais savoir vos symptômes qui ont déclenchés le fait de venir aux urgences.
Mitsuki : Ça fait quelques semaines que j'ai mal à la poitrine, mais du côté droit. Et cette après-midi m'a fait plus mal que d'habitude.
Le plus petit hocha la tête.
Il se mit à marmonner, une habitude qui n'a pas quitté son enfance lorsqu'il réfléchit.
Izuku : Bon il est clair qu'entre les résultats et les scans, je suis navré de vous annoncer que vous avez un cancer du sein Mistuki.
Les deux Bakugo se morfondent sur eux même.
Izuku : Mais il y a un point positif.
Masaru : Ah bon ? Et lequel ?
Izuku prit la radio pour leur montrer.
Izuku : Comme vous le voyez, ce petit point représente une cellule cancéreuse. Il y a deux points positifs.
Les deux adultes écoutèrent attentivement.
Izuku : D'un, il n'est pas du côté du cœur donc pas plus de danger que ça. De deux, il n'est pas très évolué et peut être facilement éliminé. Vous n'êtes pas encore au stade deux et vous avez toutes vos chances.
Mitsuki : C'est vrai ?! Je suis rassuré.
Izuku : Si mes calculs sont bons, dans un voir deux mois, vous êtes libre. Pour l'instant, nous allons vous garder ici pour surveillance et pour le suivi des traitements.
Les deux adultes hochèrent la tête.
Izuku : Et si ça ne vous dérange pas Mitsuki, je vais demander à être votre médecin généraliste qui va vous surveiller et vous suivre pour le traitement. Et quand je serais à l'université, je vais vous mettre un médecin en qui j'ai confiance.
Mitsuki : Non, ça ne me dérange pas, au contraire. Il vaut mieux que ce soit toi plutôt que des vieux qui ne savent même pas ce qu'ils font.
Le vert ricana.
Mistuki : Et quand es-tu à l'université ?
Izuku : Le mois à commencer il y a deux semaines, donc dans deux semaines, je suis à l'université.
La blonde hocha la tête.
Izuku : Maintenant, je vais vous parler du traitement. Le prin-
Il se fit couper par la sonnerie du téléphone de Masaru.
Celui-ci s'excusa et sortit de la chambre pour pendre l'appel.
Izuku : Donc le principal traitement est bien sûr, la chimiothérapie.
La blonde prit un air blasé.
Mistuki : Donc je vais perdre mes cheveux.
Izuku : Là encore il y a un point positif.
Mistuki : Dans le fait que je perde mes cheveux, il y a un point positif ?!
Le plus petit sursauta puis rigola.
Un tempérament explosif chez les Bakugo.
Izuku : Mais non Mitsuki, étant donné que vous n'êtes qu'au stade un vous n'aurez pas beaucoup de séances.
Mitsuki : Mais c'est génial ça.
À cet instant, la porte s'ouvrit sur Masaru.
Masaru : Qu'est-ce que j'ai raté ?
Izuku : J'expliquais simplement le traitement que Mistuki allait avoir pendant un ou deux mois.
Le brun hocha la tête et partit s'assoir vers sa femme.
Le plus petit rangea le dossier quand la blonde l'interpella.
Mitsuki : Dis-moi Izuku ?
Il se tourna vers elle.
Izuku : Oui ?
Mitsuki : Si tu l'as toujours, tu peux me repasser le numéro de ta mère. Je l'ai plus et je n'ai pas eu l'occasion de la recroiser. J'essayerais de lui parler.
Izuku : Oui pas de soucis.
Il lui passa le numéro demandé puis se mit sur l'ordi pour chercher une chambre.
Mais il fronça les sourcils et la blonde s'inquiéta.
Mitsuki : Qu'est-ce qu'il y a Izuku ?
Izuku : On est quel jour ?
Les Bakugo se mirent à ricaner.
Masaru : Nous sommes le 15 mai Izuku.
Izuku : Merci.
Il se gratta la nuque quelque peu gênée.
Puis il se reprit.
Izuku : Vous allez être mis dans la chambre 434 au quatrième étage, ça vous va ?
Mitsuki : Ne t'en fais pas, je ne suis pas difficile.
Masaru : Par contre chérie, tu n'as pas d'affaires.
Mitsuki : Ah oui, c'est vrai.
Le brun se tourna vers Izuku.
Masaru : Quand ferme l'hôpital pour les visites ?
Izuku : C'est jusqu'à 21 h.
Masaru : Je vais aller te chercher des affaires et je reviens vite.
Mistuki : Pas de soucis.
Masaru se leva.
Masaru : À tout à l'heure.
Ils leur firent un signe de la main.
Puis Izuku se tourna vers Mitsuki avec son dossier dans les mains.
Izuku : Vous venez avec moi, je vais vous montrer votre chambre.
La blonde hocha la tête et ils partirent de la salle d'auscultations pour aller vers les ascenseurs.
Izuku appuya sur le bouton pour le quatrième étage.
Durant le trajet, Mitsuki posa plusieurs questions à Izuku concernant ses études et l'hôpital.
Ils arrivèrent rapidement devant la chambre 434 puis une fois entrés, Izuku expliqua quelques trucs en plus avant de sortir et de lui souhaiter une bonne soirée.
Il regarda l'horloge accrochée au mur et souffla.
Normalement, il aurait dû finir plutôt.
Il décida donc d'aller au vestiaire quand son bipeur sonna.
Diable, il n'allait jamais rentrer chez lui.
Il se rendit donc au rez-de-chaussée pour voir l'urgence qu'il avait.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et Akiko lui saute dessus.
Akiko : Enfin Izuku te voilà ! Désolé de te déranger encore une fois, je sais que nous devrions déjà avoir fini tous les deux, mais encore une petite urgence pour toi.
Ils avancèrent vers l'accueil en même temps.
Izuku : Oui dis-moi tout.
Akiko : C'est un jeune homme qui demande à te voir. Il n'a pas l'air très patient, alors bonne chance.
Elle prit le tournant vers les vestiaires.
La peste, elle l'abandonnait.
Izuku lui continua à marchant à l'envers tout en parlant avec la jeune médecin.
Izuku : Espèce de garce, tu m'abandonnes. Bon, rentre bien et à demain !
Ils se firent un signe de la main.
Une fois hors de vue, le vert se retourna pour bousculer un dos.
Il fit quelques pas en arrière puis se repris en se penchant en avant.
Izuku : Pardonnez-moi !
Il releva la tête pour faire face à son interlocuteur.
Mais en croisant des pupilles rouge sang, ses yeux s'écarquillent.
Izuku : Katc-Katsuki ?!
•••
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