PDV Extérieur :

3 semaines sont passées et nous sommes début juillet, le 3 plus précisément.
Izuku a accepté de vivre chez Katsuki après que celui-ci l'ait forcé.

Izuku vient de terminer sa cinquième année de médecine et pendant les deux mois à venir, il sera à l'hôpital.
Le week-end vient de se terminer et en ce lundi matin, deux énergumènes sont en train de râler dans leur lit à cause du réveil.

Le blond s'étira pour l'éteindre.

Katsuki : Putain ta gueule.

Izuku : Quels doux mots dès le matin.

Katsuki tourna sa tête pour pouvoir lui parler, mais il se trouva face à...des pieds.

Katsuki : Mais qu'est-ce que...pourquoi t'es retourné ?

Le vert leva la tête et fronça les sourcils.
Effectivement, il était à plat ventre, mais la tête au bout du lit et les pieds sur l'oreiller.

Izuku : J'ai dû faire un cauchemar.

Katsuki : C'est super agréable d'avoir des pieds dans la gueule dès le matin.

Izuku sourit puis il rapprocha ses pieds du visage de son ami.
Mais pour la vengeance, Katsuki fit de même avec ses pieds.
Mais il le fit différemment, il le poussa pour le faire tomber du lit.

Izuku : Aïe Katsuki !

Le blond se leva pour aller s'habiller dans la salle de bain.

Katstuki : Dépêche-toi, tu vas être en retard. Déjà que tu dors dans ma piaule.

Izuku : Alors je ne vois pas le rapport et c'est toi qui me forces.

Katsuki était déjà dans la salle de bain.

Katsuki : Je t'entends plus.

Izuku leva les yeux au ciel puis il rigola.
Il se leva pour prendre des habits.
Il rentra dans la salle de bain sans demander au blond.
Ils se connaissent depuis l'enfance alors il n'y a pas de quoi se cacher malgré leurs passés.

Puis une fois leurs toilettes matinales faites, ils descendent pour déjeuner.
En passant, Izuku fit des caresses à Kurῑmu en lui donnant à manger.

Katsuki : Tu l'aimes vraiment bien.

Izuku : Mais oui, il est trop mignon et trop gentil.

Ils s'installèrent à la cuisine avec des tartines de confiture tout en discutant.
Puis une fois finis, en retard, ils se précipitèrent pour vite partir de la maison.

Katsuki : À chaque fois c'est la même chose !

Le vert rigola puis ils montèrent dans la voiture du blond.
Et une fois arrivé devant l'hôpital, Izuku sort de la voiture.

Izuku : À ce soir !

Katsuki lui fit un signe de main et il partit rapidement.
Izuku entra dans le bâtiment, mais bizarrement, son cœur battait un peu rapidement.
Comme s'il était stressé.

Je n'ai jamais été stressé d'aller à l'hôpital, pourquoi maintenant ?

Il secoua la tête et il se dirigea directement vers les vestiaires.
Il enfila sa blouse blanche puis il sortit de la pièce pour aller chercher son bipeur et savoir dans quel service il était.

Akiko : Izuku !

Il se retourna.

Izuku : Oh Akiko !

La brune vint à sa hauteur et elle lui sourit.

Akiko : Comment tu vas ? T'es prêt pour deux mois de travail ?

Izuku : Bien sûr que oui ! Je préfère ça que l'université.

Ils avancèrent vers l'accueil.

Akiko : Et dis-moi, ça avance avec le beau blond ?

Le vert rougit.

Izuku : Mais de quoi tu parles ?! Qu'est-ce qui avancerait ?!

Akiko : Quand je te vois descendre de sa voiture, vous êtes si mignon.

Izuku pressa le pas, son visage beaucoup trop chaud.
Akiko rigola en lui frappant gentiment l'épaule.

Akiko : C'est bon, je rigole. On mange ensemble ce midi ?

Izuku : Oui, comme d'habitude !

En regardant le planning, ils découvrirent qu'ils sont tous les deux au service des urgences.

Akiko : Une bonne journée qui commence !

•••

Il est maintenant 18 h et le vert finit dans moins d'une heure.
Mais alors qu'il allait se poser dans un des canapés de la salle de repos, son bipeur sonna.

Il le regarda et alla là où il devait aller.
Un de ses collègues l'avait appelé pour la relève.
Il se dirigea vers la salle numéro 2 pour trouver son collègue.

??? : Izuku tiens, je te donne le dossier de l'urgence. Je viens de l'emmener dans la chambre 15, moi faut vite que j'aille au service pédiatries.

Izuku : Pas de soucis.

Il prit le dossier que son collègue lui donna, pressé, puis il partit dans la chambre numéro 15.
Il regarda vite fait le dossier pour voir à quoi il a à faire.

Une femme avec des malaises réguliers.
Il referma le dossier sans regarder le nom puis arriver devant la chambre, il toqua.
Il entendit une réponse positive et il entra.

Izuku : Bonsoir, je serais votre médecin pour votre urgence Madame...

Il s'avança en même temps et il regarda le nom dans le dossier.
Mais il se bloqua dans sa marche.

Izuku : Madame...Midoriya.

La femme qui se trouvait sur le lit n'était autre qu'Inko Midoriya, sa mère.
Son souffle se coupa et ses yeux s'écarquillèrent.

Inko : Izuku...

Il baissa la tête et tenta de ne pas éclater en sanglots.
À cet instant, il ne savait pas quoi faire.
Appeler quelqu'un d'autres pour l'urgence, ou discuter avec elle et l'ausculter.

Mais alors qu'il allait lui parler, elle le coupa en se dirigeant vers lui.

Inko : Izuku, mon chéri.

Elle l'enlaça d'une étreinte si forte que le vert se mit à pleurer.

Izuku : Maman...

Il lui rendit son étreinte en lâchant le dossier par terre.

Izuku : Pardon, je suis tellement désolé, pardonne-moi.

Elle se recula.

Inko : Viens, installe toi et discutons.

La verte s'installa sur le lit tandis qu'Izuku s'installa sur le tabouret.
Ses larmes avaient arrêté de couler et il s'essuya le visage.

Izuku : Pardon maman, j'ai vraiment été égoïste sur le coup.

Inko : Mais non mon chéri, je comprends totalement ta réaction et j'aurais dû te le présenter avant. Je pense que ça a été un choc pour toi et je ne t'en veux pas. De toute façon Mitsuki est venu me voir et elle m'a tout expliquée.

Izuku : Et...tu es encore avec lui ?

Inko : Oh oui, c'est un ange. C'est lui qui m'a emmenée ici.

Le vert se précipita pour récupérer le dossier, qui était toujours par terre, et il l'ouvrit.

Izuku : Pourquoi tu es là d'ailleurs ?! C'est toi qui fais des malaises ?!

La verte rigola.

Inko : Oui c'est moi, mais tu ne voudrais pas qu'on discute d'abord ?

Izuku : Mais et toi ?

Inko : Pour l'instant, je vais bien. Discutons, s'il te plaît.

Izuku regarda l'heure sur l'ordinateur et il haussa les épaules.

Izuku : Oui, on peut, je ne vais plus être embêté pendant une bonne demi-heure.

Inko : Super ça ! Alors avec Shinso ?

Izuku : Mauvaise pioche.

Inko mit ses mains sur sa bouche.

Inko : Tu n'es plus avec lui ?

Izuku : Non, depuis un mois à peu près.

Inko : Mais ou est-ce que tu vis ?

Izuku : Alors là aussi y'a autre chose...tu as revu Mitsuki et moi, j'ai revu Katsuki. Nous avons longuement discuté sur nos problèmes en communs et nous sommes maintenant amis. Et du coup, je vis chez lui.

Inko : Ah, c'est bien ça, je me rappelle que vous n'étiez pas en bons termes durant le collège.

Maman, si tu savais.

Izuku : Et toi avec ton compagnon euh...je ne sais même pas comment il s'appelle.

Il se claqua le front face à sa petite colère.
Lorsqu'il avait appris sa mère en couple, il n'a même pas voulu savoir qui c'était et son nom.
Alors à ce moment, il se sentit bête.

Inko : Ne culpabilise pas mon chéri, je vais te le dire. Il s'appelle Toshinori Yagi.

Izuku : Ça me dit quelque chose...

Inko : J'espère bien que ça te dit quelque chose, c'est All Might.

Les yeux du vert s'écarquillèrent.

Izuku : Quoi ?!

Et à ce moment-là, on toqua à la porte.
Izuku eut un hoquet de surprise et il enfonça sa tête.
Inko invita bien sûr son compagnon à entrer dans la chambre.

Inko : Viens Toshi ! Je te présente à mon fils !

Toshi : Oh, c'est lui le médecin ?

Quand il entra dans la pièce, il se tourna directement vers Izuku en souriant.

Toshi : Bonjour.

La gorge nouée, il tenta de répondre.

Izuku : Bonjour...

Inko : Ne fais pas ton timide mon chéri !

Izuku : Maman...je ne suis pas timide comme tu le penses.

Inko : C'est-à-dire ?

Le vert se tourna complètement et il fit face au grand blond.

Izuku : Vous vous souvenez de moi ?

L'ancien symbole de la paix haussa les sourcils puis il les fronça en regardant avec beaucoup d'attention, le visage d'Izuku.

Toshi : Oh oui, ça me revient. Tu es le jeune homme qui s'est fait attaquer par un vilain dans le tunnel et-

Inko : Quoi ?! Quelle attaque de vilain ?! Mon dieu, je vais faire un malaise.

Son teint devint pâle et elle commença à tomber du lit.

Izuku : Maman ! Bon, je l'ausculte et on discute après All M-Toshi rah, j'en sais rien.

•••

Izuku vient de finir d'ausculter Inko et il prescrit les médicaments.
Sa mère était toujours allongée sur le lit, inconsciente.
Toshi était sorti pour laisser le vert tranquille.

Il imprima l'ordonnance et il sortit rejoindre Toshi assis sur un siège.

Toshi : Comment elle va ?

Izuku : Elle va bien. Ces malaises sont causés par des chutes de tension. Le stress et le sang qui circule mal, voilà la raison. Je pense que vous les savez, mais ma mère est constamment stressée.

Toshi : Oui, je l'ai remarqué. Et comment doit-elle faire ?

Izuku : Des médicaments que je lui ai prescrits et du repos, rien de plus.

Le plus grand prit la feuille et la plia soigneusement.
Il remercia le plus petit, mais en voyant que celui-ci avait le visage refermé, il s'inquiéta.

Toshi : Qu'est-ce qu'il ne va pas ?

Izuku : Est-ce qu'on peut parler ? Le temps qu'elle se réveille.

Toshi : Bien sur mon garçon assis toi. De quoi veux-tu parler ?

Izuku s'assit sur un des sièges, suivi de Toshi.

Izuku : Est-ce qu'elle m'en veut...de ne plus lui avoir parlé pendant presque six mois ?

Toshi : Vu combien de fois elle m'a parlée de toi, je ne crois pas. À chaque fois qu'on parlait de toi, ses yeux brillaient de joie et son visage rayonnait bien qu'on voyait qu'elle voulait te revoir. Mais pourquoi ne plus lui avoir parlé ?

Izuku : Je...parce qu'elle s'est trouvée quelqu'un.

Le vert souffla en baissant la tête.
L'ancien numéro un allait lui répondre, mais Izuku le devança.

Izuku : Oui, je sais, c'est complétement idiot, mais sur le coup, j'ai vraiment été stupide. Je lui en ai voulu pendant plusieurs jours parce que je n'acceptais pas qu'elle se trouve quelqu'un alors que ça fait 23 ans que je la connais seule. J'avais peur qu'elle me mette de côté et qu'elle m'oublie. Mais après, j'ai réalisé que je n'avais pas à lui en vouloir puisque c'était elle, c'était sa vie et que finalement, tant mieux si elle la refaisait à zéro. Et puis de toute façon, je n'habitais même plus chez elle.

Toshi : Mon garçon.

Izuku : Alors...désolé.

Toshi : Si tu es désolé, alors je le suis aussi.

Le vert releva la tête pour le regarder.

Izuku : Mais pourquoi ?

Toshi : En me remémorant notre rencontre avec l'attaque du vilain, je me suis souvenue d'avoir dit des mots peut-être un peu durs pour toi, je me trompe ? 

Izuku : Vous m'avez simplement dit la vérité que j'avais du mal à accepter. Ça m'a fait mal oui, mais de toute façon, on n'y peut rien. Et puis regarder, aujourd'hui, je fais un boulot que j'adore.

Toshi : Alors je suis heureux pour toi mon garçon. Midoriya comment ?

Izuku : Midoriya Izuku.

Toshi lui tendit sa main.

Toshi : Alors enchanté pour la deuxième fois mon garçon.

Izuku lui serra la main en souriant.

Izuku : Vous avez intérêt à prendre soin de ma mère.

Toshi : Ne t'inquiète pas, je prends ta relève.

Inko : Et je peux prendre soin de moi naturellement.

Izuku se retourna.

Izuku : Alors désolé maman, mais tu n'es pas dans un café bien joyeusement ici et c'est pour de bonnes raisons que tu es là. Tu peux prendre soin de toi certes, mais avec surveillance.

Sa mère lui sourit puis elle vient lui embrasser la joue.
Ils rentrèrent tous dans la chambre pour pouvoir avoir plus d'explications.

Izuku : Maman, as-tu déjà fait des chutes de tension ?

Inko : Oh oui, quand j'étais jeune, j'en ai fait quelques-unes.

Izuku : Eh bien, malheureusement, tu en refais encore à cause du stress et du sang qui circule mal. Donc tu vas te reposer, quelques médicaments à prendre matin et soirs tous les jours sans exception. On est d'accord ?

La verte rigola sous les ordres de son fils inquiet.

Inko : Oui mon chéri.

Izuku : Un petit arrêt de travail d'un mois pour l'instant. Mais au moindre souci, tu m'appelles. Et surtout vous.

Il pointa l'ancien symbole de la paix du doigt.
Ils discutèrent encore quelques minutes, Izuku faisant un peu plus connaissance avec Toshinori.
Et en voyant sa mère sourire face à cet homme blond, le vert sourit aussi.
La voir rayonnante grâce à lui, lui faisait un bien fou.

Izuku dit à sa mère de les attendre dehors puisqu'il a fini sa journée et qu'il est temps pour lui de rentrer aussi.
Il partit alors dans les vestiaires pour remettre sa tenue de ville et il sortit rapidement pour ne pas faire attendre le couple.

Quand elle l'a vue arrivé, sa mère s'est rapprochée et l'a enlacée.
Izuku souffla pour ne pas tenter de pleurer, encore une fois.

Izuku : Maman, je suis désolé. Je te promets de t'appeler tous les soirs.

Inko : Peut-être pas tous les soirs mon chéri, mais j'aimerais bien avoir de tes nouvelles.

Izuku : C'est promis.

Ils se séparèrent puis le couple partit vers le parking de l'hôpital.
Izuku lui, resta sur le trottoir et attendit son chauffeur, Katsuki.
Il avait reçu un message il y a quelques secondes lui disant qu'il arrivait pour le chercher.

Et effectivement, trois minutes plus tard, une voiture noire se mit en warning sur le côté et klaxon.
Izuku sursauta et en voyant la voiture, il s'empressa de traverser la route, après avoir regardé, pour monter dedans.

Il s'attacha et souffla.

Katsuki : Wow, qu'est-ce qu'il se passe pour que tu soufles-Deku !

Il freina brutalement au milieu de la route en voyant quelques larmes sur le visage de son ami.
Mais un sourire faisait quand même surface.

Izuku : Ça va, je vais bien. Avance, t'es au milieu de la route là.

Le blond reprit sa route.

Katsuki : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu pleures, mais tu souris.

Izuku : J'ai revu ma mère.

Katsuki : Ah super ça. Depuis le temps que je te dis d'y aller. Mais qu'est-ce qu'elle faisait à l'hôpital ?

Izuku : Elle fait des chutes de tension, mais rien de grave.

Katsuki : Et alors ?

Izuku : Bah, on a discuté et tu la connais, elle ne m'en veut pas et j'ai même rencontré son compagnon. Tu ne devineras jamais qui c'est.

Katsuki se gara en face de chez lui et ils sortirent de la voiture.

Katsuki : Eh bien, dis-moi.

Izuku : All Might, et avec lui aussi, j'ai discuté.

Katsuki : C'est pas vrai ?! J'aurais jamais cru. Une journée forte en émotions petite crevette.

Ils rentrèrent dans la maison.

Izuku : Arrête de m'appeler comme ça !

•••

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