CHAPITRE 11
PDV Extérieur :
Le blond se réveilla doucement, mais il sentit un poids le gêner sur son torse.
Et en baissant son regard, il remarqua que le poids n'était autre qu'Izuku qui dormait sur lui.
Quand le film s'était terminé hier soir, Katsuki avait pris Izuku dans ses bras et il l'avait mis dans son lit.
Il s'était couché avec lui en le serrant dans ses bras.
Maintenant, il faut en payer les conséquences.
Katsuki : Oï la crevette, réveilles toi.
Izuku grogna et resserra la prise entre ses bras.
Katsuki : Putain Deku, bouge de là ! Je vais être en retard à force.
Izuku : Qu'est-ce qui t'empêches de te lever monsieur grognon ?
Katsuki : Peut-être le fait que tu sois complètement allongé sur moi !
Le vert releva légèrement sa tête pour voir la situation.
Effectivement, il ne pouvait pas mieux dire.
Leurs jambes sont entremêlées, ventre contre ventre, torse contre torse et Izuku avait son visage dans le cou de Katsuki.
En relevant sa tête, quelque chose interpella Katsuki.
Katsuki : T'as pleuré ?
Izuku : Non pourquoi ?
Katsuki : Deku t'as encore la trace des larmes et les yeux rouges.
Izuku : Bon j'ai un peu rêvé de lui.
Il souffla et il se tourna pour s'enlever du blond.
Mais c'est au bord du lit que Katsuki le rattrapa in extremis.
Katsuki : Non Deku pas de ce côté, tu vas te vautrer la gueule.
Izuku changea alors de direction sans broncher.
Il s'emmitoufla sous la couette afin qu'on ne voie que sa petite touffe de cheveux.
Il entendit Katsuki s'accroupir en face de lui et lui faire des caresses dans les cheveux.
Katsuki : Tu vas rester dans ce lit toute la journée ?
Izuku : J'en suis capable.
Le blond lui sourit.
Katsuki : De toute façon, tu fais ce que tu veux, je ne serais pas là pour y voir. Si tout se passe bien, je rentrerai vers 19 h.
Il se releva et fit sa routine matinale dans la salle de bain juste à côté.
Et pendant qu'il se brossa les dents, il eut comme un déclic.
Il finit son affaire et il retourna dans sa chambre.
Katsuki : T'es toujours fan de héros ? Je veux dire, autant qu'avant.
Izuku : Euh un peu moins, mais oui, pourquoi ?
Katsuki : Et t'es analyse de héros sur tes carnets ?
Izuku : Je n'ai pas continué depuis...
Il s'arrêta ne voulant pas trop faire culpabiliser le blond.
Mais celui-ci baissa sa tête et souffla.
Katsuki : Depuis que j'ai explosé le dernier et que je l'ai jeté de la fenêtre, je me doute.
Izuku : Ne culpabilise pas, ce n'est pas grave. De toute façon, je ne l'ai jamais retrouvé.
Katsuki sourit puis il se dirigea vers son armoire pour attraper une boite au-dessus.
Il l'ouvrit et chercha quelques instants avant de sortir le fameux carnet.
Izuku écarquilla les yeux et se redressa pour se mettre assis sur le lit.
Izuku : Tu...c'est toi qui l'as ?
Katsuki : J'ai été surpris de le voir dans la marre à poisson et que tu ne l'avais pas pris avant, alors du coup, je l'ai pris. Et aujourd'hui, je te le rends.
Il lui donna et le vert le prit et le regarda comme une des sept merveilles du monde.
Il tourna les pages du livre et sa bouche s'ouvrit encore plus qu'avant sous le choc.
Tout était resté comme avant.
Izuku : Tu l'as feuilleté ?
Katsuki : Je l'ai vite fait survoler, mais je pense que c'est comme un journal intime pour toi alors je n'ai pas regardé plus que ça.
Izuku : Merci beaucoup.
Katsuki : T'as tout le week-end devant toi pour rattraper tout ce qui s'est passé depuis la troisième. Je t'ai même acheté d'autres livres au cas où.
Izuku se retint de ne pas pleurer face à l'attention de Katsuki.
Il se mordit les joues et baissa la tête.
Katsuki : Ne me dis pas que tu vas encore pleurer ?
Le plus petit ne dit rien, mais il se leva.
Il se glissa doucement dans les bras du plus grand.
Izuku : Y'a trop de choses qui se passe en même temps ces derniers temps. Mon cœur va lâcher.
Katsuki : Le fait que je te rende ton livre, c'est quelque chose de négatif ?
Izuku : Non pas du tout au contraire, c'est juste que...tu es revenu et tu t'es excusé, tu me montres un nouveau toi que j'apprécie beaucoup, toutes tes petites intentions de ta part...
Katsuki : Moi aussi, j'apprécie beaucoup Deku, mais là, je vais vraiment être en retard.
Le vert ricana et se releva en s'essuyant les yeux.
Izuku : Pardon, vas-y avant de te faire engueuler.
Le blond commença à descendre les escaliers.
Katsuki : Tu peux te rendormir si tu veux et fais comme chez toi puisque de toute façon, c'est chez toi aussi. À ce soir le nerd !
Izuku : À ce soir !
Il se recoucha dans le lit avec son cahier dans les mains.
Il le regarda avec beaucoup d'attention.
Légèrement brûler, mais l'intérieur était encore lisible.
Quand il entendit la porte d'entrée claquée, il sut que Katsuki était parti, mais soudain, quelque chose le chiffonna.
Il s'empressa de prendre son téléphone et d'envoyer un message à son ami.
Izuku :
Attends comment ça, c'est chez moi aussi ?!
Je t'ai dit que je restais juste cette nuit et que je me débrouillais pour après !
Katsuki :
Bon t'es pas au courant, mais j'ai décidé que tu allais vivre chez moi.
Aucune objection.
Izuku :
Mais si, il y en a une ! Je ne reste pas chez toi sans rien faire !
Katsuki :
Eh alors quoi ?! Tu vas retourner chez ta mère peut-être ?!
Izuku :
...
Katsuki :
Bon d'accord la blague est un peu mauvaise, mais pas d'objections !
La maison est dix fois trop grande pour moi et je gagne le salaire de quatre personnes alors arrêtes un peu, tu veux.
Izuku :
J'imagine que je ne peux rien dire.
Katsuki :
T'as tout compris.
Bon, je suis à l'agence, à ce soir le nerd.
Izuku :
À ce soir.
Le vert regarda son téléphone en soufflant gentiment.
Il se leva du lit en s'étirant et il descendit les escaliers.
Mais en voyant le petit minou perdu dans le salon en train de miauler, il partit le caresser.
Izuku : Qu'est-ce qu'il se passe euh...
Il s'arrêta et il se rendit compte qu'il ne connaissait pas le nom du chat.
Mais en avait-il un ?
Izuku s'approcha de lui et il lui caressa doucement la tête pour lui faire part de sa présence.
Izuku : Tu as un prénom ?
Mais la seule réponse qui lui parvient fut un miaulement.
Mon dieu Izuku, que tu es bête.
Il regarda la gamelle de croquettes un peu plus loin et il aperçut qu'elle était vide.
Izuku : Bah voilà pourquoi tu miaules, papa n'a pas donner à manger ce matin.
Il se dirigea vers la gamelle et la remplie de croquettes.
Le chat sentit l'odeur et il la suivit pour arriver à son petit-déjeuner.
Izuku : J'imagine que venant de Katsuki, tu n'as pas de prénom. Comment on pourrait t'appeler ?
~~~
Katsuki : Le véto m'a proposé de le donner à la SPA, mais j'ai dit non et je l'ai pris avec moi.
Izuku : Mais ça ne te dérange pas toi ?
Katsuki : Nan, au contraire. Regarde-le, c'est une crème.
~~~
Izuku : Kurīmu ! Ça veut dire crème et c'est comme ça qu'il t'a présenté.
En voyant que le chat - couleur crème en passant - ne fit aucune réaction, il souffla pour lui-même.
Il partit prendre son petit-déjeuner tout en regardant les infos du jour.
Puis il se rappela de son cahier et des notes qu'il devait mettre à jour.
Il fallait qu'il dessine et note les nouveaux héros qui sont apparus depuis la dernière fois.
Alors il mit ses tartines sur la table basse du salon et il repartit chercher son cahier à l'étage.
Il descendit et il se mit sur le canapé avec un crayon de papier en main, prêt à écrire.
Il fallait déjà qu'il fasse une « mise à jour » de Katsuki sur ses costumes et ses techniques.
Bien qu'il ne voulait plus le voir à la télé avant, il savait très bien comment son ami procédait au combat.
Il l'admirait toujours au fond.
Puis après, il y a les héros de la nouvelle génération comme Red Riot, Ingenium, Chargéclaire, Uravity ou encore Shoto.
Il prit son téléphone et, en mangeant son petit-déjeuner, il se mit à l'attaque de son carnet.
Il y passa plusieurs heures dessus, marmonnant au plus profond de soi et en oubliant tout ce qui l'entourait.
Le chat réussi difficilement à trouver le canapé, mais il monta et il se cala entre les jambes du vert.
Izuku : Ah depuis son dernier combat, Uravity a amélioré son costume. Elle a des grappins aux poignets.
Il griffonna encore et encore des croquis, des remarques.
Izuku : Mon dieu, j'aimerais tellement les voir en vrai. Je les ai vus à la cérémonie, mais ils n'étaient pas tous là.
Il se fit couper par la sonnerie de son téléphone qui le fit sursauter.
Il le prit et il répondit à son interlocuteur.
Izuku : Oui ?
Katsuki : Ouais, c'est moi.
Izuku : Oui.
Katuki : Ça va ?
Izuku : Oui.
Il y a eu un blanc pendant plusieurs secondes et le blond ricana.
Katsuki : Je te dérange en fait là ?
Izuku : Oui enfin non !
Katsuki : T'es sur tes cahiers ?
Izuku : J'essaie de compléter un peu. Au fait, tu n'as pas donné à manger à Kurῑmu ce matin.
Katsuki : C'est qui ça ?
Izuku : Bah ton chat, j'imagine que tu ne lui as pas donné de nom alors je lui en ai donné un. Kurῑmu, ça veut dire crème et c'est comme ça que tu me l'as présenté.
Katsuki : Mouais bon d'accord si tu veux. Bon, j'appelais pour prendre des nouvelles, mais je vais te laisser. À ce soir nerd.
Izuku : À ce soir.
Il raccrocha et il voulut se remettre sur son livre, mais son ventre gargouilla.
Il était déjà midi passé et il n'avait rien mangé à part les tartines de ce matin.
Il se leva, en mettant le chat à côté, et se fit un bon repas.
Il le dégusta avec amour et il en donna un peu au chat puisque c'était du poulet.
Après avoir fini, il se remit sur le canapé en quête de son livre et il se remit au travail.
L'après-midi passa très vite pour Izuku qui ne regarda pas une seule fois l'heure sur son téléphone.
Il regardait seulement les infos.
Il avait déjà fini son livre et il avait entamé le n°14.
Cela lui permettait d'oublier sa rupture très récente.
Le chat tenta plusieurs fois de miauler pour des caresses, mais le vert était beaucoup trop absorbé.
Sauf que là, il est bloqué sur un héros.
Le blond passa la porte en soufflant.
Il allait annoncer son entré, mais le miaulement du chat lui fit baisser la tête.
Kurῑmu tenta de trouver un chemin vers son maître et celui-ci l'aida puis il le caressa.
Katsuki : Il est ou le buisson ?
Mais il n'obtint qu'un miaulement.
Il se déchaussa et s'avança dans le salon.
En voyant la touffe dépasser du canapé, il se racla la gorge pour faire part de sa présence.
Mais le vert trop concentré dans son activité, continua de murmurer dans sa barbe inexistante.
Le blond décida alors de se pencher au-dessus du canapé pour observer son ami.
Il était sur un croquis et des informations sur Chargéclaire.
Mais Katsuki eu l'idée de lui faire peur.
Il s'approcha de son oreille et il lui murmura.
Katsuki : Bouh.
Izuku sursauta.
Izuku : Aaaaah !
Il mit sa main sur son cœur qui devait sûrement battre à toute allure.
Izuku : Non mais ça va pas ! Idiot, tu peux pas faire du bruit quand tu rentres comme tout le monde ?!
Katsuki : J'ai fait du bruit quand je suis rentré, mais t'étais trop occupé par tes murmures incessants. Et je ne suis pas un idiot.
Il lui fit des chatouilles comme vengeance et le vert éclata de rire.
Ça ne dura pas très longtemps puisque le vert lui supplia d'arrêter et le blond le fit très vite.
Pendant qu'Izuku reprit son souffle, Katsuki empoigna le cahier entre ses mains et il lit la page sur laquelle il est.
Katsuki : T'en est à où ?
Izuku : Je bloque sur une info.
Katsuki : Laquelle ?
Izuku montra du doigt le croquis qu'il avait fait à gauche.
Izuku : Chargéclaire, c'est quoi le petit boîtier sur son oreille droite ?
Katsuki : C'est une petite radio pour appeler les secours. Super pratique quand on n'a pas nos portables et qu'on est loin de la ville.
Le vert s'empressa de noter l'information.
Izuku : C'est un ami à toi aussi ?
Katsuki : Ce n'est pas un ami, c'est un mec qui me colle depuis la seconde et qui mélange sa bave avec tête d'ortie ! Pikachu de mes deux.
Izuku fronça les sourcils.
Izuku : Tête d'ortie...Pikachu...les surnoms et toi, c'est toute une histoire d'amour.
Katsuki : Ouais bref, on va manger, j'ai faim.
Le vert n'eut le temps de ne rien dire qu'il se fit emporter à la cuisine sur l'épaule du blond.
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2285 mots !
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