Chapitre 46
Bonsoir,
J'espère que vous allez bien ?
Je voulais rectifier les nombreux quiproquos des deux avant dernier chapitres d'hier. Certain n'ont pas compris la scène et j'ai délaissé un passage qui a mené à une incompréhension totale de la scène. Donc je vais l'expliquer comme moi je l'ai imaginée.
Savana se perd et trouve refuge dans une église, entre temps l'imam de la mosquée qui n'est qu'à quelque mètres, aperçoit Savana et la reconnaît aussitôt après les photos qui ont été prise à sa première sortie en ville. Il prévient Arik puis ensuite va à la rencontre de Savana dans l'église pour l'informer qu'il arrive. En aucun cas Arik pratique une autre confession que l'islam quand il glisse un billet dans la quête de l'église... il fait juste un don. Avant de pénétrer dans la mosquée il lui ôte ses chaussures ainsi que les siennes puis cours à travers la salle, sous les quelques doigts pointés des hommes qui reconnaissent le roi. Puis ensuite vient la scène que j'ai mal écrite. Dans ma tête, les femmes et les hommes se trouvaient à l'entrée de la mosquée en tentant de les observer au loin, d'où vient l'idée de l'imam d'attirer les journalistes à l'entrée principal afin que ces personnes les retienne et qu'ils créaient un diversion le temps de la fuite.
Je n'ai pas bien approfondi cette scène autant qu'elle l'était dans ma tête et tenait à la rectifier ce que j'ai d'ailleurs fait. Je ne m'aventure jamais dans quelque chose que je n'ai pas approfondi avant de l'écrire. J'espère que cette fois-ci tout est en ordre. Merci encore et toujours pour vos commentaires cela m'aide parfois à rectifier certaine erreurs. J'ai l'esprit entre deux rives en ce moment, ce n'est pas facile.
Une excellente lecture à vous.
Gros bisous.
Après avoir déposé son précieux fardeau sur le lit, Arik s'éclipsa dans son bureau en ignorant son téléphone qui n'arrêtait pas de vibrer contre sa poche. Inutile de le regarder pour comprendre les raisons de ses appels incessants. La petite cavale qu'ils avaient fait à travers la ville était déjà commentée et relayée. Il soupira, le regard rivé sur Hamid qu'il l'attendait devant la porte de son bureau. S'il arborait un visage neutre, Arik savait qu'il ne sortirait pas indemne de cette conversation. Protéger farouchement Savana n'était pas seulement pour protéger sa vie personnelle mais pour la protéger tout court. Hamid n'allait pas tarder à parler et au lieu de vouloir se conduire avec hostilité, Arik inspira profondément, prêt à l'écouter.
Parfois un souverain avait besoin d'être secoué.
- Omar Halhir vient de m'informer que les journalistes ont fini par abdiquer après l'émeute qu'il a créé afin de les éloigner.
- Il faudra le remercier pour son aide précieuse ainsi que ces personnes qui on bloqué l'entrée, dit-il précipitamment en faisant le tour de son bureau pour s'y installer.
- Ça serait fait dans l'heure votre altesse.
- Il faudra aussi s'occuper de la façade de l'église, ordonna-t-il pensivement ; J'ai remarqué quelques fissures, il est important de maintenir les lieux de culte en état. Je veux que tout le monde se sente en paix et ensemble.
- Comme cette après-midi, conclut Hamid.
Il faisait bien évidemment au rassemblement de la population pour protéger la jeune femme. Ça y est, Arik ne pouvait plus détourner la conversation.
- Votre majesté, vous ne pourrez pas indéfiniment cacher Savana et vous le savez.
Malgré le ton doux de sa voix, Arik jura entre ses dents.
- Est-ce qu'elle sait au moins qu'elle porte sur elle l'un des cinq joyaux de Dahazar ? Demanda-t-il prudemment.
- Bien-sûr que non ! S'emporta-t-il en repoussant son fauteuil rageusement.
- Omar l'a remarqué, les hommes dans la mosquée aussi, et l'information est en train de faire vague à travers le pays, continua Hamid avec un peu plus d'empressement dans la voix.
Arik ferma les yeux une fraction de seconde et les rouvrit pour lui faire face. Hamid inspirait la sagesse qui parfois lui tapait sur le système nerveux.
- Elle porte le ruban en or qui fait partie des nombreux héritage de la couronne, autrement dit, elle est considérée comme votre fiancée aux yeux du pays.
Arik aurait presque pu éclater de rire en se rappelant l'avoir mis à son poignet, prétextant qu'il remplacerait son élastique par ce simple ruban... La jeune femme ignorait qu'elle avait un million de dollars de cristaux d'or sur elle. En outre ce mensonge délibéré, Arik avait un autre problème de taille.
Son amour démesuré pour elle au point d'en avoir des migraines.
- Je n'ai pas eu le courage de lui dire, admit-il en se laissant tomber sur le fauteuil.
- Il va falloir lui dire mon garçon, insista Hamid en prenant place sur la chaise en face de lui ; De quoi avez-vous peur ? De ces malédictions ridicules ? J'étais là quand votre mère a épousé votre père et croyez-moi, cette femme aspirait qu'à l'argent jusqu'à ce qu'elle se rende compte que votre père voulait une grande famille.
Hamid prit un air méprisant comme si cette femme était dans la pièce.
- Elle n'a pas supporté de voir son corps ce transformer pour accueillir la vie, dit-il avec force ; Cette jeune femme est différente, étrangère avec une fraîcheur d'esprit et une douceur dans le regard !
Arik détourna la tête en proie à une douleur vive dans le cœur.
- Elle cherche à être heureuse et elle l'est ici vous ne songez tout de même à la faire partir dans une semaine après lui avoir donné le ruban ! S'écria Hamid à bout de souffle.
- Doucement mon ami, lança Arik impassible à sa fureur ; je suis incapable de la laisser partir si cela peut te rassurer.
Le regard du brave homme s'apaisa. Il se leva en soupirant et regagna l'entrée.
- Vous devez lui parler, et si jamais elle vous repousse...si jamais je me suis trompé alors je m'en irait d'ici, je serais incapable d'assumer votre chagrin mais je suis sincèrement persuadé qu'elle ne prendra pas la fuite.
Il quitta son bureau en le laissant seul.
Avec une décision cruciale à prendre.
Metropolitan Correctional Center, New York :
Les prisonniers paradaient dans la cour extérieur pour une sortie matinale. Dans les profondeurs du terrain terreux et boueux, Max s'agitait nerveusement en coinçant son co-détenu contre les briques.
- Je ne sais pas si je vais le faire, lança Garret après une longue hésitation ; J'ai une gosse à nourrir tu sais ?
Max pouffa et se rembrunit en lui prenant le col de sa tenue.
- Tu ne vas pas me laisser tomber maintenant espèce d'abruti ! N'oublie pas ce que j'ai fait pour toi, dit-il d'un chuchotement menaçant.
Garret retira sa main d'un geste violent.
- Laisse tomber gamin ! S'exclama une voix traînante derrière eux.
Un groupe de prisonniers entourèrent les deux jeunes hommes. Le plus vieux d'entre eux, Eduardo s'avança les mains derrière dans le dos.
- Quand Carter m'avait dit que ta femme était d'une beauté sans précédent je ne l'avais pas crû, déclara Eduardo en lui tournant autour ; un homme aussi faible que toi ne pouvait avoir une si belle épouse !
Il ponctua sa phrase en secouant lentement de la tête puis agita un magazine devant lui sous les rires gutturales de sa troupe.
- Je suis ravi de la savoir dans les mains d'un homme viril c'est...regardez-moi ça les gars !
Fou...ivre de folie Max tenta d'attraper le magazine.
- Tttss que veux-tu en faire pauvre misérable ?
Eduardo agrippa son col pour le coller contre le mur de pierre. Il pâlit, cherchant à voir sa femme ! Oui sa femme !
- Tu veux l'accrocher au mur de ta cellule ? Hum ?
- Un homme qui arrache la vie d'un bébé et qui balance sa femme par une fenêtre doit répondre de ses crimes, déclara la voix rocailleuse de Klaus.
Il s'approcha en tirant sur sa cigarette.
- Tu devrais t'abstenir gamin, lui conseilla-t-il ; il paraît que le cheikh à brisé le cou de son cousin d'une simple pression avec son bras.
Max s'étouffa en appelant à l'aide.
- Lâche-le, ordonna Klaus.
Eduardo le relâcha avec un cruel sourire.
- Doucement les gars ! Intervint l'un des gardiens ; fou le camp toi !
Max décampa en se tenant le cou.
- Les gars, n'allez pas vous mettre dans la merde à quelques mois de votre sortie je me suis bien fait comprendre ?
Eduardo plaqua le magazine contre son torse.
- Ce mec là, c'est un taré qui prépare un sale coup.
Le gardien jeta un coup d'œil au magazine, intrigué par cette révélation.
- Parle Eduardo.
- Attendez, dit-il en levant un sourcil, vous n'avez pas vu qu'il joue au parfait petit prisonnier avec un comportement exemplaire ? Dans l'espoir de sortir d'ici plus tôt ?
Perplexe le gardien dévia son regard sur le groupe et sur Klaus resté à l'écart, appuyant cette explication d'un simple regard.
- Il prépare quelque chose, fouillez sa cellule, il est complètement malade monsieur.
Le gardien partit vers l'entrée en emportant le magazine avec lui.
Klaus se tourna vers Garret et s'approcha de lui avec nonchalance. Le jeune dealer blêmit, jambes tremblantes.
- Je ne sais pas ce qu'il t'a demandé de faire petit, mais tu devrais réfléchir à deux fois avant de t'engager dans quoi que ce soit, lui conseilla-t-il en écrasant sa cigarette à ses pieds ; Tu n'as aucune idée de ce qui t'attend.
Klaus haussa des épaules et se retourna en jetant par-dessus son épaule.
- La mort peut-être...
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