Chapitre 41
Bonsoir,
J'espère que vous allez bien ?
Je voulais vous informer d'un petit soucis de chapitre. J'ai eu des problèmes avec mon ordinateur et j'ai perdu le deuxième chapitre pour de ce soir. Heureusement j'ai réussi à sauvegarder celui-ci !
Il y aura malheureusement qu'un seul chapitre pour ce soir. Il faut que je rattrape mon retard et que je réécrive tout. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.
Gros bisous à tous.
Et merci encore pour tous vos commentaires.
Il l'étreignit jusqu'à ce que leurs deux corps parviennent à se calmer puis s'écarta d'elle pour allait fermer la fenêtre. Quand il se retourna pour la rejoindre Arik s'arrêta net, submerger par la crainte de lui avoir fait du mal...car elle était recroquevillée à l'extrémité du lit, le dos tourné à lui et semblait trembler. Arik s'empressa de la rejoindre la main tremblante de colère.
- Savana, parvint-il à dire le souffle inquiet ; tu as mal quelque part ?
Savana se détourna légèrement, affolée par cette question.
- No...non...je...
Comment lui dire à quel point elle était bouleversée et perdue. Elle serra son poing, agrippant son oreiller en retenant ses larmes.
- Alors qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi me fuir ?
Le fuir ?
Perdue, elle sentit ses lèvres trembler alors qu'il écartait des mèches collées sur son front.
- Je pensais...que tu voulais que je te laisse un peu tranquille.
Abasourdi Arik la dévisagea avant de comprendre. Son ex-mari agissait de cette manière. Il la laissait dans un coin, sommant d'être tranquille après avoir...
Arik sentit sa tête trembler sous la violence de la colère qu'il le submergeait.
Il la souleva dans les bras pour l'attirer à lui et lui fit poser sa tête sur son oreiller.
- Je te veux près de moi, murmura-t-il d'une voix qui ne sut reconnaître.
Dans les pâleurs de la lune il vit ses yeux se remplirent d'espoir.
- Je te veux contre moi, répéta-t-il d'une voix impérieuse.
Savana sentit sa gorge se nouer puis cette boule d'angoisse disparut. Il la voulait contre lui. Elle aurait voulu se noyer dans des larmes de bonheur. Il se pencha pour embrasser ses lèvres avec fougue puis s'écarta légèrement pour planter son regard dans le sien tout en la ramenant contre lui.
- Bientôt, je te promet qu'il n'y aura que moi dans ton esprit, lui promit-il déterminé.
Le cœur ravagé par des émotions qui la bouleversaient, Savana plongea son visage contre son torse chaud, priant pour qu'il tienne cette nouvelle promesse.
Savana se réveilla grâce au soleil qui filtrait dans la chambre. Son corps était toujours enflammé par leur étreinte. Elle fut déçue de constater qu'elle était seule dans le lit et se redressa pour passer la chemise d'Arik laissée à l'abandon au bord du lit. Son odeur musquée lui rappela leur nuit d'amour et de passion qu'ils avaient partagés. Un sourire s'allongea sur ses lèvres. Arik avait réussi à lui montrer une version différente de son corps. Savana s'aimait aujourd'hui. Elle avait l'impression d'être encore brûlante de ses baisers érotiques. Mais Savana comprit très vite qu'elle ne pourrait pas espérer plus de cet homme. Elle donnait l'impression d'être naïve mais elle ne l'était pas. Tôt ou tard leur idylle prendrait fin, conclut-elle la bouche sèche. Arik avait des responsabilités qui n'incluaient pas d'avoir une femme aussi jeune qu'elle et qui pourrait paraître idiote aux yeux de Dahazar. Cette horrible réalité lui donna des vertiges. Elle voulait prolonger ce mois pour les transformer en une année. Il avait beau lui promettre de veiller sur elle et de lui ôter cette voix qui menaçait sans cesse son équilibre mental, Savana savait qu'un jour ou l'autre leur chemin se séparerait. Plus dure encore...Savana se sentit mourir de l'intérieur à la seule idée de retourner au cottage.. seule. Sans perspective d'avenir. Alors qu'elle s'en imaginait une avec Arik.
- Bonjour ma princesse, souffla la voix rauque de cet homme qui lui faisait battre son cœur à la chamade.
Il était là, vêtu d'un simple pantalon, son torse exposait aux rayons du soleil. Des images torrides de la veille affluèrent dans son esprit. Après les terribles épreuves qui l'avaient plongées dans le noir, pouvait-elle encore espérer d'un homme une vie ne serait-ce que agréable ?
Il s'approcha lentement et vint s'asseoir au bord du lit en dardant sur elle un regard qui la fit rougir.
- Tu as bien dormi ? S'informa-t-il en posant sa tasse de café sur la table de nuit.
- Comme un bébé.
Il captura ses lèvres, main posée sur sa joue. Immédiatement elle se sentit fondre contre ses lèvres.
- Où étais-tu passé ? Lui demanda-t-elle quand il s'écarta.
- J'ai profité de ton sommeil pour boucler deux ou trois dossiers, expliqua-t-il sans quitter sa bouche des yeux.
Une onde de désir la traversa immédiatement.
- Je ne veux pas te retarder sur ton travail et je...
- Non, coupa-t-il fermement, tu n'es pas un frein sur mes fonctions, je t'interdis de penser ça Savana.
Sa voix dure l'empêcha de prononcer le moindre son.
- Mes obligations de roi ne m'empêchera jamais d'être avec toi, ajouta l'homme d'une voix plus amène.
- Je n'arrive toujours pas à m'y faire, confia-t-elle en se mordant la lèvre.
- Quoi ? Demanda-t-il en plissant son front.
- À ton statu de roi.
Il esquissa un sourire malicieux.
- Et tu sais ce que j'aime par-dessus tout ?
Elle secoua de la tête.
- Tu me regardes comme un homme.
La lueur qu'elle lut dans ses yeux parvenait à réduire ses craintes à néant. Il reprit ses lèvres jusqu'à ce qu'elle s'allonge sur le lit.
- Tu te rappelles ce que je t'ai dit hier soir ? Demanda-t-il d'une voix grave et douce à la fois, tout en caressant ses cheveux.
- Je me rappelle de tout, murmura-t-elle sans parvenir à quitter son regard.
- Je vais tenir cette promesse, déclara-t-il d'une voix si déterminée qu'elle frémit.
- Pour combien de temps, demanda-t-elle sans pouvoir cacher son anxiété.
Il prit une expression grave en la dévisageant. Savana demeurait interdite, allongée en-dessous de lui. Il posa sa main sur son ventre et crispa ses doigts sur sa chaire comme si désormais, elle lui appartenait. Pour toujours.
Impossible de refluer ses larmes.
- Est-ce que tu sens ce qu'il se passe Savana ?
- Oui je le sens.
Il parlait de cette force indescriptible qui les poussait l'un vers l'autre.
- Je veux apprendre à te connaître encore plus, plaida l'homme en l'obligeant à se redresser : je veux comprendre ce qu'il se passe et je veux par dessus tout t'apprendre à t'aimer...
Il déposa un baiser sur sa bouche puis s'écarta légèrement.
- Je te veux, conclut-il d'une voix si troublante qu'elle frémit de nouveau.
Tout son être se mit à vibrer. Arik ne s'était jamais ouvert autant auprès d'une femme. Savana était unique et si bouleversante qu'il avait réfléchi toute la nuit à un moyen d'arrêter de songer uniquement à elle. Peine perdue...le simple fait de l'imaginer loin de lui déformait son visage. Alors oui il la voulait. Il désirait faire mourir cette voix qui habitait sa tête et la remplacer par la sienne. Une femme aussi naturelle, aspirant juste au bonheur n'avait pas le droit de souffrir. Une part de lui se détestait de la vouloir. Les ravages de son passé avaient laissé des traces. Il avait les mains souillées de sang. Pourquoi son visage défiguré ne la faisait pas fuir ? Cela lui aurait été plus facile pour l'oublier. Il aurait eu cette sensation d'être un monstre. Il se serait convaincu que c'était mieux pour elle. Au lieu de ça, elle le regardait timidement, complètement à sa merci. Et elle le voulait ! Malgré cette appréhension dans son regard, elle voulait faire partie intégrante de sa vie...
Elle nourrissait en lui des espoirs, des rêves, peut-être même quelques pages de son livre. C'était une jeune femme rêveuse. Insouciant de sa beauté. Il désirait la protéger farouchement. Panser ses plaies. Ne plus jamais la voir pleurer. Ses muscles se crispèrent à la simple idée que son frère veuille la lui reprendre.
- À quoi tu penses ? Demanda-t-elle en posant ses mains sur les siennes.
Arik déposa sur elle un regard brûlant.
- Je songeais au temps qu'il nous restait ensemble.
Elle pâlit en baissant les yeux.
- Deux semaines je crois, murmura-t-elle tristement.
- J'aimerais te garder plus longtemps, lâcha-t-il enfin, inflexible.
Elle releva ses beaux yeux azur sur lui. Il vit son regard s'éclairer de joie avant qu'elle ne soit remplacer par de la crainte.
- Combien de temps ?
Arik fut tenter de répondre jusqu'à ce qu'elle veuille partir et le quitter comme toutes ces femmes qui étaient rentrer dans ce palais maudit pour le quitter ensuite...mais au lieu de ça, il répondit simplement ;
- Nous devrions penser à notre voyage ensuite, j'aviserais d'accord ?
Elle acquiesça avec un petit sourire.
- Aujourd'hui, je vais t'emmener dans un endroit que tu ne risqueras pas d'oublier, annonça-t-il en posant un baiser sur son front.
- Où ça ? Demanda-t-elle impatiente.
- Je t'emmène à la grotte bleu...
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